logo

Menu

  • Accueil
  • Dessus
    • Les Messes Noires
    • Résidences déchues
    • Les Vieilles Industries
    • Récréation Terminée
    • Nature tout simplement
  • Dessous
    • Catacombes sous Paris
    • Le Calcaire du Sud
    • Plâtrières de l’Est
    • Les Cathédrales du Nord
    • Le Blanc de l’Ouest
    • Mines de nos Montagnes
    • Guerre Souterraine
    • Souterrains de France
  • Actualités du Site
  • À Propos
  • Contact
  • Recherche d’images

Recherche

Articles récents

  • Au Far West
  • Maçons de l’Extrême
  • Glauque TCO
  • Trémies à Bout
  • Le Quartier

Archives

  • septembre 2020
  • juin 2020
  • mai 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • janvier 2020
  • décembre 2019
  • octobre 2019
  • août 2019
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • novembre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • septembre 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016

Méta

  • Connexion
  • Flux RSS des articles
  • RSS des commentaires
  • Site de WordPress-FR

Archive For 28 février 2017

La Glacière

La Glacière

La glacière est une vaste salle en carrière.

La glacière est une vaste salle en carrière.

La glacière est une vaste salle carrée, dans une carrière souterraine d’exploitation du calcaire, résultant d’une jonction entre deux niveaux. Le nom de cette salle est du au fait que de la glace, récoltée l’hiver dans des étangs situés plus haut, était stockée par blocs ici afin de rafraîchir tout le réseau de galeries. Ce genre de réfrigérateur géant était utilisé aux XVII et XVIIIe siècles pour stocker et amener à maturation les vins destinés à la consommation du roi. Au XIXe siècle, les lieux seront reconvertis en brasserie, et ce sont de vieux tonneaux qui seront entreposés dans la salle. Un puits remontant du ciel assurait autrefois l’aération, des immeubles construits plus tard on bouché ce puits.

Le Petit Puisard

Le Petit Puisard

Le petit puisard aux détours d'un roulage.

Le petit puisard aux détours d’un roulage.

Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.

Carrés Ordonnés

Carrés Ordonnés

Carrés ordonnés dans un escalier.

Carrés ordonnés dans un escalier.

Carrés ordonnés dans un escalier. C’est une figure géométrique représentée sur un objet tout à fait ordinaire qui est un garde-corps d’escalier… Cet ancien hôpital, ou sanatorium, était lors de sa construction dans les années 30 destiné à soigner les patients atteints de tuberculose. Rénové dans les années 60, il sera plus tard converti en maison de retraite. Ce motif géométrique très années 60 est assez typique de ce genre de bâtiment.

Voûte et Inscription

Voûte et Inscription

Voûte et inscription à un carrefour de galeries.

Voûte et inscription à un carrefour de galeries.

Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.

Le Puits

Le Puits

Le puits d'accès et d'aérage d'une carrière de pierre à Ciment.

Le puits d’accès et d’aérage d’une carrière de pierre à Ciment.

Le puits ici présent fait office d’accès à une carrière souterraine de pierre à ciment, dans les calcaires de l’oxfordien. Ces carrières ont aussi la particularité de se présenter sous forme de plans inclinés du fait du pendage de la couche peu épaisse, pouvant varier de 25 à 80° Ici, ce pendage est d’environ 60°. Ce puits a été pratiqué au dernier étage de la carrière, affleurant presque au sol. Au temps de l’exploitation, il devait servir d’aérage. En effet, la multiplication des orifices crée un courant d’air, éliminant plus facilement les poussières lors des tirs à l’explosif.

Le Dico des Mines et Carrières

Le Dico des Mines et Carrières

Le dico des mines et carrières est conçu pour comprendre quelques 91 termes pouvant revenir souvent dans les pages du site et appartenant au jargon minier et/ou de spéléologie.

A

Deux arches à l’anglaise à un carrefour.

À l’anglaise: Noms de consolidations effectuées sous forme d’arches, terme générique qui s’emploie dans certaines carrières de l’Ouest parisien.

Aalénien: Etage le plus ancien du Dogger, le Jurassique Moyen. L’Aalénien s’étend de 174 à 170 millions d’années, le Dogger ayant duré environ dix millions d’années supplémentaires. Ce nom provient de la localité allemande d’Aalen, non loin de Stuttgart.

