Posts Tagged “extraction”
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Ici, l’humidité et l’eau ont envahi progressivement les galeries. En cause: les multiples fontis, éboulements de grande ampleur ayant laissé l’eau s’infiltrer. Mais aussi, la fermeture des accès et des puits. Sans courant d’air, sans aérage, la présence de CO2 tend à augmenter, mais aussi celle de la condensation et de l’humidité. Or le gypse, pierre à plâtre, se dissout au contact de l’eau. Même si cette dissolution est très lente, accompagnée du poinçonnage et des contraintes des terrains sus-jacents, elle favorise la dislocation des piliers. En effet, ceux-ci se fissurent puis éclatent. Cette image met en évidence l’une des amorces de l’effet domino, effondrement cataclysmique d’une cavité sur toute une zone.
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Ces mines de fer connurent d’importants remaniements. Cette bifurcation en est l’exemple. Une fois l’exploitation terminée, l’axe principal de la mine fut relégué au rang de tunnel de transport ferroviaire. En effet, l’établissement exploitait toujours le minerai de fer, mais dans des concessions toujours plus lointaines. Au moment de l’arrêt de la dernière concession, il est probable que la branche de droite de ce tunnel était déjà démantelée: dans sa dernière configuration, le minerai était exploité en découverte, les convois entraient sous terre pour ressortir à l’usine, située de l’autre côté du massif forestier.
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Ce vieux camion d’avant guerre est difficile à identifier. D’abord, il est extrêmement rongé par l’oxydation: la benne est déjà abondamment trouée, le temps a rendue la tôle toute fine. De plus, les champignonnistes modifiaient souvent des véhicules pour leur seconde et ultime vie souterraine. D’abord les véhicules utilisés étaient achetés à bas coup, pour faire face à l’environnement hostile qu’est la carrière souterraine. Ensuite, il fallait adapter le camion au transport en souterrain: l’abaisser, retirer des éléments, en changer d’autres… Et bien souvent, ils étaient malmenés lors de leur utilisation. Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’il s’agit d’un modèle ancien, d’avant guerre, du début du XXe siècle.
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Ce porche d’accès à une ancienne carrière de gypse s’insère dans sa ligne de taille. La carrière, d’abord exploitée à ciel ouvert, s’étendait ensuite en galeries lorsque le recouvrement par des matières inexploitables (stériles) devenait trop important. L’exploitation en galeries souterraines a au moins pour avantage de ne pas dénaturer les terrains en surface. Ces derniers sont, de plus, inconstructibles, permettant au site de garder son aspect boisé, indispensable dans de telles zones urbanisées. Cette urbanisation finit hélas par rattraper ces lieux, où les galeries souterraines finissent parfois comblées. Ici, du vaste réseau souterrain qui existait autrefois, il ne reste plus grand chose.
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Petit ensemble ferroviaire aperçu au détour d’une galerie. Il s’agit d’un wagonnet-plateau Decauville et d’un dérailleur tournant en voie de 60cm. Ces wagons plats étaient spécifique au transport de la pierre de taille sous forme de blocs. La roche exploitée était du calcaire. L’exploitation, ici ancienne, était effectuée en piliers tournés. Plus tard, les éléments ferroviaires ont été démantelés pour permettre une autre utilisation des vides, celle des cultures de champignons, ou champignonnières. Entre les piliers ont pu être édifiées des cloisons maçonnées. Celles-ci maintiennent en place des déblais d’exploitations. Elles étaient généralement aménagées en fin de chantier à l’écart des roulages.
