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Archive For 16 octobre 2019

Entre deux Piliers

Entre deux Piliers

Entre deux piliers fut logée cette étrange machine.

Entre deux piliers fut logée cette étrange machine.

Entre deux piliers tournés d’une ancienne carrière souterraine de calcaire, on retrouve cette étrange machine. Elle est associée à l’époque des champignonnistes. Au vu de sa disposition sur un quai de chargement, il peut s’agir d’un convoyeur à bande, permettant de charger divers matériaux (craon, semences, etc…) dans des véhicules qui pouvaient circuler dans les galeries. Les anciennes carrières souterraines sont propices à la culture de champignons, car elles ont un taux d’humidité, une obscurité, et une température optimales. À cause de la mondialisation, ces cultures locales et artisanales périclitèrent peu à peu. Ici, ces anciens piliers tournés ont été renforcés par des maçonneries.

Esseulé

Esseulé

Esseulé sous les ripplemarks.

Esseulé sous les ripplemarks.

Esseulé sous les ripplemarks, ce pilier consolide un carrefour. C’en est d’ailleurs l’unique consolidation. Appelé piliers à bras, ce genre de pilier, plutôt répandu dans les carrières anciennes, est construit en empilant des blocs irréguliers les uns sur les autres. Ceci permet d’obtenir une cale, moyen temporaire de maintenir le ciel. Au fond à gauche, la galerie fut entièrement remblayé. Le remblayage des vides est un moyen archaïque mais très efficace pour consolider les galeries! Ce moyen est toujours en vigueur de nos jours, à contrario de la galerie de droite en état très délabré. Cette carrière de gypse, en seconde masse, fut intensivement utilisée au XIXe siècle et jusqu’au début du XXe pour la fabrication du plâtre.

Entre deux Murs

Entre deux murs, un roulage routier important.

Entre deux murs, un roulage routier important.

Entre deux murs imposants en maçonnerie se trouvait autrefois une importante galerie de roulage. Comme on peut le voir par la taille du personnage au milieu, cette galerie est de gabarit très important. En effet, remaniée en partie lors de la seconde guerre mondiale, cette carrière fit partie d’un projet destiné à assembler des missiles sous terre, à l’abri des regards. Pour permettre aux engins d’effectuer leurs manœuvres, il était nécessaire de « rogner » des piliers au niveau des angles, tout en conservant un maintien efficace du ciel, si précieux en carrière souterraine! Cela est d’autant plus vrai que la carrière devait résister aux bombardements extérieurs. Ainsi on été édifiés ces solides renforts maçonnés où bétonnés, à des emplacements initialement sans piliers, pour consolider les carrefours de cette carrière exploitée de façon très orthogonale.

Les Remisés

Les Remisés

Les remisés d'une petite carrière.

Les remisés d’une petite carrière.

Remisés bien sagement au fond d’une ancienne carrière souterraine de calcaire de petite importance, ces wagonnets attendent patiemment leur heure. Dans les galeries, l’humidité ronge et corrode fortement le métal. Parfois, le matériel ferroviaire des anciennes carrières n’était jamais réemployé. Ici, tout semble avoir été rangé au même endroit, sans que jamais l’installation soit de nouveau déployée. Il est ainsi rare de voir ce genre de scène sous terre. Cette carrière souterraine fut exploitée il y a longtemps sous forme de hagues et bourrages, une méthode délaissée depuis bien longtemps, puis convertie en champignonnière. Au vu de la faible hauteur des galeries, il ne serait pas étonnant que pour des raisons de pénibilité, l’abandon de ces galeries remonte à une époque plutôt lointaine.

Éclatée

Vue comme éclatée par la perspective...

Vue comme éclatée par la perspective…

Vision éclatée par la perspective donnée dans cette image par les différentes consolidations au ciel. Les nombreux boulonnages mis en place protégeaient les mineurs. En effet, à cet endroit se trouvait un important atelier, profondément loin sous terre dans cette ancienne mine. Cela est témoigné par le sol entièrement bétonné, avec des piliers renforcés et des grands gabarits permettant le passage d’engins routiers aussi bien que ferroviaires. Véritable point névralgique de ce réseau minier, ces ateliers servaient à la maintenance ou au dépannage des véhicules. Des aiguillages comme ceux visibles ici permettaient de disperser les remorques et locomotives dans les endroits voulus selon les besoins.

