Posts Tagged “carrière”
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Le Roulage Retrouvé
Le roulage retrouvé est une surprenante découverte, au cœur d’une très ancienne carrière souterraine de calcaires à ciments. Cette galerie servait autrefois à acheminer les wagons à travers l’exploitation, récoltant les blocs de pierres jetés dans les trémies, avant de sortir au jour. On remarque par ailleurs dans le sol les traces des traverses en bois, qui supportaient autrefois la voie de 80cm. Il y a bien longtemps, peu après la fermeture de la carrière à l’aube du XXe siècle, d’autres chantiers plus profond sous terre ont fini par rejoindre ces galeries, créant d’immenses vides sous la montagne. De cette manière, quelques portions de cet ancien roulage se sont retrouvées isolées entre ces différents vides d’exploitation. C’est donc un moment émouvant de redécouvrir ces portions, car c’est peut-être la première fois depuis le passage des ouvriers que nous foulons le sol. On pourrait tout à fait parler de « première » dans la redécouverte de ces lieux, ce terme étant généralement réservé à la découverte de réseaux karstiques. Depuis l’abandon, les infiltrations d’eau dans le ciment de la voûte on même formé quelques fistuleuses…
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La Voie du Lac
La voie du lac longe cet étrange plan d’eau, étendu et profond. Cette eau provient des nappes souterraines. Après arrêt du pompage, à la fin de l’exploitation de cette carrière de gypse, l’eau a pu pénétrer et inonder progressivement les travaux à son gré. La voie de roulage, qui est nivelée tout le long de sa traversée des chantiers, a été miraculeusement épargnée par l’ennoyage. Ainsi, elle émerge hors de l’eau et permet encore de visiter ces quartiers. Il est encore possible de voir l’aspect moderne de ces galeries: des boulonnages, et un câble électrique qui parcourt encore ce roulage…
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La plaque tournante…
La plaque tournante de cette ancienne carrière souterraine de calcaire a été utilisée pour le
roulage de wagonnets. Un changement de mode logistique est mis en évidence ici. Au lieu d’être chargés directement pour emprunter cette plaque tournante, les tonneaux étaient roulés, pour ensuite monter (ou descendre, selon le sens!), une rampe de chargement ou déchargement des wagonnets. Cette carrière fut convertie il y a longtemps en cave à vins, puis en cave de fermentation de la bière, pour une brasserie d’une marque aujourd’hui disparue… Derrière, les cuves à bière, et les nombreux tonneaux dispersés çà et là, témoignent de ces anciennes réutilisations.
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Cette porte blanche est composée de deux piliers maçonnés.
Porte blanche ou arche carrée, dans une ancienne carrière de gypse. De nombreux piliers maçonnés ont été érigés dans cette ancienne carrière de hauteur modérée. Et pour cause: cette carrière souterraine de seconde masse fut exploitée sur toute la hauteur de roche présente: le
ciel de carrière est déjà situé dans les marnes, roches argileuses de très mauvaise tenue. Ces piliers maçonnés sont en brique. Ils ont été recouverts de chaux lors de la conversion des lieux en
champignonnière, comme bien souvent dans la région. Les sacs plastiques déposés au sol servaient à la culture des agarics dans un terreau mélangé à du fumier et du mycélium. Les deux piliers sont reliés entre eux par des matériaux recyclés de l’exploitation du gypse: des rails.
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Des allumettes dans une galerie droite.
Des allumettes, en alignement dans une galerie taillée de façon très régulière. Dans cette ancienne carrière de calcaire, le ciel est consolidé par ce genre d’étais, parfois appelés
chevillages, pouvant porter d’autres noms selon les apparences: boisages, mikados, ou encore bons-dieux en font partie. Le ciel, ici pourtant en bel état et montrant peu de fractures, est même
boulonné. Les poutres en bois prennent racine le long de la roche. Souvent traitées par des substances comme la créosote, celle-ci se répand aussi sur les parois. La taille, la plus régulière qui soit, a été ici faite à la
haveuse jusque dans les années 1960.
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Seule sur la voie entre les piliers.
Seule sur la voie ferrée, entre les immenses piliers, elle contemple ces volumes pharaoniques. Exploitée pour son calcaire, qui une fois travaillé donnait du marbre, cette ancienne carrière souterraine offre des volumes exceptionnels. Au cours des époques, son réseau ferroviaire a évolué. Dans son état le plus tardif, le
roulage fut équipé d’une voie de 50cm et de wagonnets à benne basculante, qui évacuaient les déblais afin de produire de la chaux, par cuisson de la pierre. Au fond de la galerie, la lumière est renvoyée par la surface blanche des piliers tournés.
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La baignoire ouvragée, entourée de trois voûtes.
La baignoire que nous découvrons est joliment ouvragée: maçonnée en briques, elle est située à un carrefour de galeries. Ces galeries sont disposées en quinconce: alors que deux se font face, les deux autres transversales sont, elles, décalées. Cette disposition est en plus renforcée par trois arches en briques encadrant le bassin. Mais à y regarder de plus près, il ne s’agit pas d’un bassin. Ce trou, de grande dimension, est un ancien puits de profondeur modérée qui menait autrefois à un étage inférieur de cette carrière souterraine de gypse, et servait à en extraire la roche. Depuis, le niveau d’eau est monté, ou remonté, faisant de ce niveau inférieur un réseau de galeries totalement noyées. On peut aussi remarquer les chevillages de la galerie tombés au fond de puits. Ces poutres supportaient probablement un treuil.
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Face au miroir craquelé d’une galerie.
Face au miroir craquelé de cette ancienne galerie de carrière de calcaire oxfordien, pierre qui par cuisson donne du ciment, on peut observer d’esthétiques détails. Le miroir de faille délimite les couches à ciment, et sa surface est souvent lisse, comme ici. Ce qui fait la différence, c’est son quadrillage donné par la calcite qui s’y est formée au cours du temps. Elle confère à la roche une texture, mais aussi une fragilité, qui la fait se craqueler lentement. Ainsi, une large écaille s’est déjà détachée du ciel incliné, montrant le caractère penté de cette couche géologique. Les carriers utilisaient ce pendage pour jeter les blocs depuis les étages d’exploitation. D’ailleurs, on aperçoit au fond une trémie, qui servaient justement à récupérer le chargement avant de l’amener au jour via le roulage.
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L’ossature bétonnée d’une galerie renforcée
L’ossature bétonnée de cette galerie a permis de considérablement la renforcer. Malgré ses allures de bunker souterrain, les entrailles de cette galeries ne sont finalement pas destinées à maintenir la galerie en l’état, mais plutôt à empêcher le bâti en surface d’être englouti! En effet, au dessus de cette ancienne
carrière de gypse, des constructions ont été édifiées plusieurs années après la fin de l’exploitation. Chose assez rare, en toute connaissance de cause, l’urbanisation du secteur a laissé des habitations se construire au dessus des vides, grâce à une imposante consolidation de ces derniers. Par ailleurs, ces carrières de gypse, pierre à plâtre, sont assez fragiles dans l’ensemble, fragilité liée à la structure de la roche. C’est pourquoi ce genre d’ouvrage est assez rare et mérite d’être noté.
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Allée des Vieux Bras
L’allée des Vieux Bras, c’est un ancien
roulage d’une carrière souterraine de gypse. Dans cette exploitation très étendue, plusieurs accès ont existé selon les époques. D’abord, des accès pour le personnel et les convois sur voie ferrée, pour éviter que les roues des chariots ne s’enfoncent dans la glaise, et tractés par des chevaux. Au XXe siècle d’autres accès furent pratiqués, pour des véhicules plus conséquents, sur pneus. Ainsi, comme dans ce cas, certains roulages perdirent leur vocation, oubliés au fond de recoins peu visités. Ainsi, au sein d’une carrière à l’abandon depuis déjà un certain temps, une petite étude archéologique permet de remettre à jour de vestiges que le dernier exploitant pouvait parfaitement ignorer. Comme témoignage de son ancienneté, le sol de la galerie présente des traces de voie ferrée, où les restes de traverses de bois ont donné naissance à diverses moisissures. Les consolidations sont des
piliers à bras, peu courants dans le gypse, pierre à plâtre.
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Le Camion Fantôme
Le Camion Fantôme est un livre de littérature jeunesse. Longtemps, l’enfant fut fasciné par ce camion filant dans la nuit vers nulle part. C’est bien plus tard qu’il retrouva ce camion, aux détours des galeries d’une ancienne carrière de calcaire. Le Renault Galion est un véhicule des années 1960, significatif par sa face avant droite dans un sens, mais arrondie dans l’autre. Ici, le camion fut utilisé pour la livraison des champignons, cultivés dans les sacs à même le sol. D’ailleurs, des ornières ont été laissées pour permettre de laisser passer les roues. L’industrie des champignons a depuis longtemps périclité dans la région. À la fermeture de la champignonnière, certains véhicules restèrent entreposés sous terre, et sont alors toujours visibles aujourd’hui.
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Couloir d’Ogive
Ce couloir à la forme d’ogive est une consolidation unique en carrière. Construite en moellons calcaires, et en pierre sèche, cette confortation, imposante par son épaisseur, permet la communication vers un autre secteur grâce à un couloir qui la traverse. Ce couloir est percé sous une forme d’arc brisé, ce qui permet une stabilité importante, et par la même une esthétique peu répandue sous terre. Devant, un pilier à bras maintient la galerie sur toute sa hauteur, elle aussi importante dans ces carrières de calcaire du Sud. Ces consolidations sont numérotées, le nombre étant précédé de la lettre C, comme… Consolidation!
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Galerie Luxueuse
Cette galerie paraît luxueuse, car la texture de sa roche, mêlée aux coulées de calcite qui se forment au ciel lui donnent un aspect marbré. Comme dans toutes les carrières souterraines de pierre à ciment situées en montagne, dans la couche du calcaire berriasien, les strates suivent un certain pendage. Ici, ce pendage atteint une pente aux alentours de cinquante degrés. Ainsi, la carrière décrit un empilement d’étages comme celui-ci, taillés à travers la couche. C’est pourquoi chaque galerie est de forme trapézoïdale. Les murs sont taillés le long de miroirs de failles, en limite de couche. La roche marnocalcaire, donne après cuisson, un ciment de grande qualité réputé dans la région.
