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    Archive For 30 janvier 2017

    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités


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    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités

    Conditions géologiques

    Si une région de France a toujours dominé les chiffres de production du gypse, il s’agit bien du bassin parisien: 68% des carrières s’y trouvent. Le gypse, roche sédimentaire connue sous le nom de sulfate de calcium dihydraté (CaSO4-2H2O), se dissimule sous des buttes témoins, reliefs abondant dans la région. L’immense plateau gypseux s’est formé au cours de l’ère tertiaire, lors de l’Eocène, quelque part entre le Paléocène et l’Oligocène, il y a quelques 33 à 56 millions d’années. Ces dépôts sédimentaires sont plus récents que leurs confrères des Alpes, qui eux seraient arrivés au Trias 200 millions d’années plus tôt. Ce plateau s’est peu à peu érodé avec le vent, la pluie, et les cours d’eau. Certaines parties de ce territoire y ont mieux résisté que d’autres et ont gardé leurs strates et leur altitude originelle. Ce sont ces collines que l’on appelle les buttes témoins où à mi-hauteur se situe la lentille de gypse, roche qui une fois cuite puis broyée donne le plâtre. La persistance de ces buttes est donnée par des matériaux plus résistants, comme souvent dans le bassin parisien la pierre meulière. On connaît bien cette roche siliceuse dans les pavillons de banlieue franciliens, les soubassements de bâtiments publics, ou encore les maçonneries des voies ferrées. Réputée pour sa résistance, elle est en conséquence souvent présente en affleurement, à quelques vingtaines de mètres des bancs gypseux.

    Les premières plâtrières s’ouvrent près de Paris, dans les villages de Ménilmontant, Belleville, Montmartre, noms donnés aujourd’hui à ces buttes témoins qui dominent la capitale. Au pied de la butte Montmartre, les charrettes qui entrent dans Paris pour approvisionner les chantiers en plâtre vont progressivement déposer des amas de cette poudre blanche sur leur passage, ce qui donnera son nom à cette porte devenue depuis place, Blanche. Par analogie à la chaux, une poudre blanche mais qui elle est donnée par cuisson du calcaire, une autre butte voisine deviendra Chaumont. L’extraction du gypse, tout autant que celle du calcaire, est ainsi bien ancrée dans l’Histoire de Paris.

    Différents orifices de galeries souterraines de carrières de gypse.

    Sous ces buttes, le gypse sous forme de roche est formé en plusieurs couches, ou « masses », de puissance plus ou moins grande selon la profondeur. Les couches s’amincissent au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le sol. Les 3e et 4e masses ont été très rarement voire jamais exploitées, car trop profondes et pauvres en matériau. La 1e masse quand à elle, la bien-nommée « haute masse », l’a été systématiquement : parfois affleurant, sinon sous-jacente de quelques dizaines de mètres, elle en atteint régulièrement une vingtaine en épaisseur. L’extraction se fait alors de haut en bas, dans une couche qui est elle-même subdivisée en différentes strates plus ou moins tendres. Entre les deux masses de gypse il peut exister une fine strate de roche, elle ne fut cependant que rarement exploitée, dans certaines exploitations elle était même appelée « le chien ».

    Chambre d'extraction en première masse. Galerie d'une première masse de gypse avec ses chevillages. La hauteur est de 17 mètres.

    Galeries de première et seconde masse de gypse.

    Les couches séparatrices comportent fréquemment des cristaux de gypse, appelés pieds d’alouette ou fer de lance. Cette couche peut s’exposer dans les fontis des carrières de seconde masse, zones instables donc qu’il convient de ne pas fréquenter. Certains exploitants ont toutefois exploité cette couche composée de cristaux, pour simplifier l’extraction à travers de grandes galeries…

    Deux cristaux de gypse en fer de lance Un fer de lance, ces minéraux sont translucides Un fragment de pied d'alouette

    Différentes sortes de gypse sous forme minérale.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Une pierre complexe

