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    Embrun au Soleil


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    Embrun au Soleil
    Embrun est au soleil avec ce train traversant le Briançonnais.

    Embrun est au soleil avec ce train traversant le Briançonnais.

    Au soleil provençal, réapparaissant avec le printemps, cet autorail descend vers Gap. Traversant le torrent du Bramafan sur le viaduc éponyme, il s’apprête à desservir Embrun, un bourg situé au cœur des Alpes, niché sur ses barres rocheuses. Filant au milieu de vastes paysages, le massif du Queyras en toile de fond, cette ligne ferroviaire reliant Briançon à Gap, Valence ou Grenoble suit le cours de la Durance, une longue rivière connue pour ses crues dévastatrices. Emblématique du département des Hautes-Alpes, la ligne se prête autant à l’acheminement des vacanciers qu’au transport quotidien des locaux ou simplement à la contemplation de l’environnement montagnard. C’est incontestablement un moyen de désenclavement de la région.

    Le Grand Fatras


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    Le Grand Fatras

    Grand fatras en carrière de gypse.

    Grand fatras en carrière de gypse.

    Ce grand fatras, dans une carrière de gypse, fut causé par divers évènements. Les galeries, hautes à l’origine de près de 20 mètres (la bien nommée « Haute-masse »), sont taillées en trapèzes, conférent aux galeries une relative solidité, le gypse étant sensible aux grandes portées. Pour étayer le tout, des chevillages sont installés au ciel. Ces poutres en bois sont enfoncées à la masse par les ouvriers dans des encoches pratiquées dans la paroi. Par pression, les chevillages maintiennent ensuite toute une charpente, l’ensemble étant maintenu sans clou, ni support métallique. C’est bien plus tard, autour des années 1980, que fut prise la décision de combler en partie la carrière. Des bulldozers repoussèrent des remblais, diminuant la hauteur des vides. Seulement, ces comblements furent inutiles puisque comblant partiellement les vides souterrains. De plus, les travaux ayant causé des vibration et par pourrissement des boisages, des chevillages sont finalement tombés au sol, ne maintenant plus les blocs instables du ciel. C’est ainsi que ces vides livrés à eux-mêmes perdent leur stabilité au cours du temps. Sans grand rapport avec le reste, l’objet métallique ancré dans le pilier gauche est un isolateur: il permet de soutenir une ligne électrique tout en évitant le contact entre les câbles.

    Contrejour sur un Koppel


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    Contrejour sur un Koppel

    Contrejour sur un Koppel.

    Contrejour sur un Koppel.

    Contrejour sur un Koppel, un wagonnet de construction allemande de la fin du XIXe siècle. Les wagonnets de ce constructeur sont aisément remarquables grâce à leur châssis large et arrondi, notamment, mais aussi à leurs essieux pleins ajourés par des trous. Ici, ce wagonnet Koppel dépourvu de sa benne stationne dans une carrière de craie, elle aussi facilement remarquable, par sa voûte haute et cintrée. La craie du bassin servit notamment à fabriquer des produits dérivés pour l’industrie chimique ou pharmaceutique. Elle pouvait aussi servir pour évidemment fabriquer les craies d’écriture. Exploitée sur deux niveaux, nous nous situons ici à l’étage inférieur. La galerie constitue un roulage qui aboutissait rapidement sur le carreau. Aujourd’hui, ce wagonnet Koppel reste posé sur la glaise qui se dépose lentement, le long des quelques centaines de mètres de voies sur lesquelles il stationne, vestiges du lourd équipement ferroviaire de cette carrière, qui comptait plus de 40 kilomètres de galeries à la veille de sa fermeture assez récente.

    Salle du Pilier


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    Salle du Pilier

    La salle du pilier tourné.

    La salle du pilier tourné.

    La Salle du Pilier se trouve dans une vaste mine de fer. Répartie sur plusieurs étages, sur plusieurs centaines de mètres de dénivelé, cette mine de montagne est l’une des plus étendues de la région. Au cœur de cette salle, un solide et solitaire pilier tourné trône. Les parois sont de formes irrégulières, étant donné que l’exploitation remonte à une centaine d’année, époque où il était bien difficile de transporter des machines en altitude. Non loin du centre de la mine, cette salle est située au fond d’un haut dépilage incliné selon un pendage assez conséquent. Au bout de la salle, un bassin draine les eaux d’infiltration.

    Les Petites Mottes


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    Les Petites Mottes
    Ces petites mottes sont d'étranges formations géologiques.

    Ces petites mottes sont d’étranges formations géologiques.

    Les Petites Mottes, dans un recoin d’une grotte bien connue des spéléologues, St Marcel d’Ardèche, de par ses plus de 50km de développement, constituent d’étranges formes géologiques. Peu courantes en effet, dans les trous de montagne, elles sont ici nombreuses dans ce réseau. Cela est beaucoup dû à la composition argileuse des sols. Car c’est l’eau qui va transporter cet argile et le déposer sur les concrétions. Lorsque l’eau se retire et laisse l’argile qui s’est attaché aux parois, de nouvelles concrétions se forment alors. C’est ainsi qu’au fil des crues, les petites mottes vont alors se développer. Un article est d’ailleurs dédié à ces concrétions sur le site de Raphaël Charuel, photographe à Grenoble, La Boîte A2.

    Les Grandes Lignes


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    Les Grandes Lignes

    Les Grandes lignes dans une ancienne piscine.

    Les Grandes lignes dans une ancienne piscine.

    Les grandes lignes du bassin d’un centre nautique à l’abandon. Les anciennes piscines offrent bien souvent une étrange ambiance. Celles-ci furent remplies, fréquentées par des flots de touristes, ou de sportifs, de groupes affluant de la région pour s’y exercer. Ici, le lieu fut fermé pour que fut construit un peu plus loin un nouveau complexe. Construire une nouvelle chose qui existait déjà autrefois, les lubies actuelles des municipalités. Le bassin, les grandes lignes, les piliers, tout comme les gradins ou les rampes d’éclairage, forment autant d’aspects graphiques que le photographe de ces endroits peut exploiter. Bien qu’à sec, cette piscine où les résonances des pas s’égarent donne encore à voir une ambiance aquatique.

    Lumière sur les Traits


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    Lumière sur les Traits

    Lumière sur les traits de coupe en carrière.

    Lumière sur les traits de coupe en carrière.

    Lumière sur les traits, ou lignes, de coupe. Dans cette carrière souterraine fut exploité le calcaire pendant quelques décennies. Au fond de l’exploitation, donc dans les galeries les plus récentes, la taille des blocs fut reprise à la haveuse. Cette taille mécanisée est reconnaissable à ces parois lisses et régulières. Cependant, les traits de coupe restent. Il s’agit des lignes délimitant chaque avancée de galerie, ces avancées étant bien sûr limitées par la longueur de la lame de la haveuse. Ainsi, pour permettre un certain débattement, le haveur (du nom de l’opérateur de cette haveuse) effectuait une taille oblique vers l’extérieur de la galerie. C’est le défermage du bloc. Cette opération suivait le souchevage, consistant à tailler une saignée horizontale, que l’on peut remarquer sur les parois. De cette manière, en visitant ce genre de carrière, on peut connaître le sens de progression des chantiers, et donc bien souvent les directions du fond et de la sortie!

    Escalier d’Accès


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    Escalier d’Accès

    Escalier d'accès à un abri en carrière

    Escalier d’accès à un abri en carrière

    Un escalier d’accès vu d’en bas. Cet escalier donne accès à un bunker, un abri de la défense passive, aménagé dans les années 20-30 dans une carrière souterraine de calcaire. La carrière souterraine fut renforcée par des piliers et des arches maçonnées en meulière, pierre résistante typique du bassin parisien, et bien sûr avec des consolidations en béton. Le réseau a également été isolé des autres carrières environnantes, par d’épaisses couches de remblais. Deux accès furent aménagés dont celui-ci, par un escalier bétonné aboutissant dans un terrain privé. Ici sont donc éclairés les marches en béton de l’escalier d’accès, on remarque les murs maçonnés en meulière sur les côtés. Quant au plafond, il s’agit du ciel calcaire d’origine de la carrière!

    Le Créneau


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    Le Créneau

    Ce créneau graphique est formé par une alternance de sur et sous-creusements.

    Ce créneau graphique est formé par une alternance de sur et sous-creusements.

    Ce créneau est une forme graphique, dans une ancienne carrière souterraine de calcaire, dont la hauteur sous le plafond avoisine les 15 mètres. Nous y voyons un creusement en deux temps. D’abord, le dépilage a été créé, délimité par la galerie venant du fond puis vers la galerie la plus à droite, dont on devine la paroi. Plus tard, un roulage fut ajouté, arrivant directement dans la masse, au centre. Au sol, de larges ornières témoignent du passage régulier de camions. Les volumes de la salle ont alors été sous-creusés, comme on le voit à droite avec les traces de haveuse, une longue scie permettant de tailler rapidement les blocs de pierre de taille. Au ciel, des rayonnages témoignent de l’avancée des travaux: ce sont les traces des outils des ouvriers, délimitant les blocs qui furent extraits au fil du temps.

    Le Palan


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    Le Palan
    Le palan dans sa salle à la lumière filtrée.

    Le palan dans sa salle à la lumière filtrée.

    Le palan est la seule machine qu’il reste dans cet univers poussiéreux et bétonné. Plusieurs machines devaient être présentes ici dans la fosse, profonde d’une dizaine de mètres. Ici étaient acheminées des wagonnets provenant des bas fonds d’une mine de fer. Après une remontée de plus de 500 mètres, les véhicules remplis de blocs de minerai pouvaient entrevoir la lumière du jour, filtrée par les fines ouvertures et glorifiée par la poussière ambiante. L’ambiance particulière de cet endroit est donnée par ces parois en béton recouvertes de la poussière brune propre au minerai de fer.

    Le Clou de la Visite


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    Le Clou de la Visite
    Clou de la visite d'une carrière de gypse.

    Clou de la visite d’une carrière de gypse.

    Le clou de la visite de cette carrière de gypse, ce sont ces arches. Probablement situées non loin de l’accès de la carrière, où le souterrain donnait dans la plâtrière, sous ces arches vrombissaient autrefois les roulements des wagonnets sur leurs voies de 60cm. Aujourd’hui, ce secteur se trouve fort enclavé, entre une entrée comblée et remplacée depuis par des habitations, et de l’autre côté une zone d’effondrements très instable. Bien qu’en seconde masse, les volumes et le travail des ouvriers sont très impressionnants. En effet, les galeries de seconde masse sont creusées dans la deuxième couche de gypse rencontrée en s’enfonçant sous terre, celle-ci est en fait de moindre puissance que la première, sus-jacente. Cette surprenante galerie fut utilisée par les champignonnistes, comme en témoignent les traces de meules et de sillons au sol. Le ciel, quant à lui, est hautement fracturé et laisse apparaître des ripplemarks, fossiles des fonds lagunaires où le gypse s’est formé.

    Les Banquettes


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    Les Banquettes
    Les banquettes de calcaire dans l'atelier de taille.

    Les banquettes de calcaire dans l’atelier de taille.

    Les banquettes, visibles sur tout le mur gauche de cette galerie, sont constituées d’une masse calcaire. La présence de ces éléments s’expliquent par la succession de différentes méthodes d’exploitation. En premier lieu, cette carrière souterraine de calcaire grossier fut exploitée uniquement sur la hauteur des hagues de pierres sèches, que nous voyons sur la partie supérieure du mur. Seule une petite largeur, tout au fond, fut exploitée sur une hauteur plus conséquente. Seulement, cette hauteur réduite de galerie était fort malaisée pour les exploitants ou les éventuels inspecteurs des travaux des carriers. Ainsi, les galeries de circulation, comme celle-ci, ont été sous-creusées dans la masse calcaire située en pied. Enfin, pour consolider la carrière, les anciennes galeries où l’exploitation fut arrêtée ont été remblayées, ces remblais sont maintenus par les hagues régulières disposées sur les banquettes. Pour apporter plus de stabilité à l’ensemble, des piliers à bras ont été ajoutés. Ces piliers sont montés blocs par blocs par les mains des ouvriers.

    Poulie Koepe


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    Poulie Koepe

    Une poulie Koepe

    Une poulie Koepe

    Il s’agit d’une poulie Koepe. Ingénieur allemand du XIXe siècle, Koepe breveta en 1877 une poulie dont la gorge était parfaitement adaptée au diamètre du câble qu’elle renvoyait. Ce système permettait de garder une adhérence correcte entre la poulie et le câble, et ainsi d’en économiser la longueur. En effet, nous avons ici un plan incliné monocâble qui reliait autrefois un wagonnet et un contrepoids ensemble. D’autres systèmes ont cependant été brevetés en France comme le système Champigny, mais nous ne pouvons affirmer s’il s’agit de celui-ci en particulier. Il est tout aussi possible que ce plan incliné fut automoteur: l’ensemble était mû uniquement en présence de charge sur le chariot le faisant descendre, ou en l’absence de chargement, le faisant monter. La seule commande présente était un frein actionné par le volant visible à gauche. Au dessus de la poulie, une vis sans fin actionnait un mécanisme qui permettait certainement à l’opérateur de connaître la position du chariot. Ce plan incliné desservait un grand nombre de galeries, et est depuis très longtemps obstrué par un effondrement généralisé concernant une vaste partie de cette carrière souterraine de calcaires à ciment.

