Posts Tagged “calcaire”
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Mémorial constitué de moellons.
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Grand pilier d’une carrière de marbre avec voies et wagons.
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Deux voûtes maçonnées dans une carrière de calcaire.
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Tunnel de ciment où quelques fistuleuses se sont formées.
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Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.
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La porte dans une grande salle d’une carrière souterraine.
La porte qui se dresse ici telle une cage de football se situe au beau milieu d’une vaste salle, dans une ancienne carrière souterraine de pierre à ciment. Cette salle résulte en partie d’un gros éboulement: de nombreux blocs au sol sont tombés de la voûte. Peu perceptible mais existant, nous nous trouvons en fait sur un plan incliné qui donnait autrefois accès à des étages supérieurs, par des passages qui sont aujourd’hui inaccessibles. Cette porte serait alors le support de poulies ou d’un tambour qui devait actionner un treuil pour monter ou descendre des wagonnets. En effet, d’autres arches comme celle-ci, mais effondrées, sont visibles dans la grande salle.
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La glacière est une vaste salle en carrière.
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Voûte et inscription à un carrefour de galeries.
Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.
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Le puits d’accès et d’aérage d’une carrière de pierre à Ciment.
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Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.
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Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.
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Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.
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Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.
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Plan incliné suivant le pendage de la couche calcaire.
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Système de réfrigération d’une ancienne brasserie.
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Dos de l’arche de 1911.

De l’autre côté de la voûte reconstruite…
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Des graffitis au noir de fumée à la voûte.
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Escalier de cavage d’accès à une carrière souterraine de calcaire.
Un escalier de cavage, aménagé. Cette carrière souterraine de calcaire fut réutilisée par les poilus français, soldats de la première guerre mondiale. Les carrières de cette région servirent d’abri pour les armées, que ce soit pour y installer des casernements, des dortoirs, ou des hôpitaux. À gauche, une inscription indique le nom des officiers et du régiment qui l’occupait. Ce genre d’endroit est fréquemment recouvert de dessins ou bas-reliefs en tous genre, d’autant plus lorsqu’il s’agit de casernements de cette ampleur. Les aménagements ont été réalisés par une association, qui gère les visites de la carrière.
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Le petit frère car il n’est pas sans rappeler un autre endroit.
Le petit frère est un nom personnellement donné ici car cet endroit n’est pas sans rappeler une certaine échelle pétrifiée! On est ici dans le même genre de configuration. Une voie Decauville de 50cm est en effet accoudée à un pilier tourné, taillé à la haveuse. Le coupon de voie fait office d’échelle, pour accéder au bas d’un puits d’aération aménagé dans ce même pilier. Ce puits a servi pour jeter de nombreux déchets divers et variés, qui s’accumulent en bas de l’échelle. La carrière de calcaire, en partie exploitée à la haveuse, fut en exploitation jusque dans les années 1970.
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Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.
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La pince de carrier.
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Le vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.
Le vieux fontis présent à cet endroit, à la bifurcation de deux galeries, point souvent fragile dans une carrière suite à la grande portée du ciel, s’est développé il y a longtemps. Malgré sa grande ampleur, car presque aussi haut que la galerie elle-même, il a toutefois pu se stabiliser. En effet, aucune pierre n’en est tombé depuis longtemps, car le sol n’est pas recouvert de blocs. La cloche a pu largement se développer, mais pas remonter jusqu’à la surface. Ceux-ci ont certainement dû être éliminés soit lors de l’exploitation de la carrière ou bien durant l’époque de la champignonnière des années 50 jusqu’aux années 1990… Ce genre de fontis stabilisé n’est pas forcément mauvais présage pour l’ancienne carrière mais se doit d’être surveillé. Cette carrière souterraine de calcaire fort ancienne fut exploitée en hagues et bourrages.
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Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.
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Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.
Piliers et passerelle, un pont semble formé par un filon de ce calcaire argileux non exploité, laissé en place, établissant une séparation entre deux niveaux de galeries. Une passerelle métallique permet d’élargir la galerie supérieure, et par là même sécuriser le passage. Cette carrière de pierre à chaux, reconvertie au XXe siècle en champignonnière, se développe sur trois étages différents. La texture cassante de la roche donne un aspect très anguleux et esthétique de ces piliers tournés de section arrondie. Ce pont souterrain résulte d’une masse calcaire laissée lors de l’abattage du plancher séparant les deux niveaux, technique permettant de rentabiliser l’exploitation, augmentant les volumes et par conséquent leur instabilité.
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Etages de carrière avec escalier creusé dans la roche.
Etages troglodytes dans une ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Cette carrière de calcaire fut exploitée selon deux niveaux. Ces deux étages sont régulièrement reliés par toutes sortes d’ouvrages, parfois des trous de communication, des puits, des échelles, des descenderies ou encore des escaliers. Ici, il s’agit de ce genre de communication inter-niveaux. Une petite salle est aménagée, où l’ouvrier pouvait enfin se tenir debout, fait rare dans ces carrières, où la hauteur des galeries n’excède que rarement 1 mètre 20… Un petit escalier est directement taillé dans la pierre, donnant une dimension troglodyte à l’endroit. Il est à noter que cette carrière servit de champignonnière après sont utilisation pour la pierre, jusque dans les années 1930…
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La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.