    Le problème lié à la friabilité de cette roche a toujours rendu soucieux les exploitants. En premier lieu, pour limiter les forces de portance que le gypse supporte très mal, tout en gardant un taux de défruitement optimal, le choix sera adopter de tailler les galeries en ogive. On obtient des piliers tournés, car les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera jamais exploitée, qui ont une section plus importante vers le haut, et plus fine vers le bas. On parle alors de piliers évasés. L’autre solution pour limiter la portance est d’éviter les carrefours à quatre branches pour n’avoir que trois galeries aboutissant à un même carrefour. Ainsi, partant de galeries anarchiques, les exploitations auront successivement un plan en éventail, en damier, puis en quinconce.

    À l’instar des exploitations de calcaire, les techniques d’exploitation du gypse ont considérablement évolué au cours du temps. Du simple pic de carrier avec les ânes ou les chevaux qui tractent les tombereaux de blocs, l’explosif va faire son apparition sous terre au XIXe siècle avec les wagonnets, berlines et locomotives électriques ou à air comprimé. Des années 1950 jusqu’à nos jours, c’est une mécanisation encore plus intense : les galeries s’agrandissent, les camions et les chargeuses entrent, la haveuse ou la fraise est utilisée, les galeries prennent des apparences minières. Certaines carrières furent même exploitées telles des mines lorraines, par l’emploi de lourds engins et de raclettes ou scrapers. On ne se préoccupe plus beaucoup de l’état des lieux à l’avenir! On taille des galeries, on dépile en creusant des galeries perpendiculaires, puis on foudroie tout un secteur par affaissement dirigé pour stabiliser l’ensemble. Dans certaines carrières situées à l’Ouest de la région, non loin des berges de la Seine, fleuve qui offrait une pratique voie de transport de la pierre, existaient des exploitations qui ont fonctionné dès le XVIIe siècle jusqu’au crépuscule des années 1970. Là, le souci de rentabilité était clair : on disposait d’une puissance de 8 à 15 mètres seulement, il était donc nécessaire d’élargir les galeries en poussant les piliers à un évasement maximal. Parfois, la couche de pied ou de ciel a même été surexploitée ! Les conséquences sont sans appel : les piliers s’écaillent, ou poinçonnent le sol, puis s’effondrent, entrainant encore aujourd’hui d’un coup d’un seul tout un quartier de carrière.

    Des carrières fragiles

    Car ces carrières de gypse vieillissent en effet très mal. Le gypse se dissolvant dans l’eau à teneur d’un milligramme par litre, il se produit dans certaines carrières un sinistre cercle vicieux. Par l’action de l’humidité, ou d’une exploitation qui fut trop poussée, un pilier se fend puis se rompt. Si les piliers alentours ne résistent pas, c’est un effet domino ou effondrement généralisé. Dans le cas contraire, une cloche de fontis se forme et remonte à la surface, engloutissant au passage des couches d’argile imperméables, permettant à l’eau de s’infiltrer. L’eau crée alors d’immenses lacs dans les vides abandonnés, et ronge alors les piliers qui y baignent, provocant à la longue la rupture de ceux-ci. Ces lacs ont également un effet néfaste sur le visiteur, car la réaction de dissolution du gypse dans l’eau génère du dioxyde de carbone. Un gaz non toxique, mais dont la présence appauvrit la teneur en oxygène. De 21% dans l’air en moyenne, l’O2 chute régulièrement à 12% dans ces espaces, entraînant la mort de l’explorateur le plus intrépide qui parviendrait à s’y introduire. Dans les carrières très exploitées, le ciel pouvant garantir un maintien des roches moins consistantes situées au dessus ou bien le pied ne sont pas d’épaisseur suffisante. On observe dans le premier cas un décollement de plaques, notamment au niveau des carrefours. Lorsque le pied est trop fin, les piliers, lourds, vont percer la couche et s’enfoncer dans les sables sous-jacents, provoquant une remontée des sols dans les galeries, c’est le soufflage, phénomène qui accompagne le poinçonnage. Dans d’autres cas, les piliers s’écaillent sous la pression. Tous ces défauts sont précurseurs d’un effondrement généralisé, disparition instantanée de tout un secteur d’une carrière.

