Sous terre, ce dépôt abritait les locomotives de la mine. Celles-ci fonctionnaient au benzol, un carburant utilisé en Prusse puis en Allemagne dès la fin du XIXe siècle. Cette mine exploitait un gisement ferrifère. L’exploitation dura jusqu’à l’épuisement de la concession qui a conduit à sa fermeture dans les années 1950. Toutefois, la traction au benzol s’est arrêtée bien avant, et avec elle ces locomotives qui se reposaient dans cette remise souterraine à sept voies. Intégralement en béton, la structure est maintenue par une charpente métallique reposant sur d’élégantes colonnes en fonte.