Ornement de guerre intitulé « Le Garde au Balcon ». Le sculpteur y a même représenté ses outils. Dans la région, de nombreuses carrières de pierre ont été utilisées par les soldats, de tous côtés, comme abris durant la première guerre mondiale. Ces utilisations se traduisent par de nombreuses traces laissées sur les parois. Inscriptions, dessins, bas-reliefs et sculptures se retrouvent dans ces souterrains hélas mal protégés.
Le monogramme LN, certainement le monogramme de la société qui exploitait l’usine.
Le monogramme visible ici, LN, est moulé dans la rambarde de fer forgé d’un balcon surplombant des machines. Ces statodynes et ces soufflantes font partie d’un complexe sidérurgique abandonné. Les statodynes permettaient de convertir les courants électriques alternatifs en continus. Ces courants continus permettaient alors d’alimenter entre autres les divers moteurs de l’installation, comme ceux des skips, qui versaient automatiquement le minerai dans les fourneaux. Les soufflantes, également alimentées en courant continu, injectaient l’air sous pression nécessaire à la combustion. Le balcon au dessus de ces machines supporte un panneau de contrôle, et arbore le logo de la société qui exploitait cette aciérie.