    Piliers tournés en quinconces, taillés intégralement au pic. Galeries exploitées à l'explosif dont on voit les trous de mine au ciel. Cette salle est aujourd'hui inondée, fragilisant l'ensemble. Chambre exploitée à l'explosif dont les piliers s'écaillent.

    Différents modes d’exploitation du gypse.

    Le Gypse de l’Est

    D’autres carrières quant à elles, furent exploitées sans le souci de tenue dans le temps. Il est à noter une exploitation de l’Est parisien dont l’exploitant était issu d’une famille de bateliers. Peut-être par souci de rentabilité, ou alors par manque de compétence, les galeries ont été taillées comme s’il s’agissait de carrières de calcaire : des piliers tournés droits, de section presque carrée, dans des galeries larges et hautes. Les accidents y étaient monnaie courante, y compris lors de sa reconversion ultérieure en champignonnière où un pauvre ouvrier s’est vu achevé d’un bloc massif tombé du ciel sans prévenir. À l’inverse, certains exploitants trouvaient peu commode l’exploitation du gypse sur grande hauteur nécessitant étais et chevillages. Certaines carrières seront donc exploitées horizontalement, sous forme de longues galeries à taille humaines. Dans cette région rurale et de plateaux, les besoins locaux étant moindres et les techniques plus artisanales. De plus, les masses profondes étant souvent inondées, c’est la première masse qui fut principalement exploitée. Une épaisseur importante de masse au ciel était alors laissée pour éviter l’emploi d’étais ou de piliers de consolidation. Dans d’autres exploitations tout autant artisanales, le vice sera même poussé à creuser des galeries en hagues et bourrages. Là, le risque est grand car le gypse peu tolérant se brise systématiquement, laissant les marnes sus-jacentes s’engouffrer dans la galerie.

    Lors de la seconde guerre mondiale, beaucoup de carrières de gypse servirent à l’abri des habitants des villages alentours. Les villageois y ont laissé de nombreux dessins et inscriptions. Il arrivait que des naissances soient enregistrées dans ces abris.

    Allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse. Carrière de gypse dont l'exploitation similaire au calcaire a fini par causer de gros dégâts. Carrière de gypse exploitée sous forme de galeries basses mais sinueuses...

    Carrières de gypse anciennes, souvent instables.

    Croix de Lorraine dessinée sur une paroi.

    Vestiges de reconversions, champignonnières ou abris

    Piliers sous Pression


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    Piliers sous Pression

    Piliers sous pression rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Piliers rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Les piliers sous pression de cette carrière sont en voie de destruction. Il s’agit en effet d’une carrière de gypse, et cet endroit en particulier est très ancien et peu stable. On remarque au fond les piliers à bras déjà détruits. Ce mode de consolidation reste rare dans les carrières de gypse, ou en tous cas temporaire, car le gypse est une roche qui n’a que très peu de tolérance vis à vis des contraintes qui peuvent lui être imposées. Cet ancien axe de roulage montre tout de même un bel alignement de ces piliers, dont la lumière s’infiltre et crée d’esthétiques rayons. Le ciel de l’exploitation exerce une pression si forte que certains piliers se rompent. Tout au fond, la galerie n’existe plus.

    Confortation, Sanguine et mine de Plomb


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    Confortation, Sanguine et mine de Plomb
    Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.

    Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.

    Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.

    Des Étais en Bois


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    Des Étais en Bois

    Des étais en bois dans une carrière de calcaire.

    Des étais en bois dans une carrière de calcaire.

    Des étais en bois sont encore en place dans une carrière souterraine de calcaire. Ce genre de consolidation est en général temporaire, destinée à soutenir des blocs situés au ciel avant leur découpage à la lance. Cependant, ces étais sont restés en place après la fin de l’exploitation comme carrière souterraine de calcaire, et ont même subsisté à la champignonnière dont l’activité s’est arrêtée dans les années 2000. Ils offrent un paysage de galerie atypique. Les boisages, pas prévus pour durer, sont en général très détériorés en carrière. Ceux-ci sont dans un état remarquable!