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Ce petit bassin, trou d’eau au milieu d’une chambre d’extraction en carrière de gypse de seconde masse, est en fait un ancien monte-charge. Une plateforme remontait les blocs ou le personnel depuis le niveau inférieur, en troisième masse. L’ensemble de l’installation a été retirée, comme en témoignent les traces de support au ciel. Mais le trou n’a pas été rebouché et, inondé par les eaux bleutées, laisse encore percevoir les restes d’une galerie engloutie…
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Voici un endroit qui donne comme l’impression d’être au Far West… En apparence seulement puisqu’il s’agit bien d’une carrière de gypse. Ici, l’exploitation est ancienne, et les techniques étaient peu avancées. Les consolidations sont presque toutes en bois, et la chambre est taillée en piliers tournés disposés de façon anarchique. Une petite voie ferrée traversait ces travaux, les wagonnets étaient sans doute tirés par un cheval, puisque une écurie se trouve non loin de là. Nous voici au cœur d’une typique exploitation de gypse traditionnelle…
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Ici, dans un fief agricole, les paysans descendaient sous terre pour œuvrer et extraire la roche à travers un labeur dangereux. Les maçons, pendant leurs périodes creuses pouvaient eux aussi trouver leur manne dans les anciennes carrières de gypse, pierre à plâtre, dont l’industrie battait son plein au XIXe siècle. Ils allaient à leur tour dans les galeries souterraines pour les consolider, et bâtissaient les ouvrages les plus édifiants, dignes des architectes des plus grandes cathédrales. Certains d’entre eux ont pu subsister jusqu’à nos jours comme cette enfilade d’arches, remaniée en 1914 comme en témoignent les dates, avec au fond un pilier maçonné donnant naissance à d’autres arches de consolidation. Les maçons de l’extrême savaient également caler leurs arches sur les parois taillées en trapèzes, typiques de ces carrières de gypse.
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Situé loin sous terre, ce poste permettait d’orienter les convois vides vers différents quartiers de la mine, et les convois chargés vers le jour. Nous sommes donc situés sur un nœud ferroviaire souterrain, dans une ancienne mine qui exploitait un très important gisement. Malheureusement, dans une direction, les galeries sont effondrées, et dans l’autre, elles sont gazées au CO2, menaçant d’asphyxie quiconque qui s’y aventurerait. L’éclairage furtif du visiteur est tamisé par la vitre poussiéreuse, mettant en lumière ce Glauque TCO.
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Ce quartier d’exploitation date d’une époque reculée, lorsque les ouvriers travaillaient à genoux pour extraire la roche. Ici, le gypse était cuit, pour donner du plâtre. Les galeries sont basses, mais larges, et sont consolidées uniquement au moyen de piliers à bras, des piliers montés par les ouvriers eux-mêmes et consistant en un empilement de gros blocs, calés entre ciel et pierre.
C’est ici un quartier préservé que nous pouvons voir, les nombreux autres travaux aux alentours sont dans un état plus que chaotique.
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Nous voici au beau milieu d’une chambre d’extraction du gypse saccharoïde. Cette formation minérale a servi à produire du plâtre par cuisson. Ici, l’extraction était menée par piliers tournés, selon le très léger pendage de la couche de roche. Comme on peut le voir, ce quartier était desservi par une voie étroite, de conception rustique puisque consistant en de simples barres posées sur chant sur des traverses en bois. Dans ces anciennes carrières, il est rare d’apercevoir de tels chantiers, généralement totalement effondrés du fait de l’instabilité naturelle de la roche, et de l’appétit des carriers! Au ciel, on remarque la présence de formes géologiques, formées sous les lagons tropicaux ayant permis la formation du gypse: ce sont des ripplemarks.
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Cette carrière de gypse a longtemps permis de fabriquer un plâtre d’excellente qualité. Après son abandon, l’eau a envahi les galeries en s’infiltrant à travers les fractures et les fontis, effondrements localisés résultant d’une mauvaise tenue du ciel en un point particulier. Avec le temps, les carriers ont trouvé des solutions mécaniques pour extraire les bancs durs. De plus, la couche de gypse possède ici une très légère inclinaison. On remarque cela en s’avançant dans le lac, dont les fonds descendent très progressivement. Ici, les piliers ont les pieds dans l’eau, qui dissout très lentement les couches superficielles de leur base. Le gypse dissout se diffuse dans l’eau et dessine au gré des micro-courants des volutes à la surface…
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La Croisee des roulages
La croisee des roulages est un point névralgique de cette carrière de gypse. Plusieurs exploitations ont été reprises par une grande entreprise dans les années 1920. Ainsi, l’établissement nouvellement créé a pu s’étendre au droit des anciens chantiers sur une surface considérable. De grands axes permettaient de desservir les travaux, dont deux principaux: l’un selon les directions Est-Ouest et l’autre Nord-Sud. C’est à la croisée de ces deux roulages majeurs que nous nous trouvons ici. L’endroit témoigne encore de l’intense activité extractive, cessée il y a une quarantaine d’années, par les traces de voies et les vestiges: tuyaux, câbles électriques, etc…
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Détachés, ces blocs sont prêts à quitter l’atelier.