    L’Echelle Coulante


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    L’Echelle Coulante

    Echelle coulante calcifiée où se forme une chute d'eau en saison humide.

    Echelle coulante, calcifiée, où se forme une chute d’eau en saison humide.

    Echelle qui permettait aux ouvriers travaillant dans cette ancienne mine de schistes de communiquer entre les différents étages. Ces étages sont établis pour exploiter totalement la couche convoitée, inclinée selon un pendage de 45°. Par temps humides, l’eau s’engouffre dans chaque anfractuosité de la mine, et circule entre les niveaux. Elle descend donc naturellement le pendage et forme des cascades à certains endroits comme dans ce puits. En déposant la calcite dont elle s’est chargée, elle forme une gangue de calcite tout autour de l’échelle métallique. L’endroit est hautement intéressant en couleurs, entre le gris de la roche saillante et les coulées de calcite.

    Eau & Piliers


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    Eau & Piliers

    Eau & piliers dans une carrière de gypse.

    Eau & piliers dans une carrière de gypse.

    Eau & piliers ne font pas forcément bon ménage, surtout si la pierre est soluble dans l’eau. Si ici le gypse est soluble dans l’eau à hauteur d’un milligrame par litre, les problèmes de stabilité sont davantage liés au retrait et gonflement des argiles. La couche de gypse dans laquelle est exploitée la carrière est surmontée d’une couche de marnes argilo-calcaires. Ces marnes sont imperméables, mais se dilatent ou se rétractent au gré des saisons. Ainsi, faisant travailler les toits, ces derniers s’effritent et finissent par tomber, ne retenant alors plus les marnes sus-jacentes qui s’effondrent avec eux. L’eau peut alors s’infiltrer à sa guise et alors former des lacs, créant ces étranges paysages souvent associés aux carrières souterraines de gypse du bassin parisien.

    Découpe


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    Découpe

    Découpe

    Découpe

    La découpe des blocs s’effectue dans un atelier de taille. On remarque ici que les blocs prêts à sortir occupent quasiment toute la hauteur de la galerie. Du fait de ces galeries basses, les blocs quittant l’exploitation devaient avoir un gabarit limité, d’où leur forme très rectangulaire et peu épaisse. Ils étaient sous cette forme transportés sur des rondins de bois puis sur des wagonnets-plateau, ou alors réduits en moellons pour être transportés dans des chariots ou des bennes. Plus récemment, ces blocs furent recouverts de chaux, enduit dont les champignonnistes se servaient pour rendre les lieux plus secs et l’air plus sain.

    Abondamment Conforté


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    Abondamment Conforté
    Escalier abondamment conforté.

    Escalier abondamment conforté.

    Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention « fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).

    Recette jour


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    Recette jour

    Recette jour et jours du toit.

    Recette jour et jours du toit.

    La recette jour est, dans une mine, le strict opposé de la recette fond. C’est ici que descendait le personnel, les mineurs, et ressortaient les chargements et divers matériels. C’est la recette de surface, percevant donc la lumière du jour. Ici, le terrain a été quelque peu remanié et ce bien avant la fermeture de la mine. Ce puits a en effet servi d’aérage dans un second temps, la dernière recette exploitée était alors située à quelques kilomètres. L’aérage est essentiel dans une mine. Situé au plus loin de l’entrée principale, il permet à l’air de circuler dans toutes les galeries. Un puissant ventilateur permettait cet aérage en extrayant au dehors l’air de la mine, l’air entrant donc naturellement par les autres accès. Il est encore plus important dans une telle exploitation de charbon, fréquemment gazée en CO2.
    Visible au coin supérieur gauche, l’armature métallique soutient les molettes situées sur le chevalement surmontant le bâtiment de la recette. Ces molettes placées en hauteur permettent de démultiplier la force fournie par la machine d’extraction. La position inclinée de ces armatures permet ainsi d’équilibrer la traction du treuil et le poids des charges suspendues au câble.
    L’effet du temps désagrège le toit et des jours se forment progressivement, laissant passer les rayons du soleil.

    Etrange Galerie


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    Etrange Galerie

    Etrange Galerie

    Etrange Galerie

    Etrange galerie dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Etrange dans la mesure où elle comporte un grand nombre d’arcs de cercle. Ces arcs ont été tracés par une fraise de chantier, outil souvent utilisé dans les mines. Les fraises sont aussi utilisées dans les carrières de gypse modernes pour les consolider dans l’attente de leur remblaiement. Ici, il ne s’agit pas de remblaiement mais bien d’un creusement d’une galerie plus récente, reliant deux différents quartiers dont l’ancienne liaison ne permettait pas le passage des véhicules contemporains. En effet, il n’est pas courant de voir de tels traçages dans les carrières de calcaire.

    La petite File


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    La petite File

    Petite file de wagons plats

    Petite file de wagons plats

    Une petite file de wagons fossilisés par le temps dans une carrière souterraine. Ces wagons miraculeusement conservés sont des wagonnets plateaux, servant à transporter des objets, des outils, ou des blocs. Leur chassis, en métal et en bois, est extrêmement corrodé et pourri. En effet, le lieu est humide comme en témoignent les boues abondantes au sol mais aussi la ligne de mise en charge de la galerie, présente à la base des piédroits. Cette galerie fut taillée de façon rectiligne à la lance par des techniques de souchevage et défermage. On trouve le sens de creusement de la galerie par les lignes verticales au mur: celles-ci délimitent précisément le défermage, et matérialisent l’avancement de la galerie. Lorsque les carriers attaquaient une nouvelle avancée, il était nécessaire de décaler la lance vers l’intérieur de la galerie pour pouvoir manier l’outil. Plusieurs outils utilisés durant l’exploitation sont d’ailleurs remisés le long des parois. Au ciel, il est intéressant de voir des ripplemarks, les traces fossilisées du fond des mers préhistoriques. Sur un des trois wagonnets est posé un cuffat, il s’agit d’un gros tonneau pouvant transporter des blocs ou du personnel dans le puits d’accès. Posé simplement sur le véhicule, le système permettait aisément de de jongler entre déplacement vertical et horizontal.

    À quatre Bras


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    À quatre Bras

    À quatre Bras

    À quatre bras dans une carrière de gypse.

    Quatre bras soutiennent le ciel. Cette ancienne carrière de gypse exploite la seconde masse de roche. Ses galeries sont plutôt basses, et son caractère ancien, rudimentaire, la classe parmi les plâtrières où les consolidations par piliers à bras étaient utilisées. Plus rares dans le gypse que dans le calcaire, les piliers à bras sont censés être provisoires dans les carrières de gypse, soutenant des espaces en attente de remblaiement ou de masse en attente d’exploitation ou de purge. Comme on le sait, après abandon, le provisoire devient définitif. Ainsi, ces grands piliers (plus de 2 mètres) maintiennent à travers les siècles le ciel se fracturant tranquillement… Mais nous ne passons pas sans remarquer, sur ce même ciel, les ripplemarks, traces fossilisées du fond des mers lagunaires dans lesquelles le gypse s’est lentement formé.

    Jours


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    Jours

    Jours

    Jours

    Les jours dans les carrières apportent souvent d’intéressants effets de lumière. La douceur de l’extérieur est tamisée ou perce à travers un trou souvent encombré de végétation. Elle se diffuse ensuite lentement dans les volumes, apportant des teintes jaunes et vertes. Ici, nous sommes au sommet d’une exploitation de pierre à ciment, avec ses piliers tournés et son pendage relativement modéré. Les entrées de lumière donnent à flanc de falaise. Régulièrement, des petits morceaux de roche se délitent et tombent du plafond dans les galeries. Au fil des années, les gravats se déposent au sol, ou parfois roulent, et finiront par obstruer la chambre d’exploitation.

    Point d’Eau


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    Point d’Eau

    Point d'Eau

    Point d’Eau

    Un point d’eau s’est formé ici. Dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire lutétien, plusieurs sources, ou karsts, se sont formés au fil du temps et on été bien plus tard recoupés par l’exploitation durant le XIXe siècle. Afin d’éviter de se trouver ennoyés, les carriers détournèrent les cours d’eau, qui s’accumulant finit par former des petits lacs. Souvent localisée près des fronts de taille de cette grande carrière, l’eau fut utilisée par les champignonnistes pour arroser leurs semences. Des bassins comme celui situé en hauteur furent aménagés. Depuis lors, l’eau creuse le calcaire, construit des concrétions, et colorie les fronts de taille de sa belle couleur bleutée. Par ailleurs, on remarque la beauté des techniques utilisées dans les exploitations: piliers à bras, front de taille taillé à la lance, et un étai métallique qui soutient une masse qui aurait dû être exploitée. Juxtaposant chaque ligne verticale délimitant les séquences d’avancement de la taille, les trous pratiqués pour fixer le système de la lance sont également visibles.

    Regard Filé


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    Regard Filé
    Regard filé dans une ancienne station.

    Regard filé dans une ancienne station.

    Regard filé, à travers une guérite dans une station de métro à l’abandon, un train file dans la nuit. Il peint avec son éclairage une ligne uniforme qui transporte les voyageurs. Ainsi, la station est brièvement illuminée le temps d’un passage. Celle-ci fut fermée au moment de la déclaration de la seconde guerre mondiale, comme tout le réseau, mais ne connut jamais plus un voyageur. On voit les carreaux de faïences où se reflète la lumière faiblarde de la station. La guérite servait pour le chef de station, agent qui autrefois surveillait l’échange voyageur et s’assurait du trafic sur la ligne.

    Trémie-Déversoir


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    Trémie-Déversoir

    Trémie-Déversoir

    Trémie-Déversoir

    La trémie-déversoir est un élément clé des carrières de pierre à ciment alpine. Elle se rencontre en fait dans toutes les exploitations souterraines possédant un certain pendage, inclinaison de la couche exploitée. Souvent, quand le pendage est accentué, les blocs peuvent descendre par gravité dans des pentes aménagées directement dans le banc exploité ou parfois dans une couche parallèle. Ici, le pendage bien trop faible pour permettre la descente du minerai est compensé par une galerie à puits. Ainsi, dans chaque étage supérieur, un travers-banc donne accès à un puits dans lequel étaient jetés les blocs, qui se retrouvaient en bas dans la trémie. Ainsi, selon le pendage, un empilement régulier de travers-bancs de même longueur permettait un alignement parfait des trémies dans le travers-banc de roulage, alors destiné à la récupération du minerai, ici des ciments. Il faut remarquer aussi les deux fonctionnalités de cette trémie, relativement moderne: il y a une commande de l’ouverture avec divers crans, ainsi qu’une commande de l’orientation du bec verseur, pouvant donc s’adapter au chargement du wagonnet placé en dessous.

    Le Visiteur


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    Le Visiteur
    Visiteur dans une consolidation adaptée.

    Visiteur dans une consolidation adaptée.

    Visiteur de carrières sous une arche. La consolidation est un épais mur permettant de maintenir les piédroits et le ciel de la galerie. Elle est parfaitement adaptée à la forme donnée à la galerie d’exploitation. La partie voûtée permet le passage des hommes mais aussi des wagonnets chargés sur leur voie de 65cm d’écartement dont il subsiste les marquages de la position des traverses. Le principe de construction de ces murages est analogue dans de nombreuses petites plâtrières artisanales comme celle-ci. Il s’agit d’empilement de blocs souvent issus directement des chantiers de la carrière, ici du gypse, la roche qui donne du plâtre par cuisson. Cet empilement de pierre est ensuite recouvert de plâtre, étayé par un coffrage en bois et étalé par les ouvriers directement à la main. C’est pourquoi on peut remarquer des traces irrégulières et jamais identiques sur ces genres du murage. Dans cette région, seule la seconde masse de gypse fut intensément exploitée, la première étant souvent beaucoup trop dégradée par les eaux souterraines. C’est aussi pour cela qu’on retrouve parfois des fers de lance dans les murages des consolidations: cette couche dure de gypse cristallisé, apparaissant dans les fontis, est impropre à la fabrication du plâtre s’y prête parfaitement.

    Echappatoires


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    Echappatoires

    Echappatoires et indications de la guerre.

    Echappatoires et indications de la guerre.

    Echappatoires indiquées à même la paroi calcaire d’une ancienne carrière, ou creute, utilisée pendant la première guerre mondiale comme refuge pour les poilus. Une des deux indications montre le chemin vers la sortie. L’autre inscription indique la direction des feuillées. Les feuillées désignent simplement les toilettes, qui autrefois étaient munies de vieux journaux. Cette creute fut successivement occupée par l’armée allemande à partir de 1914, puis fut reprise par les français après 1917. Elle servit après-guerre pour la reconstruction, puis fut réutilisée en champignonnière jusqu’à nos jours. Une des inscriptions au premier plan a par ailleurs été remplacée par un tableau de cultures des champignonnières. De grande taille, ce fut un poste d’importance durant le premier conflit mondial.