    Couloir Maçonné


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    Couloir Maçonné

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d'accès à une plâtrière.

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d’accès à une plâtrière.

    Ce couloir maçonné est située aux prémices des chantiers d’exploitation d’une carrière souterraine de gypse. Dans le roulage d’accès aux chambres d’exploitation sont construits des piliers maçonnés en ciment et en pierres. Ces consolidations permettent une meilleure tenue de la galerie exposée aux nombreux passages et vibrations des chariots sur rails tractés par des chevaux. De hauteur et largeur assez importantes, cette galerie a également nécessité des poutres métalliques. Ces consolidations datant des années 20, ont permis à la galerie de subsister longtemps après la fermeture de la plâtrière.

    Prussien


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    Prussien
    Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.

    Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.

    Caché dans une très ancienne chambre d’exploitation, on pourrait s’y méprendre mais ce blason sculpté dans un pilier tourné est bien un drapeau prussien. De noir, blanc et rouge, il orne une cavité souterraine d’extraction du calcaire ayant été reconvertie en abri souterrain pour les soldats lors de la première guerre mondiale. Comme nombre de ses carrières voisines, celle-ci fut réquisitionnée, par les allemands car située de ce côté de la ligne de front, pour être transformée en abri, casernement et poste de commandement. Bien plus tard, cette carrière souterraine de calcaire fut reconvertie en champignonnière, chambres de culture des champignons comestibles.

    Trou et Benne


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    Trou et Benne

    Trou et benne basculante dans le sable.

    Trou et benne basculante dans le sable.

    Trou et benne basculante de wagonnet enfouie sous le sable de la carrière souterraine. Une érosion de grès s’est formée, puis avec le temps le sable s’y est déposé. Au XIXe siècle, les hommes exploitèrent ce sable pour la fabrication du verre, le grès pour la fabrication des pavés. En retirant ce sable, les formes de l’érosion préhistorique sont redécouvertes. Ici, un trou dans la dalle de grès s’est révélé bien pratique pour déverser le sable du niveau supérieur dans des wagons. Au fond, un ancien chantier présente des boisages hors d’âge.

    Les Voûtes en Entrailles


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    Les Voûtes en Entrailles

    Les voûtes de consolidation d'une galerie forment le squelette d'entrailles souterraines.

    Les voûtes de consolidation d’une galerie forment le squelette d’entrailles souterraines.

    Les voûtes maçonnées et cimentées de la galerie de roulage de cette exploitation de gypse forment les entrailles de cette galerie souterraine. Une longue galerie de roulage en pente douce permettait aux hommes et aux machines de pénétrer dans les travaux souterrains. Peu avant d’atteindre les chambres d’exploitation, la galerie est ponctuée de ces six arches. Ces arches sont en pierre maçonnée et en meulière, une roche qui accompagne souvent, en surface, les bancs gypseux. Cette exploitation de gypse permettait une production massive de plâtre, très demandé à Paris au XIXe siècle pendant les grands travaux du baron Haussmann, alors que l’exploitation de cette roche dans les environs proches de la capitale avait été proscrite.

    La Voie dans l’Eau


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    La Voie dans l’Eau

    Voie dans l'eau bleutée d'un bassin de champignonnière.

    Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.

    Une voie dans l’eau d’une carrière de pierre calcaire. Cette eau s’écoule depuis une source karstique, et était récoltée sous pression par un bassin qui la redistribuait à la champignonnière. Depuis, cette source n’est plus canalisée et s’écoule librement. Des concrétions se sont déposés sur le coupon de voie Decauville de 60cm d’écartement, et de 5 mètres de haut. L’eau s’accumule au sol puis ruisselle où plusieurs écoulements d’eau se rejoignent un peu plus loin. La galerie plonge vers le fond à travers les piliers tournés carrés. La présence d’eaux souterraines fut un critère décisif lorsque cette carrière de calcaire fut convertie en champignonnière. La taille de l’exploitation est telle que certains quartiers servaient déjà aux cultures alors que le fond était encore exploité.