La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens, située au détour d’une galerie consolidée par l’Inspection Générale des Carrières. Ici, ces confortations consistent en de larges piliers maçonnés de section rectangulaire, dont le jalonnement forme une galerie de visite traversant d’anciens vides remblayés. La galerie parvient à un front de taille où l’eau suintant a fini par recouvrir de calcite un bloc de pierre, formant alors cette esthétique méduse. Autrefois, la galerie continuait loin derrière le point de vue, dans d’anciens quartiers exploités en hagues et bourrages au caractère particulièrement aqueux…
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Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.
Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.
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Des étais en bois dans une carrière de calcaire.
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Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.
Caché dans une très ancienne chambre d’exploitation, on pourrait s’y méprendre mais ce blason sculpté dans un pilier tourné est bien un drapeau prussien. De noir, blanc et rouge, il orne une cavité souterraine d’extraction du calcaire ayant été reconvertie en abri souterrain pour les soldats lors de la première guerre mondiale. Comme nombre de ses carrières voisines, celle-ci fut réquisitionnée, par les allemands car située de ce côté de la ligne de front, pour être transformée en abri, casernement et poste de commandement. Bien plus tard, cette carrière souterraine de calcaire fut reconvertie en champignonnière, chambres de culture des champignons comestibles.
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Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.
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Une carrière à piliers tournés irréguliers.
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Une petite muraille sculptée dans la pierre.
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Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries.
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Ce tunnel sous la montagne établit une communication.
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Bras de voûte d’une carrière de calcaire.
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Puits et galerie dans les carrières parisiennes.
Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.
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Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.
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Piliers tournés numérotés.
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Un petit château dans l’eau, fantaisie sous Paris.
Certaines galeries recèlent des curiosités. Au détour de celle-ci, moderne en comparaison à l’ensemble des travaux parisiens de l’Inspection Générale des Carrières, un petit château dans l’eau a été construit par un amateur des galeries souterraines. Ce genre de Venise miniature donne tout son charme à l’endroit, qui nous fait oublier l’ambiance sombre de ces galeries maçonnées en pierre meulière. Le château dans l’eau, dans cette galerie inondée, donne une impression de fantaisie sous Paris.
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Une grosse cloche de fontis consolidée.
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Un casernement aménagé dans une carrière.
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Intérieur version paquebot.
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Lumière mystère dans une carrière sous Paris
Cette dimension de mystère est donnée par un éclairage en contrejour dans la galerie, renforcé par l’éclat jaune orangé d’une lampe à carbure, ancienne lampe utilisé par les mineurs ou les carriers. Le principe de ce genre de lampe est simple: du carbure de calcium, produit industriel présent sous forme de cailloux provenant de fours à coke, est présent dans une cuve, dans une cuve supérieure de l’eau qui va être insérée goutte à goutte. Le carbure va réagir et ainsi dégager de l’acétylène, un gaz inflammable, source de lumière. Ici, l’image est réalisée dans une ancienne galerie maçonnée à encorbellements, sous Paris.
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Une salle aménagée par des visiteurs.
Sous Paris, les carrières, appelées « catacombes » par abus de langage, comportent des salles plus ou moins aménagées. Voici une salle particulièrement bien construite, au détour d’une galerie en hagues et bourrages d’une carrière souterraine de calcaire, des bancs de pierre entourent un espace circulaire, la circulation se fait grâce à un escalier. On remarque que dans cette galerie, les hagues de pierres sèches sont intercalées de massifs piliers maçonnés. Ces piliers sont l’œuvre de l’Inspection Générale des Carrières, service créé sous Louis XVI chargé de rechercher, consolider et cartographier les anciennes carrières souterraines. Ce genre de salle est construite et entretenue par des visiteurs clandestins, les carrières parisiennes étant très réglementées et surveillées…
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Des cubes de calcaire très réguliers.
Ces cubes sont des blocs de calcaire taillés de manière très régulière. Ils sont restés dans cette galerie, au fond de la carrière où le chantier était encore en cours. Chaque bloc a son numéro inscrit, correspondant à un ordre ou à une commande. L’aspect de la carrière, taillée au pic, nous apprend qu’il s’agit là d’une exploitation d’avant-guerre. Dans la galerie d’accès, un très important effondrement, quasiment généralisé, a provoqué l’abandon brutal de la carrière par sécurité, laissant alors tous les blocs préparés en place. Il arrive souvent de trouver en carrière des blocs abandonnés, jamais sortis, mais ceux-ci sont d’une exceptionnelle régularité.
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Grosse trémie concrétionnée.
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Arche en ogive.
C’est une carrière de calcaire de grandes hauteurs qui offre cette vue d’arche en ogive. Le banc de pierre est formé de nombreuses fissures, et diaclases. Il s’agit en conséquence d’un secteur abondamment consolidé par maçonneries. L’arche maçonnée en ogive n’a hélas pas suffit pour cet endroit, car le fontis situé derrière obstrue tout passage vers la suite de la galerie… Perdu dans les failles, cet ancien accès s’est totalement bouché par un éboulement. La carrière de calcaire a été exploitée il y a longtemps. La galerie, comportant un grand nombre de failles et de diaclases, ainsi que le ciel torturé, témoignent d’une profondeur relativement faible. La consolidation de cet ancien accès est originale: il est rare de trouver de telles ogives maçonnées sous terre…
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Irréductibles piliers à bras.