    Le Bas du Plan


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    Le Bas du Plan

    Bas du plan incliné.

    En bas du plan incliné.

    En bas du plan incliné d’une ancienne carrière de calcaires de l’étage du berriasien, une voie reste suspendue. Des wagonnets parcouraient en effet ce plan incliné desservant six niveaux d’exploitation suivant le pendage d’environ 25 degrés. Les wagons chargés remontaient à l’aide d’un petit treuil situé au sommet de la pente. Ici, ils étaient orientés via une plaque tournante ou un dérailleur. La galerie où est prise l’image, dont nous voyons les piliers tournés, est un roulage n’aboutissant pas au jour, c’est pourquoi une manœuvre plus complexe était nécessaire. Ces wagons étaient minus de bennes pour transporter des blocs de formes diverses destinés à être cuits pour fabriquer des ciments.

    Pilier 1947


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    Pilier 1947

    Pilier avec renfort portant la mention 1947.

    Pilier avec renfort portant la mention 1947.

    Un pilier tourné dans une carrière de gypse. Le secteur possède une faible hauteur d’exploitation. La couche de gypse est en effet amoindrie en ce point, et surtout plus fragile qu’ailleurs. Pour une meilleure tenue, un pilier maçonné en pierre meulière a été ajouté à ce pilier. Il porte la mention 1947, certainement l’année de son édification, c’est-à-dire environ un siècle après l’exploitation de cette partie pour le plâtre dont le gypse était un excellent fournisseur. Ici, il a été recouvert de plâtre avec les ouvriers par leurs mains dont on peut apercevoir les traces. Les consolidations en meulière sont monnaie courante dans la région, en effet d’une part suite à la mauvaise tenue du gypse, c’est d’autre part favorisé par la présence de meulière dans les nombreux affleurements. La meulière est par ailleurs une des couches géologiques ayant permis au cours des temps la préservation des couches gypseuses sous-jacentes, son caractère imperméable aidant, au sein des buttes témoins.

    Bonne Année 2018


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    Bonne Année 2018

    Bonne Année 2018

    Bonne Année 2018

    Infraordinaire vous souhaite une belle année 2018, avec cette arche naturelle, dressée devant le vide, étincelante aux premières lueurs du jour.

    Deux Niveaux


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    Deux Niveaux

    Deux niveaux visibles en carrière.

    Deux niveaux visibles en carrière.

    Deux niveaux furent exploités dans cette ancienne carrière de calcaire. L’exploitation de ces deux étages est simplement liée à l’épaisseur importante des bancs calcaires, le banc séparatif permettant une meilleure stabilité des vides. Depuis la galerie principale abondamment consolidée par des arches, une pente douce permet d’accéder à l’étage inférieur. Cette carrière fut un peu plus tard convertie en cave à vins, avant de connaître une réutilisation comme brasserie jusqu’à la première moitié du XXe siècle. Elle est aujourd’hui à l’abandon et discrètement dissimulée… Les sols sont extrêmement plans et lisses pour permettre aisément le roulage de tonneaux.

    Blocs et Signatures


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    Blocs et Signatures
    Blocs et signatures en carrière de calcaire.

    Blocs et signatures en carrière de calcaire.

    Blocs et signatures stagnant dans une ancienne carrière de calcaire. Cependant, toutes ces signatures ne sont pas « d’époque ». Certaines, toutefois, datent de l’exploitation et indiquent les numéros des blocs selon leurs lots (et non la date, car cette carrière fut exploitée vers la fin du XIXe siècle). Les blocs comportent aussi la mention « T et Cie », nom de l’entreprise qui exploitait la petite carrière. Ces blocs avaient certainement un défaut pour avoir été laissés dans les chantiers d’exploitation. Elle fut utilisée par l’armée française durant la première guerre mondiale, au vu de sa position très approchée des lignes de front en certaines dates.

    Les Traces de la Grosse Caisse


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    Les Traces de la Grosse Caisse
    Sur les traces de la Grosse Caisse.

    Sur les traces de la Grosse Caisse.

    Ce vestige nous met sur les traces de la grosse caisse. La « Grosse Caisse » est un surnom donné au train des finances reliant autrefois plusieurs stations et le siège de la Régie Autonome des Transports Parisiens, RATP, auparavant CMP, Chemin de fer Métropolitain de Paris. Ce train des finances s’arrêtait alors dans un raccord, où les caisses étaient transbordées sur un quai avant d’être embarquées sur un train à voie étroite circulant dans un petit tunnel reliant le raccordement au siège social. Un célèbre film avec Bourvil retrace le train éponyme, sur une histoire fictive bien sûr, même si l’arrêt du train des finances bien nommé Grosse Caisse eût lieu deux ans plus tard. Depuis, d’importants bouleversements eurent lieu, notamment la reconstruction du bâtiment du siège de la RATP et la construction de la ligne 14. Ainsi, le seul vestige de la voie des finances est ce bout de tunnel bétonné, aboutissant sur un poste d’épuisement au fond. Tamisée par une grille, la lumière du tunnel du raccordement éclaire toujours ces vestiges endormis.

    La Dantesque


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    La Dantesque

    Dantesque salle au coeur d'une carrière de calcaire

    Dantesque salle au coeur d’une carrière de calcaire.

    Une dantesque salle, située dans une ancienne carrière de l’étage du berriasien. Cette couche calcaire est constituée d’environ un quart d’argile, permettant la fabrication de ciments ou d’autres liants hydrauliques, tels que la chaux. Les galeries s’étalent selon des étages suivant l’axe d’inclinaison, le pendage, de la couche géologique afin d’obtenir de la carrière le meilleur taux de rentabilité. Une fois le banc percé de multiples galeries, les planchers les séparant ont parfois été abattus, créant alors d’immenses salles, comme ici sur une hauteur de quatre étages. Sans piliers, ces volumes impressionnants sont d’une stabilité variables. Dans cette salle, des blocs pouvant atteindre la taille d’une grosse automobile gisent au sol…

    Le Vénérable Granier


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    Le Vénérable Granier

    Tel un sphinx endormi, le vénérable Granier veille sur la vallée.

    Tel un sphinx endormi, le vénérable Granier veille sur la vallée.

    Le vénérable Granier est un sommet bien connu du massif préalpin de la Chartreuse, à cheval sur les départements de l’Isère et de la Savoie. Surplombant l’agglomération de Chambéry, il se dresse au dessus des vignobles du célèbre Apremont. Le monolithe de calcaire urgonien de 700 mètres de haut se dresse là, face au col éponyme, tel un sphinx endormi. Il n’usurperait pas le nom de sentinelle d’ailleurs, car la falaise qui donne une vue imprenable sur les environs se situe sur l’ancienne frontière entre la France et la Savoie, devenue française en 1860. Les couleurs d’automne et du soleil couchant viennent sublimer ces roches millénaires et leur robe végétale.

    Le Cratère


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    Le Cratère

    Tel une blessure à vif, le cratère témoigne de l'instabilité de cette carrière.

    Tel une blessure à vif, le cratère témoigne de l’instabilité de cette carrière.

    Ce cratère d’effondrement est situé au cœur d’une ancienne carrière de gypse. Contrairement à ce qui a été montré précédemment, nous sommes ici dans une exploitation de gypse très instable et dont témoigne ce désordre. D’abord, les règles de portance des ciels des galeries n’ont pas été respectées: ces dernières sont de grande largeur, et les piliers sont droits tels les piliers tournés des carrières de calcaire. Leur section est en revanche correcte, il ne s’enfoncent en effet pas dans le sol. En revanche, la première masse dans laquelle nous nous trouvons se chevauche avec une seconde masse, située immédiatement en dessous et dont la séparation fut bien trop fine. De plus, les galeries inférieures se trouvent par endroit sous des piliers tournés de la première masse pouvant créer de sérieux chaos dont l’effondrement visible au fond n’est qu’une esquisse. On a rarement de tels vides livrés à eux mêmes, et autant évolutifs…

    Piliers et Vestiges


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    Piliers et Vestiges

    Piliers et vestiges en carrière de gypse.

    Piliers et vestiges en carrière de gypse.

    Ces piliers et vestiges se trouvent dans une carrière souterraine de gypse. Le gypse, sulfate de calcium hydraté, ingrédient principal dans la fabrication du plâtre, possède une très mauvaise tenue dans la portée des ciels. Il est de plus surmonté d’une couche de marnes ayant une fâcheuse tendance à gonfler ou se rétracter selon l’humidité. Ces facteurs pris en compte, les carriers se doivent de construire les piliers tournés sur un modèle évasé, ou trapézoïdal. Ainsi, les forces de compression sont aisément canalisées sur la base du pilier, devant alors posséder une section suffisamment importante. Ici, les ouvriers ont réussi à obtenir une tenue pérenne de la carrière, le tout dans du gypse.
    Comme on le voit avec la présence de meules et de sillons, et de ce tonneau qui contenait de l’eau, le lieu a été réinvesti par les champignonnistes et ce jusque dans les années 70-80.

    Mur Arché


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    Mur Arché
    Mur de pierres sèches percé d'une arche.

    Mur de pierres sèches percé d’une arche.

    Ce « mur arché » est un mur de consolidation en pierres sèches: celles-ci, des moellons calcaires, ne sont pas liées entre elles. Cette ancienne carrière souterraine de calcaire est située sous les terrasses d’un château de la région parisienne. Le mur est épais, car il soutient précisément le mur d’enceinte formant le promontoire. Pour permettre le passage, une jolie arche fut aménagée. On remarquent aussi des trous d’où provient la lumière installée. Ce sont des trous de visées, qui permettaient aux responsables du chantier de vérifier le bon accomplissement de la tâche menée par les ouvriers. Ils pouvaient aussi servir à fixer des échafaudages en bois.

    Double Trémie


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    Double Trémie

    Double trémie déversoir en carrière.

    Double trémie déversoir en carrière.


    Double trémie déversoir dans une ancienne carrière d’exploitation du calcaire à destination de la production de ciment. Il s’agit là de la couche géologique de l’oxfordien. Cette carrière très active il y a une centaine d’années était équipée de trémies afin de déverser directement leur contenu dans un véhicule. La particularité de cette mine est de posséder plusieurs trémies doubles, comme celle-ci, permettant d’accroître le rendement. Le dispositif bien que rudimentaire est joliment ouvragé. Plus loin, on perçoit l’instabilité du secteur: des cônes de gravats se sont formés du fait d’effondrements dans les niveaux situés au dessus de cette galerie de roulage.

    Oiseau de Pierre


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    Oiseau de Pierre

    Oiseau de pierre, étonnante concrétion de calcite excentrique..

    Oiseau de pierre, étonnante concrétion de calcite excentrique..


    Cet oiseau de pierre est une bien curieuse formation. Il s’agit bien d’une concrétion naturelle, au même titre que celles qui se forment par le dépôt de calcite que peut faire l’eau en tombant, se déplaçant, s’évaporant,… Et c’est ce dernier cas qui provoque ces formations, appelées excentriques. C’est en s’évaporant que l’eau chargée de minéraux va déposer un fin film de calcite prenant alors tout un tas de formes évocatrices ou non, se dirigeant de tous côtés. Ici, on jurerait voir un oiseau perché, regardant vers le bas. Il s’agit là de petits objets, de moins de 10cm, la constitution même de ces formations en fait des structures très fragiles.

    L’Allée Courbe


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    L’Allée Courbe

    L'allée courbe est un admirable témoignage de la précision des ouvriers.

    L’allée courbe est un admirable témoignage de la précision des ouvriers.

    L’allée courbe décrite par cette somptueuse galerie est d’une splendeur inégalée. Caché au fin fond d’un réseau de carrières de gypse séparé de ces voisines par plusieurs effondrements successifs, cet ensemble de galeries trapézoïdales caractéristiques des carrières de gypse de la région est consolidé ponctuellement d’arches à l’anglaise. Ces arches maçonnées, généralement de meulière, consolident le ciel de gypse qui de part la nature de la roche, ne supporte que de faibles portées. Cette galerie courbe, et taillée au cordeau, est un témoignage de la précision et de la finesse du travail des carriers sur ces galeries d’une dizaine de mètres de haut, au début du XIXe siècle quand le seul outil était le pic.

    Les Grands Piliers


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    Les Grands Piliers

    Grands piliers à bras dans une ancienne carrière.

    Grands piliers à bras dans une ancienne carrière.

    Ces grands piliers se situent dans un réseau d’anciennes carrières souterraines exploitées majoritairement au XIXe siècle. La technique des hagues et bourrages a été poussée à son paroxysme par la hauteur impressionnante de ces galeries, de près de trois mètres, sous une zone de nos jours très urbanisée. Il est alors évident de se rendre compte de la lourde tâche du carrier, qui devait autrefois empiler ces gros blocs sous une telle hauteur. À droite est le front de taille tel qu’il a été laissé lors de l’abandon de l’exploitation. Le résultat est par ailleurs surprenant, d’une tenue qui n’a rien à envier à certaines autres carrières de la même époque.

