Archive For 19 avril 2024
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Cette carrière souterraine de calcaire a été exploitée selon la méthode des piliers tournés. Située sous un plateau agricole, les carriers ont creusé une galerie rectiligne en pente douce. On appelle cela une descenderie. Cette galerie d’accès est ensuite aménagée avec une voie, des installations électriques, pour permettre au personnel d’accéder aux galeries. Le haut de la descenderie, en surface, était équipé d’un treuil pour monter des wagonnets chargés, et en descendre des vides. Ici, en bas d’une descenderie, la voie, de type Decauville, de 60 centimètres d’écartement, se dédoublait dans une galerie plus large afin de desservir les divers quartiers de la carrière. Longue d’environ 300 mètres, elle permettait de compenser les quelques 40 mètres de recouvrement séparant la couche calcaire de la surface.
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Ces galeries de mine ont été creusées dans de la roche calcaire. Or, il s’agit d’une roche qui peut difficilement encaisser de très longues portées. Pour pérenniser la galerie et ainsi exploiter sur une largeur importante, les mineurs ont ainsi utilisé des méthodes de soutènement. Ici, en l’absence de voie de roulage, ou postérieurement à leur démantèlement, ils ont placé des piliers en fonte. Utiliser de la fonte est intéressant pour ce genre de consolidations, car elles sont soumises à de grandes forces de pression. La fonte aurait été bien moins appropriée pour la confection de poutres transversales, soumises à des mouvements de torsion.
Ce carrefour de galeries, assez important, était un point de passage pour le personnel de la mine, se rendant aux quartiers d’exploitation.
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Par cette ouverture, entrée en cavage pratiquée dans la roche pour accéder aux chantiers, la lumière du jour pénètre dans les galeries. Cette carrière moderne a été intégralement exploitée à l’aide de la haveuse, outil mécanique servant à découper la roche. On le remarque par ces parois très lisses et régulières. Le pied de carrière décrit une légère pente pour permettre aux véhicules routiers d’accéder aux travaux. Ceux-ci venaient charger les lourds blocs de pierre pouvant peser plusieurs tonnes. Abandonnée depuis, la lumière et l’humidité permettent à la végétation de reprendre place dans cet univers minéral.
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Cette grande carrière de calcaire a été exploitée dans les années 1960 pour la pierre de taille. En majeure partie, ce sont des véhicules routiers qui effectuaient le transport des blocs. Pour les charger plus aisément, des zones comme celle-ci ont été aménagées dans les anciens travaux. Une estacade de chargement permettait ainsi de surélever les blocs à charger, et de les placer au niveau du véhicule à remplir. Ce moyen permettait d’économiser des forces et des machines. Les blocs extraits d’une carrière de pierre de taille peuvent varier, leur masse peut aller de celui d’un moellon, quelques kilogrammes, à plusieurs dizaines de tonnes. Si aujourd’hui ces deux poutres en bois sont complètement pourries, peut-être pouvaient elles, il y a cinquante ans, supporter le poids d’une remorque ou d’une petite voie ferrée. Elles étaient alors supportées par un talus de déblais, aujourd’hui bien tassé.
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Ces mines de fer connurent d’importants remaniements. Cette bifurcation en est l’exemple. Une fois l’exploitation terminée, l’axe principal de la mine fut relégué au rang de tunnel de transport ferroviaire. En effet, l’établissement exploitait toujours le minerai de fer, mais dans des concessions toujours plus lointaines. Au moment de l’arrêt de la dernière concession, il est probable que la branche de droite de ce tunnel était déjà démantelée: dans sa dernière configuration, le minerai était exploité en découverte, les convois entraient sous terre pour ressortir à l’usine, située de l’autre côté du massif forestier.
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Ce vieux camion d’avant guerre est difficile à identifier. D’abord, il est extrêmement rongé par l’oxydation: la benne est déjà abondamment trouée, le temps a rendue la tôle toute fine. De plus, les champignonnistes modifiaient souvent des véhicules pour leur seconde et ultime vie souterraine. D’abord les véhicules utilisés étaient achetés à bas coup, pour faire face à l’environnement hostile qu’est la carrière souterraine. Ensuite, il fallait adapter le camion au transport en souterrain: l’abaisser, retirer des éléments, en changer d’autres… Et bien souvent, ils étaient malmenés lors de leur utilisation. Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’il s’agit d’un modèle ancien, d’avant guerre, du début du XXe siècle.