    Piliers Tournés Irréguliers


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    Piliers Tournés Irréguliers

    Une carrière à piliers tournés irréguliers.

    Une carrière à piliers tournés irréguliers.

    Des piliers tournés irréguliers dans une carrière souterraine de calcaire. Alliant plusieurs technique d’exploitation dont celle des piliers tournés irréguliers, cette carrière très ancienne fut postérieurement remblayée, comme l’atteste le puisard comportant un escalier autrefois protégé par une margelle… Cette image donne un bel aperçu de la chambre d’exploitation, organisée en damier. On remarque sur ces piliers tournés les différentes strates de roche calcaire, avec le souchet au centre des piliers, couche dans laquelle était pratiquée une saignée permettant ensuite de faire levier sur les blocs suivants. Cette ancienne carrière, reconvertie au début du XXe siècle en champignonnière, est un beau vestige d’une exploitation ancienne à la lance et au pic de carrier.

    Petite Muraille


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    Petite Muraille

    Une petite muraille sculptée dans la pierre.

    Une petite muraille sculptée dans la pierre.

    Une petite muraille est sculptée dans la paroi de cette carrière de calcaire. Autrefois plus étendue, ce réseau fut rendu enclavé par de nombreuses injections de galeries dans le secteur, effectuées lors d’une vaste opération immobilière des années 70 et 80. Cette minuscule troglodyte sculptée, joliment ouvragée (on note jusqu’au détail de chaque moellon!) est certainement postérieure à l’isolement du réseau, et a été réalisée par d’autres visiteurs. La rosace est d’une extrême finesse. Cette sculpture est réalisée dans un front de taille, et plus précisément dans le souchet, là où le calcaire est le plus tendre et où débutait l’opération du souchevage, donnant une forme de banc que l’on aperçoit ici et forme le sol de ce château miniature… Le réseau de carrières alentour a été consolidé par l’Inspection Générale des Carrières au milieu du XIXe siècle.

    Niche Fendue


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    Niche Fendue

    Niche fendue dans une galerie consolidée d'une carrière de gypse.

    Niche fendue dans une galerie consolidée d’une carrière de gypse.

    Cette niche fendue permettait aux ouvriers de s’y dissimuler lors des passages de wagonnets pour éviter que ceux-ci ne les fauchent. La galerie est consolidée en ciment et permettait la communication entre deux masses d’exploitation. La voie fut déposée, certainement lors de la conversion de l’exploitation en champignonnière. La profondeur importante induit une pression pharaonique des pierres, qui déforment la voûte sur tous ses côtés, donnant un effet de coup de poing dans cette niche. Au fond, à l’orifice supérieur de cette descenderie, la pression est telle que la voûte est déformée.

    Galeries pour Nains


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    Galeries pour Nains

     Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries

    Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries.

    Galeries pour nains dans une carrière souterraine de calcaire à hagues et bourrages. Si les carrières parisiennes atteignent des hauteurs à dimension humaines, celles des alentours bénéficièrent de beaucoup moins de soin dans leurs consolidations et leur surveillance par l’inspection générale des carrières. Ainsi, un mur maçonné sommaire forme un carrefour de deux galeries d’à peine un mètre de haut. Les carriers exploitaient la pierre de façon artisanale à genoux, un treuil permettait ensuite de hisser les blocs par un puits. Pour certains, ces vides étaient postérieurement reconvertis en champignonnières ou en ossuaires souterrains jusque dans les années 1930.

    Tunnel sous la Montagne


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    Tunnel sous la Montagne

    Ce tunnel sous la montagne établit une communication.

    Ce tunnel sous la montagne établit une communication.