Arceau: Élément cintré, tordu, sous forme d’un arc, destiné à étayer une galerie.

Arche: Consolidation arrondie.

Atelier: Endroit où les ouvriers travaillent la pierre ou le minerai, pour extraire ou simplement tailler. On parle alors d’atelier d’extraction ou atelier de taille.

B

Berline: Une berline est un chariot, souvent sur rails, qui permet de transporter un chargement de blocs ou de minerai. À la sortie, une berline était vidée en étant renversée par un culbuteur.

Berriasien:Ou calcaires de Berrias, est un étage de roches calcaires du Crétacé, de 145 à 139 Millions d’années, préconisé dans la fabrication du ciment prompt.

Boiser:Installer les boisages, étais en bois qui permettent de soutenir le ciel d’une carrière ou d’une mine. Il s’agit de consolidations temporaires permettant à un ouvrier de circuler ou travailler sous des blocs instables.

Boulonnages et chevillages en carrière de gypse.

Boulonner:Installer des boulons, ces boulons permettent de fixer une paroi qui risque de se déliter, et ainsi de continuer l’extraction.

Bure: Un bure est un puits interne, reliant plusieurs galeries sans arriver au jour.

C

Calcaire: Carbonate de calcium (CaCO3) ou de magnésium (magnésie, MgCO3), c’est une roche sédimentaire qui une fois extraite sert de pierre de taille, matériau de construction, et qui par cuisson peut donner de la chaux ou du ciment.

Calcite: Formation due à la cristallisation du calcaire, qui se dépose sur les parois lors d’un ruissellement d’eau préalablement chargée en calcaire. Lorsque des agglomérats de calcite sont formés, on parle de coulées ou de concrétions: les stalagmites et stalactites en sont un exemple.

Carreau: Le carreau d’une mine (ou d’une carrière) désigne le périmètre sur lequel se trouvent toutes les installations de surface: usines, traitement du minerai, débitage des blocs, stockage du matériel. Par ailleurs, le carreau minier n’a pas donné naissance à l’expression « Rester sur le carreau », qui déjà au XVe siècle désignait une rue pavée.

Carrier: Le carrier est l’ouvrier qui travaille dans les carrières, un mineur travaille dans les mines.

Cavage: Orifice qui permet l’accès à niveau à une carrière ou une mine, à flanc de coteau ou de falaise.

Champignonnière: Lieu de culture des champignons. Il s’agit d’un exemple de réutilisation de certaines mines ou carrières, propice à des cultures n’ayant pas besoin de de lumière mais nécessitant un climat stable, humide et tempéré. Des cavités souterraines servirent aussi d’endivières, betteravières, ou encore de murisseries de pommes de terre, d’oranges ou de bananes… Il existait aussi bien sûr un grand nombre de reconversions en brasseries, car le climat des carrières est fort propice à la fermentation des céréales.

Chargeuse/eur: Engin sur rails ou sur route qui permet d’effectuer le chargement des blocs.

Chevalement: Edifice souvent élevé qui permet de supporter les forces de traction d’un monte-charge, ascenseur ou skip, évoluant dans un puits profond.

Bas d’une descenderie munie de sa voie Decauville.

Cheviller: Installer des chevillages, il s’agit de boisages maintenus par la pression au ciel des carrières de gypse.

Ciel: Plafond d’une exploitation souterraine, aussi appelé toit. Lorsque le plafond est absent, la carrière ou la mine est exploitée à ciel ouvert (analogie au « toit ouvrant »).

Concrétion: Dépôt de minéraux déposés sur une paroi par l’eau souterraine qui s’en est chargé en traversant les roches.

Confortation: Consolidation souvent maçonnée, permettant le report de forces très importantes pouvant provoquer un éboulement.

Craon: Prononcé « cran », il s’agit de poussières ou débris de pierre. Dans les champignonnières, ce cran était produit à partir de calcaire ou de gypse concassé et entrait dans la composition du terreau de culture des champignons.

Crapaud: Un crapaud est un outil qui était utilisé généralement dans les carrières de calcaire du XIX au début du XXe siècle. Amarré à la paroi calcaire grâce à une chaîne, l’outil permettait de tracter des blocs de pierre de quelques tonnes. Un pignon permettait la réduction du mouvement et par conséquent la démultiplication des forces.