Les carriers utilisaient leurs outils, pour définir au fur et à mesure les contours des futurs blocs, par une alternance de souchevage et défermage. À l’aide de coins, insérés dans des trous préalablement pratiqués, ils détachent le bloc avant de le treuiller. Ici, les blocs prêts à l’emploi ne furent jamais sortis de l’atelier. Les carriers laissaient d’imposantes masses de pierre afin de maintenir le ciel, que l’on appelle des piliers tournés.
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Pilier central, maçonné, à un carrefour.
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La baignoire ouvragée, entourée de trois voûtes.
La baignoire que nous découvrons est joliment ouvragée: maçonnée en briques, elle est située à un carrefour de galeries. Ces galeries sont disposées en quinconce: alors que deux se font face, les deux autres transversales sont, elles, décalées. Cette disposition est en plus renforcée par trois arches en briques encadrant le bassin. Mais à y regarder de plus près, il ne s’agit pas d’un bassin. Ce trou, de grande dimension, est un ancien puits de profondeur modérée qui menait autrefois à un étage inférieur de cette carrière souterraine de gypse, et servait à en extraire la roche. Depuis, le niveau d’eau est monté, ou remonté, faisant de ce niveau inférieur un réseau de galeries totalement noyées. On peut aussi remarquer les chevillages de la galerie tombés au fond de puits. Ces poutres supportaient probablement un treuil.
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Grandes arches bétonnées dans une carrière de calcaire.
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Carrefour de haveuses au fond d’une carrière de calcaire.
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Recette jour et jours du toit.
Visible au coin supérieur gauche, l’armature métallique soutient les molettes situées sur le chevalement surmontant le bâtiment de la recette. Ces molettes placées en hauteur permettent de démultiplier la force fournie par la machine d’extraction. La position inclinée de ces armatures permet ainsi d’équilibrer la traction du treuil et le poids des charges suspendues au câble.
L’effet du temps désagrège le toit et des jours se forment progressivement, laissant passer les rayons du soleil.
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Double trémie déversoir en carrière.
Double trémie déversoir dans une ancienne carrière d’exploitation du calcaire à destination de la production de ciment. Il s’agit là de la couche géologique de l’oxfordien. Cette carrière très active il y a une centaine d’années était équipée de trémies afin de déverser directement leur contenu dans un véhicule. La particularité de cette mine est de posséder plusieurs trémies doubles, comme celle-ci, permettant d’accroître le rendement. Le dispositif bien que rudimentaire est joliment ouvragé. Plus loin, on perçoit l’instabilité du secteur: des cônes de gravats se sont formés du fait d’effondrements dans les niveaux situés au dessus de cette galerie de roulage.
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Mémorial constitué de moellons.
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Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.
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Inscription de la galerie Bourdon.
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Trémie de Bois
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Cette flèche peinte à la sanguine indique la hauteur du pilier, ici 7 mètres 20. Il s’agit de la hauteur habituelle pour ce secteur de carrières de gypse de première masse fortement exploitées à la fin du XIXe siècle. À cette époque le travail des carriers commence à se mécaniser: on peut y apercevoir ici les trous de mines, forés à l’air comprimé, qui permettait d’insérer la charge explosive. Ce quartier de carrière est partiellement inondé, du fait de l’infiltration d’eaux de surface en sous-sol suite à des éboulements. En bas du pilier, dans les bancs durs, qui eux n’étaient pas taillés et gardaient une forme verticale, débute un écaillage pouvant annoncer un effondrement généralisé. Pour repousser ce problème, les piliers tournés sont évasés et ont été taillés en forme régulière lors de l’exploitation et sont disposés ici en quinconces, ce qui permet d’accroître la stabilité des volumes déjà fragiles dans le gypse. En bas du pilier, bien petite, en guise d’échelle, gît une chaussure, peut-être d’ouvrier champignonniste des années 1950…
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De gros blocs laissés en place.
