Archive For 26 avril 2018
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC3246-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Le pont naufragé s’enfonce peu à peu.
Le Pont Naufragé, car émergeant de l’eau comme s’il s’agissait d’une épave ayant touché le fond, disparaît peu à peu sous les eaux. En fait, c’est évidemment le niveau d’eau qui remonte. Après une vidange rendue nécessaire en prévision de la fonte estivale des neiges en montagne, le lac de Serre-Ponçon fut asséché de manière exceptionnelle. Ainsi, le viaduc de Thubaneau, situé entre les communes de Chorges et Prunières, fut de nouveau visible durant quelques jours. Cet ouvrage d’art était situé sur la ligne ferroviaire de Veynes-Dévoluy à Briançon, laquelle fut déviée sur un tronçon d’une vingtaine de kilomètres dans les années 1950 en prévision de la construction du barrage.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC2025-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
IHS sur un autel prussien.
IHS est une inscription religieuse signifiant « Iesus Hominum Salvator », « Jésus Sauveur des Hommes ». Elle est apposée ici sur ce qui constituait un autel sculpté dans la paroi d’une ancienne carrière. La carrière souterraine de calcaire fut ici aménagée, comme beaucoup, en abri-caserne pour les besoins de l’armée prussienne durant le conflit de 14-18. Sous les lignes allemandes, donc, on pense aisément que les officiers (car d’autres indices montrent qu’il s’agit de casernements de gradés), venaient prier ici avant ou après les combats. Plusieurs chapelles furent aménagées dans les carrières, ou « creutes », lors de la première guerre mondiale. On en dénombre très peu de si bien conservés, du fait du temps, ou des vandales qui malheureusement s’intéressent à ces lieux pour piller ces sculptures centenaires. De plus, dans un esprit revanchard, des français se rendirent dans des abris allemands uniquement dans le but de détériorer ce qui fut construit par l’ennemi durant ces années sombres. C’est donc ici un témoignage exceptionnel qui s’est offert, mais fut attaqué à une époque puisque cet autel a été restauré « numériquement », sur la photographie. Aujourd’hui, malgré le passé houleux entre France et Allemagne, il n’est pas difficile de concevoir le devoir de mémoire qui s’impose devant ce genre de lieu, ne serait-ce que par respect pour les hommes l’ayant édifié, certainement morts au combat.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC3341-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Embrun est au soleil avec ce train traversant le Briançonnais.
Au soleil provençal, réapparaissant avec le printemps, cet autorail descend vers Gap. Traversant le torrent du Bramafan sur le viaduc éponyme, il s’apprête à desservir Embrun, un bourg situé au cœur des Alpes, niché sur ses barres rocheuses. Filant au milieu de vastes paysages, le massif du Queyras en toile de fond, cette ligne ferroviaire reliant Briançon à Gap, Valence ou Grenoble suit le cours de la Durance, une longue rivière connue pour ses crues dévastatrices. Emblématique du département des Hautes-Alpes, la ligne se prête autant à l’acheminement des vacanciers qu’au transport quotidien des locaux ou simplement à la contemplation de l’environnement montagnard. C’est incontestablement un moyen de désenclavement de la région.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/c08-370x310.jpg): failed to open stream: Connection refused in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Grand fatras en carrière de gypse.
Ce grand fatras, dans une carrière de gypse, fut causé par divers évènements. Les galeries, hautes à l’origine de près de 20 mètres (la bien nommée « Haute-masse »), sont taillées en trapèzes, conférent aux galeries une relative solidité, le gypse étant sensible aux grandes portées. Pour étayer le tout, des
chevillages sont installés au ciel. Ces poutres en bois sont enfoncées à la masse par les ouvriers dans des encoches pratiquées dans la paroi. Par pression, les chevillages maintiennent ensuite toute une charpente, l’ensemble étant maintenu sans clou, ni support métallique. C’est bien plus tard, autour des années 1980, que fut prise la décision de combler en partie la carrière. Des bulldozers repoussèrent des remblais, diminuant la hauteur des vides. Seulement, ces comblements furent inutiles puisque comblant partiellement les vides souterrains. De plus, les travaux ayant causé des vibration et par pourrissement des boisages, des chevillages sont finalement tombés au sol, ne maintenant plus les blocs instables du ciel. C’est ainsi que ces vides livrés à eux-mêmes perdent leur stabilité au cours du temps. Sans grand rapport avec le reste, l’objet métallique ancré dans le pilier gauche est un isolateur: il permet de soutenir une ligne électrique tout en évitant le contact entre les câbles.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC0236-370x310.jpg): failed to open stream: Connection refused in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Contrejour sur un Koppel.