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Havé
Havé est une déclinaison verbale provenant du nom haveuse. La haveuse est une machine permettant de tronçonner rapidement des blocs. Utilisée de façon abondante dans les mines de charbon dès les années 1960, son usage se généralise, y compris dans les carrières de calcaire comme celle-ci, exploitée en souterrain. La haveuse à chaîne était utilisée de la même façon que les lances anciennes: un souchevage au milieu de la couche calcaire, suivie d’un défermage, traçant la galerie en éliminant les blocs. Les traçages, coupés perpendiculairement, donnent naissance aux dépilages.
Le terme haveuse a par ailleurs donné les mots « haveur », l’ouvrier maniant la haveuse, et « haver », l’action d’utiliser la haveuse pour la taille de blocs. Cette carrière, exploitée jusque dans les années 1980, a ensuite servi de champignonnière. Aujourd’hui, toute trace en a disparu, ce qui fait de cette carrière un lieu relativement vide. Cependant, il reste au ciel une section de câbles électriques, certainement issue d’une ligne en triphasé 5 fils, confirmant le caractère moderne de l’établissement.
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Les Ailes des Temps
Ces ailes sont suggérées par les jeux d’ombres et lumières produits par les éclairages ambiants, de ce carrefour de galeries à encorbellements construites sous le mandat d’Héricart de Thury à la tête de l’
inspection générale des carrières, sous Paris. Ces maçonneries ont été construites pour délimiter des galeries d’inspection, et par la même consolider les anciennes carrières souterraines de calcaire rencontrées à cet endroit. L’éclairage par le dessous souligne ces encorbellements, et la pierre, enfouie sous terre, à l’abri du soleil et de la pollution, garde à travers les temps sa propreté et sa clarté d’antan.
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Trois piliers dans une salle
Ces trois piliers consolident l’unique salle résiduelle d’une ancienne carrière souterraine de gypse, une chambre d’exploitation à piliers tournés. Il s’agit simplement de poutres en béton, calées par des bastaings. Le ciel de la carrière est à cet endroit assez fracturé, du fait d’une portance élevée. Cette portance, résultant d’un écartement important des piliers tournés, permettait au temps de l’exploitation le passage de l’ancienne voie de roulage, dont seules subsistent la plateforme et les traces des traverses. À gauche part justement une ancienne galerie de roulage, comblée plus loin par un effondrement. À la sortie, le gypse était transformé en plâtre par cuisson, et ensaché.
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La vieille remise
Cette vieille remise se trouve dans les secteurs les plus anciens d’une ancienne carrière de pierre à ciments, de calcaires du berriasien. Il s’agit du secteur de l’entrée d’un des roulages. Consolidé en plusieurs endroits tantôt par des pierres maçonnées, tantôt par des voûtes bétonnées, l’endroit est constitué de roches instables, s’agissant du
travers-banc. Postérieurement, l’axe de roulage s’est trouvé décalé plus loin, laissant à l’abandon relativement tôt cette partie de l’ancienne carrière. Ce décalage de la galerie principale a été décidé pour suivre le pendage de la roche, mais aussi pour éviter des secteurs d’exploitation s’étant, depuis lors, effondrés.
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Espace cloisonné dans une ancienne carrière de gypse.
Dans cette ancienne carrière de gypse, l’espace a été cloisonné notamment lors de l’utilisation des vides comme champignonnières. Ces cloisons sont de différentes époques, une en carreaux de plâtre en côtoyant une seconde, sous forme de vestiges, de pierres sèches, de bois et de tôles ondulées. Ici, les galeries sont taillées dans le gypse de façon très régulière. La taille au pic est excellente, ce qui confère un bel aspect à cette galerie aux volumes impressionnant, taillée là où la masse de roche est belle. Plusieurs bancs de gypse ont été exploités ici, en roche tendre correspondant à la partie trapézoïdale, et en roche dure au pied des imposants piliers.
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Divers murs dans une ancienne carrière souterraine de calcaire.
Divers murs, diverses consolidations, d’époques différentes. Cette ancienne carrière souterraine servait à extraire du calcaire dans une époque assez reculée. Elle fut consolidée par des moyens hors du commun. Outre des arches maçonnées, on note la présence de corbeaux, comme à droite de l’image. Ces corbeaux sont des pièces en calcaire qui forment une assise en saillie depuis la paroi, permettant de renforcer le ciel de carrière. La galerie est directement taillée dans la masse, sans hagues, ni piliers tournés. On est ici en présence d’une galerie très stable. La construction de bâtiments en surface au cours du XXe siècle a induit l’ajout d’autres piliers, maçonnés en
pierre meulière, afin de permettre une bonne tenue des galeries à l’aplomb de ces bâtiments.
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Au bagne, fresque en carrière souterraine.
Des ouvriers au bagne. On ne sait pas vraiment qui est l’auteur de cette fresque, située sur un front de taille d’une ancienne carrière de calcaire. Elle est datée de 1944. Ainsi, il est possible qu’elle représente des ouvriers travaillant alors à la carrière, forcés par la main (visible à droite) de l’occupation allemande. Malgré les divers bouleversements ayant eu lieu depuis dans cette carrière souterraine, cette fresque est un témoignage tout à fait intéressant qui a pu parvenir jusqu’à notre époque. Ce front de taille, typique de la région, présente un aspect droit et régulier, montrant la trace des impacts de la lance des carriers.
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Devant les gradins d’une ancienne carrière de craie.
Devant les gradins, on peut alors remarquer le mode d’exploitation particulier de ces carrières de craie. La craie, une forme peu argileuse de calcaire, est présente dans la région avec une très grande puissance. Cela a autorisé les carriers à exploiter des galeries de hauteurs très importante, pouvant dépasser la barre des 20 mètres. Cependant, pour ne pas ruiner à la stabilité de l’ensemble, les galeries prennent des formes ogivales, ou de voûtes arrondies comme ici, formant aux carrefours des croisées d’ogives régulières. Pour exploiter ces galeries, les ouvriers les exploitaient sous forme de gradins. De haut en bas, ils extrayaient la roche, jusqu’à obtenir la hauteur escomptée en avançant progressivement. Pour accéder aux chantiers en hauteur, les ouvriers pouvaient tailler, comme ici, des échelles à même la paroi. Ces échelles, irrégulières et glissantes, présentent un réel danger pour quiconque osant les emprunter.
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Une galerie poinçonnante.
Une « poinçonnante »: malgré la belle apparence de cette galerie d’exploitation de carrière de gypse, le sol est soumis à un effet de
poinçonnage. Les piliers tournés sont taillés avec la plus grande qualité, la galerie taillée au cordeau. Ces chantiers liés à l’activité d’une
plâtrière datent de l’aube du XXe siècle, comme en témoigne l’usage des explosifs, marqué au ciel par de grands impacts sombres. Mais le gisement touche ici à ses limites: les carriers n’avaient à leur disposition que peu de
puissance, s’en résultant des galeries assez basses, de l’ordre de trois à quatre mètres de haut, et une optimisation maximale du rendement de production. Au résultat, la masse résiduelle de gypse au sol s’est avérée insuffisante au fil des temps, tout comme la section des piliers au sol, qui commencent à poinçonner le pied de carrière. Ces piliers s’enfoncent alors lentement, engendrant des fractures et un renflement du sol en son milieu.
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Paysage minéral en carrière champignonnière.
Paysage minéral tout à fait intéressant présenté dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. En effet, il est rare de trouver de tels piliers tournés dans ces anciennes carrières dont la hauteur exploitée reste faible, souvent exploitées par hagues et bourrages. Ces piliers tournés ont été obtenus au fil de l’exploitation par le percement quadrillé de galeries par les carriers, ouvriers des carrières. L’aspect est d’autant plus atypique que les galeries adoptent des portées assez importantes. Au fond, un pilier à bras renforce l’ensemble. Comme les traces au sol en attestent, ces espaces ont été investis comme champignonnières exploitées par sillons au cours des XIXe et XXe siècles.
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Grandes arches bétonnées dans une carrière de calcaire.
Grandes arches bétonnées, dans une ancienne carrière de calcaire. Ces grandes arches consolident la voûte. La galerie était en effet vouée à laisser circuler de gros véhicules: elle fut renforcée sous l’occupation allemande dans le cadre de l’aménagement d’une usine souterraine destinée à produire des missiles V2. De fait dissimulée sous terre, la carrière n’aurait pas laissé entrevoir les traces de cette activité qui, fort heureusement, ne pu voir le jour. Les parties achevées, aux dimensions impressionnantes, permettent tout de même de comprendre l’ampleur de ces travaux. À la clé de voûte, des emplacements étaient visiblement prévus, certainement pour l’installation de dispositifs d’éclairage. Après guerre, ces galeries continuèrent à être parcourues pour l’extraction de pierre de taille, et par les
champignonnistes, jusque tardivement au XXe siècle.
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Jumeaux
Ces piliers « jumeaux » sont très régulièrement disposés dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. De vaste étendue, cette carrière fut en plus exploitée sur différents niveaux. Au fond, le banc séparatif fut lui aussi exploité pour former comme ici de grandes salles avec comme témoignage les traces de coupe des
piliers tournés. Au ciel, d’énormes cérithes, fossiles de coquillages, de la taille d’un bras peuvent être aperçus. Ils vivaient dans la mer tropicale qui permit la formation de cet épais banc de calcaire qui fit la prospérité des exploitants. Non des carriers bien sûr, car, il faut le rappeler, ces ouvriers qui étaient à la fois paysans, travaillaient dans de déplorables conditions, et souvent dès l’âge de 8 ans, à l’instar des mineurs.