De gros blocs laissés en place dans une carrière souterraine de calcaire qui datent certainement de la toute fin de l’exploitation. Ils sont en effet dans la partie la plus récente de la carrière, taillée de façon mécanique, à la haveuse. On peut voir les traces de coupe de cette haveuse de chaque côté. Les blocs étaient transportés et stockés en piles grâce à des chargeurs miniers, sortes de gros bulldozers à hauteur adaptée pour circuler dans des galeries basses. Ces pierres entreposées ont été laissées sur place lors de la fermeture de la carrière, ou bien parce que certains critères ne convenaient pas (dimensions, forme, solidité,…).
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Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire.
Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire dont l’exploitation récente le fut de manière industrielle. On peut voir ici un carrefour de galeries taillées de façon rectiligne. Les poutres métalliques supportent le pont roulant de l’atelier, situé juste derrière. L’extraction récente s’est faite par moellons, comme on le voit sur les piliers: ces traces très rapprochées, pouvant faire penser à un carrelage… De part et d’autre, les galeries décrivent des pentes douces, permettant aux camions ou véhicules lourds de circuler dans cette croisée de chantiers, et accéder à des zones en cours d’exploitation situées en hauteur. À remarquer également, les nombreux boulonnages faits au ciel permettant de le renforcer.
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À la découverte du matériau
Les alentours de Paris regorgent d’une certaine richesse souterraine: nombre d’endroits ont vu naître des exploitation de pierre à bâtir, et ce dès l’époque gallo-romaine. L’extraction de la pierre a débuté à ciel ouvert, là où les bancs calcaires déposés peu à peu depuis des milliers d’années affleurent. Puis, avec le besoin grandissant du matériau de construction, les affleurements ne vont plus suffir, le travail en profondeur devient nécessaire. Sauf que pour qu’une exploitation soit rentable, puisque l’entreprise est bien évidemment rémunérée selon la quantité de matériau extrait, le rapport entre matériaux et stériles doit être d’une rentabilité acceptable. En effet, extraire de la pierre dans une couche dont l’épaisseur est d’une dizaine de mètres mais enfouie à 30 mètres sous des caillasses ou des sables exclut d’office la possibilité de rentabiliser ce genre d’exploitation à ciel ouvert. C’est pourquoi l’Homme va très vite commencer à creuser des galeries souterraines pour atteindre rapidement et extraire uniquement le matériau intéressant.
La couche calcaire est omniprésente dans le sous-sol du bassin parisien. Elle sera prioritairement exploitée depuis les berges des cours d’eau, pour faciliter le transport des blocs sur les voies navigables. L’accès se fait alors par des cavages situés à flancs de coteaux. Du fait d’un grand besoin en pierre de taille, certaines exploitations seront tout de même ouvertes loin des fleuves et des rivières, des puits d’accès, d’extraction ou des descenderies seront construits.
Les procédés d’exploitation du calcaire ont grandement évolué à travers le temps. Les carrières sont d’abord exploitées sous forme de piliers tournés. Le principe est simple: les ouvriers taillent la roche en tournant autour d’une masse que l’on abandonne, qui soutient ensuite le ciel. D’abord irréguliers, ces piliers donneront plus tard aux carrières la forme de damiers géants.
Du pic à la haveuse
Une carrière souterraine peut se définir par plusieurs paramètres. Son développement: c’est la longueur des galeries mises bout-à-bout. Son recouvrement: c’est la distance entre le ciel, plafond de l’exploitation, et la surface. La puissance de couche: c’est la hauteur de la couche exploitable, soit la distance entre le pied et le ciel de la carrière. Le taux de défruitement: c’est le volume de roche extrait par rapport au volume total sur lequel s’étend la carrière.
La méthode d’exploitation par piliers tournés montre vite ses inconvénients: d’abord un taux de défruitement limité, du fait de masses abandonnées qui soutiennent le ciel d’une part, mais aussi de problèmes d’effondrements, fréquents car il n’y a aucune marge permettant aux forces s’exerçant au ciel de « travailler ».
