Posts Tagged “carriers”
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Détachés, ces blocs sont prêts à quitter l’atelier.
Une fois détachés de la roche mère qui les contient depuis des millénaires, les blocs de calcaire sont taillés par les carriers, montrant leur savoir-faire. Leurs dimensions sont établies sur mesure selon un carnet de commande bien précis, imposé par les demandes pouvant aller d’un propriétaire à la construction de prestigieux monuments.
Les carriers utilisaient leurs outils, pour définir au fur et à mesure les contours des futurs blocs, par une alternance de
souchevage et
défermage. À l’aide de coins, insérés dans des trous préalablement pratiqués, ils détachent le bloc avant de le treuiller. Ici, les blocs prêts à l’emploi ne furent jamais sortis de l’atelier. Les carriers laissaient d’imposantes masses de pierre afin de maintenir le
ciel, que l’on appelle des
piliers tournés.
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Au bagne, fresque en carrière souterraine.
Des ouvriers au bagne. On ne sait pas vraiment qui est l’auteur de cette fresque, située sur un
front de taille d’une ancienne carrière de calcaire. Elle est datée de 1944. Ainsi, il est possible qu’elle représente des ouvriers travaillant alors à la carrière, forcés par la main (visible à droite) de l’occupation allemande. Malgré les divers bouleversements ayant eu lieu depuis dans cette carrière souterraine, cette fresque est un témoignage tout à fait intéressant qui a pu parvenir jusqu’à notre époque. Ce front de taille, typique de la région, présente un aspect droit et régulier, montrant la trace des impacts de la
lance des carriers.
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Jumeaux
Ces piliers « jumeaux » sont très régulièrement disposés dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. De vaste étendue, cette carrière fut en plus exploitée sur différents niveaux. Au fond, le banc séparatif fut lui aussi exploité pour former comme ici de grandes salles avec comme témoignage les traces de coupe des
piliers tournés. Au ciel, d’énormes cérithes, fossiles de coquillages, de la taille d’un bras peuvent être aperçus. Ils vivaient dans la mer tropicale qui permit la formation de cet épais banc de calcaire qui fit la prospérité des exploitants. Non des carriers bien sûr, car, il faut le rappeler, ces ouvriers qui étaient à la fois paysans, travaillaient dans de déplorables conditions, et souvent dès l’âge de 8 ans, à l’instar des mineurs.
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Jeux d’ombres et crapauds dans une carrière.
Ombres et
crapauds dans une carrière de calcaire forment une composition intéressante, des jeux de cercles se dessinent sur cette cloison en parpaings édifiée par les champignonnistes ayant réinvesti les lieux peu après l’extraction du calcaire. Ces crapauds, ou treuils de carriers, sont de très anciens instruments (déjà abandonnés avant la fermeture de ces carrières) qui, amarrés aux piliers par une chaîne, pouvaient trainer au sol des blocs de plusieurs tonnes posés sur des rondins. Ils étaient souvent équipés de deux pignons: un réducteur pour démultiplier le couple et rapprocher les blocs, un autre plus rapide pour dérouler la chaîne à attacher aux blocs. Outre ces crapauds, on remarque bien sûr la présence d’un coupon de voie Decauville de 60cm.
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Paroi aux dessins sur un étrange pilier.
La paroi de cette ancienne carrière souterraine d’exploitation de la pierre de taille calcaire dessine un pilier de curieuse apparence: en longueur, un début de galerie a été tracé en son centre, mais n’a jamais atteint le ciel. On aperçoit dans la partie haute du pilier des dessins de têtes. Il s’agit de dessins de carriers, qui à l’aide de la fumée produite par leurs
lampes à carbure pouvaient reproduire les figures de leurs collègues, entourage personnel, ou parfois animaux. Lors de la conversion de la carrière en
champignonnière, de la chaux a été répandue sur les parois afin d’assainir les espaces en air et humidité. Ainsi, il arrive fréquemment que les dessins disparaissent sous la couche de chaux. Ici, ils ont été conservés.
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Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.
Les crapauds, dont quelques exemples sont visibles ici, sont des petits treuils qui, amarrés à la roche par le biais d’une chaîne, permettaient de tracter de lourdes charges. Ces
crapauds sont souvent équipés de pignons à deux vitesses: l’une pour déployer le câble, ou la chaîne, l’autre pour démultiplier la force de traction, ils étaient utilisés pour déplacer des blocs de pierre de quelques tonnes. Du front de taille chargement sur les wagonnets, ces blocs, souvent posés sur des rondins de bois, étaient alors mus moins difficilement. On retrouve par conséquent ce genre d’outil dans les carrières de calcaire, où souvent étaient sortis de gros blocs, contrairement aux carrières de craie ou de gypse où les petits blocs étaient chargés dans des wagons à benne basculante. Les crapauds ont été mis au rebut dans les années 1950, conservés à titre de mémoire par les carriers ou les champignonnistes qui leur ont succédé.
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Des cubes de calcaire très réguliers.
Ces cubes sont des blocs de calcaire taillés de manière très régulière. Ils sont restés dans cette galerie, au fond de la carrière où le chantier était encore en cours. Chaque bloc a son numéro inscrit, correspondant à un ordre ou à une commande. L’aspect de la carrière,
taillée au pic, nous apprend qu’il s’agit là d’une exploitation d’avant-guerre. Dans la galerie d’accès, un très important effondrement, quasiment généralisé, a provoqué l’abandon brutal de la carrière par sécurité, laissant alors tous les blocs préparés en place. Il arrive souvent de trouver en carrière des blocs abandonnés, jamais sortis, mais ceux-ci sont d’une exceptionnelle régularité.
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Inscription « Pressac » dans une ancienne carrière.
Inscrption « Pressac » dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Il s’agit certainement du nom d’un des carriers. D’autres écritures, à la sanguine, sont visibles, « Pressac » est écrit à la mine de plomb ou au fusain. Cette exploitation fut exploitée à la fin du XIXe siècle pour fournir en pierre des villages voisins, les tâches noires au ciel sont les traces de fumée des lampes des ouvriers… On a ici un front de taille caractéristique prenant une légère forme d’accordéon.
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Le propre d’un vide artificiel est de s’effondrer un jour ou l’autre. Ici, un fontis, cloche formée par l’éboulement d’une partie du toit de la carrière, s’est créé lors de l’exploitation de la pierre de taille. Les carriers ont alors construit un pilier en pierres sèches (c’est à dire sans mortier ou autre liant) pour stopper la progression de la cloche.