    Ombres et Crapauds


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    Ombres et Crapauds

    Jeux d'ombres et crapauds dans une carrière.

    Jeux d’ombres et crapauds dans une carrière.

    Ombres et crapauds dans une carrière de calcaire forment une composition intéressante, des jeux de cercles se dessinent sur cette cloison en parpaings édifiée par les champignonnistes ayant réinvesti les lieux peu après l’extraction du calcaire. Ces crapauds, ou treuils de carriers, sont de très anciens instruments (déjà abandonnés avant la fermeture de ces carrières) qui, amarrés aux piliers par une chaîne, pouvaient trainer au sol des blocs de plusieurs tonnes posés sur des rondins. Ils étaient souvent équipés de deux pignons: un réducteur pour démultiplier le couple et rapprocher les blocs, un autre plus rapide pour dérouler la chaîne à attacher aux blocs. Outre ces crapauds, on remarque bien sûr la présence d’un coupon de voie Decauville de 60cm.

    Petit Puisard Eclairé


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    Petit Puisard Eclairé

    Petit puisard près d'un front de taille.

    Petit puisard près d’un front de taille.

    Ce petit puisard éclairé s’est avec le temps rempli de glaise. Ces trous pratiqués dans le pied de carrière servaient à accumuler les eaux d’infiltration pour éviter que les chantiers ou les hagues n’absorbent l’humidité et ne se fragilisent alors. L’état des piliers à bras laisse suggérer la compression des sols sus-jacents dans cette ancienne carrière de calcaire. Sur la droite, on en remarque par ailleurs le front de taille. Dans ce dédale reliant plusieurs anciennes exploitations accessibles par puits au cours du XIXe siècle, des travaux d’aménagement du territoire en surface ont découpé un certain nombre de petits réseaux isolés, comme celui-ci, par les injections qu’ils ont nécessités. De nouveaux puits d’accès ont alors été forés suite à ces travaux sur les carrières alors devenues « borgnes » (ce n’est pas pour rien que le puits de carrière peut parfois être appelé « oeil »!).

    Vue de l’Atelier


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    Vue de l’Atelier

    Vue de l'atelier dans une galerie étayée.

    Vue de l’atelier dans une galerie étayée.

    Une vue de l’atelier de taille de blocs dans une carrière de calcaire. À cet endroit sont extraits depuis le front de taille les blocs de pierre. Ils sont alors taillés sur place, pour obtenir des blocs moins gros, d’une forme précise, ou tout simplement des moellons comme ici. Dans cette carrière ayant fonctionné durant la seconde moitié du XXe siècle, les blocs furent extraits à la haveuse, donnant des galeries aux tracés lisses. Cela n’empêche de pouvoir apercevoir d’esthétiques étais en bois coincés aux coins de la galerie. Ces petites consolidations témoignent d’un travail soigné.

    La Porte Mystère


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    La Porte Mystère

    Porte mystère, grille de jonction.

    Porte mystère, grille de jonction.

    La dimension de porte mystère est donnée par un éclairage en contrejour, filtré par les barreaux de cette grille. Ce murage, percé d’une grille, matérialise en fait une limite. Cette ancienne carrière de gypse artisanale exploitée jusque relativement tôt au XXe siècle avait comme particularité d’avoir plusieurs exploitants. Les deux réseaux étaient reliés par une ou deux galeries, obstruées par des murs dessinant la limite de « concession », pouvant toutefois être franchis, constituant alors des passages de secours en cas d’éboulement. Eboulements, qui, rappelons-le, dans ces carrières artisanales étaient fréquents, en raison du peu de consolidations, et parfois de la mauvaise tenue de la roche friable.

    La Série d’Arches


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    La Série d’Arches

    Série d'arches dans une carrière de calcaire.

    Une série d’arches dans une carrière de calcaire.

    Dans une carrière de calcaire se présente cette série d’arches maçonnées, avec des pierres et du ciment. Aménagées dans des galeries plutôt basses, ces arches sont des consolidations destinées à accueillir la population civile lors d’alertes. Construites dans les années 1930, elles sont donc incluses dans un programme de défense passive qui envisageait alors l’aménagement de nombreuses carrières de calcaire du secteur en abris. Ces carrières, exploitées au cours du XIXe siècle, ne communiquent dorénavant plus entre elles, celle-ci offre donc un petit développement toutefois diversifié, notamment avec ses enfilades d’arches maçonnées.

    Les vieux Cuffats

    Vieux cuffats en décomposition.

    Vieux cuffats en décomposition.

    Ces vieux objets en bois et métal tombant en lambeaux sont d’anciens cuffats. Ce sont des tonneaux utiliser pour monter des charges, comme le matériau exploité ici dans cette mine de fer. Parfois, ces cuffats étaient aussi utilisés pour monter ou descendre le personnel de la mine. Ils étaient suspendus au câble pour être déplacés dans un puits. En bas, ils pouvaient être déplacés sur des wagons. Avec le temps et l’humidité, les cuffats mis au rebut à la fermeture de la mine moisissent et se décompose. Les seuls restes sont les cerclages métallique qui eux rouillent lentement.

    La Fuite


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    La Fuite

    La fuite, une galerie dans une galerie.

    La fuite, une galerie dans une galerie.

    La fuite est suggérée par cette mystérieuse galerie illuminée dans une autre galerie, plus vaste mais aussi plus obscure. La réalité est complexe: cette carrière de gypse connut un important effondrement. Lors du percement d’une galerie d’accès aux chantiers plus directe dans les années 20 permettant la circulation d’un train, la conduite visible ici fut également installée. Le passage clé était le franchissement de cet ancien effondrement. Celui-ci fut surpassé en perçant à travers les piliers tournés. Cette conduite acheminait soit de l’air comprimé pour les machines de forage, soit de l’eau qui était pompée afin d’éviter l’ennoyage des chantiers.

    Epave de Porte


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    Epave de Porte

    Epave de porte dans une galerie de mine de Charbon.

    Epave de porte dans une galerie de mine de Charbon.

    Une épave de porte en bois subsiste dans une galerie. L’abondance de boues métallifères jaune ocre contraste avec la roche bleutée de cette galerie de roulage donnant autrefois accès à une mine de charbon. À de multiples endroits de cette galerie, on retrouve des cloisons constituées par de vieilles portes en bois délabrées.

    La Girafe


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    La Girafe

    Wagons

    Wagons « Girafe » sous une trémie.

    Deux wagons surnommés « Girafe » attendent patiemment sous une trémie, dans le roulage d’une carrière souterraine d’exploitation de calcaires à ciment. Ces wagonnets tombereaux évoluaient sur une voie lourde de 80cm d’écartement. Leur châssis étant construit en bois, il est très rare d’en trouver dans un tel état dans des galeries humides et instables. Celles-ci sont de plus abandonnées depuis les années 1950. Le premier wagonnet est fossilisé, momifié, par la glaise charriée par l’eau coulant de la trémie, déposée sur le wagon. Le surnom « Girafe » donné à ces wagons-tombereaux est donné par la surélévation de la benne, dotée d’une articulation lui permettant de basculer et ainsi décharger les gravats.

    La Vivasix


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    La Vivasix

    La Vivasix Renault dans sa carrière.

    La Vivasix Renault dans sa carrière.

    La Vivasix Renault est une automobile produite de 1927 à 1934 par les usines de Boulogne-Billancourt. Bien que méconnaissable, cette épave de véhicule est certainement la Vivasix qu’utilisaient les champignonnistes, ou peut-être même les carriers, pour se déplacer dans le souterrain. Cette ancienne carrière de gypse fut en effet reconvertie en champignonnière après l’arrêt de l’exploitation de la pierre. De l’épave, il ne reste que quelques bouts de carrosserie et de ferraille. Le châssis en bois est évidemment entièrement rongé. Il ne s’agit que d’un monticule de métal qui tient « par magie ». Il n’en reste pas moins intéressant de trouver un tel vestige dans une carrière souterraine dont les entrées furent toutes remblayées suite à l’urbanisation des terrains sus-jacents.

    Le Fond de la Carrière


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    Le Fond de la Carrière

    Fond de la carrière de pierre à ciment.

    Fond de la carrière de pierre à ciment.

    Le fond de la carrière de pierre à ciment que l’on voit ici est très volumineux. En réalité il s’agit du fond d’anciens travaux qui ont fini par être rejoints par des travaux plus récents de l’autre côté de la montagne exploitée. Ce calcaire à ciment, de type berriasien, constitué à environ 23% d’argile, se présente selon une fine couche, inclinée et faillée en fonction des contraintes géologiques qui s’y sont imposées au fil de temps. Les travaux suivent alors un pendage, inclinaison de la couche pouvant être variable. Les galeries ovoïdes sont donc étagées, laissant des piliers tournés inclinées, plus fins au centre qu’aux extrémités. La voie ferrée au sol est fabriquée sur place, elle est présente à chaque étage et son écartement est de 80cm.

    La Paroi aux Dessins


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    La Paroi aux Dessins

    Paroi aux dessins sur un étrange pilier.

    Paroi aux dessins sur un étrange pilier.

    La paroi de cette ancienne carrière souterraine d’exploitation de la pierre de taille calcaire dessine un pilier de curieuse apparence: en longueur, un début de galerie a été tracé en son centre, mais n’a jamais atteint le ciel. On aperçoit dans la partie haute du pilier des dessins de têtes. Il s’agit de dessins de carriers, qui à l’aide de la fumée produite par leurs lampes à carbure pouvaient reproduire les figures de leurs collègues, entourage personnel, ou parfois animaux. Lors de la conversion de la carrière en champignonnière, de la chaux a été répandue sur les parois afin d’assainir les espaces en air et humidité. Ainsi, il arrive fréquemment que les dessins disparaissent sous la couche de chaux. Ici, ils ont été conservés.

    Le Passage


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    Le Passage

    Passage modifié en 1942, probablement suite à des effondrements.

    Passage modifié en 1942, probablement suite à des effondrements.

    Le passage visible ici est un tunnel maçonné en ciment et béton permettant de lier deux secteurs d’une ancienne carrière souterraine de gypse. Edifié en 1942, il servit surtout à l’activité des champignonnières, l’exploitation du plâtre ayant ici cessé en 1939. Le tunnel n’a donc aucune vocation ferroviaire. Son existence est justifiée par la présence de nombreux éboulements, fréquents dans le gypse qui est une roche friable. Un étai en bois s’est d’ailleurs détaché du ciel. On voit sur le côté des éléments de voie de 60cm, entreposés là après la fermeture de l’exploitation de pierre.

    Mémorial


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    Mémorial

    Mémorial constitué de moellons.

    Mémorial constitué de moellons.

    Un semblant de mémorial, constitué par des moellons calcaires. L’impression est donnée par ces cubes de pierre dressés, et des sources lumineuses qui y sont intercalées. Cette ancienne carrière de calcaire ne connut qu’une brève période d’exploitation, durant les années 60 ou 70. Probablement utilisée pour une production locale, des moellons de réserve, ou non-utilisés car mis au rebut, y sont entreposés, formant ce genre d’étrange structure. Ces moellons, liés entre eux par un ciment, peuvent alors servir à la construction de bâtiments en pierre de taille. L’intégralité des parois est taillée à la haveuse. Malgré ses galeries taillées très droites, cette carrière présente de beaux volumes modérés.

    Le Grand Pilier


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    Le Grand Pilier

    Grand pilier d'une carrière de marbre avec voies et wagons.

    Grand pilier d’une carrière de marbre avec voies et wagons.

    Le grand pilier calcaire au centre de l’image n’est qu’une illusion: les deux grosses galeries qui semblent le contourner en profondeur ne sont pas jointives. Il est traversé par un tunnel qui est probablement une ancienne galerie de jonction. Une voie Decauville de 50cm, souvent double, traverse cette immense salle d’une trentaine de mètres de haut. Cette carrière de calcaire qui servit entre autres pour fabriquer du marbre est unique en son genre pour la dimension pharaonique des galeries. Des wagonnets Decauville et Pétolat sont entreposés et rouillent patiemment sous les multitudes de gouttes d’eau.

    Bouquetin


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    Bouquetin
    Un des bouquetins du grand Veymont.

    Un des bouquetins du grand Veymont.

    Un des bouquetins du Grand Veymont, le toit du massif préalpin du Vercors culminant à plus de 2300 mètres d’altitude.

    La Grande Voûte


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    La Grande Voûte

    La grande voûte formant la galerie d'entrée d'une grotte.

    La grande voûte formant la galerie d’entrée d’une grotte.

    La grande voûte visible ici est naturelle. Ces formes, créée progressivement par l’érosion depuis des millénaires voit parfois passer des trombes d’eau, mais elle est la plupart de temps à sec. Cette vaste galerie de quelques kilomètres constitue l’accès à un important réseau naturel très connu des spéléologues, dans le Sud-Est de la France, aux portes des gorges de l’Ardèche. Au sol, de la terre, de la glaise et du sable sont déposés par le cours d’eau. Une partie touristique a été aménagée dans cette grotte, elle est visitable d’Avril à Novembre.