L’endroit est tout à fait semblable à toute carrière souterraine ancienne de pierre calcaire en hagues et bourrages. Il est pourtant incongru ici d’arriver sur ces irréductibles piliers à bras. Irréductibles, car les alentours de cette salle ont été intégralement injectés de coulis et de béton une dizaine d’années auparavant suite au réaménagement du bâtiment industriel sus-jacent. On voit d’ailleurs ces injections au sol, qui laissent tout de même une hauteur de près de deux mètres! C’est donc après de nombreux passages bas, d’innombrables chatières et après avoir rampé une centaine de mètres, que l’on peut enfin marquer une pose sous cette forêt de piliers, avant de faire demi-tour!
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Trémie de Bois
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De gros blocs laissés en place.
De gros blocs laissés en place dans une carrière souterraine de calcaire qui datent certainement de la toute fin de l’exploitation. Ils sont en effet dans la partie la plus récente de la carrière, taillée de façon mécanique, à la haveuse. On peut voir les traces de coupe de cette haveuse de chaque côté. Les blocs étaient transportés et stockés en piles grâce à des chargeurs miniers, sortes de gros bulldozers à hauteur adaptée pour circuler dans des galeries basses. Ces pierres entreposées ont été laissées sur place lors de la fermeture de la carrière, ou bien parce que certains critères ne convenaient pas (dimensions, forme, solidité,…).
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Un treuil, au sommet d’un plan incliné.
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Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire.
Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire dont l’exploitation récente le fut de manière industrielle. On peut voir ici un carrefour de galeries taillées de façon rectiligne. Les poutres métalliques supportent le pont roulant de l’atelier, situé juste derrière. L’extraction récente s’est faite par moellons, comme on le voit sur les piliers: ces traces très rapprochées, pouvant faire penser à un carrelage… De part et d’autre, les galeries décrivent des pentes douces, permettant aux camions ou véhicules lourds de circuler dans cette croisée de chantiers, et accéder à des zones en cours d’exploitation situées en hauteur. À remarquer également, les nombreux boulonnages faits au ciel permettant de le renforcer.
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Inscription « Pressac » dans une ancienne carrière.
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Escalier permettant d’éviter un tunnel du métro.
Dans les galeries parisiennes, on trouve parfois des ouvrages comme cet évitement, ayant permis à la galerie de contourner d’autres constructions effectuées ultérieurement. Ici, c’est la construction du métro au début du XXe siècle qui a rencontré, au passage, des galeries de carrières. En conséquence, la galerie a été remaniée, cet évitement fut bâti: il consiste en un escalier qui enjambe le tunnel. La galerie est construite en pierre meulière, un matériau très résistant, et très répandu à l’époque.
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Exemples d’inscriptions dans une galerie sous Paris.
Un exemple d’inscriptions sur les pierres de confortation d’une galerie de carrière souterraine de calcaire parisienne. On y trouve notamment la signature de l’inspecteur des carrières ayant dirigé les travaux, ici Lorieux, avec le numéro d’ouvrage et l’année de construction. D’autres indications informent sur la topographie, notamment la profondeur et la hauteur par rapport à l’altitude 0 de la Seine à Paris, établi Pont de la Tournelle.
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Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.
Une galerie de carrière souterraine de calcaire, dont l’élargissement forme une sorte de salle carrée. Il s’agit de consolidations par hagues et bourrages, on peut d’ailleurs voir par le trou au fond la suite de la galerie, entièrement remblayée. La carrière a subi des travaux de consolidation menés par l’Inspection des Carrières, qui a dans cette salle inscrit une rose des vents indiquant l’orientation de la galerie.
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Cette consolidation en maçonneries se trouve dans une galerie de carrière exploitée en hagues et bourrages. Sa présence s’explique par le passage de la ligne de chemin de fer de Sceaux, actuel RER B parisien, en surplomb. La voûte est contemporaine aux travaux de la voie ferrée en surface et permet de consolider la galerie pour qu’elle puisse résister au passage des trains, tout en gardant possible le passage en souterrain. Ces maçonneries sont donc bien postérieures aux carrières, et cette galerie permet de vérifier leur état.
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Deux wagonnets plateau de type Pétolat.
Deux wagonnets plateau en attente de chargement. Ces deux wagonnets, de constructeur Alphonse Pétolat-Dijon, sont ici sur une voie de 60cm d’écartement. La voie est incrustée dans une dalle de béton construite lors de la seconde guerre mondiale pour l’aménagement d’une base souterraine de construction de missiles V2 par les nazis. Cette grande carrière de calcaire est un exemple de divers reconversions qui ont pu avoir lieu dans ce genre d’espaces souterrains.