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Le gypse du Trias porte des strates lenticulaires. Ce gypse, formé à l’époque de mers chaudes, fut exploité aux XVIII et XIXe siècle en souterrain. Il l’est toujours dans la région, à ciel ouvert. Par cuisson, le gypse produit le plâtre, matière prisée dans la construction et dans l’art. Cette carrière souterraine très ancienne a consisté à évider les poches de gypse, en formant plusieurs salles de formes irrégulières.
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Cette calandre caractéristique du milieu du XXe siècle provient d’un camion Dodge Canada. Le véhicule fut réemployé dans une carrière souterraine de pierre de taille, pour transporter du personnel, de l’outillage et des machines. Le camion à plateau, ne pouvant entrer dans les galeries, a été raboté sur le dessus. Sa cabine fut supprimée, pour permettre de rouler aisément dans les galeries de faible hauteur. Cela lui confère un étrange aspect. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce véhicule a du vécu!
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Ce mur maçonné fait partie d’une imposante consolidation. Il s’agit d’une suite d’arches situées sous la voie publique. Dans la ville, face aux risques d’effondrement, l’Inspection des Carrières avait pour but de répertorier, cartographier et consolider tous les anciens vides d’exploitation de la pierre calcaire. Cette dernière a connu une extraction du moyen-âge jusqu’au XVIIIe siècle, sans discontinuer, et de manière parfois désordonnée, ou très artisanale. Pour s’orienter dans ces labyrinthes, l’inspection a fait apposer sur les murs et les parois des inscriptions, mentionnant les lieux où conduisent les galeries, ou les voies sous lesquelles on se trouve.
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Cette mine de fer s’articulait autour d’un puits, comblé depuis sa fermeture, dans les années 1960. Le personnel pénétrait dans le vaste réseau par une entrée en tunnel. Les véhicules ferroviaires, et le minerai, étaient quant à eux orientés dans les niveaux par ce puits interne (un bure), et un système de plans inclinés. Les abords du puits sont équipés de plusieurs galeries avec de nombreux appareils de voies: les convois doivent pouvoir emprunter divers évitements ou boucles pour se rendre dans les quartiers situés derrière le puits. Lorsqu’un convoi était dirigé vers le tiroir en impasse, à droite, le signal mentionnant la fin du roulage s’allumait. Ces trains étaient tractés par de puissantes machines électriques. Le tuyau encore suspendu au plafond acheminait l’air comprimé, indispensable au fonctionnement de chargeurs ou de perforateurs.
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Ce passage aménagé dans une carrière de calcaire, porte le nom de Chalibert. Sans doute est-ce le nom de l’ingénieur qui a imaginé cet aménagement. Cette carrière de pierre tendre a été brièvement exploitée au pic, à la fin du XIXe siècle. L’inscription date de cette période, elle est réalisé à la lame de plomb. L’exploitation, effectuée sous forme de piliers tournés, a laissé place à des vides, plus tard réutilisés comme caves à champignons.
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Les reliefs sont à l’origine de nombreux phénomènes météorologiques. La masse d’air de la vallée se heurte aux barrières orientales du Vercors. La région grenobloise est plongée dans le brouillard. Sur les plateaux, de forts vents d’ouest balayent les pentes et revoient les masses d’air ascendantes. Cela peut avoir pour effet de créer des congères, redoutables lorsqu’elles se forment en bordure de falaises.
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Cette galerie est taillée dans le gypse. On remarque clairement les traces laissées par les outils des carriers au mur. La galerie permettait l’accès à une exploitation très ancienne, déjà abandonnée dans les années 1900. Toutefois, on y trouve quand même une ligne électrique triphasée par la présence de câbles, et de leurs supports. En effet, après les carriers, ce sont les champignonnistes qui investirent les lieux. Leur travail consistait également à entretenir les consolidations, comme on le voit sur le renfort en plâtre daté de 1960. Ce genre de réparation reste tout de même très palliatif car il ne s’agit que de boucher les fissures dans l’idée de stopper leur progression. Malgré la présence d’arches en meulière, appelées parfois consolidations à l’anglaise, la galerie a tendance à s’effondrer.