Cuffat: Sorte de tonneau dans lequel les ouvriers montaient pour accéder à un souterrain par un puits.

D

Damier: Organisation de piliers selon des lignes et des colonnes très régulières.

Descenderie: Une descenderie est une galerie en pente qui permet de descendre ou monter des ouvriers ou des charges. Cf monterie.

Diaclase: Fracture naturelle dans une même strate de roches.

Défermage: Action succédant au souchevage, qui permettait aux carriers de délimiter et découper verticalement des blocs dans la masse.

Défruitement (taux de): Le défruitement s’exprime sous forme d’un taux. C’est un pourcentage indiquant la proportion de matériau extrait par rapport à la proportion disponible sur la même surface d’exploitation.

Galerie maçonnée en encorbellements sous Paris.

Dépiler: Faire un dépilage, c’est à dire creuser des galeries parallèles, puis perpendiculaires, formant alors des chambres à piliers, parfois appelés piliers tournés.

Désordre: Dans le jargon minier, un désordre est un accident occasionné par un effondrement. Il s’agit le plus souvent de dommages collatéraux provoqués par l’instabilité des galeries, des ciels tombés aux fontis parvenant à la surface.

Développement: Distance obtenue lorsque les longueurs de chaque galerie sont ajoutées. Lorsque la carrière est exploitée en dépilage, on comptabilisera plutôt la surface sur laquelle elle est exploitée. On peut s’accorder à dire qu’un hectare (10 000 m²) contient en moyenne 1km de galeries.

E

Ecaillage: Fracturation d’un pilier en de multiples écailles, cette dégradation provient de fortes pressions des terrains sus-jacents.

Encorbellement: Voûte formée par de multiples saillies d’un mur en porte-à-faux, il s’agit d’un procédé couramment utilisé par l’Inspection des Carrières sous Paris au début du XIXe siècle.

Epure: Croquis à l’échelle d’une maçonnerie ou d’une construction architecturale, effectué directement sur les parois. Par extension peut-être appelé « une épure » tout dessin ancien fait à la mine de plomb ou au noir de fumée sur les parois d’un souterrain.

Evasé: Qui monte en s’évasant, prenant la forme d’un vase… Les piliers d’une carrière de gypse sont souvent évasés pour permettre une meilleure répartition des forces.

Deux fers de lance

Deux fers de lance

Eventail: Disposition des galeries dont les principales s’écartent depuis l’accès, dessinant alors un plan aux allures d’éventail, ou de multiples Y.

F

Fer de lance: Forme de cristallisation du gypse, ces gros cristaux se trouvent fréquemment entre deux masses de roches, et peuvent donc apparaître dans les zones instables.

Fleuret: C’est comme un forêt de perceuse, en beaucoup plus gros. Cet outil s’utilise pour forer les trous dans lesquels sera insérée une charge explosive.

Fontis: Cloche résultant des couches de pierre qui s’effondrent les unes après les autres. Cette cloche peut se stabiliser, ou remonter jusqu’à la surface provoquant alors des dégâts, et bien souvent la formation de cratères ou d’entonnoirs.

Foudroyer: Provoquer par explosion un effondrement ou un affaissement dirigé d’un dépilage, permettant d’éviter les problèmes liés à l’instabilité des terrains après la fin de l’exploitation d’un secteur.

Front de taille: Endroit de la carrière où sont extraits et parfois taillés les blocs de pierre. Il s’agit souvent du fond de l’exploitation.

Une carrière exploitée par hagues et bourrages.

G

Gypse: Sulfate de calcium doublement hydraté (CaSO4 + 2H2O), cette pierre tendre permet par cuisson à moins de 200°C puis broyage de fabriquer le plâtre.

H

Hague: Mur de pierres sèches construit en carrière pour maintenir les ciels et retenir d’éventuels remblais préalablement déposés.

Hagues et bourrages: Méthode d’exploitation des carrières qui permet d’agrandir le taux de défruitement en remblayant les vides résiduels. Les remblais sont maintenus par des hagues et les ciels par des piliers à bras.

Haveuse: Sorte de grande tronçonneuse permettant de découper aisément les blocs. Cet outil est utilisé depuis les années 1950 dans les mines et les carrières.