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Plus que centenaire
Plus que centenaire qu’est cette inscription. Signalant le numéro d’ouvrage, suivi de la signature de l’inspecteur responsable des travaux, puis de l’année, elle fut donc écrite en 1813 sous Héricart de Thury. C’est en effet lui qui était à la tête du fameux service d’
Inspection des Carrières à l’époque. Sa signature, reconnaissable parmi d’autres, est dessinée selon un H et un T entremêlés. Cette maçonnerie consolide une ancienne carrière souterraine de calcaire, sous une route qui était à l’époque située en rase campagne. Aujourd’hui, c’est une zone suburbaine qui se trouve en surface. Le travail de l’IDC était alors de rechercher, cartographier, puis consolider les anciens vides d’exploitations en laissant en place une galerie permettant de vérifier la tenue des travaux au cours du temps. Les travaux de Héricart de Thury dans les anciennes carrières sont parmi les plus soignées. Ici, on remarque que sur la longueur de la galerie, plusieurs méthodes ont été employées: des encorbellements au premier plan, une voûte au fond.
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Le Pilier Noir
Ce pilier noir est un pilier à bras en gypse, tout comme la carrière dans laquelle nous circulons. Ce gypse est transformé en plâtre à la sortie de la carrière, les stériles sont empilés, entreposés sous forme de hagues, ou de piliers comme celui-ci. Sans vraiment que l’on sache pourquoi, la galerie et ce pilier sont noircis. Ces dépôts pourraient s’expliquer par le va et vient de locotracteurs diesel lors de l’exploitation de la carrière. Les dimensions de la galerie de roulage visible ici limitent toutefois le gabarit du matériel roulant. Après ce pilier consolidant un carrefour, la galerie est confortée par des murs maçonnés.
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Dans la pente du funiculaire d’une carrière à ciments.
Dans la pente décrite par cette couche de pierre à ciment, un funiculaire a été édifié. Il dessert les cinq étages d’exploitation de cette carrière, chacun étant constitué d’une galerie. Des transversales, elles aussi établies suivant le
pendage de la couche, recoupent les galeries horizontales pour former un dépilage. Le funiculaire est longé par un escalier de service, il se présente sous forme de deux rampes supportant chacune les deux rails du chariot, un caniveau central permettait au contrepoids de circuler et passer sous le chariot. Cette carrière de pierre a ciment a été exploitée dans les couches du berriasien.
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Carrefour de haveuses au fond d’une carrière de calcaire.
Le carrefour de haveuses de cette ancienne carrière souterraine de calcaire en constitue la partie la plus éloignée de l’entrée. C’est aussi par conséquent un des secteurs les plus modernes. En effet, véritable scie électrique ou à air comprimé conçue pour scier rapidement la pierre, la haveuse fut installée dans les carrières de calcaire autour des années 1950. L’outil va révolutionner l’extraction de la pierre, mais aussi de minerais, comme le charbon ou le fer. Ses traces en carrières de calcaire sont facilement remarquables. Ici, on voit bien que la
haveuse était conçue pour tourner autour d’un axe horizontal, déplacé au fur et à mesure de l’avancée des travaux.
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Trou Noir au plafond bétonné.
Trou noir au plafond voûté. Bien que l’apparence ne soit pas familière, nous sommes pourtant bien dans une ancienne carrière souterraine d’
exploitation de pierre calcaire, et même de pierre de taille utilisée entre autres pour la construction du château de Versailles. C’est au XIXe siècle que ces espaces situés sous une commune suburbaine furent converties en caves permettant d’alimenter une brasserie. L’avantage des carrières est d’avoir un ensemble de températures et humidité constantes, et idéales pour la fermentation de bières ou d’autres boissons. Ces conditions peuvent aussi être affinées par l’homme en installant des systèmes de ventilation. Ici, la crasse qui s’est accumulée au plafond voûtée atteste de la présence d’un ventilateur aspirant, qui extrayait l’air à l’extérieur de l’ancienne carrière.
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Une confortation imposante dans une carrière de gypse
Une
confortation imposante dans une carrière de gypse, tenace depuis sa construction en 1855. Si le terme confortation est plus souvent utilisé pour désigner une action qu’en tant que nom, il prend tout son sens dans le jargon minier. Comme mentionné précédemment, le
gypse, matériau primordial dans l’élaboration du plâtre, est tendre et ne résiste pas aux grandes portées. Or, aux carrefour de galeries, la question qui se pose est de comment diminuer cette portée en conservant un bon rendement de l’exploitation. Si les procédés de disposition des
piliers en quinconces n’étaient pas encore mis en oeuvre, celui des consolidations maçonnées
à l’anglaise l’était, lui, abondamment dans ces carrières. Ici, on remarque clairement qu’un
fontis a eu le temps de se former. Il fallut alors aux carriers redoubler de prudence, et c’est ainsi qu’ils érigèrent cette série d’arches ainsi que le large pilier sur lequel viennent s’appuyer deux d’entre elles. Pour souligner leur prouesse technique dans cette carrière somme toute ancienne, ils datèrent méticuleusement chacune de ses arches. Ici, 1855 est l’année de leur construction. Au même moment, Haussmann commandait la construction de la place de l’Etoile. Ces grands travaux étaient alors gourmands en matériaux de construction, calcaire pour les pierres de taille, le plâtre pour embellir les façades et les intérieurs par des moulures…
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Les Offrandes à la Croix
Les offrandes à la croix démontrent la place importante de la religion ou de la spiritualité dans l’activité militaire. Dans une ancienne carrière souterraine de calcaire, l’armée française s’est réfugiée et a constituée un abri, une caserne, lors de la première guerre mondiale. Si cette carrière fut choisie, ce fut par pur hasard car elle se situait justement sous les lignes françaises. Là, pour célébrer les messes, ou simplement prier avant ou après les combats, rendre les hommages aux camarades morts pour la patrie, les soldats se réunissaient devant ces autels sculptés. Art pariétal non-négligeable et faisant partie de la guerre de 14-18, des cérémonies sont toujours organisées régulièrement dans ces carrières par des associations, d’autant plus dans la période de centenaire de ces combats. Au fond, on aperçoit un lit, sommairement construit en bois et en grillage. Ce sont ces lits qui servaient quotidiennement de couche aux poilus.
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L’Etrange Pilier dans sa carrière de gypse
L’étrange pilier est maçonné et consolide le ciel d’une ancienne carrière de
gypse. Cette carrière de gypse, postérieurement convertie en champignonnière, est de taille modeste et recèle des consolidations pour le moins atypiques, comme ce pilier. Il est effet étrange d’abord par le fait qu’il est ajouré en son centre: la partie où s’interrompt la maçonnerie est mise en évidence par la lueur de la
lampe à carbure située sous le « plafond » alors formé. D’autrepart, le pilier présente une section plus étroite dans sa partie la plus éloignée de la photo. La transition est arrondie et se fait au niveau du jour dans le bas du pilier. Ce genre de consolidation en carrière était souvent sur mesure, et il se peut que ce pilier ait servi à consolider un
fontis ou reboucher une cheminée.
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De l’eau des couleurs près d’une trémie
De l’eau des couleurs, près d’une trémie de bois dans une ancienne carrière souterraine d’exploitation de l’oxfordien, couche géologique constituée des précieux calcaires à ciment, autrement dit l’Or Gris des Alpes. Cette trémie nichée dans un mur maçonné à droite de l’image, permettait d’accumuler les blocs provenant des puits de jets depuis les étages supérieurs, dans l’attente de l’ouverture du système par un ouvrier après avoir placé un wagonnet à ce niveau. Située dans un vieux quartier d’exploitation, la trémie est depuis longtemps condamnée. Une source a ensuite envahi l’espace, aboutissant à la formation d’un lac méphitique. Ici émanent en effet des gaz comme le H2S, hydrogène sulfuré, excessivement toxique, mais présent à de très modestes proportions. La présence de ce H2S est provoquée par des bactéries anaérobies, c’est-à-dire qui ne s’alimentent pas d’oxygène. Celles-ci se situent à la source d’eau ferrugineuse alimentant le lac.
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Le Coq, dans le dédale calcaire souterrain.
Ce coq, naturellement emblème de la France, fut dessiné et sculpté en bas relief durant la première guerre mondiale, et précisément à sa fin, en Juin 1918. À l’effigie du 324e Régiment d’Infanterie, son exécution tardive s’explique par le fait que la carrière souterraine de calcaire dans laquelle se situe l’abri en retrait des lignes a longtemps appartenu à l’armée allemande. Un an auparavant, c’est une retraite de cette armée qui permis aux poilus français de s’emparer de nouveau de ces carrières. Hélas, le coq peint en rouge et noir résiste mal à l’usure du temps et des vandales, monnaie courante dans les carrières de la grande guerre, des simples amateurs de sensations aux pilleurs méticuleux. C’est dans les années 1990 que des bénévoles le restaurèrent pour lui rendre un certain éclat.
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Le fond des mers se retrouve au fond des terres au fil du temps.
Le fond des mers, avec le temps, finit par se retrouver au fond des terres. Quand la mer se calme et devient lagon, les sédiments se déposent, durcissent, et impriment durablement les formes que les mouvements de l’eau leur ont donné. Bien plus tard, lorsque l’Homme vient extraire le gypse, pierre qui par cuisson lui fourni le plâtre, il remet à jour ces formes dissimulées depuis des millénaires. Par effet négatif, les strates sus-jacentes ont elles aussi imprimé les formes des fonds des mers, les ripplemarks. Ici, bien que l’exploitation eût lieu dans des couches de seconde masse, d’imposantes galeries furent creusées.
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La tour de moellons dans sa salle carrée.
La tour que nous voyons ici dans une salle carrée donne à cette vue un aspect graphique. Si les galeries de cette carrière souterraine de calcaire furent exploitées à la
haveuse, il en est de même pour la taille des moellons qui composent la tour. Cette tour, probablement érigée par les ouvriers au vu de sa régularité, fait office de
pilier à bras. Son aspect ressemble aussi beaucoup aux nids d’abeille, empilement carré de poutres, que l’on trouve fréquemment en mines. La présence de cette tour serait justifiée par la portée importante du ciel de cette carrière. La présence d’un pneu atteste l’emploi de véhicules dans cette ancienne carrière.
