Posts Tagged “argileux”
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La fente et la pente aménagées dans cette carrière souterraine permettent de diriger les blocs. Dans cette région, les couches de calcaires à ciments sont inclinées. Ainsi, les carriers exploitaient la roche dans le pendage et utilisaient la gravité pour déverser les blocs. Cela permettait aux blocs extraits de descendre, puis de les recueillir dans une galerie de roulage au niveau inférieur. Seulement, dans cette carrière, le pendage est insuffisant pour permettre aux blocs de ciment, roche argileuse, et donc plastique, de rouler. Ainsi, les ouvriers construisirent plusieurs « toboggans » de ce type dans cette exploitation. Les roches de l’étage supérieur sont déversées à travers une fente, puis dégringolent cette pente pavée pour ensuite tomber dans le puits, vers les trémies du roulage. Un système ingénieux, consolidé par une poutre métallique.
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Ces vieilles trémies à bout de souffle servaient autrefois à verser les blocs extraits dans les chariots et wagonnets destinés à regagner le jour. Dans ces chantiers très anciens où la pierre à ciment était exploitée, la pression de la montagne, et même des roches effondrées dans les chantiers a été si importante que les murages se sont disloqués. Ainsi, au fond de cette galerie de roulage, le passage se referme progressivement…
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Cette lampe à huile est un témoignage particulièrement ancien, et rare. En effet, ce mode d’éclairage était particulièrement peu efficace, et entrainait la production de fumées malodorantes. De plus, à cette époque, les carrières étant mal aérées, les ouvriers baignaient en permanence dans la poussière. C’est dans les années 1920 que les lampes à huile furent remplacées par les lampes à acétylène, plus lumineuses, moins poussiéreuses.
Aussi, les anciens devaient se procurer eux-mêmes leur matériel. C’est pourquoi, pour éviter les vols, il était coutume de rapporter ses outils et sa lampe chez soi après la journée de travail. Cela explique la rareté de la présence d’anciens outils d’ouvriers dans les quartiers d’exploitation. Abandonnée ici depuis au moins un siècle, cette lampe semble attendre qu’un visiteur la frotte pour en libérer l’esprit de la mine…
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La galerie de roulage de cette ancienne carrière de calcaire argileux se trouve en aval d’un ancien dépiler. Ce calcaire argileux servait à fournir un ciment prompt naturel. Prompt car sa prise est rapide, naturel car il résulte de la seule cuisson de cette roche à 1200 degrés. Cette carrière fut exploitée par des piliers tournés. La pierre était ensuite descendue jusqu’à cette galerie de roulage grâce à des treuils: le gisement est penté, mais son inclinaison est trop modeste pour effectuer un écoulement gravitaire des blocs. La galerie de roulage, lorsqu’elle fut abandonnée bien avant l’arrêt de l’exploitation, fut ensuite convertie en galerie de drainage, par la construction d’une cunette, en ciment, naturellement!
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Cette construction brute, constituée d’épais piliers et d’une couverture en béton armé, est le local d’une machinerie. Le moteur et le réducteur entraînant un treuil ont été retirés, mais toute la structure est restée telle quelle. Construit dans les années 1940 ou 1950, il permettait de remonter les blocs de ciment prompt naturel, un calcaire argileux, extrait dans les tréfonds de cette ancienne carrière souterraine. Cette remontée, rare dans ce genre d’exploitation, permettait de compenser le pendage, modeste mais existant, de cette couche de pierre.
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Le bois et l’eau ne font pas bon ménage, habituellement… Ici, cette trémie est miraculeusement conservée, à l’inverse des autres constructions de ce type dans la même carrière. En effet, avec le temps, le bois pourrit dans ce milieu humide, et tombe en miettes. Ici, par la glaise ou la calcite qu’elle peut déposer, l’eau a fossilisé le déversoir de l’ancienne trémie. Les dispositifs de guidage des blocs et d’ouverture de l’orifice sont également visibles. Les deux poutres en bois servent, elles, à appuyer sur le mur maçonné pour éviter qu’il ne s’effondre, poussé par les blocs en attente de chargement.
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Les armatures bétonnées construites dans cette carrière de craie permettent de consolider le sous-sol. En effet, elles compensent la mauvaise tenue des terrains sus-jacents, mais également les autres étages de galeries, situés au-dessus. L’exploitation de la craie dans ces galeries remonte à une époque reculée. L’époque des champignonnières est en revanche bien plus proche de nous. Les champignonnistes avaient alors détourné les sources souterraines grâce à des puits, comme celui situé au sommet de la voûte. Cependant, les armatures semblent inachevées, au vu des fers qui en ressortent.
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Galerie de récupération des ciments.
La galerie de récupération sert, dans les carrières de montagne ou dans toute exploitation à gisement penté, à reprendre les matériaux ayant été jetés des galeries d’exploitation. Ces dernières étant plus hautes, les carriers se servent de la gravité pour faire chuter les blocs dans des puits. Au fond de ces puits se trouve donc le roulage, visible ici, où les blocs étaient déversés dans les wagonnet grâce à des trémies. Cette carrière souterraine permettait d’exploiter le ciment prompt. Il s’agit d’un calcaire argileux vieux de 150 millions d’années, contenant naturellement la proportion idéale de calcaire et d’argile pour la préparation du ciment, l’or gris.
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Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.
Piliers et passerelle, un pont semble formé par un filon de ce calcaire argileux non exploité, laissé en place, établissant une séparation entre deux niveaux de galeries. Une passerelle métallique permet d’élargir la galerie supérieure, et par là même sécuriser le passage. Cette carrière de pierre à chaux, reconvertie au XXe siècle en champignonnière, se développe sur trois étages différents. La texture cassante de la roche donne un aspect très anguleux et esthétique de ces piliers tournés de section arrondie. Ce pont souterrain résulte d’une masse calcaire laissée lors de l’abattage du plancher séparant les deux niveaux, technique permettant de rentabiliser l’exploitation, augmentant les volumes et par conséquent leur instabilité.