I

Inspection des Carrières: Organisme créé sous l’autorité de Louis XVI en 1777 chargé encore aujourd’hui sous le nom d’Inspection Générale des Carrières -IGC- de rechercher, cartographier, consolider, voire combler les vides souterrains anthropiques en région parisienne.

Poutres IPN dans une champignonnière.

IPN: Poutre en I Profil Normal: il s’agit du nom donné à des poutres métalliques dont la section forme un I (ou un H) qui servirent beaucoup dans les mines et carrières en guise de consolidations.

K

Karst: Structure résultant de l’érosion de roches, il s’agit couramment des vides laissés par l’eau dans des roches solubles comme le calcaire.

L

Lance: La lance de carrier est, au même titre que le pic, un outil métallique de grande longueur. Suspendue à une chaîne, la lance permettait de creuser des saignées dans la roche, grâce à balancier.

Lampe à carbure/acétylène: La lampe à carbure permettait aux carriers et aux spéléologues un éclairage de qualité et facile à obtenir. La carbure de calcium CaC2, roche produite par l’industrie du charbon, est isolé dans une cuve dans laquelle on fait couler de l’eau H2O en goutte-à-goutte. S’en suit la réaction suivante: CaC2 + 2 H2O-> C2H2 + Ca(OH). C2H2 est l’acétylène, un gaz inflammable, qui s’échappe de la réaction. Quand au carbure de calcium, il se transforme alors en chaux aérienne.

Un escalier dont la voûte est en meulière.

M

Marne: En plus d’être un fleuve prenant sa source en Champagne et traversant le département du même nom, une marne est aussi un terme géologique. Il s’agit d’une roche très friable et même souvent molle, qui contient du calcaire et de l’argile dans des proportions similaires.

Masse: S’emploie au sujet d’une épaisseur homogène de roche. Souvent, la roche se trouve sous terre selon plusieurs masses homogènes d’épaisseurs différentes. Elles sont numérotées de la surface vers le fond (1e, 2e, 3e masse, etc…).

Meule: Une meule est un dépôt de compost (mélange de fumier, paille, terre, craon (calcaire concassé), et mycellium) sur laquelle poussait les champignons dans les cultures souterraines. Les meules sont séparées par les sillons, et peuvent exister sous forme de plates-bandes. Dans les années 60, ce mode de culture a disparu au profit des sacs ou des casiers.

Meulière: La meulière est une pierre qui présente un aspect spongieux, de couleur grise ou jaune orangée. Très résistante, et isolante, elle était autrefois utilisée dans la fabrication des meules. Elle fut tout particulièrement utilisé comme matériau de construction de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle, jusqu’à l’essor des ciments et bétons. Du fait de sa résistance, on la retrouve dans les ouvrages d’art des chemins de fer, les ponts, les tunnels, ou encore les maçonneries de renfort comme les soubassements d’édifices publics, ou encore certaines galeries de l’Inspection Générale des Carrières, et bien entendu dans les façades de nombreux pavillons de banlieue parisienne.

Minette: Nom donné au minerai de fer oolithique rencontré en Lorraine.

Miroir de faille: surface lisse formée par le glissement des strates rocheuses, matérialisant l’emplacement d’une faille.

Molette: Poulie de grand diamètre permettant le renvoi d’un câble, comme on peut trouver au sommet des chevalements.

Monterie: À l’inverse d’une descenderie qui permettait de descendre du personnel et du matériel, la monterie permet exclusivement de monter des blocs.

O

Oolithique: Minéral formé d’oolithes, c’est à dire de grains, dont les plus gros mesurent deux millimètres, ayant la forme d’œufs et dont la coupe met en évidence des lamelles concentriques.

Oxfordien: Étage géologique du Jurassique, qui date d’il y a 157 à 163 millions d’années. Cette roche argilo-calcaire est utilisée dans la fabrication des ciments.

Une carrière de calcaires à ciments

Une carrière de calcaires à ciments.

P

Pendage: Degré d’inclinaison d’une couche de roche, et par extension d’une mine ou d’une carrière exploitée dans un étage géologique incliné.

Pente douce: Une pente douce est une rampe, d’une douceur toute relative, permettant l’accès à une excavation par des piétons ou des véhicules. Parfois, ces pentes douces peuvent avoir une inclinaison de 40%.

Pic: Tout comme la lance, c’est un outil de carrier archaïque qui ressemblait à une sorte de pioche et était destiné à entamer la pierre tendre, le souchet, pour ensuite attaquer le défermage à la lance.