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Un vieux quartier en hagues et bourrages
Un vieux quartier d’exploitation. Tout comme les villes, les carrières sont divisées en quartiers. Celui-ci a été quasiment totalement défruité, c’est à dire débarrassé de sa pierre de taille. En effet, hormis les reliques de masse calcaire que l’on observe à droite, les bourrages, hagues, et soutènements à l’aide de piliers à bras ne sont que des stériles, maintenus par quelques moellons, des blocs furent ensuite empilés à bras d’hommes pour consolider le tout. C’est là que l’on peut remarquer le caractère de dédale que peuvent prendre ce genre d’anciennes carrières souterraines de pierre à bâtir, ici du calcaire.
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IHS sur un autel prussien.
IHS est une inscription religieuse signifiant « Iesus Hominum Salvator », « Jésus Sauveur des Hommes ». Elle est apposée ici sur ce qui constituait un autel sculpté dans la paroi d’une ancienne carrière. La carrière souterraine de calcaire fut ici aménagée, comme beaucoup, en abri-caserne pour les besoins de l’armée prussienne durant le conflit de 14-18. Sous les lignes allemandes, donc, on pense aisément que les officiers (car d’autres indices montrent qu’il s’agit de casernements de gradés), venaient prier ici avant ou après les combats. Plusieurs chapelles furent aménagées dans les carrières, ou « creutes », lors de la première guerre mondiale. On en dénombre très peu de si bien conservés, du fait du temps, ou des vandales qui malheureusement s’intéressent à ces lieux pour piller ces sculptures centenaires. De plus, dans un esprit revanchard, des français se rendirent dans des abris allemands uniquement dans le but de détériorer ce qui fut construit par l’ennemi durant ces années sombres. C’est donc ici un témoignage exceptionnel qui s’est offert, mais fut attaqué à une époque puisque cet autel a été restauré « numériquement », sur la photographie. Aujourd’hui, malgré le passé houleux entre France et Allemagne, il n’est pas difficile de concevoir le devoir de mémoire qui s’impose devant ce genre de lieu, ne serait-ce que par respect pour les hommes l’ayant édifié, certainement morts au combat.
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Grand fatras en carrière de gypse.
Ce grand fatras, dans une carrière de gypse, fut causé par divers évènements. Les galeries, hautes à l’origine de près de 20 mètres (la bien nommée « Haute-masse »), sont taillées en trapèzes, conférent aux galeries une relative solidité, le gypse étant sensible aux grandes portées. Pour étayer le tout, des
chevillages sont installés au ciel. Ces poutres en bois sont enfoncées à la masse par les ouvriers dans des encoches pratiquées dans la paroi. Par pression, les chevillages maintiennent ensuite toute une charpente, l’ensemble étant maintenu sans clou, ni support métallique. C’est bien plus tard, autour des années 1980, que fut prise la décision de combler en partie la carrière. Des bulldozers repoussèrent des remblais, diminuant la hauteur des vides. Seulement, ces comblements furent inutiles puisque comblant partiellement les vides souterrains. De plus, les travaux ayant causé des vibration et par pourrissement des boisages, des chevillages sont finalement tombés au sol, ne maintenant plus les blocs instables du ciel. C’est ainsi que ces vides livrés à eux-mêmes perdent leur stabilité au cours du temps. Sans grand rapport avec le reste, l’objet métallique ancré dans le pilier gauche est un isolateur: il permet de soutenir une ligne électrique tout en évitant le contact entre les câbles.
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Contrejour sur un Koppel.
Contrejour sur un Koppel, un wagonnet de construction allemande de la fin du XIXe siècle. Les wagonnets de ce constructeur sont aisément remarquables grâce à leur châssis large et arrondi, notamment, mais aussi à leurs essieux pleins ajourés par des trous. Ici, ce wagonnet Koppel dépourvu de sa benne stationne dans une carrière de craie, elle aussi facilement remarquable, par sa voûte haute et cintrée. La craie du bassin servit notamment à fabriquer des produits dérivés pour l’industrie chimique ou pharmaceutique. Elle pouvait aussi servir pour évidemment fabriquer les craies d’écriture. Exploitée sur deux niveaux, nous nous situons ici à l’étage inférieur. La galerie constitue un roulage qui aboutissait rapidement sur le
carreau. Aujourd’hui, ce wagonnet Koppel reste posé sur la glaise qui se dépose lentement, le long des quelques centaines de mètres de voies sur lesquelles il stationne, vestiges du lourd équipement ferroviaire de cette carrière, qui comptait plus de 40 kilomètres de galeries à la veille de sa fermeture assez récente.
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Lumière sur les traits de coupe en carrière.
Lumière sur les traits, ou lignes, de coupe. Dans cette carrière souterraine fut exploité le calcaire pendant quelques décennies. Au fond de l’exploitation, donc dans les galeries les plus récentes, la taille des blocs fut reprise à la
haveuse. Cette taille mécanisée est reconnaissable à ces parois lisses et régulières. Cependant, les traits de coupe restent. Il s’agit des lignes délimitant chaque avancée de galerie, ces avancées étant bien sûr limitées par la longueur de la lame de la haveuse. Ainsi, pour permettre un certain débattement, le haveur (du nom de l’opérateur de cette haveuse) effectuait une taille oblique vers l’extérieur de la galerie. C’est le défermage du bloc. Cette opération suivait le souchevage, consistant à tailler une saignée horizontale, que l’on peut remarquer sur les parois. De cette manière, en visitant ce genre de carrière, on peut connaître le sens de progression des chantiers, et donc bien souvent les directions du fond et de la sortie!
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Escalier d’accès à un abri en carrière
Un escalier d’accès vu d’en bas. Cet escalier donne accès à un bunker, un abri de la défense passive, aménagé dans les années 20-30 dans une carrière souterraine de calcaire. La carrière souterraine fut renforcée par des piliers et des arches maçonnées en
meulière, pierre résistante typique du bassin parisien, et bien sûr avec des consolidations en béton. Le réseau a également été isolé des autres carrières environnantes, par d’épaisses couches de remblais. Deux accès furent aménagés dont celui-ci, par un escalier bétonné aboutissant dans un terrain privé. Ici sont donc éclairés les marches en béton de l’escalier d’accès, on remarque les murs maçonnés en meulière sur les côtés. Quant au plafond, il s’agit du ciel calcaire d’origine de la carrière!
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Ce créneau graphique est formé par une alternance de sur et sous-creusements.
Ce créneau est une forme graphique, dans une ancienne carrière souterraine de calcaire, dont la hauteur sous le plafond avoisine les 15 mètres. Nous y voyons un creusement en deux temps. D’abord, le dépilage a été créé, délimité par la galerie venant du fond puis vers la galerie la plus à droite, dont on devine la paroi. Plus tard, un
roulage fut ajouté, arrivant directement dans la masse, au centre. Au sol, de larges ornières témoignent du passage régulier de camions. Les volumes de la salle ont alors été sous-creusés, comme on le voit à droite avec les traces de
haveuse, une longue scie permettant de tailler rapidement les blocs de pierre de taille. Au ciel, des rayonnages témoignent de l’avancée des travaux: ce sont les traces des outils des ouvriers, délimitant les blocs qui furent extraits au fil du temps.
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Clou de la visite d’une carrière de gypse.
Le clou de la visite de cette carrière de gypse, ce sont ces arches. Probablement situées non loin de l’accès de la carrière, où le souterrain donnait dans la plâtrière, sous ces arches vrombissaient autrefois les roulements des wagonnets sur leurs voies de 60cm. Aujourd’hui, ce secteur se trouve fort enclavé, entre une entrée comblée et remplacée depuis par des habitations, et de l’autre côté une zone d’effondrements très instable. Bien qu’en seconde masse, les volumes et le travail des ouvriers sont très impressionnants. En effet, les galeries de seconde masse sont creusées dans la deuxième couche de gypse rencontrée en s’enfonçant sous terre, celle-ci est en fait de moindre puissance que la première, sus-jacente. Cette surprenante galerie fut utilisée par les champignonnistes, comme en témoignent les traces de meules et de sillons au sol. Le ciel, quant à lui, est hautement fracturé et laisse apparaître des ripplemarks, fossiles des fonds lagunaires où le gypse s’est formé.
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Les banquettes de calcaire dans l’atelier de taille.
Les banquettes, visibles sur tout le mur gauche de cette galerie, sont constituées d’une masse calcaire. La présence de ces éléments s’expliquent par la succession de différentes méthodes d’exploitation. En premier lieu, cette carrière souterraine de calcaire grossier fut exploitée uniquement sur la hauteur des hagues de pierres sèches, que nous voyons sur la partie supérieure du mur. Seule une petite largeur, tout au fond, fut exploitée sur une hauteur plus conséquente. Seulement, cette hauteur réduite de galerie était fort malaisée pour les exploitants ou les éventuels inspecteurs des travaux des carriers. Ainsi, les galeries de circulation, comme celle-ci, ont été sous-creusées dans la masse calcaire située en pied. Enfin, pour consolider la carrière, les anciennes galeries où l’exploitation fut arrêtée ont été remblayées, ces remblais sont maintenus par les hagues régulières disposées sur les banquettes. Pour apporter plus de stabilité à l’ensemble, des piliers à bras ont été ajoutés. Ces piliers sont montés blocs par blocs par les mains des ouvriers.
