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    Petit Bassin


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    Petit Bassin
    Petit Bassin, trou d’eau au milieu des piliers de gypse.

    Ce petit bassin, trou d’eau au milieu d’une chambre d’extraction en carrière de gypse de seconde masse, est en fait un ancien monte-charge. Une plateforme remontait les blocs ou le personnel depuis le niveau inférieur, en troisième masse. L’ensemble de l’installation a été retirée, comme en témoignent les traces de support au ciel. Mais le trou n’a pas été rebouché et, inondé par les eaux bleutées, laisse encore percevoir les restes d’une galerie engloutie…

    Salle du Pilier


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    Salle du Pilier

    La salle du pilier tourné.

    La salle du pilier tourné.

    La Salle du Pilier se trouve dans une vaste mine de fer. Répartie sur plusieurs étages, sur plusieurs centaines de mètres de dénivelé, cette mine de montagne est l’une des plus étendues de la région. Au cœur de cette salle, un solide et solitaire pilier tourné trône. Les parois sont de formes irrégulières, étant donné que l’exploitation remonte à une centaine d’année, époque où il était bien difficile de transporter des machines en altitude. Non loin du centre de la mine, cette salle est située au fond d’un haut dépilage incliné selon un pendage assez conséquent. Au bout de la salle, un bassin draine les eaux d’infiltration.

    Les Grandes Lignes


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    Les Grandes Lignes

    Les Grandes lignes dans une ancienne piscine.

    Les Grandes lignes dans une ancienne piscine.

    Les grandes lignes du bassin d’un centre nautique à l’abandon. Les anciennes piscines offrent bien souvent une étrange ambiance. Celles-ci furent remplies, fréquentées par des flots de touristes, ou de sportifs, de groupes affluant de la région pour s’y exercer. Ici, le lieu fut fermé pour que fut construit un peu plus loin un nouveau complexe. Construire une nouvelle chose qui existait déjà autrefois, les lubies actuelles des municipalités. Le bassin, les grandes lignes, les piliers, tout comme les gradins ou les rampes d’éclairage, forment autant d’aspects graphiques que le photographe de ces endroits peut exploiter. Bien qu’à sec, cette piscine où les résonances des pas s’égarent donne encore à voir une ambiance aquatique.

    Point d’Eau


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    Point d’Eau

    Point d'Eau

    Point d’Eau

    Un point d’eau s’est formé ici. Dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire lutétien, plusieurs sources, ou karsts, se sont formés au fil du temps et on été bien plus tard recoupés par l’exploitation durant le XIXe siècle. Afin d’éviter de se trouver ennoyés, les carriers détournèrent les cours d’eau, qui s’accumulant finit par former des petits lacs. Souvent localisée près des fronts de taille de cette grande carrière, l’eau fut utilisée par les champignonnistes pour arroser leurs semences. Des bassins comme celui situé en hauteur furent aménagés. Depuis lors, l’eau creuse le calcaire, construit des concrétions, et colorie les fronts de taille de sa belle couleur bleutée. Par ailleurs, on remarque la beauté des techniques utilisées dans les exploitations: piliers à bras, front de taille taillé à la lance, et un étai métallique qui soutient une masse qui aurait dû être exploitée. Juxtaposant chaque ligne verticale délimitant les séquences d’avancement de la taille, les trous pratiqués pour fixer le système de la lance sont également visibles.

    Le Petit Puisard


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    Le Petit Puisard

    Le petit puisard aux détours d'un roulage.

    Le petit puisard aux détours d’un roulage.

    Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.

    Etrange Haricot


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    Etrange Haricot

    Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

    Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

    Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.