Pied: Sol d’une carrière, contraire du ciel. Le pied est aussi parfois appelé « mur ».

Pied d’alouette: Forme de cristallisation du gypse ressemblant à un pied d’alouette.

Pierres sèches: Construction réalisée sans liant (ciment ou chaux). Les pierres sont empilées une à une, l’ouvrage va être rendu stable sous son propre poids.

Pilier à bras: Pilier formé d’un empilement de plusieurs blocs de pierre, montés à la force des bras des ouvriers.

Pilier tourné: Pilier qui résulte d’une masse non exploitée. Autrefois, les ouvriers exploitaient la pierre en tournant autour d’un filon de roche qu’ils abandonnaient pour éviter que la cavité ne s’effondre. Depuis la mécanisation du travail, les piliers tournés résultent d’un dépilage, creusement de galeries parallèles, recoupées ensuite par des transversales.

Plan incliné: Un plan incliné est une galerie ou une voie extérieure qui se présente sous forme de pente, afin de monter ou descendre du personnel, du matériel, ou simplement des blocs ou du minerai.

Plâtrière: Usine chargée de produire le plâtre. La plâtrerie peut désigner le même édifice, mais il s’agit généralement de l’endroit où le plâtre est stocké.

Poinçonnage: Phénomène de dégradation d’une mine ou d’une carrière par enfoncement des piliers dans le sol suite à une très forte pression. Cela se rencontre souvent dans les vides ayant été surexploités, où la couche de roche laissée en pied n’est d’épaisseur suffisante, ou alors quand les piliers laissés sont de trop faible section.

Soufflage du sol suite au poinçonnage.

Soufflage du sol suite au poinçonnage.

Pince: La pince de carrier, utilisée dans les carrières de pierre de taille, est une longue barre à mine permettant de soulever de gros blocs par un effet de levier.

Porion: Ouvrier contremaître dans les mines du Nord et de l’Est de la France.

Puisard: Puits peu profond destiné à recueillir les eaux d’infiltration qui transitent par des cunettes.

Puissance: Épaisseur de la couche de pierre ou de minerai exploitable.

Puits: Trou vertical pouvant, s’il est remontant de la cavité, assurer l’aérage ou la montée ou descente de matériel, de minerai, de personnel… S’il est descendant, donner l’accès à des niveaux inférieurs, ou simplement servir à puiser ou recueillir de l’eau.

Q

Quinconce: Disposition de piliers ligne par ligne, chaque ligne étant décalée par rapport à la suivante. Dans les exploitations souterraines, ce mode de disposition sert à limiter le nombre de galeries et en conséquence d’obtenir plus de résistance au niveau des carrefours.

R

Ripplemarks: Littéralement marques ondulées, ces formations géologiques sont le témoin du façonnement de roches sédimentaires au fond d’eaux peu profondes, lagons, cours d’eau, estuaires,… Les ripplemarks prennent la forme de stries, évoquant les dessins que l’on retrouve sur le sable à marée basse.
Roulage: Galerie où était roulé le matériau extrait ou le personnel: par des wagons, des chariots, des charrettes, ou autres véhicules. C’est souvent la galerie principale d’une excavation souterraine, qui peut par ailleurs avoir plusieurs roulages.

S

Scrapper: Sorte de pelle mécanique maniée à l’aide d’un câble permettant de faire tomber des blocs en raclant le sol.

Skip: Ascenseur permettant de remonter uniquement le matériau extrait, permettant un transport rapide d’une grande quantité de blocs. On en trouve sur des installations industrielles comme les hauts-fourneaux ou les lavoirs, comme dans les mines.

Souchevage: Attaque du souchet sous forme d’une saignée. Le souchet est une couche du calcaire du bassin parisien. Plus tendre, le souchevage permettait aux carriers de créer un appui de leurs outils (lance, ou pince), afin d’extraire la roche. Il est suivi du défermage.

Soufflage: Phénomène pouvant résulter du poinçonnage, on assiste à une levée du sol provoquée par de fortes pressions provenant des piliers. Cette déformation du sol est aussi appelée « flambage ».

Stériles: Pierres impropres à la construction, il s’agit des matériaux indésirables de la carrière. Comme il n’est pas rentable de sortir les stériles, ceux-ci servent souvent à édifier des consolidations dans les galeries.