Château de Ciment

Château de Ciment

Château de ciment maçonné.

Château de ciment maçonné.

Château de ciment maçonné, et voûté. Dans les carrières souterraines, on utilise la matière première et les stériles pour édifier les consolidations. Ici, on observe un exemple de ces pratiques. La pierre a ciment a beau être une roche cassante, friable, résistant mal à la pression ou à d’autres contraintes, elle fut utilisée ici brute sans cuisson sous forme de moellons, maçonnés entre eux. Ce genre de construction serait bien sûr inacceptable dans les utilisations habituelles du matériau. Cependant, les consolidations des carrières sont souvent dans ce cas de figure. C’est dire les conditions de travail des ouvriers, évoluant dans une roche de piètre qualité, mais en plus exposés à des ruptures d’ouvrages censés consolider l’ensemble.

Dessous Éventrés

Dessous Éventrés

Dessous éventrés d'une carrière de gypse.

Dessous éventrés d’une carrière de gypse.

Les dessous éventrés de cette carrière de gypse se montrent ici sans concession. La roche, subissant de nombreuses contraintes, vient souvent à céder et donne ce chaotique paysage. L’exploitation, en seconde masse, est assez ancienne et fut menée selon la méthode des hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. C’était sans compter sur l’exploitation postérieure de la première masse, conduite sans le souci du tracé des anciennes galeries sous-jacentes. Sans superposition essentielle des piliers, il arrive souvent que le plancher de la seconde masse se rompe, emportant avec lui les vides de la première. Cela génère d’impressionnants chaos et désordres, pouvant s’étendre en surface.

À un Fil

À un Fil

À un fil comme ce plancher.

À un fil comme ce plancher.

Suspendu à un fil, ce plancher fut taillé extrêmement fin. C’est en tous cas l’impression que l’on a lorsqu’on découvre cette arche tenant miraculeusement entre les parois de cette ancienne carrière souterraine de calcaire. Lorsque les carriers extrairent la roche, ils ont sûrement découvert un paléo-karst. D’anciennes cavités creusées par l’eau dans le calcaire, postérieurement comblées par du sable. En vidant de son sable la cavité ou en la recoupant, les carriers ont mis à jour cette forme naturelle. La galerie supérieure de la carrière fut certainement creusée la première avant d’être recoupée par l’étage inférieur. Cela expliquerait la formation semi-artificielle de cette arche de calcaire, suspendue au pilier tourné.

Futs Débordants

Futs Débordants

Futs débordants et pétrifiés.

Futs débordants et pétrifiés.

Ces futs débordants ont été abandonnés sur place. Les champignonnières de la région ont laissé derrière elles de nombreux déchets: outre les sacs de culture, il y avait aussi des véhicules, et les bidons d’huiles ou de carburants. Avec le temps, stocké dans un endroit extrêmement humide, ceux-ci se sont remplis d’eau. Chargée de calcite, cette eau la dépose sur les parois des futs. Alors ces futs pétrifiés débordent et la calcite s’étend perpétuellement le long de leurs parois. Ce genre d’objet transformé avec le temps prend une allure de champignon minéral, par la réappropriation du lieu par l’eau.

Wagon Barbe-Sioux

Wagon Barbe-Sioux

Un wagon barbe-sioux.

Un wagon barbe-sioux.

Le wagon barbe-sioux est un terme inventé pour ce très curieux véhicule, rencontré par hasard au détour d’anciennes galeries souterraines. Il s’agit en réalité, comme ses collègues derrière lui, d’un wagonnet plateau, sur lequel est posé un cuffat. Ces cuffats permettaient aux matériaux d’être acheminés par un puits, et cela pouvait même servir au personnel. C’est dire les conditions de travail. Posés sur des wagonnets, ces cuffats pouvaient alors aisément voyager dans les galeries horizontales des carrières. Ici, et sans qu’on ne sache pourquoi, le cuffat fut laissé en place sur son véhicule, lui donnant un faux air de barbecue. Avec le temps et l’humidité, l’ensemble s’est fortement corrodé.

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