    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités


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    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités

    Conditions géologiques

    Si une région de France a toujours dominé les chiffres de production du gypse, il s’agit bien du bassin parisien: 68% des carrières s’y trouvent. Le gypse, roche sédimentaire connue sous le nom de sulfate de calcium dihydraté (CaSO4-2H2O), se dissimule sous des buttes témoins, reliefs abondant dans la région. L’immense plateau gypseux s’est formé au cours de l’ère tertiaire, lors de l’Eocène, quelque part entre le Paléocène et l’Oligocène, il y a quelques 33 à 56 millions d’années. Ces dépôts sédimentaires sont plus récents que leurs confrères des Alpes, qui eux seraient arrivés au Trias 200 millions d’années plus tôt. Ce plateau s’est peu à peu érodé avec le vent, la pluie, et les cours d’eau. Certaines parties de ce territoire y ont mieux résisté que d’autres et ont gardé leurs strates et leur altitude originelle. Ce sont ces collines que l’on appelle les buttes témoins où à mi-hauteur se situe la lentille de gypse, roche qui une fois cuite puis broyée donne le plâtre. La persistance de ces buttes est donnée par des matériaux plus résistants, comme souvent dans le bassin parisien la pierre meulière. On connaît bien cette roche siliceuse dans les pavillons de banlieue franciliens, les soubassements de bâtiments publics, ou encore les maçonneries des voies ferrées. Réputée pour sa résistance, elle est en conséquence souvent présente en affleurement, à quelques vingtaines de mètres des bancs gypseux.

    Les premières plâtrières s’ouvrent près de Paris, dans les villages de Ménilmontant, Belleville, Montmartre, noms donnés aujourd’hui à ces buttes témoins qui dominent la capitale. Au pied de la butte Montmartre, les charrettes qui entrent dans Paris pour approvisionner les chantiers en plâtre vont progressivement déposer des amas de cette poudre blanche sur leur passage, ce qui donnera son nom à cette porte devenue depuis place, Blanche. Par analogie à la chaux, une poudre blanche mais qui elle est donnée par cuisson du calcaire, une autre butte voisine deviendra Chaumont. L’extraction du gypse, tout autant que celle du calcaire, est ainsi bien ancrée dans l’Histoire de Paris.

    Différents orifices de galeries souterraines de carrières de gypse.

    Sous ces buttes, le gypse sous forme de roche est formé en plusieurs couches, ou « masses », de puissance plus ou moins grande selon la profondeur. Les couches s’amincissent au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le sol. Les 3e et 4e masses ont été très rarement voire jamais exploitées, car trop profondes et pauvres en matériau. La 1e masse quand à elle, la bien-nommée « haute masse », l’a été systématiquement : parfois affleurant, sinon sous-jacente de quelques dizaines de mètres, elle en atteint régulièrement une vingtaine en épaisseur. L’extraction se fait alors de haut en bas, dans une couche qui est elle-même subdivisée en différentes strates plus ou moins tendres. Entre les deux masses de gypse il peut exister une fine strate de roche, elle ne fut cependant que rarement exploitée, dans certaines exploitations elle était même appelée « le chien ».

    Chambre d'extraction en première masse. Galerie d'une première masse de gypse avec ses chevillages. La hauteur est de 17 mètres.

    Galeries de première et seconde masse de gypse.

    Les couches séparatrices comportent fréquemment des cristaux de gypse, appelés pieds d’alouette ou fer de lance. Cette couche peut s’exposer dans les fontis des carrières de seconde masse, zones instables donc qu’il convient de ne pas fréquenter. Certains exploitants ont toutefois exploité cette couche composée de cristaux, pour simplifier l’extraction à travers de grandes galeries…

    Deux cristaux de gypse en fer de lance Un fer de lance, ces minéraux sont translucides Un fragment de pied d'alouette

    Différentes sortes de gypse sous forme minérale.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Une pierre complexe

    Le problème lié à la friabilité de cette roche a toujours rendu soucieux les exploitants. En premier lieu, pour limiter les forces de portance que le gypse supporte très mal, tout en gardant un taux de défruitement optimal, le choix sera adopter de tailler les galeries en ogive. On obtient des piliers tournés, car les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera jamais exploitée, qui ont une section plus importante vers le haut, et plus fine vers le bas. On parle alors de piliers évasés. L’autre solution pour limiter la portance est d’éviter les carrefours à quatre branches pour n’avoir que trois galeries aboutissant à un même carrefour. Ainsi, partant de galeries anarchiques, les exploitations auront successivement un plan en éventail, en damier, puis en quinconce.

