Archive For 15 décembre 2021
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Le local mystérieux se tient au niveau d’un embranchement ferroviaire. Provenant d’un roulage desservant plusieurs chantiers d’une mine de fer, cet embranchement s’en va vers d’autres étages de la mine. Ce local était sans doute un bureau de porions, chefs mineurs, qui avaient la charge d’un quartier. Il constituait un repère pour les ouvriers qui venaient s’y présenter. Le porion était aussi un mineur comme les autres, il constituait dans certaines exploitation le lien entre les ouvriers et la hiérarchie.
Ici, la mine était équipé d’une importante installation électrique, comme l’on voit au ciel. Aussi, les roulages étaient parcourus par des trains tractés par des locomotives électriques captant leur énergie au niveau d’un trolley.
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Ce tunnel fut aménagé dans une carrière souterraine de pierre à ciment du berriasien. Il s’agit d’un travers-banc permettant de rejoindre depuis la surface les tréfonds de la montagne, où se situent les bancs inclinés de cette roche calcaire. Le roulage effectue une courbe permettant de rejoindre l’axe des travaux. Malheureusement, ces travaux sont aujourd’hui en mauvais état: la roche du berriasien est d’une consistance extrêmement cassante. Ainsi, cette galerie consolidée parvient aujourd’hui sur une grande salle en état de chaos évolutif.
Dédale champignonné dans une ancienne carrière de calcaire. Cette exploitation menée par piliers tournés a donné naissance à des vides, exploités plus tard comme champignonnières. Les cultivateurs de champignons, les champignonnistes, formaient des meules constituées de fumier de cheval, de craon (de la pierre calcaire broyée), ainsi que du mycellium. Ensuite, l’arrosage régulier, et l’atmosphère naturellement régulée des anciennes carrières faisaient le reste. Ces champignonnières sont particulièrement bien conservées, les meules ayant survécu à l’épreuve du temps et des visiteurs peu scrupuleux. On remarque au ciel des inscriptions de carriers du XIXe siècle.
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Des jeux de lumière éclairent cet escalier à vis en béton, où autrefois la lumière du jour pouvait occasionnellement percer. Cet escalier a été aménagé au XXe siècle. En effet, dans les années 1920, la priorité était de pouvoir abriter la population civile des bombardements ennemis. C’est dans d’anciennes carrières de calcaire que certains abris ont été aménagés, à l’instar de celui-ci. Aujourd’hui, cet escalier se trouve comblé en son sommet, ce genre d’abri étant devenu obsolète, inutile, et surtout plus entretenu. Cependant, les formes subsistent et sont propices aux raies de lumières.
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Edifiés dès 1869 par l’ingénieur Eugène Belgrand, les réservoirs des eaux de la Vanne se trouvent sur une zone de carrières souterraines. Dans ces carrières, les hommes on défruité toute la surface de sous-sol pour sa roche calcaire, par la méthode des hagues et bourrages. C’est à partir de pierre de taille provenant de carrières situées en dehors de Paris que l’inspection des carrières fit édifier ces murages. En effet, l’exploitation du calcaire dans Paris intra-muros n’était alors plus autorisé depuis bien longtemps. Ce sont d’ailleurs ces exploitations anciennes, anarchiques, qui ont amené en 1777 le roi Louis XVI à créer l’Inspection des Carrières. C’est suite à de nombreux effondrements en pleine ville que fut créée cette institution. L’IDC avait alors pour but de retrouver, explorer, cartographier et consolider ou remblayer les vides abandonnés des anciennes carrières. Un titanesque travail de référencement. Les murages visibles ici délimitent aujourd’hui les galeries d’inspection des vides remblayés, accessibles depuis ce remarquable escalier en colimaçon.
Ces escaliers constituaient un des trois types d’accès aux carrières construits par l’inspection des carrières. Des puits de service, ou les puits de service à échelons ont aussi été aménagés en divers endroits. Pour les ouvrages majeurs, comme celui-ci, l’Inspection des Carrières apposait des plaques commémoratives rappelant les dates et les noms des ingénieurs ayant participé aux travaux.