Apparaît alors une méthode fort bien adaptée aux couches offrant une puissance plus réduite: les hagues et bourrages. À partir de l’accès à la carrière, les carriers taillent de bas en haut une galerie, puis l’élargissent de la même manière. Derrière eux, ils placent d’abord des piliers « à bras ». Ces piliers sont simplement constitués de blocs, montés à la force de leurs bras. Au fur et à mesure de l’avancée du chantier, les piliers à bras sont ensuite reliés par une hague, puis les carriers remblayent progressivement l’espace derrière eux grâce à des débris d’exploitation. Les remblais sont maintenus par une nouvelle hague, et ainsi de suite. En plus d’obtenir un taux de défruitement proche de 100%, les galeries étroites offrent un maintien plus stable et ce genre de consolidation est plus « souple »: le ciel peut se fissurer, tout en restant maintenu par le tassement progressif des remblais. Le rendement d’une exploitation à hagues et bourrages pouvait être amélioré en exploitant une seule couche, comme le banc royal, couche qui servit à extraire la pierre destinée à la construction des châteaux. Cela explique la très faible hauteur des galeries, parfois 1m20.
Sous Paris, c’est cette dernière méthode qui fut intensément employée. Cependant, du fait du développement anarchique des exploitations souterraines, les cavités abandonnées ne tardèrent pas à se faire oublier. Quand l’urbanisation commença à s’étendre, il n’était pas rare d’observer des effondrements çà et là des carrières souterraines, qui ne pouvaient plus supporter le poids des constructions. C’est pourquoi en 1777 fut créée par le roi l’Inspection Des Carrières, devenue plus tard Inspection Générale des Carrières. Le rôle de cette organisation est de rechercher, inspecter, consolider et cartographier les ouvrages souterrains. Des galeries de recherche vont être creusées sous les voies publiques parisiennes et tout vide rencontré sera systématiquement comblé tout en conservant au moins une galerie permettant de circuler au sein de l’exploitation et de vérifier l’état de ces vides. Le réseau des carrières de Paris est alors né. À l’heure actuelle, c’est plus d’une centaine de kilomètres de galeries qui s’étend sous le Sud, entre 5 et 30 mètres de profondeur.
En premier lieu, le front de taille s’exploite à la lance de carrier. Une sorte de barre à mine, suspendue par une chaîne permettant un mouvement de balancier. L’ouvrier effectue des va-et-vient avec la lance, pour creuser un sillon dans une couche tendre du banc calcaire, le souchet. Ce souchevage, creusé au pic, précède le défermage, qui consiste à former deux bandes verticales, délimitant le futur bloc. L’abattage consiste à marteler sur des coins en bois placés au dessus, après avoir placé des rondins de bois permettant au bloc détaché de l’extraire. Cette extraction se fait grâce à un treuil mobile parfois appelé « crapaud », attaché par une chaîne au mur ou à un étai en bois. Ce genre de treuil peut avoir deux vitesses: l’une rapide pour dérouler la chaîne l’autre plus lente et décuplant la force du carrier pour tracter le bloc pouvant aller jusqu’à une dizaine de tonnes. Le bloc était ensuite évacué par le roulage. Le bloc au ciel est détaché grâce au coin et maintenu par un cric de carrier, celui du dessous est détaché et levé grâce à une pince.
Le travail au pic et à la lance a permis de développer les carrières à piliers tournés aux abord de Paris. Au fil du temps, ces exploitations ont acquis une grande ampleur et la disposition de ces piliers est devenue de plus en plus régulière, formant de longues et larges avenues rectilignes à l’image du Paris d’Haussmann.
Après la seconde guerre mondiale, le travail du carrier est mécanisé. L’invention du fleuret rotatif puis de la haveuse permettent un rendement bien meilleur. Cette dernière est une sorte de tronçonneuse à pierre. Aujourd’hui, c’est toujours grâce aux haveuses que sont exploitées les carrières de calcaire.