    À l’instar des exploitations de calcaire, les techniques d’exploitation du gypse ont considérablement évolué au cours du temps. Du simple pic de carrier avec les ânes ou les chevaux qui tractent les tombereaux de blocs, l’explosif va faire son apparition sous terre au XIXe siècle avec les wagonnets, berlines et locomotives électriques ou à air comprimé. Des années 1950 jusqu’à nos jours, c’est une mécanisation encore plus intense : les galeries s’agrandissent, les camions et les chargeuses entrent, la haveuse ou la fraise est utilisée, les galeries prennent des apparences minières. Certaines carrières furent même exploitées telles des mines lorraines, par l’emploi de lourds engins et de raclettes ou scrapers. On ne se préoccupe plus beaucoup de l’état des lieux à l’avenir! On taille des galeries, on dépile en creusant des galeries perpendiculaires, puis on foudroie tout un secteur par affaissement dirigé pour stabiliser l’ensemble. Dans certaines carrières situées à l’Ouest de la région, non loin des berges de la Seine, fleuve qui offrait une pratique voie de transport de la pierre, existaient des exploitations qui ont fonctionné dès le XVIIe siècle jusqu’au crépuscule des années 1970. Là, le souci de rentabilité était clair : on disposait d’une puissance de 8 à 15 mètres seulement, il était donc nécessaire d’élargir les galeries en poussant les piliers à un évasement maximal. Parfois, la couche de pied ou de ciel a même été surexploitée ! Les conséquences sont sans appel : les piliers s’écaillent, ou poinçonnent le sol, puis s’effondrent, entrainant encore aujourd’hui d’un coup d’un seul tout un quartier de carrière.

    Des carrières fragiles

    Car ces carrières de gypse vieillissent en effet très mal. Le gypse se dissolvant dans l’eau à teneur d’un milligramme par litre, il se produit dans certaines carrières un sinistre cercle vicieux. Par l’action de l’humidité, ou d’une exploitation qui fut trop poussée, un pilier se fend puis se rompt. Si les piliers alentours ne résistent pas, c’est un effet domino ou effondrement généralisé. Dans le cas contraire, une cloche de fontis se forme et remonte à la surface, engloutissant au passage des couches d’argile imperméables, permettant à l’eau de s’infiltrer. L’eau crée alors d’immenses lacs dans les vides abandonnés, et ronge alors les piliers qui y baignent, provocant à la longue la rupture de ceux-ci. Ces lacs ont également un effet néfaste sur le visiteur, car la réaction de dissolution du gypse dans l’eau génère du dioxyde de carbone. Un gaz non toxique, mais dont la présence appauvrit la teneur en oxygène. De 21% dans l’air en moyenne, l’O2 chute régulièrement à 12% dans ces espaces, entraînant la mort de l’explorateur le plus intrépide qui parviendrait à s’y introduire. Dans les carrières très exploitées, le ciel pouvant garantir un maintien des roches moins consistantes situées au dessus ou bien le pied ne sont pas d’épaisseur suffisante. On observe dans le premier cas un décollement de plaques, notamment au niveau des carrefours. Lorsque le pied est trop fin, les piliers, lourds, vont percer la couche et s’enfoncer dans les sables sous-jacents, provoquant une remontée des sols dans les galeries, c’est le soufflage, phénomène qui accompagne le poinçonnage. Dans d’autres cas, les piliers s’écaillent sous la pression. Tous ces défauts sont précurseurs d’un effondrement généralisé, disparition instantanée de tout un secteur d’une carrière.

    Piliers tournés en quinconces, taillés intégralement au pic. Galeries exploitées à l'explosif dont on voit les trous de mine au ciel. Cette salle est aujourd'hui inondée, fragilisant l'ensemble. Chambre exploitée à l'explosif dont les piliers s'écaillent.

    Différents modes d’exploitation du gypse.