T

Traçage: Galerie taillée dans la masse destinée à être recoupée par d’autres galeries perpendiculaires, pour former un dépilage.
Travers-banc: Galerie parcourant transversalement le banc, la couche de roche exploitée. Le travers-banc peut permettre l’entrée dans une cavité, et également la communication entre différents chantiers.
Trémie: Dispositif permettant l’évacuation rapide de blocs grâce à l’effet de la pesanteur terrestre. Des blocs de pierre ou de minerai sont accumulés dans un silo, un ouvrier situé dans la galerie en bas va commander l’ouverture de la trémie correspondante pour charger son véhicule.

V W

Voûte: Ouvrage pouvant être cintré, formant le plafond d’une cavité souterraine. En carrière, la voûte s’appelle aussi le ciel.

Wagonnet plateau supportant un cuffat.

Wagonnet plateau supportant un cuffat.

Wagonnet: Petit véhicule sur rails permettant de transporter du personnel ou des blocs, ou du minerai. Il en existe plusieurs types: le wagonnet à plateau est conçu pour transporter de gros blocs de pierre un par un, le wagonnet à benne basculante permet de transporter des déblais ou plusieurs blocs avec un déchargement aisé par basculement de la benne. La berline est un élément d’un seul bloc fixé à ses essieux, le déchargement est effectué en la retournant grâce à un culbuteur. Il existe d’autres types de wagonnets dans de nombreuses applications industrielles.

Garnier 1925

Garnier 1925

Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.

Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.

Garnier 1925 est une inscription figurant ici sur une arche de consolidation maçonnée en moellons dont la voûte est en briques. Dans cette carrière de calcaire souterraine taillée en galeries rectilignes, certains quartiers sont fragiles: la roche peu profonde est plus attaquée par l’eau que dans des endroits plus lointains dans la carrière. Ces quartiers ont donc bénéficié de plusieurs belles arches telles que celles-ci. L’assemblage de ces différentes arches a visiblement effectué par un architecte ou un ingénieur nommé Garnier, en 1925. La pierre de cette carrière servit à construire de nombreux édifices parisiens de l’époque du baron Haussmann. Les blocs de pierre de taille furent employés, entre autres, dans la construction de l’Opéra de Paris, le palais Garnier…

Le Grand Roulage

Le Grand Roulage

Le grand roulage d'une carrière souterraine de gypse.

Le grand roulage d’une carrière souterraine de gypse.

Le grand roulage d’accès ici permettait aux ouvriers d’accéder au chantiers d’exploitation de la carrière de gypse sous-jacente à une plâtrière. De construction ancienne, c’est le premier roulage qui servit dans cette carrière, qui par la suite a connu plusieurs autres galeries d’accès. Celle-ci était donc ferrée, comme en témoignent les traces de traverses au sol ainsi que la niche sur la gauche qui permettait à des ouvriers parcourant la galerie à contresens d’éviter le flux des véhicules sur rails. En revanche, point de machine pour transporter les wagonnets ici. La traction équestre était utilisée pour le roulage des wagons. Plus tard, des machines pénétreront cette carrière par une entrée plus vaste, jusqu’à l’abandon de l’exploitation dans les années 70. Ce roulage est surdimensionné, car il perce la colline sur plusieurs centaines de mètres avant de rencontrer les premiers travaux.

Etrange Haricot

Etrange Haricot

Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.

Chapiteau

Chapiteau

Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

Chapiteau étrange dans une carrière de gypse. Il s’agit en fait d’une consolidation maçonnée, dont les pierres ont été disposées puis liées par un ciment. Cette consolidation est ancienne: on voit clairement sur le ciment les traces des doigts et des mains des ouvriers qui ont effectué ce travail sans un seul outil, donnant au pilier une texture très irrégulière. Un fait suffisamment rare pour qu’il puisse être observé, ce pilier consolide un fontis. Toutefois, si ce pilier maçonné a certainement plus d’un siècle, le fontis consolidé ici doit être d’autant plus ancien. Plus tard, une champignonnière en activité jusque dans les années 50-60 a nécessité d’enduire les parois de chaux. C’est pourquoi le bas du pilier ressort d’avantage clair que l’autre partie.

Page suivante »
Copyright © 2020 Infraordinaire
Explorations souterraines depuis 2009