    Sous la Croisée


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    Sous la Croisée

    Sous la croisée d'une carrière de gypse.

    Sous la croisée d’une carrière de gypse.

    Sous la croisée de voûtes en briques d’une carrière de gypse. Cette ancienne carrière souterraine de gypse, pierre à plâtre, fut abondamment consolidée dans les secteurs proches de l’ancienne entrée, où passe le roulage. Ces secteurs, peu profonds, sont donc vulnérables, particulièrement exposés aux mouvements de terrains. Par ailleurs, toutes les autres galeries non-consolidées du quartier se sont effondrées. Un fontis important bouche l’ancienne entrée, qui fut remblayée de l’extérieur. Il n’est pas rare d’apercevoir des consolidations en carrière de gypse, mais celle-ci est particulière par son aspect, et par son matériau: la brique.

    Deux Voûtes maçonnées


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    Deux Voûtes maçonnées

    Deux voûtes maçonnées

    Deux voûtes maçonnées dans une carrière de calcaire.

    Deux voûtes maçonnées dans une carrière souterraine de calcaire. Cette carrière ancienne fut exploitée dès le XIIe siècle par le mode d’exploitation dit des piliers tournés. Les hauteurs d’exploitation, pouvant avoisiner les 5 mètres, furent atténuées par divers périodes de remblaiement lors de la réutilisation des carrières en champignonnières. Plus tard, quand la surface fut urbanisée, ce sont des coulis d’injection qui sont venus petit à petit remblayer voire combler certaines galeries. Au cours du XIXe siècle, les premiers aménagements de surface nécessitèrent la construction de ces arches maçonnées aux endroits où la portée des ciels était trop importante. Discrètement, on remarque sous l’arche du premier plan un puits à eau, en pierres sèches, descendant jusqu’au sol d’origine de la carrière, 2 ou 3 mètres plus bas.

    Le Monogramme


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    Le Monogramme

    Le monogramme LN

    Le monogramme LN, certainement le monogramme de la société qui exploitait l’usine.

    Le monogramme visible ici, LN, est moulé dans la rambarde de fer forgé d’un balcon surplombant des machines. Ces statodynes et ces soufflantes font partie d’un complexe sidérurgique abandonné. Les statodynes permettaient de convertir les courants électriques alternatifs en continus. Ces courants continus permettaient alors d’alimenter entre autres les divers moteurs de l’installation, comme ceux des skips, qui versaient automatiquement le minerai dans les fourneaux. Les soufflantes, également alimentées en courant continu, injectaient l’air sous pression nécessaire à la combustion. Le balcon au dessus de ces machines supporte un panneau de contrôle, et arbore le logo de la société qui exploitait cette aciérie.

    Tunnel de Ciment


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    Tunnel de Ciment

    Tunnel de ciment où quelques fistuleuses se sont formées.

    Tunnel de ciment où quelques fistuleuses se sont formées.

    Tunnel de ciment consolidant un roulage d’une carrière souterraine d’extraction de pierre calcaire destinée à produire du ciment prompt. Le roulage permet de faire communiquer deux couches d’exploitation: ces deux couches de roche calcaire de l’oxfordien sont superposées, et parallèles entre elles sous la montagne, suivant un pendage, une inclinaison, relativement importante, ici environ 60°. Ici, les galeries d’exploitation ajoutées aux travers-bancs de roulage et de liaison inter-couches donnent un développement étendu à cette carrière. Le tunnel voûté, consolidant la galerie où autrefois passaient les wagons, est le siège de nombreux courants d’air formant par le ruissellement des eaux des fistuleuses.

    Les petits Crapauds


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    Les petits Crapauds

    Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

    Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

    Les crapauds, dont quelques exemples sont visibles ici, sont des petits treuils qui, amarrés à la roche par le biais d’une chaîne, permettaient de tracter de lourdes charges. Ces crapauds sont souvent équipés de pignons à deux vitesses: l’une pour déployer le câble, ou la chaîne, l’autre pour démultiplier la force de traction, ils étaient utilisés pour déplacer des blocs de pierre de quelques tonnes. Du front de taille chargement sur les wagonnets, ces blocs, souvent posés sur des rondins de bois, étaient alors mus moins difficilement. On retrouve par conséquent ce genre d’outil dans les carrières de calcaire, où souvent étaient sortis de gros blocs, contrairement aux carrières de craie ou de gypse où les petits blocs étaient chargés dans des wagons à benne basculante. Les crapauds ont été mis au rebut dans les années 1950, conservés à titre de mémoire par les carriers ou les champignonnistes qui leur ont succédé.

    La Porte


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    La Porte
    La porte dans une grande salle d'une carrière souterraine.

    La porte dans une grande salle d’une carrière souterraine.

    La porte qui se dresse ici telle une cage de football se situe au beau milieu d’une vaste salle, dans une ancienne carrière souterraine de pierre à ciment. Cette salle résulte en partie d’un gros éboulement: de nombreux blocs au sol sont tombés de la voûte. Peu perceptible mais existant, nous nous trouvons en fait sur un plan incliné qui donnait autrefois accès à des étages supérieurs, par des passages qui sont aujourd’hui inaccessibles. Cette porte serait alors le support de poulies ou d’un tambour qui devait actionner un treuil pour monter ou descendre des wagonnets. En effet, d’autres arches comme celle-ci, mais effondrées, sont visibles dans la grande salle.

    Les Deux Berlines


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    Les Deux Berlines

    Les deux berlines tombées dans un roulage.

    Les deux berlines tombées dans un roulage.

    Les deux berlines visibles ici semblent être mises au rebut depuis un certain temps. Le roulage de cette vaste carrière souterraine de gypse, roche pouvant donner du plâtre par cuisson, permet d’éviter plusieurs quartiers anciens et a certainement été foncée dans le but d’atteindre directement les quartiers exploités dans les années 20 et 30 puis postérieurement. Les voies ont toutes été déposées, seules restent deux grosses berlines minières ici, témoignant de l’ampleur industrielle de l’exploitation. Elles furent certainement laissées ici en raison de leur faible revient à la ferraille lors de la faillite de l’entreprise exploitante. Ces berlines ont été livrées lors d’un grand programme de mécanisation de la carrière, dans les années 50. La galerie, recouverte de dépôts noirs, atteste du passage répété d’engins thermiques.

    La Glacière


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    La Glacière

    La glacière est une vaste salle en carrière.

    La glacière est une vaste salle en carrière.

    La glacière est une vaste salle carrée, dans une carrière souterraine d’exploitation du calcaire, résultant d’une jonction entre deux niveaux. Le nom de cette salle est du au fait que de la glace, récoltée l’hiver dans des étangs situés plus haut, était stockée par blocs ici afin de rafraîchir tout le réseau de galeries. Ce genre de réfrigérateur géant était utilisé aux XVII et XVIIIe siècles pour stocker et amener à maturation les vins destinés à la consommation du roi. Au XIXe siècle, les lieux seront reconvertis en brasserie, et ce sont de vieux tonneaux qui seront entreposés dans la salle. Un puits remontant du ciel assurait autrefois l’aération, des immeubles construits plus tard on bouché ce puits.

    Le Petit Puisard


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    Le Petit Puisard

    Le petit puisard aux détours d'un roulage.

    Le petit puisard aux détours d’un roulage.

    Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.

    Carrés Ordonnés


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    Carrés Ordonnés

    Carrés ordonnés dans un escalier.

    Carrés ordonnés dans un escalier.

    Carrés ordonnés dans un escalier. C’est une figure géométrique représentée sur un objet tout à fait ordinaire qui est un garde-corps d’escalier… Cet ancien hôpital, ou sanatorium, était lors de sa construction dans les années 30 destiné à soigner les patients atteints de tuberculose. Rénové dans les années 60, il sera plus tard converti en maison de retraite. Ce motif géométrique très années 60 est assez typique de ce genre de bâtiment.

    Voûte et Inscription


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    Voûte et Inscription
    Voûte et inscription à un carrefour de galeries.

    Voûte et inscription à un carrefour de galeries.

    Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.

    Le Puits


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    Le Puits

    Le puits d'accès et d'aérage d'une carrière de pierre à Ciment.

    Le puits d’accès et d’aérage d’une carrière de pierre à Ciment.

    Le puits ici présent fait office d’accès à une carrière souterraine de pierre à ciment, dans les calcaires de l’oxfordien. Ces carrières ont aussi la particularité de se présenter sous forme de plans inclinés du fait du pendage de la couche peu épaisse, pouvant varier de 25 à 80° Ici, ce pendage est d’environ 60°. Ce puits a été pratiqué au dernier étage de la carrière, affleurant presque au sol. Au temps de l’exploitation, il devait servir d’aérage. En effet, la multiplication des orifices crée un courant d’air, éliminant plus facilement les poussières lors des tirs à l’explosif.

    Le Dico des Mines et Carrières


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    Le Dico des Mines et Carrières

    Deux arches à l’anglaise à un carrefour.

    Le dico des mines et carrières est conçu pour comprendre quelques 98 termes pouvant revenir souvent dans les pages du site et appartenant au jargon minier et/ou de spéléologie.

    A

    À l’anglaise: Noms de consolidations effectuées sous forme d’arches, terme générique qui s’emploie dans certaines carrières de l’Ouest parisien.

    Aalénien: Etage le plus ancien du Dogger, le Jurassique Moyen. L’Aalénien s’étend de 174 à 170 millions d’années, le Dogger ayant duré environ dix millions d’années supplémentaires. Ce nom provient de la localité allemande d’Aalen, non loin de Stuttgart.

    Acétylène: Gaz inflammable, de formule C2H2, couramment utilisé pour l’éclairage en souterrain: il ne produit que très peu de CO2, et peu de fumées lorsqu’il est correctement filtré.

    Anthracite: Variété de charbon se trouvant dans les roches du carbonifère (358 à 298 Ma). Avec une teneur en carbone pouvant atteindre 97%, il est un minerai bien plus riche que le lignite. C’est même le minerai connu le plus riche en carbone.

    Arceau: Élément cintré, tordu, sous forme d’un arc, destiné à étayer une galerie. Voir aussi cintre.

    Arche: Consolidation de forme arquée permettant de transmettre les forces de pression, du haut vers les parois latérales.

    Berline renversée le long de son ancienne voie de roulage.

    Berline renversée le long de son ancienne voie de roulage.

    Atelier: Endroit où les ouvriers travaillent la pierre ou le minerai, pour extraire ou simplement tailler. On parle alors d’atelier d’extraction ou atelier de taille.

    B

    Berline: Une berline est un chariot, souvent sur rails, qui permet de transporter un chargement de blocs ou de minerai. À la sortie, une berline était vidée en étant renversée par un culbuteur.

    Berriasien:Ou calcaires de Berrias, est un étage de roches calcaires du Crétacé, de 145 à 139 Millions d’années, préconisé dans la fabrication du ciment prompt.

    Boiser:Installer les boisages, étais en bois qui permettent de soutenir le ciel d’une carrière ou d’une mine. Il s’agit de consolidations temporaires permettant à un ouvrier de circuler ou travailler sous des blocs instables.

    Boulonner:Installer des boulons, ces boulons permettent de fixer une paroi qui risque de se déliter, et ainsi de continuer l’extraction.

    Bure: Un bure est un puits interne, reliant plusieurs galeries sans arriver au jour.

    C

    Boulonnages et chevillages en carrière de gypse.

    Cadre: Structure en bois de forme rectangulaire ou trapézoïdale, formée par un assemblage de plusieurs rondins ou poutres en bois. Les cadres, posés contre les parois des galeries, permettaient de les consolider. Une véritable charpente pouvait être préalablement mise en place pour maintenir la galerie.

    Calcaire: Carbonate de calcium (CaCO3) ou de magnésium (magnésie, MgCO3), c’est une roche sédimentaire qui une fois extraite sert de pierre de taille, matériau de construction, et qui par cuisson peut donner de la chaux ou du ciment.

    Calcite: Formation due à la cristallisation du calcaire, qui se dépose sur les parois lors d’un ruissellement d’eau préalablement chargée en calcaire. Lorsque des agglomérats de calcite sont formés, on parle de coulées ou de concrétions: les stalagmites et stalactites en sont un exemple.

    Carbure de calcium: Produit industriel présenté sous forme de roche, qui exposé à l’eau, se transforme en gaz acétylène et en chaux vive durant une réaction très énergétique.

    Carreau: Le carreau d’une mine (ou d’une carrière) désigne le périmètre sur lequel se trouvent toutes les installations de surface: usines, traitement du minerai, débitage des blocs, stockage du matériel. Par ailleurs, le carreau minier n’a pas donné naissance à l’expression « Rester sur le carreau », qui déjà au XVe siècle désignait une rue pavée.

    Carrier: Le carrier est l’ouvrier qui travaille dans les carrières, un mineur travaille dans les mines.

    Champignonnière caractérisée par une culture sur meules.

    Champignonnière caractérisée par une culture sur meules.

    Cavage: Orifice qui permet l’accès à niveau à une carrière ou une mine, à flanc de coteau ou de falaise.