    Le Gypse de l’Est

    D’autres carrières quant à elles, furent exploitées sans le souci de tenue dans le temps. Il est à noter une exploitation de l’Est parisien dont l’exploitant était issu d’une famille de bateliers. Peut-être par souci de rentabilité, ou alors par manque de compétence, les galeries ont été taillées comme s’il s’agissait de carrières de calcaire : des piliers tournés droits, de section presque carrée, dans des galeries larges et hautes. Les accidents y étaient monnaie courante, y compris lors de sa reconversion ultérieure en champignonnière où un pauvre ouvrier s’est vu achevé d’un bloc massif tombé du ciel sans prévenir. À l’inverse, certains exploitants trouvaient peu commode l’exploitation du gypse sur grande hauteur nécessitant étais et chevillages. Certaines carrières seront donc exploitées horizontalement, sous forme de longues galeries à taille humaines. Dans cette région rurale et de plateaux, les besoins locaux étant moindres et les techniques plus artisanales. De plus, les masses profondes étant souvent inondées, c’est la première masse qui fut principalement exploitée. Une épaisseur importante de masse au ciel était alors laissée pour éviter l’emploi d’étais ou de piliers de consolidation. Dans d’autres exploitations tout autant artisanales, le vice sera même poussé à creuser des galeries en hagues et bourrages. Là, le risque est grand car le gypse peu tolérant se brise systématiquement, laissant les marnes sus-jacentes s’engouffrer dans la galerie.

    Lors de la seconde guerre mondiale, beaucoup de carrières de gypse servirent à l’abri des habitants des villages alentours. Les villageois y ont laissé de nombreux dessins et inscriptions. Il arrivait que des naissances soient enregistrées dans ces abris.

    Allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse. Carrière de gypse dont l'exploitation similaire au calcaire a fini par causer de gros dégâts. Carrière de gypse exploitée sous forme de galeries basses mais sinueuses...

    Carrières de gypse anciennes, souvent instables.

    Croix de Lorraine dessinée sur une paroi.

    Vestiges de reconversions, champignonnières ou abris

    La Voie dans l’Eau


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    La Voie dans l’Eau

    Voie dans l'eau bleutée d'un bassin de champignonnière.

    Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.

    Une voie dans l’eau d’une carrière de pierre calcaire. Cette eau s’écoule depuis une source karstique, et était récoltée sous pression par un bassin qui la redistribuait à la champignonnière. Depuis, cette source n’est plus canalisée et s’écoule librement. Des concrétions se sont déposés sur le coupon de voie Decauville de 60cm d’écartement, et de 5 mètres de haut. L’eau s’accumule au sol puis ruisselle où plusieurs écoulements d’eau se rejoignent un peu plus loin. La galerie plonge vers le fond à travers les piliers tournés carrés. La présence d’eaux souterraines fut un critère décisif lorsque cette carrière de calcaire fut convertie en champignonnière. La taille de l’exploitation est telle que certains quartiers servaient déjà aux cultures alors que le fond était encore exploité.

    Un Bassin et un Atelier


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    Un Bassin et un Atelier

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Esthétique dialogue, un bassin et un atelier sont juxtaposés dans une carrière souterraine de calcaire. Assez étrange organisation de l’espace d’ailleurs, car ce bassin doit bien être postérieur à l’atelier: en effet, ce premier aurait fortement incommodé la sortie des blocs! Cette carrière souterraine de calcaire est très ancienne, exploitée au pic et à la lance en hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. Également très humide, de nombreux drains et bassins y ont été aménagés. Il est donc très probable qu’au temps de l’utilisation de cet atelier, le bassin n’existait pas. Par ailleurs, on voit que l’atelier est partiellement remblayé, et un bloc y a été abandonné.

    Les Chartreux


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    Les Chartreux

    La Fontaine des Chartreux
    Les moines chartreux, appelés à Paris par St Louis, installèrent leur couvent à l’emplacement actuel du jardin du Luxembourg. Bien moins connue, une carrière de pierre établie sous leur terrain a permis l’édification d’une église. C’est beaucoup plus tard, en 1819, que l’inspecteur des carrières Héricart de Thury fera construire dans la carrière des chartreux un puits à eau avec échelle d’étiage. Ce puits est alimenté par des eaux d’infiltration recueillies par un petit bassin. L’ensemble est accessible par un petit escalier maçonné, et quelques piliers à encorbellements furent ajoutés ultérieurement. Aujourd’hui, bien que ces carrières aient depuis longtemps été vidées de la fameuse liqueur dont la recette à base de 130 plantes est encore et toujours tenue secrète, l’endroit porte le nom officieux de Fontaine des Chartreux.

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