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À la découverte du matériau
Les alentours de Paris regorgent d’une certaine richesse souterraine: nombre d’endroits ont vu naître des exploitation de pierre à bâtir, et ce dès l’époque gallo-romaine. L’extraction de la pierre a débuté à ciel ouvert, là où les bancs calcaires déposés peu à peu depuis des milliers d’années affleurent. Puis, avec le besoin grandissant du matériau de construction, les affleurements ne vont plus suffir, le travail en profondeur devient nécessaire. Sauf que pour qu’une exploitation soit rentable, puisque l’entreprise est bien évidemment rémunérée selon la quantité de matériau extrait, le rapport entre matériaux et stériles doit être d’une rentabilité acceptable. En effet, extraire de la pierre dans une couche dont l’épaisseur est d’une dizaine de mètres mais enfouie à 30 mètres sous des caillasses ou des sables exclut d’office la possibilité de rentabiliser ce genre d’exploitation à ciel ouvert. C’est pourquoi l’Homme va très vite commencer à creuser des galeries souterraines pour atteindre rapidement et extraire uniquement le matériau intéressant.
La couche calcaire est omniprésente dans le sous-sol du bassin parisien. Elle sera prioritairement exploitée depuis les berges des cours d’eau, pour faciliter le transport des blocs sur les voies navigables. L’accès se fait alors par des cavages situés à flancs de coteaux. Du fait d’un grand besoin en pierre de taille, certaines exploitations seront tout de même ouvertes loin des fleuves et des rivières, des puits d’accès, d’extraction ou des descenderies seront construits.
Les procédés d’exploitation du calcaire ont grandement évolué à travers le temps. Les carrières sont d’abord exploitées sous forme de piliers tournés. Le principe est simple: les ouvriers taillent la roche en tournant autour d’une masse que l’on abandonne, qui soutient ensuite le ciel. D’abord irréguliers, ces piliers donneront plus tard aux carrières la forme de damiers géants.
Du pic à la haveuse
Une carrière souterraine peut se définir par plusieurs paramètres. Son développement: c’est la longueur des galeries mises bout-à-bout. Son recouvrement: c’est la distance entre le ciel, plafond de l’exploitation, et la surface. La puissance de couche: c’est la hauteur de la couche exploitable, soit la distance entre le pied et le ciel de la carrière. Le taux de défruitement: c’est le volume de roche extrait par rapport au volume total sur lequel s’étend la carrière.
La méthode d’exploitation par piliers tournés montre vite ses inconvénients: d’abord un taux de défruitement limité, du fait de masses abandonnées qui soutiennent le ciel d’une part, mais aussi de problèmes d’effondrements, fréquents car il n’y a aucune marge permettant aux forces s’exerçant au ciel de « travailler ».
Apparaît alors une méthode fort bien adaptée aux couches offrant une puissance plus réduite: les hagues et bourrages. À partir de l’accès à la carrière, les carriers taillent de bas en haut une galerie, puis l’élargissent de la même manière. Derrière eux, ils placent d’abord des piliers « à bras ». Ces piliers sont simplement constitués de blocs, montés à la force de leurs bras. Au fur et à mesure de l’avancée du chantier, les piliers à bras sont ensuite reliés par une hague, puis les carriers remblayent progressivement l’espace derrière eux grâce à des débris d’exploitation. Les remblais sont maintenus par une nouvelle hague, et ainsi de suite. En plus d’obtenir un taux de défruitement proche de 100%, les galeries étroites offrent un maintien plus stable et ce genre de consolidation est plus « souple »: le ciel peut se fissurer, tout en restant maintenu par le tassement progressif des remblais. Le rendement d’une exploitation à hagues et bourrages pouvait être amélioré en exploitant une seule couche, comme le banc royal, couche qui servit à extraire la pierre destinée à la construction des châteaux. Cela explique la très faible hauteur des galeries, parfois 1m20.
Sous Paris, c’est cette dernière méthode qui fut intensément employée. Cependant, du fait du développement anarchique des exploitations souterraines, les cavités abandonnées ne tardèrent pas à se faire oublier. Quand l’urbanisation commença à s’étendre, il n’était pas rare d’observer des effondrements çà et là des carrières souterraines, qui ne pouvaient plus supporter le poids des constructions. C’est pourquoi en 1777 fut créée par le roi l’Inspection Des Carrières, devenue plus tard Inspection Générale des Carrières. Le rôle de cette organisation est de rechercher, inspecter, consolider et cartographier les ouvrages souterrains. Des galeries de recherche vont être creusées sous les voies publiques parisiennes et tout vide rencontré sera systématiquement comblé tout en conservant au moins une galerie permettant de circuler au sein de l’exploitation et de vérifier l’état de ces vides. Le réseau des carrières de Paris est alors né. À l’heure actuelle, c’est plus d’une centaine de kilomètres de galeries qui s’étend sous le Sud, entre 5 et 30 mètres de profondeur.
En premier lieu, le front de taille s’exploite à la lance de carrier. Une sorte de barre à mine, suspendue par une chaîne permettant un mouvement de balancier. L’ouvrier effectue des va-et-vient avec la lance, pour creuser un sillon dans une couche tendre du banc calcaire, le souchet. Ce souchevage, creusé au pic, précède le défermage, qui consiste à former deux bandes verticales, délimitant le futur bloc. L’abattage consiste à marteler sur des coins en bois placés au dessus, après avoir placé des rondins de bois permettant au bloc détaché de l’extraire. Cette extraction se fait grâce à un treuil mobile parfois appelé « crapaud », attaché par une chaîne au mur ou à un étai en bois. Ce genre de treuil peut avoir deux vitesses: l’une rapide pour dérouler la chaîne l’autre plus lente et décuplant la force du carrier pour tracter le bloc pouvant aller jusqu’à une dizaine de tonnes. Le bloc était ensuite évacué par le roulage. Le bloc au ciel est détaché grâce au coin et maintenu par un cric de carrier, celui du dessous est détaché et levé grâce à une pince.