Contrejour sur un Koppel, un wagonnet de construction allemande de la fin du XIXe siècle. Les wagonnets de ce constructeur sont aisément remarquables grâce à leur châssis large et arrondi, notamment, mais aussi à leurs essieux pleins ajourés par des trous. Ici, ce wagonnet Koppel dépourvu de sa benne stationne dans une carrière de craie, elle aussi facilement remarquable, par sa voûte haute et cintrée. La craie du bassin servit notamment à fabriquer des produits dérivés pour l’industrie chimique ou pharmaceutique. Elle pouvait aussi servir pour évidemment fabriquer les craies d’écriture. Exploitée sur deux niveaux, nous nous situons ici à l’étage inférieur. La galerie constitue un roulage qui aboutissait rapidement sur le
carreau. Aujourd’hui, ce wagonnet Koppel reste posé sur la glaise qui se dépose lentement, le long des quelques centaines de mètres de voies sur lesquelles il stationne, vestiges du lourd équipement ferroviaire de cette carrière, qui comptait plus de 40 kilomètres de galeries à la veille de sa fermeture assez récente.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC1593-370x310.jpg): failed to open stream: Connection refused in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
La salle du pilier tourné.
La Salle du Pilier se trouve dans une vaste mine de fer. Répartie sur plusieurs étages, sur plusieurs centaines de mètres de dénivelé, cette mine de montagne est l’une des plus étendues de la région. Au cœur de cette salle, un solide et solitaire
pilier tourné trône. Les parois sont de formes irrégulières, étant donné que l’exploitation remonte à une centaine d’année, époque où il était bien difficile de transporter des machines en altitude. Non loin du centre de la mine, cette salle est située au fond d’un haut
dépilage incliné selon un pendage assez conséquent. Au bout de la salle, un bassin draine les eaux d’infiltration.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC3066-370x310.jpg): failed to open stream: Connection refused in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Ces petites mottes sont d’étranges formations géologiques.
Les Petites Mottes, dans un recoin d’une grotte bien connue des spéléologues, St Marcel d’Ardèche, de par ses plus de 50km de développement, constituent d’étranges formes géologiques. Peu courantes en effet, dans les trous de montagne, elles sont ici nombreuses dans ce réseau. Cela est beaucoup dû à la composition argileuse des sols. Car c’est l’eau qui va transporter cet argile et le déposer sur les concrétions. Lorsque l’eau se retire et laisse l’argile qui s’est attaché aux parois, de nouvelles concrétions se forment alors. C’est ainsi qu’au fil des crues, les petites mottes vont alors se développer. Un article est d’ailleurs dédié à ces concrétions sur le site de Raphaël Charuel, photographe à Grenoble, La Boîte A2.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC_6348-370x310.jpg): failed to open stream: Connection refused in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Les Grandes lignes dans une ancienne piscine.
Les grandes lignes du bassin d’un centre nautique à l’abandon. Les anciennes piscines offrent bien souvent une étrange ambiance. Celles-ci furent remplies, fréquentées par des flots de touristes, ou de sportifs, de groupes affluant de la région pour s’y exercer. Ici, le lieu fut fermé pour que fut construit un peu plus loin un nouveau complexe. Construire une nouvelle chose qui existait déjà autrefois, les lubies actuelles des municipalités. Le bassin, les grandes lignes, les piliers, tout comme les gradins ou les rampes d’éclairage, forment autant d’aspects graphiques que le photographe de ces endroits peut exploiter. Bien qu’à sec, cette piscine où les résonances des pas s’égarent donne encore à voir une ambiance aquatique.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/c07-3-370x310.jpg): failed to open stream: Connection refused in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Lumière sur les traits de coupe en carrière.
Lumière sur les traits, ou lignes, de coupe. Dans cette carrière souterraine fut exploité le calcaire pendant quelques décennies. Au fond de l’exploitation, donc dans les galeries les plus récentes, la taille des blocs fut reprise à la
haveuse. Cette taille mécanisée est reconnaissable à ces parois lisses et régulières. Cependant, les traits de coupe restent. Il s’agit des lignes délimitant chaque avancée de galerie, ces avancées étant bien sûr limitées par la longueur de la lame de la haveuse. Ainsi, pour permettre un certain débattement, le haveur (du nom de l’opérateur de cette haveuse) effectuait une taille oblique vers l’extérieur de la galerie. C’est le défermage du bloc. Cette opération suivait le souchevage, consistant à tailler une saignée horizontale, que l’on peut remarquer sur les parois. De cette manière, en visitant ce genre de carrière, on peut connaître le sens de progression des chantiers, et donc bien souvent les directions du fond et de la sortie!
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC2231-370x310.jpg): failed to open stream: Connection refused in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154
Escalier d’accès à un abri en carrière
Un escalier d’accès vu d’en bas. Cet escalier donne accès à un bunker, un abri de la défense passive, aménagé dans les années 20-30 dans une carrière souterraine de calcaire. La carrière souterraine fut renforcée par des piliers et des arches maçonnées en
meulière, pierre résistante typique du bassin parisien, et bien sûr avec des consolidations en béton. Le réseau a également été isolé des autres carrières environnantes, par d’épaisses couches de remblais. Deux accès furent aménagés dont celui-ci, par un escalier bétonné aboutissant dans un terrain privé. Ici sont donc éclairés les marches en béton de l’escalier d’accès, on remarque les murs maçonnés en meulière sur les côtés. Quant au plafond, il s’agit du ciel calcaire d’origine de la carrière!