Posts Tagged “artisanal”
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Entre deux piliers fut logée cette étrange machine.
Entre deux piliers tournés d’une ancienne carrière souterraine de calcaire, on retrouve cette étrange machine. Elle est associée à l’époque des
champignonnistes. Au vu de sa disposition sur un quai de chargement, il peut s’agir d’un convoyeur à bande, permettant de charger divers matériaux (
craon, semences, etc…) dans des véhicules qui pouvaient circuler dans les galeries. Les anciennes carrières souterraines sont propices à la culture de champignons, car elles ont un taux d’humidité, une obscurité, et une température optimales. À cause de la mondialisation, ces cultures locales et artisanales périclitèrent peu à peu. Ici, ces anciens
piliers tournés ont été renforcés par des maçonneries.
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Visiteur dans une consolidation adaptée.
Visiteur de carrières sous une arche. La consolidation est un épais mur permettant de maintenir les piédroits et le
ciel de la galerie. Elle est parfaitement adaptée à la forme donnée à la galerie d’exploitation. La partie voûtée permet le passage des hommes mais aussi des wagonnets chargés sur leur voie de 65cm d’écartement dont il subsiste les marquages de la position des traverses. Le principe de construction de ces murages est analogue dans de nombreuses petites plâtrières artisanales comme celle-ci. Il s’agit d’empilement de blocs souvent issus directement des chantiers de la carrière, ici du
gypse, la roche qui donne du plâtre par cuisson. Cet empilement de pierre est ensuite recouvert de plâtre, étayé par un coffrage en bois et étalé par les ouvriers directement à la main. C’est pourquoi on peut remarquer des traces irrégulières et jamais identiques sur ces genres du murage. Dans cette région, seule la seconde masse de gypse fut intensément exploitée, la première étant souvent beaucoup trop dégradée par les eaux souterraines. C’est aussi pour cela qu’on retrouve parfois des
fers de lance dans les murages des consolidations: cette couche dure de gypse cristallisé, apparaissant dans les fontis, est impropre à la fabrication du plâtre s’y prête parfaitement.
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Le petit puisard aux détours d’un roulage.
Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un
roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.
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Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.
Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes
carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!
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Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries.
Galeries pour nains dans une carrière souterraine de calcaire à
hagues et bourrages. Si les carrières parisiennes atteignent des hauteurs à dimension humaines, celles des alentours bénéficièrent de beaucoup moins de soin dans leurs consolidations et leur surveillance par l’inspection générale des carrières. Ainsi, un mur maçonné sommaire forme un carrefour de deux galeries d’à peine un mètre de haut. Les carriers exploitaient la pierre de façon artisanale à genoux, un treuil permettait ensuite de hisser les blocs par un puits. Pour certains, ces vides étaient postérieurement reconvertis en champignonnières ou en ossuaires souterrains jusque dans les années 1930.
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Galerie qui serpente dans une ancienne plâtrière.
Cette galerie ferrée serpente dans une ancienne carrière souterraine de gypse. Le gypse est la roche qui sert en particulier, par une cuisson et un broyage, à la fabrication du plâtre, dans une usine appelée plâtrière. Le roulage traverse ici une couche certainement moins rentable, d’où le creusement de cette galerie qui serpente, galerie de recherche car c’était à l’époque le seul moyen des ouvriers de trouver à nouveau un filon plus fertile. Cette carrière est effectivement très ancienne, sa fermeture remontant aux années 1930. La voie ferrée est artisanale et consiste en deux barres métalliques clouées par des spikes à des traverses en bois ancrées dans le sol. L’écartement est de 65cm, et les wagonnets, à châssis en bois, étaient tractés par des chevaux. La composition de cette carrière montre une transition entre artisanal et industriel: dans cette région, nombreux étaient les carriers provenant de familles d’agriculteurs.
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Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.
Une fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse. Cette carrière très ancienne, exploitée dès la fin du XVIIIe siècle, avait des caractéristiques très artisanales comme le transport des blocs sur des charrettes tractées par des ânes, d’où elle tire son nom. Ce mode d’exploitation a donné un ensemble de galeries peu organisées. Comme ici, des fourches ayant laissé des piliers tournés très fin ont nécessité l’emploi de grosses consolidations. Ici, cette maçonnerie en Y est formée d’un pilier et de deux arches « à l’anglaise ». L’exploitation de cette carrière a duré près de deux siècles: de nombreux autres quartiers ont été créés en profondeur mais sont désormais séparés de ces galeries suite à de gros éboulements.
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Voici une carrière de craie dont les volumes dessinent des voûtes. L’exploitation est assez ancienne, la taille est artisanale. Selon l’éclairage, le jeu de voûtes et d’arches devient surprenant. On crée un écho entre galerie voûtée et pilier formant une arche sous le ciel.
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Une bifurcation de voies ferrées de facture artisanale, de simples barres cintrées pour faire une courbe, reliées par de simples bastaings sur lesquels elles sont fixées par des clous, ou spikes. Ici ces deux voies de 65cm se séparent, l’une se dédoublant et filant vers la gauche, l’autre continuant vers une galerie disparue, aujourd’hui effondrée. Ces deux galeries aboutissaient probablement sur une chambre d’extraction du gypse, construite à piliers tournés, qui s’est totalement effondrée.