Transporter les blocs
Les premières méthodes de transport de la pierre étaient bien sûr les charrettes tirées par des chevaux. Au cours du XIXe siècle le meilleur moyen de déplacer les blocs s’impose comme étant le chemin de fer. Des wagonnets sur voie étroite comme ceux inventés par Decauville dans l’agriculture betteravière se révèlent pratiques: guidés, il suffit de un ou deux hommes ou un cheval pour les déplacer. Des voies de 40 à 60cm d’écartement sont installées dans les carrières, pouvant être assorties d’aiguillages, de plaques tournantes, ou de dérailleurs. Ces dispositifs permettaient d’orienter les wagonnets, qui étaient plats pour transporter des blocs, ou à benne basculante pour déplacer des remblais, des moellons ou des gravats. D’abord très artisanal, le système va rapidement se développer et évoluer, jusque dans les années 1950, décennies à partir desquelles seront préférés de gros engins comme les chargeuses. Certains wagons, à l’instar de ceux utilisés dans les mines, étaient à benne fixe. Appelés aussi berlines, ce genre de véhicule était vidé à la sortie de la carrière par un culbuteur: un cylindre qui en tournant sur lui-même retournait le wagonnet.
Des reconversions
Une fois les vides débarrassés de leur pierre, ils pouvaient connaître d’autres utilisations. La plus répandue était bien sûr la champignonnière. D’une température et humidité propices et constantes, les carrières étaient parfaitement adaptées à la culture des champignons de Paris ou des pleurotes, ou encore des shiitaké. Le principe consiste à broyer du calcaire grâce à un concasseur: une roue tourne et entraîne des marteaux. Ce craon est mélangé à du fumier et du mycélium. Cette mixture était déposée d’abord sur des meules ou des plates-bandes, puis sur des sacs ou des étagères pour les cultures ayant subsisté jusqu’aux années 1980. Du fait de la concurrence étrangère, de moins en moins de champignonnières sont en activité dans les carrières de région parisienne. Il est à noter d’autres utilisations: de nombreuses carrières parisiennes ont été reconverties en brasseries, ou en chais à vins, ou encore en mûrisseries, en endivières, …
Certaines exploitations connurent des réutilisations bien moins reluisantes… Le calcaire est une roche résistante, et la profondeur de ces carrières est propice à la création d’abris souterrains. Ainsi, la première guerre mondiale fut un exemple remarquable de guerre souterraine, du fait de la présence immédiate de très nombreuses exploitations de pierre à bâtir sur toute la longueur de la ligne de front. De plus, des tunnels furent creusés par les armées afin de relier ces carrières directement aux tranchées, créant alors un complexe réseau de galeries souterraines. Des lieux de culte sommaires y étaient aménagés, dont on retrouve parfois l’autel. Il pouvait même y avoir une installation électrique, celle-ci dépendant toutefois du grade de ses occupants. Ces cachettes avaient toutefois leurs limites, car le chauffage de ces lieux les nuits d’hiver provoquait la fonte des neiges sus-jacentes, transformant alors la carrière en cible de choix pour l’aviation ennemie…
D’autres, enfin, plus modernes, ou plus étendues, furent réquisitionnées par la Wehrmacht dans les années 40. Hormis un quartier général sous Paris établi dans les anciennes carrières, les grands volumes des carrières du bassin parisien permettaient l’installation d’usines souterraines. Ces usines construites par l’organisation Todt avaient pour mission de fabriquer les missiles V1 et V2. Certaines carrières de craie, ou de gypse, furent aussi concernées. Un réseau très organisé existait qui répartissait les usines de construction et les usines d’assemblage. Plusieurs d’entre elles existent donc dans des carrières du bassin parisien. Fort heureusement, les bombardements alliés dès 1944 n’ont pas permis au projet de se terminer. Il existe cependant des carrières où l’assemblage et le lancement des V1 a réellement eu lieu. De ces usines, il ne reste que les entrailles de béton. Des fusées ou des machines il ne reste rien, ou peut-être sous les décombres; la plupart ayant été détruits ou récupérés par les alliés lors de la découverte de ces bases.
Encore aujourd’hui, ces anciennes carrières forment de gigantesques espaces vides, dont les hauteurs sous ciel peuvent varier de 1 à 15 mètres. Si les champignonnières ont massivement été délocalisées vers d’autres pays européens ou vers l’Asie, des agriculteurs locaux tentent de continuer à faire vivre ce patrimoine, comme c’est le cas à Méry ou près de Soissons. Des associations gèrent également des réseaux de carrières souterraines de calcaire, à Paris ou ailleurs. On peut citer par exemple la SEADACC, l’OCRA, et Carrières-Patrimoine.