    Champignonnière: Lieu de culture des champignons. Il s’agit d’un exemple de réutilisation de certaines mines ou carrières, propice à des cultures n’ayant pas besoin de de lumière mais nécessitant un climat stable, humide et tempéré. Des cavités souterraines servirent aussi d’endivières, betteravières, ou encore de murisseries de pommes de terre, d’oranges ou de bananes… Il existait aussi bien sûr un grand nombre de reconversions en brasseries, car le climat des carrières est fort propice à la fermentation des céréales.

    Chargeuse/eur: Engin sur rails ou sur route qui permet d’effectuer le chargement des blocs.

    Chevalement: Edifice souvent élevé qui permet de supporter les forces de traction d’un monte-charge, ascenseur ou skip, évoluant dans un puits profond.

    Cheviller: Installer des chevillages, il s’agit de boisages maintenus par la pression au ciel des carrières de gypse.

    Ciel: Plafond d’une exploitation souterraine, aussi appelé toit. Lorsque le plafond est absent, la carrière ou la mine est exploitée à ciel ouvert (analogie au « toit ouvrant »).

    Cintre: Profilé métallique ayant été cintré, c’est à dire fortement recourbé par une machine, généralement équipée de vérins hydrauliques. Le cintre métallique remplace les vieux cadres en bois, il permet de consolider une galerie instable en épousant sa forme, et reportant toutes les contraintes vers le bas.

    Concrétion: Dépôt de minéraux déposés sur une paroi par l’eau souterraine qui s’en est chargé en traversant les roches.

    Confortation: Consolidation souvent maçonnée, permettant le report de forces très importantes ou de stabiliser un éboulement.

    Jeux d'ombres et crapauds dans une carrière.

    Deux crapauds rangés dans une ancienne carrière.

    Craon: Prononcé « cran », il s’agit de poussières ou débris de pierre. Dans les champignonnières, ce cran était produit à partir de calcaire ou de gypse concassé et entrait dans la composition du terreau de culture des champignons.

    Crapaud: Un crapaud est un outil qui était utilisé généralement dans les carrières de calcaire du XIX au début du XXe siècle. Amarré à la paroi calcaire grâce à une chaîne, l’outil permettait de tracter des blocs de pierre de quelques tonnes. Un pignon permettait la réduction du mouvement et par conséquent la démultiplication des forces.

    Cuffat: Sorte de tonneau dans lequel les ouvriers montaient pour accéder à un souterrain par un puits.

    D

    Damier: Organisation de piliers selon des lignes et des colonnes très régulières.

    Défermage: Action succédant au souchevage, qui permettait aux carriers de délimiter et découper verticalement des blocs dans la masse.

    Descenderie, ou plan incliné, équipée d'une voie ferrée et d'un treuil permettant de transporter des blocs de pierre.

    Descenderie, ou plan incliné, équipée d’une voie ferrée et d’un treuil permettant de transporter des blocs de pierre.

    Défruitement (taux de): Le défruitement s’exprime sous forme d’un taux. C’est un pourcentage indiquant la proportion de matériau extrait par rapport à la proportion disponible sur la même surface d’exploitation.

    Dépiler: Faire un dépilage, c’est à dire creuser des galeries parallèles, puis perpendiculaires, formant alors des chambres à piliers, parfois appelés piliers tournés.

    Descenderie: Une descenderie est une galerie en pente qui permet de descendre ou monter des ouvriers ou des charges. Cf monterie.

    Désordre: Dans le jargon minier, un désordre est un accident occasionné par un effondrement. Il s’agit le plus souvent de dommages collatéraux provoqués par l’instabilité des galeries, des ciels tombés aux fontis parvenant à la surface.

    Développement: Distance obtenue lorsque les longueurs de chaque galerie sont ajoutées. Lorsque la carrière est exploitée en dépilage, on comptabilisera plutôt la surface sur laquelle elle est exploitée. On peut s’accorder à dire qu’un hectare (10 000 m²) contient en moyenne 1km de galeries.

    Diaclase: Fracture naturelle dans une même strate de roches.

    E

    Galerie maçonnée en encorbellements sous Paris.

    Ecaillage: Fracturation d’un pilier en de multiples écailles, cette dégradation provient de fortes pressions des terrains sus-jacents.

    Encorbellement: Voûte formée par de multiples saillies d’un mur en porte-à-faux, il s’agit d’un procédé couramment utilisé par l’Inspection des Carrières sous Paris au début du XIXe siècle.

    Epure: Croquis à l’échelle d’une maçonnerie ou d’une construction architecturale, effectué directement sur les parois. Par extension peut-être appelé « une épure » tout dessin ancien fait à la mine de plomb ou au noir de fumée sur les parois d’un souterrain.

    Evasé: Qui monte en s’évasant, prenant la forme d’un vase… Les piliers d’une carrière de gypse sont souvent évasés pour permettre une meilleure répartition des forces.

    Exhaure: Thématique du drainage et de l’évacuation des eaux d’infiltration, ou de la nappe phréatique, rencontrées lors du creusement des galeries souterraines.

    Deux fers de lance

    Deux fers de lance

    Eventail: Disposition des galeries dont les principales s’écartent depuis l’accès, dessinant alors un plan aux allures d’éventail, ou de multiples Y.

    F

    Fer de lance: Forme de cristallisation du gypse, ces gros cristaux se trouvent fréquemment entre deux masses de roches, et peuvent donc apparaître dans les zones instables.

    Fleuret: C’est comme un forêt de perceuse, en beaucoup plus gros. Cet outil s’utilise pour forer les trous dans lesquels sera insérée une charge explosive.

    Fontis: Cloche résultant des couches de pierre qui s’effondrent les unes après les autres. Cette cloche peut se stabiliser, ou remonter jusqu’à la surface provoquant alors des dégâts, et bien souvent la formation de cratères ou d’entonnoirs.

    Foudroyer: Provoquer par explosion un effondrement ou un affaissement dirigé d’un dépilage, permettant d’éviter les problèmes liés à l’instabilité des terrains après la fin de l’exploitation d’un secteur.

    Front de taille: Endroit de la carrière où sont extraits et parfois taillés les blocs de pierre. Il s’agit souvent du fond de l’exploitation.

    Une carrière exploitée par hagues et bourrages.

    G

    Gypse: Sulfate de calcium doublement hydraté (CaSO4 + 2H2O), cette pierre tendre permet par cuisson à moins de 200°C puis broyage de fabriquer le plâtre.

    H

    Hague: Mur de pierres sèches construit en carrière pour maintenir les ciels et retenir d’éventuels remblais préalablement déposés.

    Hagues et bourrages: Méthode d’exploitation des carrières qui permet d’agrandir le taux de défruitement en remblayant les vides résiduels. Les remblais sont maintenus par des hagues et les ciels par des piliers à bras.

    Haveuse: Sorte de grande tronçonneuse permettant de découper aisément les blocs. Cet outil est utilisé depuis les années 1950 dans les mines et les carrières.

    I

    Inspection des Carrières: Organisme créé sous l’autorité de Louis XVI en 1777 chargé encore aujourd’hui sous le nom d’Inspection Générale des Carrières -IGC- de rechercher, cartographier, consolider, voire combler les vides souterrains anthropiques en région parisienne.

    Poutres IPN dans une champignonnière.

    IPN: Poutre en I Profil Normal: il s’agit du nom donné à des poutres métalliques dont la section forme un I (ou un H) qui servirent beaucoup dans les mines et carrières en guise de consolidations.

    K

    Karst: Structure résultant de l’érosion de roches, il s’agit couramment des vides laissés par l’eau dans des roches solubles comme le calcaire.

    L

    Lance: La lance de carrier est, au même titre que le pic, un outil métallique de grande longueur. Suspendue à une chaîne, la lance permettait de creuser des saignées dans la roche, grâce à balancier.

    Lampe à carbure/acétylène: La lampe à carbure permettait aux carriers et aux spéléologues un éclairage de qualité et facile à obtenir. La carbure de calcium CaC2, roche produite par l’industrie du charbon, est isolé dans une cuve dans laquelle on fait couler de l’eau H2O en goutte-à-goutte. S’en suit la réaction suivante: CaC2 + 2 H2O-> C2H2 + Ca(OH). C2H2 est l’acétylène, un gaz inflammable, qui s’échappe de la réaction. Quand au carbure de calcium, il se transforme alors en chaux aérienne.

    Lignite: Charbon minéral pauvre en carbone (jusqu’à 75%). Sa basse qualité engendre des poussières lors de sa combustion.

    Un escalier dont la voûte est en meulière.

    M

    Marne: En plus d’être un fleuve prenant sa source en Champagne et traversant le département du même nom, une marne est aussi un terme géologique. Il s’agit d’une roche très friable et même souvent molle, qui contient du calcaire et de l’argile dans des proportions similaires.

    Masse: S’emploie au sujet d’une épaisseur homogène de roche. Souvent, la roche se trouve sous terre selon plusieurs masses homogènes d’épaisseurs différentes. Elles sont numérotées de la surface vers le fond (1e, 2e, 3e masse, etc…).

    Meule: Une meule est un dépôt de compost (mélange de fumier, paille, terre, craon (calcaire concassé), et mycellium) sur laquelle poussait les champignons dans les cultures souterraines. Les meules sont séparées par les sillons, et peuvent exister sous forme de plates-bandes. Dans les années 60, ce mode de culture a disparu au profit des sacs ou des casiers.

    Meulière: La meulière est une pierre qui présente un aspect spongieux, de couleur grise ou jaune orangée. Très résistante, et isolante, elle était autrefois utilisée dans la fabrication des meules. Elle fut tout particulièrement utilisé comme matériau de construction de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle, jusqu’à l’essor des ciments et bétons. Du fait de sa résistance, on la retrouve dans les ouvrages d’art des chemins de fer, les ponts, les tunnels, ou encore les maçonneries de renfort comme les soubassements d’édifices publics, ou encore certaines galeries de l’Inspection Générale des Carrières, et bien entendu dans les façades de nombreux pavillons de banlieue parisienne.

    Minette: Nom donné au minerai de fer oolithique rencontré en Lorraine.

    Miroir de faille: surface lisse formée par le glissement des strates rocheuses, matérialisant l’emplacement d’une faille.

    Molette: Poulie de grand diamètre permettant le renvoi d’un câble, comme on peut trouver au sommet des chevalements.

    Monterie: À l’inverse d’une descenderie qui permettait de descendre du personnel et du matériel, la monterie permet exclusivement de monter des blocs.

    O

    Oolithique: Minéral formé d’oolithes, c’est à dire de grains, dont les plus gros mesurent deux millimètres, ayant la forme d’œufs et dont la coupe met en évidence des lamelles concentriques.

    Oxfordien: Étage géologique du Jurassique, qui date d’il y a 157 à 163 millions d’années. Cette roche argilo-calcaire est utilisée dans la fabrication des ciments.

    Une carrière de calcaires à ciments

    Une carrière de calcaires à ciments.

    P

    Pendage: Degré d’inclinaison d’une couche de roche, et par extension d’une mine ou d’une carrière exploitée dans un étage géologique incliné.

    Pente douce: Une pente douce est une rampe, d’une douceur toute relative, permettant l’accès à une excavation par des piétons ou des véhicules. Parfois, ces pentes douces peuvent avoir une inclinaison de 40%.

    Pic: Tout comme la lance, c’est un outil de carrier archaïque qui ressemblait à une sorte de pioche et était destiné à entamer la pierre tendre, le souchet, pour ensuite attaquer le défermage à la lance.

    Pied: Sol d’une carrière, contraire du ciel. Le pied est aussi parfois appelé « mur ».

    Pied d’alouette: Forme de cristallisation du gypse ressemblant à un pied d’alouette.

    Pierres sèches: Construction réalisée sans liant (ciment ou chaux). Les pierres sont empilées une à une, l’ouvrage va être rendu stable sous son propre poids.

    Pilier à bras: Pilier formé d’un empilement de plusieurs blocs de pierre, montés à la force des bras des ouvriers.

    Petite "forêt" de piliers à bras en carrière de calcaire.

    Petite « forêt » de piliers à bras en carrière de calcaire.

    Pilier tourné: Pilier qui résulte d’une masse non exploitée. Autrefois, les ouvriers exploitaient la pierre en tournant autour d’un filon de roche qu’ils abandonnaient pour éviter que la cavité ne s’effondre. Depuis la mécanisation du travail, les piliers tournés résultent d’un dépilage, creusement de galeries parallèles, recoupées ensuite par des transversales.

    Plan incliné: Un plan incliné est une galerie ou une voie extérieure qui se présente sous forme de pente, afin de monter ou descendre du personnel, du matériel, ou simplement des blocs ou du minerai.

    Plâtrière: Usine chargée de produire le plâtre. La plâtrerie peut désigner le même édifice, mais il s’agit généralement de l’endroit où le plâtre est stocké.