Le travail au pic et à la lance a permis de développer les carrières à piliers tournés aux abord de Paris. Au fil du temps, ces exploitations ont acquis une grande ampleur et la disposition de ces piliers est devenue de plus en plus régulière, formant de longues et larges avenues rectilignes à l’image du Paris d’Haussmann.
Après la seconde guerre mondiale, le travail du carrier est mécanisé. L’invention du fleuret rotatif puis de la haveuse permettent un rendement bien meilleur. Cette dernière est une sorte de tronçonneuse à pierre. Aujourd’hui, c’est toujours grâce aux haveuses que sont exploitées les carrières de calcaire.
Transporter les blocs
Les premières méthodes de transport de la pierre étaient bien sûr les charrettes tirées par des chevaux. Au cours du XIXe siècle le meilleur moyen de déplacer les blocs s’impose comme étant le chemin de fer. Des wagonnets sur voie étroite comme ceux inventés par Decauville dans l’agriculture betteravière se révèlent pratiques: guidés, il suffit de un ou deux hommes ou un cheval pour les déplacer. Des voies de 40 à 60cm d’écartement sont installées dans les carrières, pouvant être assorties d’aiguillages, de plaques tournantes, ou de dérailleurs. Ces dispositifs permettaient d’orienter les wagonnets, qui étaient plats pour transporter des blocs, ou à benne basculante pour déplacer des remblais, des moellons ou des gravats. D’abord très artisanal, le système va rapidement se développer et évoluer, jusque dans les années 1950, décennies à partir desquelles seront préférés de gros engins comme les chargeuses. Certains wagons, à l’instar de ceux utilisés dans les mines, étaient à benne fixe. Appelés aussi berlines, ce genre de véhicule était vidé à la sortie de la carrière par un culbuteur: un cylindre qui en tournant sur lui-même retournait le wagonnet.
Des reconversions
Une fois les vides débarrassés de leur pierre, ils pouvaient connaître d’autres utilisations. La plus répandue était bien sûr la champignonnière. D’une température et humidité propices et constantes, les carrières étaient parfaitement adaptées à la culture des champignons de Paris ou des pleurotes, ou encore des shiitaké. Le principe consiste à broyer du calcaire grâce à un concasseur: une roue tourne et entraîne des marteaux. Ce craon est mélangé à du fumier et du mycélium. Cette mixture était déposée d’abord sur des meules ou des plates-bandes, puis sur des sacs ou des étagères pour les cultures ayant subsisté jusqu’aux années 1980. Du fait de la concurrence étrangère, de moins en moins de champignonnières sont en activité dans les carrières de région parisienne. Il est à noter d’autres utilisations: de nombreuses carrières parisiennes ont été reconverties en brasseries, ou en chais à vins, ou encore en mûrisseries, en endivières, …
Certaines exploitations connurent des réutilisations bien moins reluisantes… Le calcaire est une roche résistante, et la profondeur de ces carrières est propice à la création d’abris souterrains. Ainsi, la première guerre mondiale fut un exemple remarquable de guerre souterraine, du fait de la présence immédiate de très nombreuses exploitations de pierre à bâtir sur toute la longueur de la ligne de front. De plus, des tunnels furent creusés par les armées afin de relier ces carrières directement aux tranchées, créant alors un complexe réseau de galeries souterraines. Des lieux de culte sommaires y étaient aménagés, dont on retrouve parfois l’autel. Il pouvait même y avoir une installation électrique, celle-ci dépendant toutefois du grade de ses occupants. Ces cachettes avaient toutefois leurs limites, car le chauffage de ces lieux les nuits d’hiver provoquait la fonte des neiges sus-jacentes, transformant alors la carrière en cible de choix pour l’aviation ennemie…
D’autres, enfin, plus modernes, ou plus étendues, furent réquisitionnées par la Wehrmacht dans les années 40. Hormis un quartier général sous Paris établi dans les anciennes carrières, les grands volumes des carrières du bassin parisien permettaient l’installation d’usines souterraines. Ces usines construites par l’organisation Todt avaient pour mission de fabriquer les missiles V1 et V2. Certaines carrières de craie, ou de gypse, furent aussi concernées. Un réseau très organisé existait qui répartissait les usines de construction et les usines d’assemblage. Plusieurs d’entre elles existent donc dans des carrières du bassin parisien. Fort heureusement, les bombardements alliés dès 1944 n’ont pas permis au projet de se terminer. Il existe cependant des carrières où l’assemblage et le lancement des V1 a réellement eu lieu. De ces usines, il ne reste que les entrailles de béton. Des fusées ou des machines il ne reste rien, ou peut-être sous les décombres; la plupart ayant été détruits ou récupérés par les alliés lors de la découverte de ces bases.
Encore aujourd’hui, ces anciennes carrières forment de gigantesques espaces vides, dont les hauteurs sous ciel peuvent varier de 1 à 15 mètres. Si les champignonnières ont massivement été délocalisées vers d’autres pays européens ou vers l’Asie, des agriculteurs locaux tentent de continuer à faire vivre ce patrimoine, comme c’est le cas à Méry ou près de Soissons. Des associations gèrent également des réseaux de carrières souterraines de calcaire, à Paris ou ailleurs. On peut citer par exemple la SEADACC, l’OCRA, et Carrières-Patrimoine.