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Cette carrière de calcaire, reconvertie au cours du XXe siècle en caves de culture des champignons, montre ici des piliers sveltes. Cette chambre a été exploitée sous forme de piliers tournés, une technique où les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera à priori jamais retirée. Ici, ce sont de fins piliers qui ont été laissés, pour permettre une extraction maximale. La faible section de ces piliers est possible grâce au recouvrement peu épais de la carrière.
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Cette KZ-6 Renault est une des voitures les plus anciennes que l’on puisse voir abandonnée en carrière. Celle-ci fut « transformée » en pick-up afin de transporter les champignons et de se déplacer dans les galeries les plus basses de cette carrière de gypse. La champignonnière fut abandonnée dans les années 1960, il est fort possible que ce véhicule soit hors-service depuis plus longtemps.
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Cette carrière de gypse, reconnaissable à ses piliers évasés, fut convertie en champignonnière qui fonctionna jusque vers les années 1950, de façon très intense. Nous sommes situés au bout d’une lentille de gypse exploitable, à l’extrémité d’une butte témoin, ce qui donne une puissance considérablement réduite, d’où la faible hauteur. Les sillons de champignonnistes suivent le tracé des galeries, dont les piliers sont organisés en quinconces, réduisant les forces de pression au niveaux des carrefours de galeries.
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Mis au rebut, ces anciens wagonnets-plateau à châssis en bois portaient les lourds blocs de marbre jusqu’à la sortie de la carrière, où un plan incliné les menait à l’usine. A l’arrêt depuis de nombreuses années, ils font aujourd’hui figure de dinosaures au détour d’une galerie.
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Cette carrière de pierre calcaire servit à fabriquer du marbre pour de nombreux édifices. Du fait de son exploitation intense, il en résulte de grands volumes où restent des voies étroites de 50cm sur lesquelles circulaient des wagonnets.
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On parle souvent de cathédrale pour désigner ce genre de carrière aux hautes voûtes, consolidées par des arches, rappelant les entrailles d’une cathédrale. C’est justement ce genre de consolidations qui a donné son nom à un secteur particulier d’une ancienne carrière de gypse. Cette inscription a été écrite par des carriers ou des champignonnistes, au cours des années 1930.
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Une bifurcation de voies ferrées de facture artisanale, de simples barres cintrées pour faire une courbe, reliées par de simples bastaings sur lesquels elles sont fixées par des clous, ou spikes. Ici ces deux voies de 65cm se séparent, l’une se dédoublant et filant vers la gauche, l’autre continuant vers une galerie disparue, aujourd’hui effondrée. Ces deux galeries aboutissaient probablement sur une chambre d’extraction du gypse, construite à piliers tournés, qui s’est totalement effondrée.
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Deux massives arches maçonnées dans une carrière de calcaire.
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Trémie débordant et concrétionnée.
Cette trémie coulante était autrefois destinée à déverser des chargements de calcaires à ciment dans des wagonnets. Les blocs de pierre était accumulés dans une sorte de silo creusé en niveau supérieur, et un ouvrier ouvrait la trémie lorsqu’il devait charger un wagon ou une berline. Hors, il arrive fréquemment lorsque l’on creuse une carrière, de recouper des cours d’eau souterrains. Ceux ci, trouvant une galerie leur facilitant grandement le passage, s’y engouffrent. Au fil du temps, les particules calcaires charriées par ces petits cours d’eaux se déposent sous forme de calcite, créant alors ce genre d’effet de trémie coulante, arrêtée depuis un siècle, et pourtant toujours fonctionnelle sur un autre plan!
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Cet atelier de carrier est assez surprenant. Nous sommes ici dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Cette méthode consiste à remblayer progressivement les vides laissés par l’exploitation avec des déchets, blocs plus ou moins petits, sables et gravats, le tout maintenu par des murs en pierre sèche et des piliers « à bras » permettant alors l’équilibre des ciels. L’atelier est l’endroit où les blocs sont débités et taillés. Ici, les hagues sont étonnamment bien rangées, les piliers à bras bien réguliers. La particularité de cet atelier est la « banquette » résultant d’un sous-creusement postérieur à l’exploitation permettant de porter la galerie à hauteur d’homme. On remarque évidemment les deux piliers à bras bien réguliers.