    Poinçonnage: Phénomène de dégradation d’une mine ou d’une carrière par enfoncement des piliers dans le sol suite à une très forte pression. Cela se rencontre souvent dans les vides ayant été surexploités, où la couche de roche laissée en pied n’est d’épaisseur suffisante, ou alors quand les piliers laissés sont de trop faible section.

    Bureaux de porions aménagés dans une galerie de mine.

    Bureaux de porions aménagés dans une galerie de mine.

    Pince: La pince de carrier, utilisée dans les carrières de pierre de taille, est une longue barre à mine permettant de soulever de gros blocs par un effet de levier.

    Porion: Ouvrier contremaître dans les mines du Nord et de l’Est de la France.

    Puisard: Puits peu profond destiné à recueillir les eaux d’infiltration qui transitent par des cunettes.

    Puissance: Épaisseur de la couche de pierre ou de minerai exploitable.

    Puits: Trou vertical pouvant, s’il est remontant de la cavité, assurer l’aérage ou la montée ou descente de matériel, de minerai, de personnel… S’il est descendant, donner l’accès à des niveaux inférieurs, ou simplement servir à puiser ou recueillir de l’eau.

    Q

    Quinconce: Disposition de piliers ligne par ligne, chaque ligne étant décalée par rapport à la suivante. Dans les exploitations souterraines, ce mode de disposition sert à limiter le nombre de galeries et en conséquence d’obtenir plus de résistance au niveau des carrefours.

    R

    Carrière de gypse dont le ciel est constellé de ripplemarks.

    Carrière de gypse dont le ciel est constellé de ripplemarks.

    Ripplemarks: Littéralement marques ondulées, ces formations géologiques sont le témoin du façonnement de roches sédimentaires au fond d’eaux peu profondes, lagons, cours d’eau, estuaires,… Les ripplemarks prennent la forme de stries, évoquant les dessins que l’on retrouve sur le sable à marée basse.
    Roulage: Galerie où était roulé le matériau extrait ou le personnel: par des wagons, des chariots, des charrettes, ou autres véhicules. C’est souvent la galerie principale d’une excavation souterraine, qui peut par ailleurs avoir plusieurs roulages.

    S

    Scrapper: Sorte de pelle mécanique maniée à l’aide d’un câble permettant de faire tomber des blocs en raclant le sol.

    Skip: Ascenseur permettant de remonter uniquement le matériau extrait, permettant un transport rapide d’une grande quantité de blocs. On en trouve sur des installations industrielles comme les hauts-fourneaux ou les lavoirs, comme dans les mines.

    Souchevage: Attaque du souchet sous forme d’une saignée. Le souchet est une couche du calcaire du bassin parisien. Plus tendre, le souchevage permettait aux carriers de créer un appui de leurs outils (lance, ou pince), afin d’extraire la roche. Il est suivi du défermage.

    Soufflage: Phénomène pouvant résulter du poinçonnage, on assiste à une levée du sol provoquée par de fortes pressions provenant des piliers. Cette déformation du sol est aussi appelée « flambage ».

    Soufflage du sol suite au poinçonnage.

    Soufflage du sol suite au poinçonnage.

    Stériles: Pierres impropres à la construction, il s’agit des matériaux indésirables de la carrière. Comme il n’est pas rentable de sortir les stériles, ceux-ci servent souvent à édifier des consolidations dans les galeries.

    T

    Traçage: Galerie taillée dans la masse destinée à être recoupée par d’autres galeries perpendiculaires, pour former un dépilage.
    Travers-banc: Galerie parcourant transversalement le banc, la couche de roche exploitée. Le travers-banc peut permettre l’entrée dans une cavité, et également la communication entre différents chantiers.
    Trémie: Dispositif permettant l’évacuation rapide de blocs grâce à l’effet de la pesanteur terrestre. Des blocs de pierre ou de minerai sont accumulés dans un silo, un ouvrier situé dans la galerie en bas va commander l’ouverture de la trémie correspondante pour charger son véhicule.

    V W

    Voûte: Ouvrage pouvant être cintré, formant le plafond d’une cavité souterraine. En carrière, la voûte s’appelle aussi le ciel.

    Wagonnet plateau supportant un cuffat.

    Wagonnet plateau supportant un cuffat.

    Wagonnet: Petit véhicule sur rails permettant de transporter du personnel ou des blocs, ou du minerai. Il en existe plusieurs types: le wagonnet à plateau est conçu pour transporter de gros blocs de pierre un par un, le wagonnet à benne basculante permet de transporter des déblais ou plusieurs blocs avec un déchargement aisé par basculement de la benne. La berline est un élément d’un seul bloc fixé à ses essieux, le déchargement est effectué en la retournant grâce à un culbuteur. Il existe d’autres types de wagonnets dans de nombreuses applications industrielles.

    Garnier 1925


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    Garnier 1925

    Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.

    Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.

    Garnier 1925 est une inscription figurant ici sur une arche de consolidation maçonnée en moellons dont la voûte est en briques. Dans cette carrière de calcaire souterraine taillée en galeries rectilignes, certains quartiers sont fragiles: la roche peu profonde est plus attaquée par l’eau que dans des endroits plus lointains dans la carrière. Ces quartiers ont donc bénéficié de plusieurs belles arches telles que celles-ci. L’assemblage de ces différentes arches a visiblement effectué par un architecte ou un ingénieur nommé Garnier, en 1925. La pierre de cette carrière servit à construire de nombreux édifices parisiens de l’époque du baron Haussmann. Les blocs de pierre de taille furent employés, entre autres, dans la construction de l’Opéra de Paris, le palais Garnier…

    Le Grand Roulage


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    Le Grand Roulage

    Le grand roulage d'une carrière souterraine de gypse.

    Le grand roulage d’une carrière souterraine de gypse.

    Le grand roulage d’accès ici permettait aux ouvriers d’accéder au chantiers d’exploitation de la carrière de gypse sous-jacente à une plâtrière. De construction ancienne, c’est le premier roulage qui servit dans cette carrière, qui par la suite a connu plusieurs autres galeries d’accès. Celle-ci était donc ferrée, comme en témoignent les traces de traverses au sol ainsi que la niche sur la gauche qui permettait à des ouvriers parcourant la galerie à contresens d’éviter le flux des véhicules sur rails. En revanche, point de machine pour transporter les wagonnets ici. La traction équestre était utilisée pour le roulage des wagons. Plus tard, des machines pénétreront cette carrière par une entrée plus vaste, jusqu’à l’abandon de l’exploitation dans les années 70. Ce roulage est surdimensionné, car il perce la colline sur plusieurs centaines de mètres avant de rencontrer les premiers travaux.

    Etrange Haricot


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    Etrange Haricot

    Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

    Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

    Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.

    Chapiteau


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    Chapiteau

    Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

    Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

    Chapiteau étrange dans une carrière de gypse. Il s’agit en fait d’une consolidation maçonnée, dont les pierres ont été disposées puis liées par un ciment. Cette consolidation est ancienne: on voit clairement sur le ciment les traces des doigts et des mains des ouvriers qui ont effectué ce travail sans un seul outil, donnant au pilier une texture très irrégulière. Un fait suffisamment rare pour qu’il puisse être observé, ce pilier consolide un fontis. Toutefois, si ce pilier maçonné a certainement plus d’un siècle, le fontis consolidé ici doit être d’autant plus ancien. Plus tard, une champignonnière en activité jusque dans les années 50-60 a nécessité d’enduire les parois de chaux. C’est pourquoi le bas du pilier ressort d’avantage clair que l’autre partie.

    Piliers Carrés


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    Piliers Carrés

    Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.

    Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.

    Piliers carrés de pierre calcaire, dans une salle qui fut reconvertie en champignonnière à une époque récente. Ces piliers tournés ont été taillés au cours du XIXe siècle pour l’extraction importante de calcaire que nécessitaient entre autres les importants travaux du baron Haussmann. On aperçoit sur ces piliers les traces de défermage au pic et à la lance de carrier. Cette carrière souterraine de calcaire fut utilisée au XXe siècle pour les besoins des champignonnistes en eau, température et humidité, et jusqu’au début des années 2000 par une seconde entreprise de champignonnistes qui elle était spécialisée dans la culture de champignons asiatiques, les shiitakés. Cette culture particulière s’effectuait sur des rondins de compost disposés sur des tringles métalliques.

    Reflets Concrétionnés


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    Reflets Concrétionnés

    Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.

    Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.

    Reflets concrétionnés dans le roulage d’accès à une ancienne carrière souterraine de gypse. Ces concrétions, ou spéléothèmes, sont des dépôts de calcite charriés par les eaux souterraines qui s’infiltrent ici par les interstices laissés entre les briques de la voûte de la galerie. La lumière en contrejour de l’éclairage électrique produit des reflets du plus bel effet, mettant en valeur ces concrétions étranges teintées de jaune. Ce tunnel de briques est un vestige intéressant de l’exploitation du gypse dans cette région, qui permettait la fabrication du plâtre entre autres, mais aussi comme dans cette exploitation, la conception des briques.

    Voûte & Lumière


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    Voûte & Lumière

    Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.

    Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.

    Voûte & lumière théâtrale dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. L’aspect de cette galerie est surprenant. Il s’agit de la seule et unique galerie de roulage de cette exploitation. Elle comporte en ce point une belle et grande voûte maçonnée, qui est en son milieu percée d’un puits d’aérage. Cette disposition peu habituelle est donc à soulignée. Un petit chariot prend la lumière théâtrale qui tombe de ce puits. Par ailleurs, on remarque les traces de camions qui rayent cette voûte maçonnée: en effet, le gabarit est réduit sur cette portion de galerie!

    Grande Solitude


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    Grande Solitude
    Une grande solitude suggérée dans cette pièce.

    Une grande solitude suggérée dans cette pièce.

    Un air de grande solitude flotte dans cette pièce. D’un regard nostalgique, un fauteuil détraqué fait face à une fenêtre, unique source de lumière. La totalité de la salle est décrépie, dans un vieux château abandonné depuis quelques dizaines d’années. Un vent invisible repousse les rideaux qui semblent flotter dans les airs…

    Poste de Redressement


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    Poste de Redressement
    Poste de redressement de l'énergie électrique.

    Poste de redressement de l’énergie électrique.

    Ce poste de redressement permet l’alimentation électrique du métro parisien. Il s’agit là d’un redressement électrique, c’est à dire une transformation d’un courant alternatif en courant continu La nécessité de ce genre d’équipement est due au fait que le métro tourne sous un courant électrique continu, alors que le courant fourni par le réseau de distribution est alternatif, s’inversant 100 fois par seconde. Autrefois, et jusqu’aux années 1960 où sont apparues les diodes de redressement, de complexes machines rotatives appelées statodynes permettaient de générer ce courant continue grâce à des moteurs monophasés entrainant un alternateur. Ces machines nécessitaient donc une place conséquentes, d’où la construction de tels édifices, comme celui-ci, datant des années 1930.

    Plan Incliné


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    Plan Incliné

    Plan incliné suivant le pendage de la couche calcaire.

    Plan incliné suivant le pendage de la couche calcaire.

    Ce plan incliné, situé dans une carrière souterraine de calcaire, suit le pendage de la couche de l’oxfordien, recherchée pour la production de ciment. Le pendage, inclinaison générale des galeries de la carrière, est du aux contraintes tectoniques auxquelles fut soumise la couche de pierre durant les précédents millénaires. Afin de garder le même filon exploitée, cette carrière est ainsi, et au même titre que de nombreuses mines, exploitée en galeries organisées selon des étages. En face, un quai permettait le chargement aisé des wagonnets qui étaient probablement remontés vers le jour, et un escalier de service était à disposition des ouvriers. On remarque entre les galeries cintrées des piliers tournés, eux aussi inclinés.

    Réfrigération


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    Réfrigération

    Système de réfrigération d'une ancienne brasserie.

    Système de réfrigération d’une ancienne brasserie.

    La réfrigération des stocks de bière produits par une ancienne brasserie était effectuée dans cette salle. On peut deviner la hauteur d’origine du ciel de carrière, qui avoisinait les dix mètres. Cette exploitation de calcaire servit d’abord à stocker les vins du roi Louis XIV, choisie pour sa relative proximité avec le château de Versailles, et pour son climat propice à la fermentation: les carrières souterraines possèdent une température et un taux d’humidité constants toute l’année. Plus tard, au XIXe siècle, ces hautes galeries se verront séparées en multiples cloisons de bois, pour entreposer la bière qui sortait des cuves de fermentation. La bière à l’époque était une question de mode, car il s’agissait d’une boisson très consommée au cours de l’ère industrielle. Avec le temps, et depuis la période d’abandon, il y a plus de 50 ans, les cloisons de bois ont été retirées pour la plupart ou ont pourri. On peut de nouveau admirer les hauteurs de la voûte, où courent toujours les conduits de réfrigération.

    Arche et Quinconce


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    Arche et Quinconce

    Arche et Quinconce

    Piliers tournés et arche et quinconce, taillés intégralement au pic.