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Une poulie Koepe
Il s’agit d’une poulie Koepe. Ingénieur allemand du XIXe siècle,
Koepe breveta en 1877 une poulie dont la gorge était parfaitement adaptée au diamètre du câble qu’elle renvoyait. Ce système permettait de garder une adhérence correcte entre la poulie et le câble, et ainsi d’en économiser la longueur. En effet, nous avons ici un plan incliné monocâble qui reliait autrefois un wagonnet et un contrepoids ensemble. D’autres systèmes ont cependant été brevetés en France comme le système Champigny, mais nous ne pouvons affirmer s’il s’agit de celui-ci en particulier. Il est tout aussi possible que ce plan incliné fut automoteur: l’ensemble était mû uniquement en présence de charge sur le chariot le faisant descendre, ou en l’absence de chargement, le faisant monter. La seule commande présente était un frein actionné par le volant visible à gauche. Au dessus de la poulie, une vis sans fin actionnait un mécanisme qui permettait certainement à l’opérateur de connaître la position du chariot. Ce plan incliné desservait un grand nombre de galeries, et est depuis très longtemps obstrué par un effondrement généralisé concernant une vaste partie de cette carrière souterraine de calcaires à ciment.
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Eau & piliers dans une carrière de gypse.
Eau & piliers ne font pas forcément bon ménage, surtout si la pierre est soluble dans l’eau. Si ici le
gypse est soluble dans l’eau à hauteur d’un milligrame par litre, les problèmes de stabilité sont davantage liés au retrait et gonflement des argiles. La couche de gypse dans laquelle est exploitée la carrière est surmontée d’une couche de marnes argilo-calcaires. Ces marnes sont imperméables, mais se dilatent ou se rétractent au gré des saisons. Ainsi, faisant travailler les toits, ces derniers s’effritent et finissent par tomber, ne retenant alors plus les marnes sus-jacentes qui s’effondrent avec eux. L’eau peut alors s’infiltrer à sa guise et alors former des lacs, créant ces étranges paysages souvent associés aux carrières souterraines de gypse du bassin parisien.
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Découpe
La découpe des blocs s’effectue dans un atelier de taille. On remarque ici que les blocs prêts à sortir occupent quasiment toute la hauteur de la galerie. Du fait de ces galeries basses, les blocs quittant l’exploitation devaient avoir un gabarit limité, d’où leur forme très rectangulaire et peu épaisse. Ils étaient sous cette forme transportés sur des rondins de bois puis sur des
wagonnets-plateau, ou alors réduits en moellons pour être transportés dans des chariots ou des bennes. Plus récemment, ces blocs furent recouverts de chaux, enduit dont les
champignonnistes se servaient pour rendre les lieux plus secs et l’air plus sain.
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Escalier abondamment conforté.
Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention « fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).
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Etrange Galerie
Etrange galerie dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Etrange dans la mesure où elle comporte un grand nombre d’arcs de cercle. Ces arcs ont été tracés par une fraise de chantier, outil souvent utilisé dans les mines. Les fraises sont aussi utilisées dans les carrières de gypse modernes pour les consolider dans l’attente de leur remblaiement. Ici, il ne s’agit pas de remblaiement mais bien d’un creusement d’une galerie plus récente, reliant deux différents quartiers dont l’ancienne liaison ne permettait pas le passage des véhicules contemporains. En effet, il n’est pas courant de voir de tels traçages dans les carrières de calcaire.
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Petite file de wagons plats
Une petite file de wagons fossilisés par le temps dans une carrière souterraine. Ces wagons miraculeusement conservés sont des wagonnets plateaux, servant à transporter des objets, des outils, ou des blocs. Leur chassis, en métal et en bois, est extrêmement corrodé et pourri. En effet, le lieu est humide comme en témoignent les boues abondantes au sol mais aussi la ligne de mise en charge de la galerie, présente à la base des piédroits. Cette galerie fut taillée de façon rectiligne à la
lance par des techniques de souchevage et défermage. On trouve le sens de creusement de la galerie par les lignes verticales au mur: celles-ci délimitent précisément le défermage, et matérialisent l’avancement de la galerie. Lorsque les carriers attaquaient une nouvelle avancée, il était nécessaire de décaler la lance vers l’intérieur de la galerie pour pouvoir manier l’outil. Plusieurs outils utilisés durant l’exploitation sont d’ailleurs remisés le long des parois. Au ciel, il est intéressant de voir des ripplemarks, les traces fossilisées du fond des mers préhistoriques. Sur un des trois wagonnets est posé un
cuffat, il s’agit d’un gros tonneau pouvant transporter des blocs ou du personnel dans le puits d’accès. Posé simplement sur le véhicule, le système permettait aisément de de jongler entre déplacement vertical et horizontal.
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À quatre bras dans une carrière de gypse.
Quatre bras soutiennent le ciel. Cette ancienne carrière de gypse exploite la seconde masse de roche. Ses galeries sont plutôt basses, et son caractère ancien, rudimentaire, la classe parmi les plâtrières où les consolidations par
piliers à bras étaient utilisées. Plus rares dans le gypse que dans le calcaire, les piliers à bras sont censés être provisoires dans les carrières de gypse, soutenant des espaces en attente de remblaiement ou de masse en attente d’exploitation ou de purge. Comme on le sait, après abandon, le provisoire devient définitif. Ainsi, ces grands piliers (plus de 2 mètres) maintiennent à travers les siècles le ciel se fracturant tranquillement… Mais nous ne passons pas sans remarquer, sur ce même ciel, les ripplemarks, traces fossilisées du fond des mers lagunaires dans lesquelles le gypse s’est lentement formé.
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Jours
Les jours dans les carrières apportent souvent d’intéressants effets de lumière. La douceur de l’extérieur est tamisée ou perce à travers un trou souvent encombré de végétation. Elle se diffuse ensuite lentement dans les volumes, apportant des teintes jaunes et vertes. Ici, nous sommes au sommet d’une exploitation de pierre à ciment, avec ses piliers tournés et son pendage relativement modéré. Les entrées de lumière donnent à flanc de falaise. Régulièrement, des petits morceaux de roche se délitent et tombent du plafond dans les galeries. Au fil des années, les gravats se déposent au sol, ou parfois roulent, et finiront par obstruer la chambre d’exploitation.
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Trémie-Déversoir
La trémie-déversoir est un élément clé des carrières de pierre à ciment alpine. Elle se rencontre en fait dans toutes les exploitations souterraines possédant un certain
pendage, inclinaison de la couche exploitée. Souvent, quand le pendage est accentué, les blocs peuvent descendre par gravité dans des pentes aménagées directement dans le banc exploité ou parfois dans une couche parallèle. Ici, le pendage bien trop faible pour permettre la descente du minerai est compensé par une galerie à puits. Ainsi, dans chaque étage supérieur, un travers-banc donne accès à un puits dans lequel étaient jetés les blocs, qui se retrouvaient en bas dans la trémie. Ainsi, selon le pendage, un empilement régulier de travers-bancs de même longueur permettait un alignement parfait des trémies dans le travers-banc de roulage, alors destiné à la récupération du minerai, ici des ciments. Il faut remarquer aussi les deux fonctionnalités de cette trémie, relativement moderne: il y a une commande de l’ouverture avec divers crans, ainsi qu’une commande de l’orientation du bec verseur, pouvant donc s’adapter au chargement du wagonnet placé en dessous.
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Visiteur dans une consolidation adaptée.
Visiteur de carrières sous une arche. La consolidation est un épais mur permettant de maintenir les piédroits et le ciel de la galerie. Elle est parfaitement adaptée à la forme donnée à la galerie d’exploitation. La partie voûtée permet le passage des hommes mais aussi des wagonnets chargés sur leur voie de 65cm d’écartement dont il subsiste les marquages de la position des traverses. Le principe de construction de ces murages est analogue dans de nombreuses petites plâtrières artisanales comme celle-ci. Il s’agit d’empilement de blocs souvent issus directement des chantiers de la carrière, ici du gypse, la roche qui donne du plâtre par cuisson. Cet empilement de pierre est ensuite recouvert de plâtre, étayé par un coffrage en bois et étalé par les ouvriers directement à la main. C’est pourquoi on peut remarquer des traces irrégulières et jamais identiques sur ces genres du murage. Dans cette région, seule la seconde masse de gypse fut intensément exploitée, la première étant souvent beaucoup trop dégradée par les eaux souterraines. C’est aussi pour cela qu’on retrouve parfois des fers de lance dans les murages des consolidations: cette couche dure de gypse cristallisé, apparaissant dans les fontis, est impropre à la fabrication du plâtre s’y prête parfaitement.
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Echappatoires et indications de la guerre.
Echappatoires indiquées à même la paroi calcaire d’une ancienne carrière, ou creute, utilisée pendant la première guerre mondiale comme refuge pour les poilus. Une des deux indications montre le chemin vers la sortie. L’autre inscription indique la direction des feuillées. Les feuillées désignent simplement les toilettes, qui autrefois étaient munies de vieux journaux. Cette creute fut successivement occupée par l’armée allemande à partir de 1914, puis fut reprise par les français après 1917. Elle servit après-guerre pour la reconstruction, puis fut réutilisée en
champignonnière jusqu’à nos jours. Une des inscriptions au premier plan a par ailleurs été remplacée par un tableau de cultures des champignonnières. De grande taille, ce fut un poste d’importance durant le premier conflit mondial.
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En bas du plan incliné.
En bas du plan incliné d’une ancienne carrière de
calcaires de l’étage du berriasien, une voie reste suspendue. Des wagonnets parcouraient en effet ce plan incliné desservant six niveaux d’exploitation suivant le
pendage d’environ 25 degrés. Les wagons chargés remontaient à l’aide d’un petit treuil situé au sommet de la pente. Ici, ils étaient orientés via une plaque tournante ou un dérailleur. La galerie où est prise l’image, dont nous voyons les
piliers tournés, est un
roulage n’aboutissant pas au jour, c’est pourquoi une manœuvre plus complexe était nécessaire. Ces wagons étaient minus de bennes pour transporter des blocs de formes diverses destinés à être cuits pour fabriquer des ciments.
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Pilier avec renfort portant la mention 1947.
