Archive For 23 septembre 2017
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/o07-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
L’allée courbe est un admirable témoignage de la précision des ouvriers.
L’allée courbe décrite par cette somptueuse galerie est d’une splendeur inégalée. Caché au fin fond d’un réseau de carrières de gypse séparé de ces voisines par plusieurs effondrements successifs, cet ensemble de galeries trapézoïdales caractéristiques des carrières de
gypse de la région est consolidé ponctuellement d’arches
à l’anglaise. Ces arches maçonnées, généralement de
meulière, consolident le ciel de gypse qui de part la nature de la roche, ne supporte que de faibles portées. Cette galerie courbe, et taillée au cordeau, est un témoignage de la précision et de la finesse du travail des carriers sur ces galeries d’une dizaine de mètres de haut, au début du XIXe siècle quand le seul outil était le
pic.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/g04-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Grands piliers à bras dans une ancienne carrière.
Ces grands piliers se situent dans un réseau d’anciennes carrières souterraines exploitées majoritairement au XIXe siècle. La technique des
hagues et bourrages a été poussée à son paroxysme par la hauteur impressionnante de ces galeries, de près de trois mètres, sous une zone de nos jours très urbanisée. Il est alors évident de se rendre compte de la lourde tâche du carrier, qui devait autrefois empiler ces gros blocs sous une telle hauteur. À droite est le front de taille tel qu’il a été laissé lors de l’abandon de l’exploitation. Le résultat est par ailleurs surprenant, d’une tenue qui n’a rien à envier à certaines autres carrières de la même époque.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC2477-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Jeux d’ombres et crapauds dans une carrière.
Ombres et
crapauds dans une carrière de calcaire forment une composition intéressante, des jeux de cercles se dessinent sur cette cloison en parpaings édifiée par les champignonnistes ayant réinvesti les lieux peu après l’extraction du calcaire. Ces crapauds, ou treuils de carriers, sont de très anciens instruments (déjà abandonnés avant la fermeture de ces carrières) qui, amarrés aux piliers par une chaîne, pouvaient trainer au sol des blocs de plusieurs tonnes posés sur des rondins. Ils étaient souvent équipés de deux pignons: un réducteur pour démultiplier le couple et rapprocher les blocs, un autre plus rapide pour dérouler la chaîne à attacher aux blocs. Outre ces crapauds, on remarque bien sûr la présence d’un coupon de voie Decauville de 60cm.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/P1150282-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Petit puisard près d’un front de taille.
Ce petit puisard éclairé s’est avec le temps rempli de glaise. Ces trous pratiqués dans le pied de carrière servaient à accumuler les eaux d’infiltration pour éviter que les chantiers ou les
hagues n’absorbent l’humidité et ne se fragilisent alors. L’état des piliers à bras laisse suggérer la compression des sols sus-jacents dans cette ancienne carrière de calcaire. Sur la droite, on en remarque par ailleurs le front de taille. Dans ce dédale reliant plusieurs anciennes exploitations accessibles par puits au cours du XIXe siècle, des travaux d’aménagement du territoire en surface ont découpé un certain nombre de petits réseaux isolés, comme celui-ci, par les injections qu’ils ont nécessités. De nouveaux puits d’accès ont alors été forés suite à ces travaux sur les carrières alors devenues « borgnes » (ce n’est pas pour rien que le puits de carrière peut parfois être appelé « oeil »!).
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC3775-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Vue de l’atelier dans une galerie étayée.
Une vue de l’atelier de taille de blocs dans une carrière de calcaire. À cet endroit sont extraits depuis le front de taille les blocs de pierre. Ils sont alors taillés sur place, pour obtenir des blocs moins gros, d’une forme précise, ou tout simplement des moellons comme ici. Dans cette carrière ayant fonctionné durant la seconde moitié du XXe siècle, les blocs furent extraits à la
haveuse, donnant des galeries aux tracés lisses. Cela n’empêche de pouvoir apercevoir d’esthétiques étais en bois coincés aux coins de la galerie. Ces petites consolidations témoignent d’un travail soigné.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC9560-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Porte mystère, grille de jonction.
La dimension de porte mystère est donnée par un éclairage en contrejour, filtré par les barreaux de cette grille. Ce murage, percé d’une grille, matérialise en fait une limite. Cette ancienne carrière de gypse artisanale exploitée jusque relativement tôt au XXe siècle avait comme particularité d’avoir plusieurs exploitants. Les deux réseaux étaient reliés par une ou deux galeries, obstruées par des murs dessinant la limite de « concession », pouvant toutefois être franchis, constituant alors des passages de secours en cas d’éboulement. Eboulements, qui, rappelons-le, dans ces carrières artisanales
étaient fréquents, en raison du peu de consolidations, et parfois de la mauvaise tenue de la roche friable.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC2237-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Une série d’arches dans une carrière de calcaire.
Dans une carrière de calcaire se présente cette série d’arches maçonnées, avec des pierres et du ciment. Aménagées dans des galeries plutôt basses, ces arches sont des consolidations destinées à accueillir la population civile lors d’alertes. Construites dans les années 1930, elles sont donc incluses dans un programme de défense passive qui envisageait alors l’aménagement de nombreuses carrières de calcaire du secteur en abris. Ces carrières, exploitées au cours du XIXe siècle, ne communiquent dorénavant plus entre elles, celle-ci offre donc un petit développement toutefois diversifié, notamment avec ses enfilades d’arches maçonnées.
Vieux cuffats en décomposition.
Ces vieux objets en bois et métal tombant en lambeaux sont d’anciens cuffats. Ce sont des tonneaux utiliser pour monter des charges, comme le matériau exploité ici dans cette mine de fer. Parfois, ces cuffats étaient aussi utilisés pour monter ou descendre le personnel de la mine. Ils étaient suspendus au câble pour être déplacés dans un puits. En bas, ils pouvaient être déplacés sur des wagons. Avec le temps et l’humidité, les cuffats mis au rebut à la fermeture de la mine moisissent et se décompose. Les seuls restes sont les cerclages métallique qui eux rouillent lentement.