Posts Tagged “consolidation”
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Couloir d’Ogive
Ce couloir à la forme d’ogive est une consolidation unique en carrière. Construite en moellons calcaires, et en pierre sèche, cette confortation, imposante par son épaisseur, permet la communication vers un autre secteur grâce à un couloir qui la traverse. Ce couloir est percé sous une forme d’arc brisé, ce qui permet une stabilité importante, et par la même une esthétique peu répandue sous terre. Devant, un pilier à bras maintient la galerie sur toute sa hauteur, elle aussi importante dans ces carrières de calcaire du Sud. Ces consolidations sont numérotées, le nombre étant précédé de la lettre C, comme… Consolidation!
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Les Ailes des Temps
Ces ailes sont suggérées par les jeux d’ombres et lumières produits par les éclairages ambiants, de ce carrefour de galeries à encorbellements construites sous le mandat d’Héricart de Thury à la tête de l’
inspection générale des carrières, sous Paris. Ces maçonneries ont été construites pour délimiter des galeries d’inspection, et par la même consolider les anciennes carrières souterraines de calcaire rencontrées à cet endroit. L’éclairage par le dessous souligne ces encorbellements, et la pierre, enfouie sous terre, à l’abri du soleil et de la pollution, garde à travers les temps sa propreté et sa clarté d’antan.
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Le Pilier Noir
Ce pilier noir est un
pilier à bras en
gypse, tout comme la carrière dans laquelle nous circulons. Ce gypse est transformé en plâtre à la sortie de la carrière, les stériles sont empilés, entreposés sous forme de hagues, ou de piliers comme celui-ci. Sans vraiment que l’on sache pourquoi, la galerie et ce pilier sont noircis. Ces dépôts pourraient s’expliquer par le va et vient de locotracteurs diesel lors de l’exploitation de la carrière. Les dimensions de la galerie de roulage visible ici limitent toutefois le gabarit du matériel roulant. Après ce pilier consolidant un carrefour, la galerie est confortée par des murs maçonnés.
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Le roulage aux arceaux
Ce roulage aux arceaux est ainsi ponctué de consolidations, sous la forme de cintres ou cadres Toussaint-Heitzmann, dits TH, permettant par l’intermédiaire de cales de bois et de tout autre objet (pneus, déchets métalliques,…) de maintenir la galerie en ses points de faiblesse. Ici, la
descenderie hélicoïdale rencontre régulièrement un banc de roches moins stable, nécessitant au passage ce genre de confortations. Ici, l’ensemble est maintenu par des grillages en fers à béton et des plaques PSP. Ces dernières ont été conçues par les Etats-Unis pendant la guerre afin d’aménager rapidement des aérodromes en tout terrain. Comme quoi, on fait feu de tout bois.
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Une confortation imposante dans une carrière de gypse
Une
confortation imposante dans une carrière de gypse, tenace depuis sa construction en 1855. Si le terme confortation est plus souvent utilisé pour désigner une action qu’en tant que nom, il prend tout son sens dans le jargon minier. Comme mentionné précédemment, le
gypse, matériau primordial dans l’élaboration du plâtre, est tendre et ne résiste pas aux grandes portées. Or, aux carrefour de galeries, la question qui se pose est de comment diminuer cette portée en conservant un bon rendement de l’exploitation. Si les procédés de disposition des
piliers en quinconces n’étaient pas encore mis en oeuvre, celui des consolidations maçonnées
à l’anglaise l’était, lui, abondamment dans ces carrières. Ici, on remarque clairement qu’un
fontis a eu le temps de se former. Il fallut alors aux carriers redoubler de prudence, et c’est ainsi qu’ils érigèrent cette série d’arches ainsi que le large pilier sur lequel viennent s’appuyer deux d’entre elles. Pour souligner leur prouesse technique dans cette carrière somme toute ancienne, ils datèrent méticuleusement chacune de ses arches. Ici, 1855 est l’année de leur construction. Au même moment, Haussmann commandait la construction de la place de l’Etoile. Ces grands travaux étaient alors gourmands en matériaux de construction, calcaire pour les pierres de taille, le plâtre pour embellir les façades et les intérieurs par des moulures…
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L’Etrange Pilier dans sa carrière de gypse
L’étrange pilier est maçonné et consolide le ciel d’une ancienne carrière de
gypse. Cette carrière de gypse, postérieurement convertie en champignonnière, est de taille modeste et recèle des consolidations pour le moins atypiques, comme ce pilier. Il est effet étrange d’abord par le fait qu’il est ajouré en son centre: la partie où s’interrompt la maçonnerie est mise en évidence par la lueur de la
lampe à carbure située sous le « plafond » alors formé. D’autrepart, le pilier présente une section plus étroite dans sa partie la plus éloignée de la photo. La transition est arrondie et se fait au niveau du jour dans le bas du pilier. Ce genre de consolidation en carrière était souvent sur mesure, et il se peut que ce pilier ait servi à consolider un
fontis ou reboucher une cheminée.
