Posts Tagged “2e”
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC6782-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154

Cette porte blanche est composée de deux piliers maçonnés.
Porte blanche ou arche carrée, dans une ancienne carrière de gypse. De nombreux piliers maçonnés ont été érigés dans cette ancienne carrière de hauteur modérée. Et pour cause: cette carrière souterraine de seconde masse fut exploitée sur toute la hauteur de roche présente: le
ciel de carrière est déjà situé dans les marnes, roches argileuses de très mauvaise tenue. Ces piliers maçonnés sont en brique. Ils ont été recouverts de chaux lors de la conversion des lieux en
champignonnière, comme bien souvent dans la région. Les sacs plastiques déposés au sol servaient à la culture des agarics dans un terreau mélangé à du fumier et du mycélium. Les deux piliers sont reliés entre eux par des matériaux recyclés de l’exploitation du gypse: des rails.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC2329-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154

Visiteur dans une consolidation adaptée.
Visiteur de carrières sous une arche. La consolidation est un épais mur permettant de maintenir les piédroits et le
ciel de la galerie. Elle est parfaitement adaptée à la forme donnée à la galerie d’exploitation. La partie voûtée permet le passage des hommes mais aussi des wagonnets chargés sur leur voie de 65cm d’écartement dont il subsiste les marquages de la position des traverses. Le principe de construction de ces murages est analogue dans de nombreuses petites plâtrières artisanales comme celle-ci. Il s’agit d’empilement de blocs souvent issus directement des chantiers de la carrière, ici du
gypse, la roche qui donne du plâtre par cuisson. Cet empilement de pierre est ensuite recouvert de plâtre, étayé par un coffrage en bois et étalé par les ouvriers directement à la main. C’est pourquoi on peut remarquer des traces irrégulières et jamais identiques sur ces genres du murage. Dans cette région, seule la seconde masse de gypse fut intensément exploitée, la première étant souvent beaucoup trop dégradée par les eaux souterraines. C’est aussi pour cela qu’on retrouve parfois des
fers de lance dans les murages des consolidations: cette couche dure de gypse cristallisé, apparaissant dans les fontis, est impropre à la fabrication du plâtre s’y prête parfaitement.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/p07-1-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154

Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d’écartement.
Voie Decauville sous une voûte de béton. Dans cette carrière souterraine de
gypse de seconde masse, des passages consolidés ont été aménagés, comme celui-ci en briques et voûtes de béton, pour éviter des secteurs anciens, très instables ou effondrés. Ce tunnel fut équipé peu avant la fermeture de la carrière de pierre d’une voie Decauville (du nom de constructeur) sous forme de coupons de 3 à 5 mètres et de 60 cm d’écartement. En effet, l’exploitation du gypse s’arrêta ici à la veille de la seconde guerre mondiale, avant de laisser la place aux champignonnistes italiens qui abandonnèrent les lieux dans les années 1980…
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC7446-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden
in
/home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line
154

Niche fendue dans une galerie consolidée d’une carrière de gypse.
Cette niche fendue permettait aux ouvriers de s’y dissimuler lors des passages de wagonnets pour éviter que ceux-ci ne les fauchent. La galerie est consolidée en ciment et permettait la communication entre deux masses d’exploitation. La voie fut déposée, certainement lors de la conversion de l’exploitation en champignonnière. La profondeur importante induit une pression pharaonique des pierres, qui déforment la voûte sur tous ses côtés, donnant un effet de coup de poing dans cette niche. Au fond, à l’orifice supérieur de cette descenderie, la pression est telle que la voûte est déformée.