    Ce tunnel sous la montagne fait de ciment, à partir de la pierre de la carrière souterraine, permet le passage des trains de wagonnets dans le roulage. Ce dernier permet la communication entre les différentes couches de pierre à ciment exploitées, au moins trois. Dans ce massif, les couches de pierre à ciment sont réparties de façon irrégulière. Le pendage est important, et le nombre conséquent des différentes couches exploitées donne à cette carrière une structure complexe. La consolidation de ce roulage permet d’éviter les encombrements par des gravats: on remarque en effet que la pierre calcaire exploitée dans ces chantiers n’est pas d’une grande solidité…

    Consolidation Centrale


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    Consolidation Centrale

    Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.

    Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.

    Cette consolidation centrale coupe la galerie de roulage en deux. Elle consiste en un mur en maçonnerie de pierres, dont la partie haute est évasée. Cette augmentation d’épaisseur permet de créer une voûte dans les deux subdivisions de la galerie. Une niche située au milieu permet à la fois un passage entre les deux couloirs, et une protection du personnel lors du passage des wagonnets. Il est probable au vu de la disposition que le couloir de droite permettait le passage des wagons sur leur voie artisanale de 65cm (deux barres clouées sur des traverses en bois), et le couloir de gauche le passage des carriers. Ces carrières de gypse nécessitaient ce genre de consolidation en raison de la portance très limitée du matériau qui ne tolérait donc pas les galeries larges.

    Bras de Voûte


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    Bras de Voûte

    Bras de voûte d'une carrière de calcaire.

    Bras de voûte d’une carrière de calcaire.

    Ces bras de voûte sont une appellation personnelle de piliers à bras sur mesure, ayant été employés comme des arches. Ce genre de consolidation est extrêmement rare en carrière, les demi-arches étant déjà peu répandues, surtout sous un ciel plan comme ici. Certains de ces piliers inclinés maintiennent de gros blocs sur le point de tomber. Cela témoigne d’une grande technicité, ainsi que d’une exploitation artisanale. Il s’agit par ailleurs du seul intérêt de cette petite carrière de calcaire, le reste étant effondré, incendié ou utilisé comme dépotoir local.

    L’Aiguille de Sortie


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    L’Aiguille de Sortie

    L'Aiguille de sortie d'un garage dans une mine.

    L’Aiguille de sortie d’un garage dans une mine.

    L’aiguille de sortie de ce garage de locomotives d’une mine de fer permettait d’aiguiller les engins dans leurs positions de garage. On voit que cet endroit est abondamment consolidé en comparaison avec la galerie perpendiculaire donnant directement dans les chantiers d’exploitation. Une porte en fer forgé fermait ce garage.

    Puits et Galerie


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    Puits et Galerie
    Puits et galerie dans les carrières parisiennes.

    Puits et galerie dans les carrières parisiennes.

    Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.

    Transversale


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    Transversale

    Transversale faite par un châssis.

    Transversale faite par un châssis.

    Un wagonnet posé de manière transversale sur une voie Decauville dans une carrière souterraine de gypse. Celui-ci a vu ses essieux et boîtes récupérés au fil des années. Il reste son châssis dont les finitions sont remarquables. Il existe toutefois d’authentiques wagonnets pouvant transporter des blocs de gypse puis les déverser devant, pour franchir un ressaut par exemple. Les ressauts en carrière de gypse sont dus aux bancs laissés lors de l’exploitation se faisant de haut en bas. Ils peuvent atteindre dans cette carrière une dizaine de mètres. Il s’agit là d’une galerie secondaire, située en hauteur dans le banc exploité.

    Un Bassin et un Atelier


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    Un Bassin et un Atelier

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Esthétique dialogue, un bassin et un atelier sont juxtaposés dans une carrière souterraine de calcaire. Assez étrange organisation de l’espace d’ailleurs, car ce bassin doit bien être postérieur à l’atelier: en effet, ce premier aurait fortement incommodé la sortie des blocs! Cette carrière souterraine de calcaire est très ancienne, exploitée au pic et à la lance en hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. Également très humide, de nombreux drains et bassins y ont été aménagés. Il est donc très probable qu’au temps de l’utilisation de cet atelier, le bassin n’existait pas. Par ailleurs, on voit que l’atelier est partiellement remblayé, et un bloc y a été abandonné.

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