Posts Tagged “exploitation”
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Ce petit bassin, trou d’eau au milieu d’une chambre d’extraction en carrière de gypse de seconde masse, est en fait un ancien monte-charge. Une plateforme remontait les blocs ou le personnel depuis le niveau inférieur, en troisième masse. L’ensemble de l’installation a été retirée, comme en témoignent les traces de support au ciel. Mais le trou n’a pas été rebouché et, inondé par les eaux bleutées, laisse encore percevoir les restes d’une galerie engloutie…
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Le local mystérieux se tient au niveau d’un embranchement ferroviaire. Provenant d’un roulage desservant plusieurs chantiers d’une mine de fer, cet embranchement s’en va vers d’autres étages de la mine. Ce local était sans doute un bureau de porions, chefs mineurs, qui avaient la charge d’un quartier. Il constituait un repère pour les ouvriers qui venaient s’y présenter. Le porion était aussi un mineur comme les autres, il constituait dans certaines exploitation le lien entre les ouvriers et la hiérarchie.
Ici, la mine était équipé d’une importante installation électrique, comme l’on voit au ciel. Aussi, les roulages étaient parcourus par des trains tractés par des locomotives électriques captant leur énergie au niveau d’un trolley.
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Ce tunnel fut aménagé dans une carrière souterraine de pierre à ciment du berriasien. Il s’agit d’un travers-banc permettant de rejoindre depuis la surface les tréfonds de la montagne, où se situent les bancs inclinés de cette roche calcaire. Le roulage effectue une courbe permettant de rejoindre l’axe des travaux. Malheureusement, ces travaux sont aujourd’hui en mauvais état: la roche du berriasien est d’une consistance extrêmement cassante. Ainsi, cette galerie consolidée parvient aujourd’hui sur une grande salle en état de chaos évolutif.
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Voici un endroit qui donne comme l’impression d’être au Far West… En apparence seulement puisqu’il s’agit bien d’une carrière de gypse. Ici, l’exploitation est ancienne, et les techniques étaient peu avancées. Les consolidations sont presque toutes en bois, et la chambre est taillée en piliers tournés disposés de façon anarchique. Une petite voie ferrée traversait ces travaux, les wagonnets étaient sans doute tirés par un cheval, puisque une écurie se trouve non loin de là. Nous voici au cœur d’une typique exploitation de gypse traditionnelle…
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Ici, dans un fief agricole, les paysans descendaient sous terre pour œuvrer et extraire la roche à travers un labeur dangereux. Les maçons, pendant leurs périodes creuses pouvaient eux aussi trouver leur manne dans les anciennes carrières de gypse, pierre à plâtre, dont l’industrie battait son plein au XIXe siècle. Ils allaient à leur tour dans les galeries souterraines pour les consolider, et bâtissaient les ouvrages les plus édifiants, dignes des architectes des plus grandes cathédrales. Certains d’entre eux ont pu subsister jusqu’à nos jours comme cette enfilade d’arches, remaniée en 1914 comme en témoignent les dates, avec au fond un pilier maçonné donnant naissance à d’autres arches de consolidation. Les maçons de l’extrême savaient également caler leurs arches sur les parois taillées en trapèzes, typiques de ces carrières de gypse.
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Situé loin sous terre, ce poste permettait d’orienter les convois vides vers différents quartiers de la mine, et les convois chargés vers le jour. Nous sommes donc situés sur un nœud ferroviaire souterrain, dans une ancienne mine qui exploitait un très important gisement. Malheureusement, dans une direction, les galeries sont effondrées, et dans l’autre, elles sont gazées au CO2, menaçant d’asphyxie quiconque qui s’y aventurerait. L’éclairage furtif du visiteur est tamisé par la vitre poussiéreuse, mettant en lumière ce Glauque TCO.
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Ces vieilles trémies à bout de souffle servaient autrefois à verser les blocs extraits dans les chariots et wagonnets destinés à regagner le jour. Dans ces chantiers très anciens où la pierre à ciment était exploitée, la pression de la montagne, et même des roches effondrées dans les chantiers a été si importante que les murages se sont disloqués. Ainsi, au fond de cette galerie de roulage, le passage se referme progressivement…
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Ce quartier d’exploitation date d’une époque reculée, lorsque les ouvriers travaillaient à genoux pour extraire la roche. Ici, le gypse était cuit, pour donner du plâtre. Les galeries sont basses, mais larges, et sont consolidées uniquement au moyen de piliers à bras, des piliers montés par les ouvriers eux-mêmes et consistant en un empilement de gros blocs, calés entre ciel et pierre.
C’est ici un quartier préservé que nous pouvons voir, les nombreux autres travaux aux alentours sont dans un état plus que chaotique.
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Les carriers sont de véritables artisans anonymes. Ils ont ici pu façonner un immense dédale de galeries souterraines, remarquables par les moyens de consolidation mis en œuvre. Les agriculteurs s’en allaient sous terre durant les hivers rigoureux pour extraire le gypse. Les maçons, eux, s’employaient à édifier ces arches « à l’anglaise » selon des méthodes dignes des bâtisseurs de cathédrales médiévales. C’est ainsi que ces carrières de gypse ont traversé les siècles.
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Cette lampe à huile est un témoignage particulièrement ancien, et rare. En effet, ce mode d’éclairage était particulièrement peu efficace, et entrainait la production de fumées malodorantes. De plus, à cette époque, les carrières étant mal aérées, les ouvriers baignaient en permanence dans la poussière. C’est dans les années 1920 que les lampes à huile furent remplacées par les lampes à acétylène, plus lumineuses, moins poussiéreuses.
Aussi, les anciens devaient se procurer eux-mêmes leur matériel. C’est pourquoi, pour éviter les vols, il était coutume de rapporter ses outils et sa lampe chez soi après la journée de travail. Cela explique la rareté de la présence d’anciens outils d’ouvriers dans les quartiers d’exploitation. Abandonnée ici depuis au moins un siècle, cette lampe semble attendre qu’un visiteur la frotte pour en libérer l’esprit de la mine…