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Certaines carrières sont parfois reconverties en ossuaires quand la place des cimetières vient à manquer. Celle-ci a de plus vu ses ossements organisés sous forme de hagues, avec les vestiges des brouettes ayant servi au montage de ces hagues, ajoutant à ce repos éternel une ambiance des plus macabres.
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Aux confins d’un réseau de carrières de calcaire de faible hauteur, il existe ce joli petit atelier de carrier, conforté à la fois par des hagues et une enfilade de piliers à bras. Cette galerie assez connue est un bel exemple des exploitations calcaires parisiennes. Quelques restes de sables et craon montrent l’existence très ancienne de cultures de champignons.
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Cette subdivision de galeries est ornée de nombreux piliers à bras. Ce genre de division de piliers se nomme aussi « forêt » de piliers. Ces piliers à bras sont des empilements de pierre montées à la force des bras des ouvriers.
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Cette étrange salle d’exploitation de carrière de pierre à chaux montre des piliers tournés aux arêtes prononcées. De plus, l’eau omniprésente y laisse des concrétions sur toutes les parois, donnant un aspect de meringues à ces piliers tournés.
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Cette carrière de calcaire, reconvertie au cours du XXe siècle en caves de culture des champignons, montre ici des piliers sveltes. Cette chambre a été exploitée sous forme de piliers tournés, une technique où les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera à priori jamais retirée. Ici, ce sont de fins piliers qui ont été laissés, pour permettre une extraction maximale. La faible section de ces piliers est possible grâce au recouvrement peu épais de la carrière.
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Ce train de gros wagonnets semble acheminer l’or des nains. En réalité, ces trains transportaient des blocs de calcaire sur leur voie de 70cm, jusqu’à la sortie de la carrière où la pierre était transformée en ciment. Le côté lumière dans les bennes traversant les galeries sombres évoque évidemment l’imaginaire de l’enfance et les histoires de Tolkien.
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Le pilier tourné ici présent montre toute sa hauteur dans cette salle d’une carrière partiellement remblayée. La hauteur d’origine entre le pied et le ciel de carrière est perceptible ici, environ cinq mètres.
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Dans un éboulis formant l’accès à une carrière se trouve, à moitié enseveli, ce tracteur. Il semble dater de quelques décennies, et n’a pas fonctionné depuis bien longtemps…
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L’atelier d’exploitation des galeries de cette carrière de calcaire à ciment est bien préservé. Quatre wagonnets Decauville peuvent évoluer sur trois voies formant un « T » articulé autour d’une plaque tournante. Dans la galerie d’exploitation, à droite, un scrapper effectuait des va et vient afin de charger les blocs dans les wagonnets.
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Au détour d’une galerie maçonnée sinueuse, traversant d’anciennes carrières de calcaires sécurisées depuis 1777 par l’Inspection Générale des Carrières, on peut apercevoir d’étranges inscriptions. Celle ci signale la présence d’une ancienne galerie ayant été remblayée, bourrée, par les services de surveillance. Il est aussi intéressant de constater que cette rue Blottière n’existe plus en surface. La mémoire souterraine reste gravée. Ces travaux de remblaiement ont été entrepris par l’inspecteur Trémery, signé de la lettre T, en 1877.
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Mis au rebut, ces anciens wagonnets-plateau à châssis en bois portaient les lourds blocs de marbre jusqu’à la sortie de la carrière, où un plan incliné les menait à l’usine. A l’arrêt depuis de nombreuses années, ils font aujourd’hui figure de dinosaures au détour d’une galerie.
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Cette carrière de pierre calcaire servit à fabriquer du marbre pour de nombreux édifices. Du fait de son exploitation intense, il en résulte de grands volumes où restent des voies étroites de 50cm sur lesquelles circulaient des wagonnets.
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Curieux carrefour dans une champignonnière en sacs aménagée dans une carrière de calcaire. De ce carrefour en patte d’oie, trois galeries filent, dont la plus à droite possède une arche maçonnée de toute beauté.
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Au détour d’une galerie maçonnée, un genre de totem, probablement édifié par des visiteurs.
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Dans une vaste carrière de calcaire, il existe un quartier présentant une belle série d’arches maçonnées. Celles-ci datent d’avril 1895 et sont signées par le même architecte. Elles soutiennent le ciel en s’appuyant chacune sur deux piliers tournés massifs.
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Les messages appelant à modérer sa consommation d’alcool ne datent pas d’hier. « L’Alcool est un poison », telle est la citation écrite au fond de chantiers du XIXe siècle d’une carrière de calcaire.
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Au milieu d’une grande salle au départ d’un léger plan incliné, demeure ce pilier esseulé. Cette carrière très ancienne fut consolidée par d’abondantes arches. Ici, le pilier était censé supporter deux arches qui n’ont finalement jamais été érigées. Cela lui confère une forme surprenante, entre la voûte et l’encorbellement.