Un
pilier tourné dans une carrière de gypse. Le secteur possède une faible hauteur d’exploitation. La couche de gypse est en effet amoindrie en ce point, et surtout plus fragile qu’ailleurs. Pour une meilleure tenue, un pilier maçonné en pierre meulière a été ajouté à ce pilier. Il porte la mention 1947, certainement l’année de son édification, c’est-à-dire environ un siècle après l’exploitation de cette partie pour le plâtre dont le gypse était un excellent fournisseur. Ici, il a été recouvert de plâtre avec les ouvriers par leurs mains dont on peut apercevoir les traces. Les consolidations en meulière sont monnaie courante dans la région, en effet d’une part suite à la mauvaise tenue du gypse, c’est d’autre part favorisé par la présence de meulière dans les nombreux affleurements. La meulière est par ailleurs une des couches géologiques ayant permis au cours des temps la préservation des couches gypseuses sous-jacentes, son caractère imperméable aidant, au sein des buttes témoins.
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Deux niveaux visibles en carrière.
Deux niveaux furent exploités dans cette ancienne carrière de calcaire. L’exploitation de ces deux étages est simplement liée à l’épaisseur importante des bancs calcaires, le banc séparatif permettant une meilleure stabilité des vides. Depuis la galerie principale abondamment consolidée par des arches, une
pente douce permet d’accéder à l’étage inférieur. Cette carrière fut un peu plus tard convertie en cave à vins, avant de connaître une réutilisation comme brasserie jusqu’à la première moitié du XXe siècle. Elle est aujourd’hui à l’abandon et discrètement dissimulée… Les sols sont extrêmement plans et lisses pour permettre aisément le roulage de tonneaux.
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Blocs et signatures en carrière de calcaire.
Blocs et signatures stagnant dans une ancienne carrière de calcaire. Cependant, toutes ces signatures ne sont pas « d’époque ». Certaines, toutefois, datent de l’exploitation et indiquent les numéros des blocs selon leurs lots (et non la date, car cette carrière fut exploitée vers la fin du XIXe siècle). Les blocs comportent aussi la mention « T et Cie », nom de l’entreprise qui exploitait la petite carrière. Ces blocs avaient certainement un défaut pour avoir été laissés dans les chantiers d’exploitation. Elle fut utilisée par l’armée française durant la première guerre mondiale, au vu de sa position très approchée des lignes de front en certaines dates.
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Dantesque salle au coeur d’une carrière de calcaire.
Une dantesque salle, située dans une ancienne carrière de
l’étage du berriasien. Cette couche calcaire est constituée d’environ un quart d’argile, permettant la fabrication de ciments ou d’autres liants hydrauliques, tels que la chaux. Les galeries s’étalent selon des étages suivant l’axe d’inclinaison,
le pendage, de la couche géologique afin d’obtenir de la carrière le meilleur taux de rentabilité. Une fois le banc percé de multiples galeries, les planchers les séparant ont parfois été abattus, créant alors d’immenses salles, comme ici sur une hauteur de quatre étages. Sans piliers, ces volumes impressionnants sont d’une stabilité variables. Dans cette salle, des blocs pouvant atteindre la taille d’une grosse automobile gisent au sol…
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Tel une blessure à vif, le cratère témoigne de l’instabilité de cette carrière.
Ce cratère d’effondrement est situé au cœur d’une ancienne carrière de gypse. Contrairement à ce qui a été montré précédemment, nous sommes ici dans une exploitation de gypse très instable et dont témoigne ce désordre. D’abord, les règles de portance des ciels des galeries n’ont pas été respectées: ces dernières sont de grande largeur, et les piliers sont droits tels les piliers tournés des carrières de calcaire. Leur section est en revanche correcte, il ne s’enfoncent en effet pas dans le sol. En revanche, la
première masse dans laquelle nous nous trouvons se chevauche avec une seconde masse, située immédiatement en dessous et dont la séparation fut bien trop fine. De plus, les galeries inférieures se trouvent par endroit sous des piliers tournés de la première masse pouvant créer de sérieux chaos dont l’effondrement visible au fond n’est qu’une esquisse. On a rarement de tels vides livrés à eux mêmes, et autant évolutifs…
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Piliers et vestiges en carrière de gypse.
Ces piliers et vestiges se trouvent dans une carrière souterraine de gypse. Le gypse, sulfate de calcium hydraté, ingrédient principal dans la fabrication du plâtre, possède une très mauvaise tenue dans la portée des ciels. Il est de plus surmonté d’une couche de marnes ayant une fâcheuse tendance à gonfler ou se rétracter selon l’humidité. Ces facteurs pris en compte, les carriers se doivent de construire les piliers tournés sur un modèle évasé, ou trapézoïdal. Ainsi, les forces de compression sont aisément canalisées sur la base du pilier, devant alors posséder une section suffisamment importante. Ici, les ouvriers ont réussi à obtenir une tenue pérenne de la carrière, le tout dans du gypse.
Comme on le voit avec la présence de meules et de sillons, et de ce tonneau qui contenait de l’eau, le lieu a été réinvesti par les
champignonnistes et ce jusque dans les années 70-80.
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Mur de pierres sèches percé d’une arche.
Ce « mur arché » est un mur de consolidation en pierres sèches: celles-ci, des moellons calcaires, ne sont pas liées entre elles. Cette ancienne carrière souterraine de calcaire est située sous les terrasses d’un château de la région parisienne. Le mur est épais, car il soutient précisément le mur d’enceinte formant le promontoire. Pour permettre le passage, une jolie arche fut aménagée. On remarquent aussi des trous d’où provient la lumière installée. Ce sont des trous de visées, qui permettaient aux responsables du chantier de vérifier le bon accomplissement de la tâche menée par les ouvriers. Ils pouvaient aussi servir à fixer des échafaudages en bois.
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Double trémie déversoir en carrière.
Double trémie déversoir dans une ancienne carrière d’exploitation du calcaire à destination de la production de ciment. Il s’agit là de la couche géologique de l’oxfordien. Cette carrière très active il y a une centaine d’années était équipée de trémies afin de déverser directement leur contenu dans un véhicule. La particularité de cette mine est de posséder plusieurs trémies doubles, comme celle-ci, permettant d’accroître le rendement. Le dispositif bien que rudimentaire est joliment ouvragé. Plus loin, on perçoit l’instabilité du secteur: des cônes de gravats se sont formés du fait d’effondrements dans les niveaux situés au dessus de cette galerie de roulage.
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L’allée courbe est un admirable témoignage de la précision des ouvriers.
L’allée courbe décrite par cette somptueuse galerie est d’une splendeur inégalée. Caché au fin fond d’un réseau de carrières de gypse séparé de ces voisines par plusieurs effondrements successifs, cet ensemble de galeries trapézoïdales caractéristiques des carrières de
gypse de la région est consolidé ponctuellement d’arches
à l’anglaise. Ces arches maçonnées, généralement de
meulière, consolident le ciel de gypse qui de part la nature de la roche, ne supporte que de faibles portées. Cette galerie courbe, et taillée au cordeau, est un témoignage de la précision et de la finesse du travail des carriers sur ces galeries d’une dizaine de mètres de haut, au début du XIXe siècle quand le seul outil était le
pic.
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Grands piliers à bras dans une ancienne carrière.
Ces grands piliers se situent dans un réseau d’anciennes carrières souterraines exploitées majoritairement au XIXe siècle. La technique des
hagues et bourrages a été poussée à son paroxysme par la hauteur impressionnante de ces galeries, de près de trois mètres, sous une zone de nos jours très urbanisée. Il est alors évident de se rendre compte de la lourde tâche du carrier, qui devait autrefois empiler ces gros blocs sous une telle hauteur. À droite est le front de taille tel qu’il a été laissé lors de l’abandon de l’exploitation. Le résultat est par ailleurs surprenant, d’une tenue qui n’a rien à envier à certaines autres carrières de la même époque.
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Jeux d’ombres et crapauds dans une carrière.
Ombres et
crapauds dans une carrière de calcaire forment une composition intéressante, des jeux de cercles se dessinent sur cette cloison en parpaings édifiée par les champignonnistes ayant réinvesti les lieux peu après l’extraction du calcaire. Ces crapauds, ou treuils de carriers, sont de très anciens instruments (déjà abandonnés avant la fermeture de ces carrières) qui, amarrés aux piliers par une chaîne, pouvaient trainer au sol des blocs de plusieurs tonnes posés sur des rondins. Ils étaient souvent équipés de deux pignons: un réducteur pour démultiplier le couple et rapprocher les blocs, un autre plus rapide pour dérouler la chaîne à attacher aux blocs. Outre ces crapauds, on remarque bien sûr la présence d’un coupon de voie Decauville de 60cm.
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Petit puisard près d’un front de taille.
Ce petit puisard éclairé s’est avec le temps rempli de glaise. Ces trous pratiqués dans le pied de carrière servaient à accumuler les eaux d’infiltration pour éviter que les chantiers ou les
hagues n’absorbent l’humidité et ne se fragilisent alors. L’état des piliers à bras laisse suggérer la compression des sols sus-jacents dans cette ancienne carrière de calcaire. Sur la droite, on en remarque par ailleurs le front de taille. Dans ce dédale reliant plusieurs anciennes exploitations accessibles par puits au cours du XIXe siècle, des travaux d’aménagement du territoire en surface ont découpé un certain nombre de petits réseaux isolés, comme celui-ci, par les injections qu’ils ont nécessités. De nouveaux puits d’accès ont alors été forés suite à ces travaux sur les carrières alors devenues « borgnes » (ce n’est pas pour rien que le puits de carrière peut parfois être appelé « oeil »!).
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Vue de l’atelier dans une galerie étayée.
Une vue de l’atelier de taille de blocs dans une carrière de calcaire. À cet endroit sont extraits depuis le front de taille les blocs de pierre. Ils sont alors taillés sur place, pour obtenir des blocs moins gros, d’une forme précise, ou tout simplement des moellons comme ici. Dans cette carrière ayant fonctionné durant la seconde moitié du XXe siècle, les blocs furent extraits à la
haveuse, donnant des galeries aux tracés lisses. Cela n’empêche de pouvoir apercevoir d’esthétiques étais en bois coincés aux coins de la galerie. Ces petites consolidations témoignent d’un travail soigné.