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Escalier abondamment conforté.
Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par
hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’
inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention «
fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).
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À quatre bras dans une carrière de gypse.
Quatre bras soutiennent le ciel. Cette ancienne carrière de gypse exploite la seconde masse de roche. Ses galeries sont plutôt basses, et son caractère ancien, rudimentaire, la classe parmi les plâtrières où les consolidations par
piliers à bras étaient utilisées. Plus rares dans le gypse que dans le calcaire, les piliers à bras sont censés être provisoires dans les carrières de gypse, soutenant des espaces en attente de remblaiement ou de masse en attente d’exploitation ou de purge. Comme on le sait, après abandon, le provisoire devient définitif. Ainsi, ces grands piliers (plus de 2 mètres) maintiennent à travers les siècles le ciel se fracturant tranquillement… Mais nous ne passons pas sans remarquer, sur ce même ciel, les ripplemarks, traces fossilisées du fond des mers lagunaires dans lesquelles le gypse s’est lentement formé.
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Visiteur dans une consolidation adaptée.
Visiteur de carrières sous une arche. La consolidation est un épais mur permettant de maintenir les piédroits et le
ciel de la galerie. Elle est parfaitement adaptée à la forme donnée à la galerie d’exploitation. La partie voûtée permet le passage des hommes mais aussi des wagonnets chargés sur leur voie de 65cm d’écartement dont il subsiste les marquages de la position des traverses. Le principe de construction de ces murages est analogue dans de nombreuses petites plâtrières artisanales comme celle-ci. Il s’agit d’empilement de blocs souvent issus directement des chantiers de la carrière, ici du
gypse, la roche qui donne du plâtre par cuisson. Cet empilement de pierre est ensuite recouvert de plâtre, étayé par un coffrage en bois et étalé par les ouvriers directement à la main. C’est pourquoi on peut remarquer des traces irrégulières et jamais identiques sur ces genres du murage. Dans cette région, seule la seconde masse de gypse fut intensément exploitée, la première étant souvent beaucoup trop dégradée par les eaux souterraines. C’est aussi pour cela qu’on retrouve parfois des
fers de lance dans les murages des consolidations: cette couche dure de gypse cristallisé, apparaissant dans les fontis, est impropre à la fabrication du plâtre s’y prête parfaitement.
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Deux niveaux visibles en carrière.
Deux niveaux furent exploités dans cette ancienne carrière de calcaire. L’exploitation de ces deux étages est simplement liée à l’épaisseur importante des bancs calcaires, le banc séparatif permettant une meilleure stabilité des vides. Depuis la galerie principale abondamment consolidée par des arches, une
pente douce permet d’accéder à l’étage inférieur. Cette carrière fut un peu plus tard convertie en cave à vins, avant de connaître une réutilisation comme brasserie jusqu’à la première moitié du XXe siècle. Elle est aujourd’hui à l’abandon et discrètement dissimulée… Les sols sont extrêmement plans et lisses pour permettre aisément le roulage de tonneaux.