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De gros wagons de chemin de fer industriel, abandonnés dans cette carrière en voie de disparition sous les effondrements. L’eau charrie des boues qui se déposent et ensevelissent progressivement le train de wagonnets, tandis que les parois s’écaillent et recouvrent le tout. Les volumes sont immenses, cette carrière a été intensément exploitée.
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Devant l’entrée en cavage d’une petite carrière souterraine de calcaire, cette belle statue d’une femme nue allongée. Dessous, l’inscription « Le Rêve du Poilu » atteste la présence de soldats français durant la 1e guerre mondiale. Cette sculpture est la seule curiosité de cette carrière.
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Deux massives arches maçonnées dans une carrière de calcaire.
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Les dépilages, dans le jargon des carriers, est le secteur d’une exploitation où l’on a creusé des galeries sous forme de quadrillage, laissant apparaître des piliers, dits « tournés », qui soutiennent le ciel de la carrière. Dans cette carrière de pierre à ciment, on a également la présence d’un pendage, permettant de suivre en permanence le filon calcaire. Ce pendage varie d’une exploitation à l’autre suivant l’inclinaison de la couche de roche exploitable. Ici, il est relativement faible comparé à d’autres exploitations de la région. L’anneau, qui apparaît à droite, semble être un ancien support d’une poulie de retour d’un scrapper, sorte de racloir géant suspendu à un câble permettant de faire descendre les blocs dans les tailles.
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Au coeur d’une carrière de pierre à ciment très ancienne subsiste un vaste roulage. Il y existe une large et haute salle voûtée, où sont disposées des trémies de chargement de wagonnets. Ces trémies permettaient de déverser directement et d’un coup plusieurs centaines de kilogrammes de roche provenant des niveaux supérieurs, dans la montagne.
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Il s’agit là d’une carrière, convertie en brasserie. Comme beaucoup de carrières parisiennes, celle-ci eut comme usage postérieur la cave d’une usine qui fabriquait alors, au XIXe siècle, la bière Dumesnil. Aujourd’hui, l’usine a fait place à un grand ensemble immobilier des années 1970; cependant, dans les sous-sols, les cuves vides qui servait à la fermentation à température constante subsistent, et nous dévoilent leur gloire passée.
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Trémie débordant et concrétionnée.
Cette trémie coulante était autrefois destinée à déverser des chargements de calcaires à ciment dans des wagonnets. Les blocs de pierre était accumulés dans une sorte de silo creusé en niveau supérieur, et un ouvrier ouvrait la trémie lorsqu’il devait charger un wagon ou une berline. Hors, il arrive fréquemment lorsque l’on creuse une carrière, de recouper des cours d’eau souterrains. Ceux ci, trouvant une galerie leur facilitant grandement le passage, s’y engouffrent. Au fil du temps, les particules calcaires charriées par ces petits cours d’eaux se déposent sous forme de calcite, créant alors ce genre d’effet de trémie coulante, arrêtée depuis un siècle, et pourtant toujours fonctionnelle sur un autre plan!
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Dans cette galerie est remarquable une hardie combinaison de consolidations différentes: une alternance d’arches et d’encorbellements, le tout dans une galerie en pente. Bien que ces deux styles de consolidation soient chacun assez répandus sous la ville de Paris, l’association entre les deux reste rarement observable et résultante d’une prouesse montrant la maîtrise des techniques de maçonnerie à cette époque. L’ouvrage, de 1869, est signé Trémery.
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Cet atelier de carrier est assez surprenant. Nous sommes ici dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Cette méthode consiste à remblayer progressivement les vides laissés par l’exploitation avec des déchets, blocs plus ou moins petits, sables et gravats, le tout maintenu par des murs en pierre sèche et des piliers « à bras » permettant alors l’équilibre des ciels. L’atelier est l’endroit où les blocs sont débités et taillés. Ici, les hagues sont étonnamment bien rangées, les piliers à bras bien réguliers. La particularité de cet atelier est la « banquette » résultant d’un sous-creusement postérieur à l’exploitation permettant de porter la galerie à hauteur d’homme. On remarque évidemment les deux piliers à bras bien réguliers.
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Dans une galerie de roulage d’une vaste carrière de calcaire, cette vieille grille marque l’entrée d’un secteur, ou d’un quartier. Les quartiers étaient séparés entre eux du fait de l’appartenance à plusieurs propriétaires.
On remarque aussi un beau pilier maçonné bordant cette galerie.
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Qu’on ne s’y méprenne. Cet étrange endroit aux allures de Spa, par son ambiance feutrée et ses eaux turquoises, est en réalité un ancien atelier de taille de blocs de calcaire. Une petite salle a été sous-creusée afin d’y extraire la roche, et de débiter les blocs sur place, avant de les envoyer aux roulages. Avec le temps, cette zone inférieure s’est retrouvée noyée, par le ruissellement des eaux qui s’y accumulent. À une température d’environ 10°C, quelque peu froid pour un spa!
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Brume en carrière. Telle une arrivée au cimetière des éléphants, un vieux camion Villème se découpe dans cette brume d’humidité; dans cette petite carrière de calcaire.
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Le terme de concrétions, aussi appelé spéléothème désigne ces dépôts de minéraux charriés par les eaux d’infiltration à travers la roche. En fonction des couches traversées et des substances présentes dans le sous-sols, ces concrétions n’auront donc pas toujours le même aspect. Elles peuvent prendre des couleurs surprenantes, ici un jaune vif, attestant la présence d’ions ferreux dans cette coulée de calcite.