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Porte mystère, grille de jonction.
La dimension de porte mystère est donnée par un éclairage en contrejour, filtré par les barreaux de cette grille. Ce murage, percé d’une grille, matérialise en fait une limite. Cette ancienne carrière de gypse artisanale exploitée jusque relativement tôt au XXe siècle avait comme particularité d’avoir plusieurs exploitants. Les deux réseaux étaient reliés par une ou deux galeries, obstruées par des murs dessinant la limite de « concession », pouvant toutefois être franchis, constituant alors des passages de secours en cas d’éboulement. Eboulements, qui, rappelons-le, dans ces carrières artisanales
étaient fréquents, en raison du peu de consolidations, et parfois de la mauvaise tenue de la roche friable.
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Une série d’arches dans une carrière de calcaire.
Dans une carrière de calcaire se présente cette série d’arches maçonnées, avec des pierres et du ciment. Aménagées dans des galeries plutôt basses, ces arches sont des consolidations destinées à accueillir la population civile lors d’alertes. Construites dans les années 1930, elles sont donc incluses dans un programme de défense passive qui envisageait alors l’aménagement de nombreuses carrières de calcaire du secteur en abris. Ces carrières, exploitées au cours du XIXe siècle, ne communiquent dorénavant plus entre elles, celle-ci offre donc un petit développement toutefois diversifié, notamment avec ses enfilades d’arches maçonnées.
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La fuite, une galerie dans une galerie.
La fuite est suggérée par cette mystérieuse galerie illuminée dans une autre galerie, plus vaste mais aussi plus obscure. La réalité est complexe: cette carrière de gypse connut un important effondrement. Lors du percement d’une galerie d’accès aux chantiers plus directe dans les années 20 permettant la circulation d’un train, la conduite visible ici fut également installée. Le passage clé était le franchissement de cet ancien effondrement. Celui-ci fut surpassé en perçant à travers les
piliers tournés. Cette conduite acheminait soit de l’air comprimé pour les machines de forage, soit de l’eau qui était pompée afin d’éviter l’ennoyage des chantiers.
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Wagons « Girafe » sous une trémie.
Deux wagons surnommés « Girafe » attendent patiemment sous une
trémie, dans le roulage d’une carrière souterraine d’exploitation de calcaires à ciment. Ces wagonnets tombereaux évoluaient sur une voie lourde de 80cm d’écartement. Leur châssis étant construit en bois, il est très rare d’en trouver dans un tel état dans des galeries humides et instables. Celles-ci sont de plus abandonnées depuis les années 1950. Le premier wagonnet est fossilisé, momifié, par la glaise charriée par l’eau coulant de la trémie, déposée sur le wagon. Le surnom « Girafe » donné à ces wagons-tombereaux est donné par la surélévation de la benne, dotée d’une articulation lui permettant de basculer et ainsi décharger les gravats.
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La Vivasix Renault dans sa carrière.
La Vivasix Renault est une automobile produite de 1927 à 1934 par les usines de Boulogne-Billancourt. Bien que méconnaissable, cette épave de véhicule est certainement la Vivasix qu’utilisaient les champignonnistes, ou peut-être même les carriers, pour se déplacer dans le souterrain. Cette ancienne carrière de
gypse fut en effet reconvertie en
champignonnière après l’arrêt de l’exploitation de la pierre. De l’épave, il ne reste que quelques bouts de carrosserie et de ferraille. Le châssis en bois est évidemment entièrement rongé. Il ne s’agit que d’un monticule de métal qui tient « par magie ». Il n’en reste pas moins intéressant de trouver un tel vestige dans une carrière souterraine dont les entrées furent toutes remblayées suite à l’urbanisation des terrains sus-jacents.
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Fond de la carrière de pierre à ciment.
Le fond de la carrière de pierre à ciment que l’on voit ici est très volumineux. En réalité il s’agit du fond d’anciens travaux qui ont fini par être rejoints par des travaux plus récents de l’autre côté de la montagne exploitée. Ce calcaire à ciment, de type berriasien, constitué à environ 23% d’argile, se présente selon une fine couche, inclinée et faillée en fonction des contraintes géologiques qui s’y sont imposées au fil de temps. Les travaux suivent alors un pendage, inclinaison de la couche pouvant être variable. Les galeries ovoïdes sont donc étagées, laissant des
piliers tournés inclinées, plus fins au centre qu’aux extrémités. La voie ferrée au sol est fabriquée sur place, elle est présente à chaque étage et son écartement est de 80cm.
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Paroi aux dessins sur un étrange pilier.
La paroi de cette ancienne carrière souterraine d’exploitation de la pierre de taille calcaire dessine un pilier de curieuse apparence: en longueur, un début de galerie a été tracé en son centre, mais n’a jamais atteint le ciel. On aperçoit dans la partie haute du pilier des dessins de têtes. Il s’agit de dessins de carriers, qui à l’aide de la fumée produite par leurs
lampes à carbure pouvaient reproduire les figures de leurs collègues, entourage personnel, ou parfois animaux. Lors de la conversion de la carrière en
champignonnière, de la chaux a été répandue sur les parois afin d’assainir les espaces en air et humidité. Ainsi, il arrive fréquemment que les dessins disparaissent sous la couche de chaux. Ici, ils ont été conservés.
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Passage modifié en 1942, probablement suite à des effondrements.
Le passage visible ici est un tunnel maçonné en ciment et béton permettant de lier deux secteurs d’une ancienne carrière souterraine de
gypse. Edifié en 1942, il servit surtout à l’activité des champignonnières, l’exploitation du plâtre ayant ici cessé en 1939. Le tunnel n’a donc aucune vocation ferroviaire. Son existence est justifiée par la présence de nombreux éboulements, fréquents dans le gypse qui est une roche friable. Un étai en bois s’est d’ailleurs détaché du ciel. On voit sur le côté des éléments de voie de 60cm, entreposés là après la fermeture de l’exploitation de pierre.
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Mémorial constitué de moellons.
Un semblant de mémorial, constitué par des moellons calcaires. L’impression est donnée par ces cubes de pierre dressés, et des sources lumineuses qui y sont intercalées. Cette ancienne carrière de calcaire ne connut qu’une brève période d’exploitation, durant les années 60 ou 70. Probablement utilisée pour une production locale, des moellons de réserve, ou non-utilisés car mis au rebut, y sont entreposés, formant ce genre d’étrange structure. Ces moellons, liés entre eux par un ciment, peuvent alors servir à la construction de bâtiments en pierre de taille. L’intégralité des parois est taillée à la
haveuse. Malgré ses galeries taillées très droites, cette carrière présente de beaux volumes modérés.
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Grand pilier d’une carrière de marbre avec voies et wagons.
Le grand pilier calcaire au centre de l’image n’est qu’une illusion: les deux grosses galeries qui semblent le contourner en profondeur ne sont pas jointives. Il est traversé par un tunnel qui est probablement une ancienne galerie de jonction. Une voie Decauville de 50cm, souvent double, traverse cette immense salle d’une trentaine de mètres de haut. Cette carrière de calcaire qui servit entre autres pour fabriquer du marbre est unique en son genre pour la dimension pharaonique des galeries. Des
wagonnets Decauville et Pétolat sont entreposés et rouillent patiemment sous les multitudes de gouttes d’eau.
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Sous la croisée d’une carrière de gypse.
Sous la croisée de voûtes en briques d’une carrière de gypse. Cette ancienne
carrière souterraine de gypse, pierre à plâtre, fut abondamment consolidée dans les secteurs proches de l’ancienne entrée, où passe le
roulage. Ces secteurs, peu profonds, sont donc vulnérables, particulièrement exposés aux mouvements de terrains. Par ailleurs, toutes les autres galeries non-consolidées du quartier se sont effondrées. Un fontis important bouche l’ancienne entrée, qui fut remblayée de l’extérieur. Il n’est pas rare d’apercevoir des consolidations en carrière de gypse, mais celle-ci est particulière par son aspect, et par son matériau: la brique.
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Deux voûtes maçonnées dans une carrière de calcaire.
Deux voûtes maçonnées dans une carrière souterraine de calcaire. Cette carrière ancienne fut exploitée dès le XIIe siècle par le mode d’exploitation dit des
piliers tournés. Les hauteurs d’exploitation, pouvant avoisiner les 5 mètres, furent atténuées par divers périodes de remblaiement lors de la réutilisation des carrières en
champignonnières. Plus tard, quand la surface fut urbanisée, ce sont des coulis d’injection qui sont venus petit à petit remblayer voire combler certaines galeries. Au cours du XIXe siècle, les premiers aménagements de surface nécessitèrent la construction de ces arches maçonnées aux endroits où la portée des ciels était trop importante. Discrètement, on remarque sous l’arche du premier plan un puits à eau, en pierres sèches, descendant jusqu’au sol d’origine de la carrière, 2 ou 3 mètres plus bas.
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Tunnel de ciment où quelques fistuleuses se sont formées.
Tunnel de ciment consolidant un
roulage d’une carrière souterraine d’extraction de pierre calcaire destinée à produire du ciment prompt. Le roulage permet de faire communiquer deux couches d’exploitation: ces deux couches de roche calcaire de l’oxfordien sont superposées, et parallèles entre elles sous la montagne, suivant un
pendage, une inclinaison, relativement importante, ici environ 60°. Ici, les galeries d’exploitation ajoutées aux travers-bancs de roulage et de liaison inter-couches donnent un développement étendu à cette carrière. Le tunnel voûté, consolidant la galerie où autrefois passaient les wagons, est le siège de nombreux courants d’air formant par le ruissellement des eaux des fistuleuses.
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Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.