    Arche et quinconce dans la disposition des piliers tournés de cette ancienne et très vaste carrière de gypse. Les piliers tournés réguliers sont évasés pour permettre de mieux canaliser les forces de pression s’exerçant du ciel et pour diminuer la portée des mêmes ciels pour obtenir des galeries solides tout en gardant un taux de défruitement suffisamment acceptable. Car les ciels des carrières de gypse, roche cassante donnant le plâtre par cuisson, ont une fâcheuse tendance à se rompre et à se décoller lorsque leur portée est un tant soit peu trop grande. Il en va de même pour les carrefours, dont la disposition en quinconce des piliers permet d’en former de trois galeries au lieu de quatre, diminuant d’autant les forces de pression pouvant s’exercer aux ciels; les carrefours étant souvent les points faibles de ces carrières de gypse. Ici, une arche maçonnée, dite « à l’anglaise » permet de renforcer le dispositif, le carrefour de galeries a alors une bien meilleure tenue.

    Les Hagues pourries


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    Les Hagues pourries

    Les Hagues pourries

    Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.

    Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!

    Dos de l’Arche


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    Dos de l’Arche

    Dos de l'arche de 1911.

    Dos de l’arche de 1911.

    Dos de l’arche en briques et moellons datée de 1911. En réalité, cette voûte est bien une arche, qui fut reconstruite après un important effondrement qui a eu lieu dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée par piliers tournés. Bien qu’exploitant un calcaire d’une grande qualité, certains quartiers de cette carrière restent très fragiles du fait du taux de défruitement élevé. Ainsi, des consolidations furent nécessaires. L’arche de l’aube du XXe siècle fut reconstruite de façon plus robuste par une véritable voûte de briques soutenant un ensemble en moellons réguliers liés par un ciment. On peut par ailleurs voir les traces de cette reconstruction de l’autre côté de la structure, où un début de fontis par simple décollement du ciel barre le chemin à tous véhicules, comme le montre l’image ci-dessous:
    De l'autre côté de la voûte reconstruite...

    De l’autre côté de la voûte reconstruite…

    Graffitis


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    Graffitis

    Des graffitis au noir de fumée à la voûte.

    Des graffitis au noir de fumée à la voûte.

    Des graffitis sont écrits sur cette voûte. Faite de ciment, la voûte permet de consolider la galerie d’une ancienne carrière souterraine de calcaires de l’oxfordiens, destinés à produire par cuisson de la roche ce même ciment. Les ouvriers, dont un certain Malugani Achille, ont écrit leur nom et fait des dessins à l’aide de la fumée de lampes à acétylène, ou lampes à carbure. On remarque tout de suite la prédominance des ouvriers issus de l’immigration italienne de l’époque, peu après la première guerre mondiale. Cette galerie constituait autrefois un roulage principal de cette très ancienne carrière.

    Escalier de Cavage


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    Escalier de Cavage
    Escalier de cavage d'accès à une carrière souterraine de calcaire.

    Escalier de cavage d’accès à une carrière souterraine de calcaire.

    Un escalier de cavage, aménagé. Cette carrière souterraine de calcaire fut réutilisée par les poilus français, soldats de la première guerre mondiale. Les carrières de cette région servirent d’abri pour les armées, que ce soit pour y installer des casernements, des dortoirs, ou des hôpitaux. À gauche, une inscription indique le nom des officiers et du régiment qui l’occupait. Ce genre d’endroit est fréquemment recouvert de dessins ou bas-reliefs en tous genre, d’autant plus lorsqu’il s’agit de casernements de cette ampleur. Les aménagements ont été réalisés par une association, qui gère les visites de la carrière.

    Le Petit Frère


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    Le Petit Frère
    Le petit frère car il n'est pas sans rappeler un autre endroit.

    Le petit frère car il n’est pas sans rappeler un autre endroit.

    Le petit frère est un nom personnellement donné ici car cet endroit n’est pas sans rappeler une certaine échelle pétrifiée! On est ici dans le même genre de configuration. Une voie Decauville de 50cm est en effet accoudée à un pilier tourné, taillé à la haveuse. Le coupon de voie fait office d’échelle, pour accéder au bas d’un puits d’aération aménagé dans ce même pilier. Ce puits a servi pour jeter de nombreux déchets divers et variés, qui s’accumulent en bas de l’échelle. La carrière de calcaire, en partie exploitée à la haveuse, fut en exploitation jusque dans les années 1970.

    Constellation Paragénétique


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    Constellation Paragénétique

    Constellation de la voûte naturelle d’un scialet, cavité naturelle accessible par des puits verticaux, dans le massif du Vercors. Cette grotte d’origine paragénétique est un important réseau fossile formé bien longtemps avant l’apparition de nos massifs montagneux qui ont alors dévié les cours d’eaux souterrains. Les galeries sont alors souvent recouvertes d’une épaisse couche d’argile déposée par les écoulements d’eau, toujours très lents, selon des cycles d’aggradation et soutirage. Quant aux voûtes, elles présentent des traces d’usure et de concrétions fort anciennes formant ce genre de constellation au ciel. Parfois, comme ici, discrètement, des concrétions plus récentes peuvent se former…

    Pierres sèches près du Front


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    Pierres sèches près du Front

    Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.

    Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.

    Que de pierres sèches dans cette image, montrant une salle aménagée d’une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Les pierres sèches ne signifient pas dénuées d’eau, mais simplement des constructions dont les roches ne sont pas liées entre elles, par un ciment ou un quelconque liant. Ici, nous sommes dans une carrière de calcaire de la banlieue parisienne, dont le réseau s’est vu enclavé puis considérablement réduit avec le temps suite à de nombreuses campagnes d’injections du fait de divers projets urbains et immobiliers. Cette chambre montre, près d’un front de taille que l’on voit sur la droite, des piliers à bras, car faits de blocs que les carriers montaient de leurs bras, qui sont des consolidations temporaires destinées à soutenir le ciel pendant que l’ouvrier extrait la roche. À gauche, ce sont des hagues, murs de pierre soutenant des remblais qui sont en revanche des consolidations plus durable en lieu et place de vides ayant été exploités. Sur la gauche part une galerie qui traverse cette zone de hagues et bourrages.

    En Suspens


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    En Suspens
    En suspens au dessus d'une bure...

    En suspens au dessus d’une bure…

    En suspens au dessus d’un puits, cet ascenseur permettait autrefois de hisser ou descendre des berlines entre deux galeries. Ce puits sous-jacent ne parvient pas au jour, mais mesure une vingtaine de mètres et permet de relier deux couches d’exploitation d’une ancienne mine de fer. Une galerie de roulage permet de contourner le puits sur la gauche, puis continue de l’autre part. Après l’abandon de la mine, des blocs sont tombés dans le puits et sur le cuffat, mais ce dernier tient toujours en équilibre précaire, suspendu à son câble lui même accroché à une poulie.

    La Pince de Carrier


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    La Pince de Carrier

    La pince de carrier

    La pince de carrier.

    La pince de carrier est posée contre cette paroi de carrière moderne. Etrangement, cette carrière souterraine de pierre calcaire est moderne, car taillée à la haveuse avec des parois très lisses, mais conserve tout de même des outils relativement anciens. En effet, cette pince de carrier qui servait autrefois pour lever un gros bloc et permettre son roulage ou de le hisser sur un chariot ou wagonnet est un outil qui fut supplanté dans les années 1950. La présence de cet outil massif et archaïque montre qu’il s’agit d’une carrière exploitée de manière artisanale et pour une utilisation très localisée de la pierre; bien qu’exclusivement utilisée au cours des années 1960.

    Cocon et Bidon


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    Cocon et Bidon

    Cocon et bidon sous ces arches de béton.

    Cocon et bidon sous ces arches de béton.

    Cocon et bidon dans une carrière souterraine de craie, sous des arches de renfort en béton. Cette ancienne carrière souterraine fut exploitée pour sa craie pour fabriquer, entre autres, des peintures, des cosmétiques et des enduits. Ces carrières de craie sont organisées en galeries voûtées, d’une hauteur variant entre 5 et 20 mètres. Ici, ces voûtes de craie ont été renforcées par une belle couche de béton, offrant une sorte de cocon protecteur. Effectivement, les lieux servirent d’abri aux civils durant la seconde guerre mondiale. Un bidon posé là atteste la présence ancienne de champignonnières, cultures de champignons de Paris, ici faites sous forme de meules dont on peut aussi apercevoir les traces…

    Le Vieux Fontis


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    Le Vieux Fontis
    Un vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.

    Le vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.

    Le vieux fontis présent à cet endroit, à la bifurcation de deux galeries, point souvent fragile dans une carrière suite à la grande portée du ciel, s’est développé il y a longtemps. Malgré sa grande ampleur, car presque aussi haut que la galerie elle-même, il a toutefois pu se stabiliser. En effet, aucune pierre n’en est tombé depuis longtemps, car le sol n’est pas recouvert de blocs. La cloche a pu largement se développer, mais pas remonter jusqu’à la surface. Ceux-ci ont certainement dû être éliminés soit lors de l’exploitation de la carrière ou bien durant l’époque de la champignonnière des années 50 jusqu’aux années 1990… Ce genre de fontis stabilisé n’est pas forcément mauvais présage pour l’ancienne carrière mais se doit d’être surveillé. Cette carrière souterraine de calcaire fort ancienne fut exploitée en hagues et bourrages.

    Tableau Electrique


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    Tableau Electrique

    Le vieux tableau électrique de la recette d'une mine de charbon.

    Le vieux tableau Electrique de la recette d’une mine de charbon.

    Le vieux tableau électrique est toujours en place. Cette ancienne recette de mine de charbon garde encore beaucoup de vestiges. Sur un carreau minier, la recette était l’endroit où le minerai remontait au jour, il s’agit des premiers bâtiments traversés lorsque les berlines remontaient au jour, au sommet du puits. Ici, nous sommes précisément dans la machinerie, la salle où trône le treuil permettant de faire monter ou descendre les ascenseurs, ainsi que toutes ses commandes. Ce tableau Electrique permettait la transformation de la haute tension monophasée en une tension continue permettant alors d’alimenter le moteur du treuil, et de nombreuses autres machines et installations.

    Arches Noircies


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    Arches Noircies

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Des arches noircies par de la fumée. Il s’agit d’anciennes consolidations qui renforcent un passage instable, dans un ancien roulage incliné permettant autrefois l’accès à une plâtrière souterraine. Cette carrière de gypse était desservie grâce à plusieurs galeries, celle-ci était parcouru par un funiculaire puis des machines thermiques dont les fumées ont noirci les parois. Depuis lors, de nombreux effondrements eurent lieu, obstruant plus ou moins cette galerie. Entre deux fontis, on peut toujours apercevoir cette suite d’arches maçonnées ordonnées dont ressortent les pierres. Cette ancienne galerie constituait le début d’un plan incliné reliant directement la carrière souterraine à l’usine à plâtre située sur le port.

    Voie Decauville


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    Voie Decauville

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d'écartement.

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d’écartement.

    Voie Decauville sous une voûte de béton. Dans cette carrière souterraine de gypse de seconde masse, des passages consolidés ont été aménagés, comme celui-ci en briques et voûtes de béton, pour éviter des secteurs anciens, très instables ou effondrés. Ce tunnel fut équipé peu avant la fermeture de la carrière de pierre d’une voie Decauville (du nom de constructeur) sous forme de coupons de 3 à 5 mètres et de 60 cm d’écartement. En effet, l’exploitation du gypse s’arrêta ici à la veille de la seconde guerre mondiale, avant de laisser la place aux champignonnistes italiens qui abandonnèrent les lieux dans les années 1980…

    Le Bagne


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    Le Bagne

    Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.

    Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.

    Un bagne fut certainement établi dans cette carrière souterraine de calcaire. En effet, cette fresque représente des carriers, en habits de prisonniers. Au bout à droite, un doigt représente l’autorité, une force obligeant les carriers à travailler. Daté, le dessin effectué à la fumée d’acétylène nous apprend qu’il s’agit d’une période de la seconde guerre mondiale. L’occupant allemand a certainement réquisitionné la carrière, pour la réalisation d’ouvrages à usage militaire dans la région. Cette fresque est isolée dans un effondrement généralisé de la carrière. Est-elle contemporaine à cet effondrement? Les allemands exerçaient-ils toujours leur autorité sur les ouvriers alors? Ce sont des détails qui ne nous sont pas parvenus. Ce qui est sûr, c’est que cette fresque est une pièce unique du patrimoine des carrières souterraines de pierre à bâtir.

    Piliers et Passerelle


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    Piliers et Passerelle
    Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.

    Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.

    Piliers et passerelle, un pont semble formé par un filon de ce calcaire argileux non exploité, laissé en place, établissant une séparation entre deux niveaux de galeries. Une passerelle métallique permet d’élargir la galerie supérieure, et par là même sécuriser le passage. Cette carrière de pierre à chaux, reconvertie au XXe siècle en champignonnière, se développe sur trois étages différents. La texture cassante de la roche donne un aspect très anguleux et esthétique de ces piliers tournés de section arrondie. Ce pont souterrain résulte d’une masse calcaire laissée lors de l’abattage du plancher séparant les deux niveaux, technique permettant de rentabiliser l’exploitation, augmentant les volumes et par conséquent leur instabilité.

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