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Arche dans une galerie de carrière ayant vécu de multiples usages. Cette carrière de calcaire est consolidée grâce à de nombreux renforts de différentes époques dont cette arche en briques. Après l’exploitation de la pierre, ce sont les marchands de vin du roi de France qui s’y installent. Puis au XIXe siècle, les espaces serviront de caves de fermentation de la bière, la température et l’humidité étant propices à ce genre d’activités. C’est durant l’époque de stockage de la bière que cette arche fut édifiée, dans une galerie de près de quatre mètres de haut.
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Dominant la région du Trièves de ses 2087m, le Mont Aiguille est une butte témoin calcaire autrefois reliée aux falaises bordant les plateaux du Vercors. Il se différencie des autres sommets environnants par son côté inaccessible, gravi pour la première fois en 1492, année de découvertes, et de son classement parmi les sept merveilles du Dauphiné.
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Un autel troglodyte sculpté dans une chapelle souterraine. Celle-ci servait pour les poilus, lors des messes ou des recueillements. L’autel est aménagé directement dans l’abri souterrain, souvent une ancienne carrière comme elles abondent dans la région, et diverses inscriptions pouvaient y être apposées. Un escalier donnait accès à une tranchée.
La valorisation de ce patrimoine est assuré par une association locale, Soissonnais 14-18.
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Ce pilier de pierres sèches est désigné ainsi car il est assemblé de déchets d’exploitation calcaire simplement empilés pour créer un renfort. Pierres sèches désigne l’absence de maçonneries. Son autre particularité est aussi d’être évasé vers le haut, contrastant avec son voisin pilier tourné, lui évasé vers le bas. L’espace fut reconverti en champignonnière où la culture s’est faite à l’aide de sacs.
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Dans cette carrière de calcaire, une grille barrait autrefois une galerie permettant la communication vers un autre réseau situé sous un fort. La galerie principale suivant une avenue, et donc située sous un terrain civil, cette grille était alors destinée à protéger le terrain militaire. Aujourd’hui, la galerie accédant au réseau sous la fortification est remblayée et effondrée, rendant la grille inutile à l’heure actuelle.
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Ancienne inscription mentionnant l’abattoir situé autrefois au dessus de ces galeries. On remarque l’ancienne galerie bouchée.
Autrefois plusieurs abattoirs situés aux portes de Paris permettaient à la ville d’être approvisionnée facilement. Avec l’expansion, les conditions de salubrité n’étaient alors plus satisfaites. Dans les carrières souterraines, il reste des vestiges des installations dans les indications des lieux situés en surplomb. Ici se trouvait quelques mètres plus haut l’entrée d’un abattoir. Par ailleurs, on remarque aussi l’ancienne galerie voûtée ayant été comblée.
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Les moines chartreux, appelés à Paris par St Louis, installèrent leur couvent à l’emplacement actuel du jardin du Luxembourg. Bien moins connue, une carrière de pierre établie sous leur terrain a permis l’édification d’une église. C’est beaucoup plus tard, en 1819, que l’inspecteur des carrières Héricart de Thury fera construire dans la carrière des chartreux un puits à eau avec échelle d’étiage. Ce puits est alimenté par des eaux d’infiltration recueillies par un petit bassin. L’ensemble est accessible par un petit escalier maçonné, et quelques piliers à encorbellements furent ajoutés ultérieurement. Aujourd’hui, bien que ces carrières aient depuis longtemps été vidées de la fameuse liqueur dont la recette à base de 130 plantes est encore et toujours tenue secrète, l’endroit porte le nom officieux de Fontaine des Chartreux.
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Deux bifurcations de galeries dans une carrière de calcaire ancienne (début XIXe siècle) exploitée par hagues et bourrages. Ces bifurcations sont créées par des galeries laissées en place lors du remblaiement des vides afin de faciliter la circulation. Elles ont la particularité d’être organisées en Y. Du fait des forces de compression du sol, certaines pierres se déchaussent ou éclatent.
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Nef formée par une recoupe des niveaux.
De grands volumes formé par une nef, dans une recoupe de niveaux. Ici, le plancher séparant deux niveaux a été abattu, formant cette imposante nef de pierre où s’infiltrent les eaux.
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En plein milieu d’une chambre d’exploitation calcaire trône cette épave de Renault 12. Le secteur servit de zone de démontage de pièces détachées automobiles, trafic ayant eu lieu dans les années 1980 et 90. Les épaves des véhicules sont restées en place, dans une curieuse atmosphère donnée par ces piliers en parpaings soutenant des habitations récentes.
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Au détour d’une galerie de consolidation des carrières, on découvre cette inscription, signalant se trouver à l’aplomb de la rue Mouffetard. le seul « F » suivi d’un second plus petit peut témoigner d’une faute d’orthographe corrigée par le tailleur, ou bien d’un gabarit de plaque insuffisante comparée à l’inscription. Pour les inspections officielles, des escaliers furent régulièrement disposés pour accéder facilement aux carrières. Des inscriptions signalent également leur approche et donnent leurs directions. La galerie est maçonnée, et consolidée grâce à des encorbellements signés Héricart de Thury.