Les crapauds, dont quelques exemples sont visibles ici, sont des petits treuils qui, amarrés à la roche par le biais d’une chaîne, permettaient de tracter de lourdes charges. Ces
crapauds sont souvent équipés de pignons à deux vitesses: l’une pour déployer le câble, ou la chaîne, l’autre pour démultiplier la force de traction, ils étaient utilisés pour déplacer des blocs de pierre de quelques tonnes. Du front de taille chargement sur les wagonnets, ces blocs, souvent posés sur des rondins de bois, étaient alors mus moins difficilement. On retrouve par conséquent ce genre d’outil dans les carrières de calcaire, où souvent étaient sortis de gros blocs, contrairement aux carrières de craie ou de gypse où les petits blocs étaient chargés dans des wagons à benne basculante. Les crapauds ont été mis au rebut dans les années 1950, conservés à titre de mémoire par les carriers ou les champignonnistes qui leur ont succédé.
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La porte dans une grande salle d’une carrière souterraine.
La porte qui se dresse ici telle une cage de football se situe au beau milieu d’une vaste salle, dans une ancienne carrière souterraine de pierre à ciment. Cette salle résulte en partie d’un gros éboulement: de nombreux blocs au sol sont tombés de la voûte. Peu perceptible mais existant, nous nous trouvons en fait sur un plan incliné qui donnait autrefois accès à des étages supérieurs, par des passages qui sont aujourd’hui inaccessibles. Cette porte serait alors le support de poulies ou d’un tambour qui devait actionner un treuil pour monter ou descendre des wagonnets. En effet, d’autres arches comme celle-ci, mais effondrées, sont visibles dans la grande salle.
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Les deux berlines tombées dans un roulage.
Les deux
berlines visibles ici semblent être mises au rebut depuis un certain temps. Le roulage de cette vaste
carrière souterraine de gypse, roche pouvant donner du plâtre par cuisson, permet d’éviter plusieurs quartiers anciens et a certainement été foncée dans le but d’atteindre directement les quartiers exploités dans les années 20 et 30 puis postérieurement. Les voies ont toutes été déposées, seules restent deux grosses berlines minières ici, témoignant de l’ampleur industrielle de l’exploitation. Elles furent certainement laissées ici en raison de leur faible revient à la ferraille lors de la faillite de l’entreprise exploitante. Ces berlines ont été livrées lors d’un grand programme de mécanisation de la carrière, dans les années 50. La galerie, recouverte de dépôts noirs, atteste du passage répété d’engins thermiques.
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La glacière est une vaste salle en carrière.
La glacière est une vaste salle carrée, dans une carrière souterraine d’exploitation du calcaire, résultant d’une jonction entre deux niveaux. Le nom de cette salle est du au fait que de la glace, récoltée l’hiver dans des étangs situés plus haut, était stockée par blocs ici afin de rafraîchir tout le réseau de galeries. Ce genre de réfrigérateur géant était utilisé aux XVII et XVIIIe siècles pour stocker et amener à maturation les vins destinés à la consommation du roi. Au XIXe siècle, les lieux seront reconvertis en brasserie, et ce sont de vieux tonneaux qui seront entreposés dans la salle. Un puits remontant du ciel assurait autrefois l’aération, des immeubles construits plus tard on bouché ce puits.
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Le petit puisard aux détours d’un roulage.
Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un
roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.
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Voûte et inscription à un carrefour de galeries.
Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.
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Le puits d’accès et d’aérage d’une carrière de pierre à Ciment.
Le puits ici présent fait office d’accès à une carrière souterraine de pierre à ciment, dans les calcaires de
l’oxfordien. Ces carrières ont aussi la particularité de se présenter sous forme de plans inclinés du fait du pendage de la couche peu épaisse, pouvant varier de 25 à 80° Ici, ce pendage est d’environ 60°. Ce puits a été pratiqué au dernier étage de la carrière, affleurant presque au sol. Au temps de l’exploitation, il devait servir d’aérage. En effet, la multiplication des orifices crée un courant d’air, éliminant plus facilement les poussières lors des tirs à l’explosif.
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Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.
Garnier 1925 est une inscription figurant ici sur une arche de consolidation maçonnée en moellons dont la voûte est en briques. Dans cette
carrière de calcaire souterraine taillée en galeries rectilignes, certains quartiers sont fragiles: la roche peu profonde est plus attaquée par l’eau que dans des endroits plus lointains dans la carrière. Ces quartiers ont donc bénéficié de plusieurs belles arches telles que celles-ci. L’assemblage de ces différentes arches a visiblement effectué par un architecte ou un ingénieur nommé Garnier, en 1925. La pierre de cette carrière servit à construire de nombreux édifices parisiens de l’époque du baron Haussmann. Les blocs de pierre de taille furent employés, entre autres, dans la construction de l’Opéra de Paris, le palais Garnier…
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Le grand roulage d’une carrière souterraine de gypse.
Le grand roulage d’accès ici permettait aux ouvriers d’accéder au chantiers d’exploitation de la carrière de gypse sous-jacente à une
plâtrière. De construction ancienne, c’est le premier
roulage qui servit dans cette carrière, qui par la suite a connu plusieurs autres galeries d’accès. Celle-ci était donc ferrée, comme en témoignent les traces de traverses au sol ainsi que la niche sur la gauche qui permettait à des ouvriers parcourant la galerie à contresens d’éviter le flux des véhicules sur rails. En revanche, point de machine pour transporter les wagonnets ici. La traction équestre était utilisée pour le roulage des wagons. Plus tard, des machines pénétreront cette carrière par une entrée plus vaste, jusqu’à l’abandon de l’exploitation dans les années 70. Ce roulage est surdimensionné, car il perce la colline sur plusieurs centaines de mètres avant de rencontrer les premiers travaux.
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Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.
Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de
piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les
champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.
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Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.
Chapiteau étrange dans une
carrière de gypse. Il s’agit en fait d’une consolidation maçonnée, dont les pierres ont été disposées puis liées par un ciment. Cette consolidation est ancienne: on voit clairement sur le ciment les traces des doigts et des mains des ouvriers qui ont effectué ce travail sans un seul outil, donnant au pilier une texture très irrégulière. Un fait suffisamment rare pour qu’il puisse être observé, ce pilier consolide un fontis. Toutefois, si ce pilier maçonné a certainement plus d’un siècle, le fontis consolidé ici doit être d’autant plus ancien. Plus tard, une champignonnière en activité jusque dans les années 50-60 a nécessité d’enduire les parois de chaux. C’est pourquoi le bas du pilier ressort d’avantage clair que l’autre partie.
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Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.
Piliers carrés de pierre calcaire, dans une salle qui fut reconvertie en champignonnière à une époque récente. Ces
piliers tournés ont été taillés au cours du XIXe siècle pour l’extraction importante de calcaire que nécessitaient entre autres les importants travaux du baron Haussmann. On aperçoit sur ces piliers les traces de défermage au
pic et à la lance de carrier. Cette carrière souterraine de calcaire fut utilisée au XXe siècle pour les besoins des champignonnistes en eau, température et humidité, et jusqu’au début des années 2000 par une seconde entreprise de champignonnistes qui elle était spécialisée dans la culture de champignons asiatiques, les shiitakés. Cette culture particulière s’effectuait sur des rondins de compost disposés sur des tringles métalliques.
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Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.
Reflets concrétionnés dans le
roulage d’accès à une ancienne carrière souterraine de gypse. Ces concrétions, ou spéléothèmes, sont des dépôts de calcite charriés par les eaux souterraines qui s’infiltrent ici par les interstices laissés entre les briques de la voûte de la galerie. La lumière en contrejour de l’éclairage électrique produit des reflets du plus bel effet, mettant en valeur ces concrétions étranges teintées de jaune. Ce tunnel de briques est un vestige intéressant de l’exploitation du gypse dans cette région, qui permettait la fabrication du plâtre entre autres, mais aussi comme dans cette exploitation, la conception des briques.
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Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.
Voûte & lumière théâtrale dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. L’aspect de cette galerie est surprenant. Il s’agit de la seule et unique
galerie de roulage de cette exploitation. Elle comporte en ce point une belle et grande voûte maçonnée, qui est en son milieu percée d’un puits d’aérage. Cette disposition peu habituelle est donc à soulignée. Un petit chariot prend la lumière théâtrale qui tombe de ce puits. Par ailleurs, on remarque les traces de camions qui rayent cette voûte maçonnée: en effet, le gabarit est réduit sur cette portion de galerie!
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Plan incliné suivant le pendage de la couche calcaire.
Ce
plan incliné, situé dans une carrière souterraine de calcaire, suit le pendage de la couche de
l’oxfordien, recherchée pour la production de ciment. Le pendage, inclinaison générale des galeries de la carrière, est du aux contraintes tectoniques auxquelles fut soumise la couche de pierre durant les précédents millénaires. Afin de garder le même filon exploitée, cette carrière est ainsi, et au même titre que de nombreuses mines, exploitée en galeries organisées selon des étages. En face, un quai permettait le chargement aisé des wagonnets qui étaient probablement remontés vers le jour, et un escalier de service était à disposition des ouvriers. On remarque entre les galeries cintrées des piliers tournés, eux aussi inclinés.
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Système de réfrigération d’une ancienne brasserie.
La réfrigération des stocks de bière produits par une ancienne brasserie était effectuée dans cette salle. On peut deviner la hauteur d’origine du ciel de carrière, qui avoisinait les dix mètres. Cette exploitation de calcaire servit d’abord à stocker les vins du roi Louis XIV, choisie pour sa relative proximité avec le château de Versailles, et pour son climat propice à la fermentation: les carrières souterraines possèdent une température et un taux d’humidité constants toute l’année. Plus tard, au XIXe siècle, ces hautes galeries se verront séparées en multiples cloisons de bois, pour entreposer la bière qui sortait des cuves de fermentation. La bière à l’époque était une question de mode, car il s’agissait d’une boisson très consommée au cours de l’ère industrielle. Avec le temps, et depuis la période d’abandon, il y a plus de 50 ans, les cloisons de bois ont été retirées pour la plupart ou ont pourri. On peut de nouveau admirer les hauteurs de la voûte, où courent toujours les conduits de réfrigération.