Archive For 28 février 2018
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Une poulie Koepe
Il s’agit d’une poulie Koepe. Ingénieur allemand du XIXe siècle,
Koepe breveta en 1877 une poulie dont la gorge était parfaitement adaptée au diamètre du câble qu’elle renvoyait. Ce système permettait de garder une adhérence correcte entre la poulie et le câble, et ainsi d’en économiser la longueur. En effet, nous avons ici un plan incliné monocâble qui reliait autrefois un wagonnet et un contrepoids ensemble. D’autres systèmes ont cependant été brevetés en France comme le système Champigny, mais nous ne pouvons affirmer s’il s’agit de celui-ci en particulier. Il est tout aussi possible que ce plan incliné fut automoteur: l’ensemble était mû uniquement en présence de charge sur le chariot le faisant descendre, ou en l’absence de chargement, le faisant monter. La seule commande présente était un frein actionné par le volant visible à gauche. Au dessus de la poulie, une vis sans fin actionnait un mécanisme qui permettait certainement à l’opérateur de connaître la position du chariot. Ce plan incliné desservait un grand nombre de galeries, et est depuis très longtemps obstrué par un effondrement généralisé concernant une vaste partie de cette carrière souterraine de calcaires à ciment.
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Echelle coulante, calcifiée, où se forme une chute d’eau en saison humide.
Echelle qui permettait aux ouvriers travaillant dans cette ancienne mine de schistes de communiquer entre les différents étages. Ces étages sont établis pour exploiter totalement la couche convoitée, inclinée selon un
pendage de 45°. Par temps humides, l’eau s’engouffre dans chaque anfractuosité de la mine, et circule entre les niveaux. Elle descend donc naturellement le pendage et forme des cascades à certains endroits comme dans ce puits. En déposant la calcite dont elle s’est chargée, elle forme une gangue de calcite tout autour de l’échelle métallique. L’endroit est hautement intéressant en couleurs, entre le gris de la roche saillante et les coulées de calcite.
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Eau & piliers dans une carrière de gypse.
Eau & piliers ne font pas forcément bon ménage, surtout si la pierre est soluble dans l’eau. Si ici le
gypse est soluble dans l’eau à hauteur d’un milligrame par litre, les problèmes de stabilité sont davantage liés au retrait et gonflement des argiles. La couche de gypse dans laquelle est exploitée la carrière est surmontée d’une couche de marnes argilo-calcaires. Ces marnes sont imperméables, mais se dilatent ou se rétractent au gré des saisons. Ainsi, faisant travailler les toits, ces derniers s’effritent et finissent par tomber, ne retenant alors plus les marnes sus-jacentes qui s’effondrent avec eux. L’eau peut alors s’infiltrer à sa guise et alors former des lacs, créant ces étranges paysages souvent associés aux carrières souterraines de gypse du bassin parisien.
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Découpe
La découpe des blocs s’effectue dans un atelier de taille. On remarque ici que les blocs prêts à sortir occupent quasiment toute la hauteur de la galerie. Du fait de ces galeries basses, les blocs quittant l’exploitation devaient avoir un gabarit limité, d’où leur forme très rectangulaire et peu épaisse. Ils étaient sous cette forme transportés sur des rondins de bois puis sur des
wagonnets-plateau, ou alors réduits en moellons pour être transportés dans des chariots ou des bennes. Plus récemment, ces blocs furent recouverts de chaux, enduit dont les
champignonnistes se servaient pour rendre les lieux plus secs et l’air plus sain.
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Escalier abondamment conforté.
Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention « fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).
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Recette jour et jours du toit.
La recette jour est, dans une mine, le strict opposé de la recette fond. C’est ici que descendait le personnel, les mineurs, et ressortaient les chargements et divers matériels. C’est la recette de surface, percevant donc la lumière du jour. Ici, le terrain a été quelque peu remanié et ce bien avant la fermeture de la mine. Ce puits a en effet servi d’aérage dans un second temps, la dernière recette exploitée était alors située à quelques kilomètres. L’aérage est essentiel dans une mine. Situé au plus loin de l’entrée principale, il permet à l’air de circuler dans toutes les galeries. Un puissant ventilateur permettait cet aérage en extrayant au dehors l’air de la mine, l’air entrant donc naturellement par les autres accès. Il est encore plus important dans une telle exploitation de charbon, fréquemment gazée en CO2.
Visible au coin supérieur gauche, l’armature métallique soutient les molettes situées sur le chevalement surmontant le bâtiment de la recette. Ces molettes placées en hauteur permettent de démultiplier la force fournie par la machine d’extraction. La position inclinée de ces armatures permet ainsi d’équilibrer la traction du treuil et le poids des charges suspendues au câble.
L’effet du temps désagrège le toit et des jours se forment progressivement, laissant passer les rayons du soleil.