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Ces étranges reliefs sont dus à l’enchevêtrement naturel des couches de sable, et de grès aux formes surprenantes obtenues lors de son érosion. Le sable, quasiment pur en silice, servit pour la fabrication du verre, et c’est lors de l’exploitation que l’Homme a permis de redécouvrir ces anciennes formes enfouies sous terre. Tout comme beaucoup d’autres carrières, des piliers tournés ont été créés en abandonnant à certains endroits la couche de sable. Cela ajoute encore à ces reliefs lunaires, rappelant ici la forme d’un Colisée.
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Dans une galerie de roulage d’une vaste carrière de calcaire, cette vieille grille marque l’entrée d’un secteur, ou d’un quartier. Les quartiers étaient séparés entre eux du fait de l’appartenance à plusieurs propriétaires.
On remarque aussi un beau pilier maçonné bordant cette galerie.
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Dans une carrière souterraine de gypse, un évitement ferroviaire (dédoublement de la voie sur une distance limitée) est construit de façon à contourner un imposant pilier de consolidation en ciment, au sein d’une vaste chambre d’extraction de la pierre. Cet évitement est composé d’une voie assez rudimentaire: de simples barres métalliques fixées à l’aide de clous, ou « spikes », sur des bastaings. L’écartement est donc assez atypique, de 65cm.
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Qu’on ne s’y méprenne. Cet étrange endroit aux allures de Spa, par son ambiance feutrée et ses eaux turquoises, est en réalité un ancien atelier de taille de blocs de calcaire. Une petite salle a été sous-creusée afin d’y extraire la roche, et de débiter les blocs sur place, avant de les envoyer aux roulages. Avec le temps, cette zone inférieure s’est retrouvée noyée, par le ruissellement des eaux qui s’y accumulent. À une température d’environ 10°C, quelque peu froid pour un spa!
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Le fond d’une carrière de gypse, sous les hauteurs du ciel. Les piliers sont évasés pour obtenir une galerie trapézoïdale, ceci afin de limiter les forces de portance au ciel de carrière, le gypse étant une roche peu résistante à la torsion. Les hauteurs, avoisinant les 20 mètres, sont dues à une puissance (épaisseur de la couche exploitée) bien supérieure à celle des calcaires, et à une exploitation faite du haut vers le bas. On remarque les étançons dont un, tombé, qui est au sol.
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Une imposante confortation. Dans cette galerie de carrière de gypse, les bancs sont particulièrement faillés. Les carriers ont donc eu la nécessité de construire d’importantes consolidations. Ici, le pilier soutenant les arches, dites « à l’anglaise », le tout maçonné, est une véritable confortation de ce tunnel, qui fut autrefois une voie d’accès vers d’immenses chantiers d’extraction devenus inaccessibles du fait d’effondrements. Dans cette galerie se prolonge une suite d’arches, dessinant les entrailles de ce curieux souterrain.
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Au cœur d’une vaste exploitation de gypse, pierre à plâtre très utilisée en région parisienne, on peut trouver ce genre d’abri. Il s’agit là d’une construction assez atypique car cet abri, comme le confirme une inscription à l’intérieur, fut édifié en 1870. C’est ici que pouvaient se réfugier des habitants du village tout proche, ou simplement les ouvriers, durant la guerre franco-prussienne. Tout proche d’ici fut aussi installé un four à pain.
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Les moines chartreux, appelés à Paris par St Louis, installèrent leur couvent à l’emplacement actuel du jardin du Luxembourg. Bien moins connue, une carrière de pierre établie sous leur terrain a permis l’édification d’une église. C’est beaucoup plus tard, en 1819, que l’inspecteur des carrières Héricart de Thury fera construire dans la carrière des chartreux un puits à eau avec échelle d’étiage. Ce puits est alimenté par des eaux d’infiltration recueillies par un petit bassin. L’ensemble est accessible par un petit escalier maçonné, et quelques piliers à encorbellements furent ajoutés ultérieurement. Aujourd’hui, bien que ces carrières aient depuis longtemps été vidées de la fameuse liqueur dont la recette à base de 130 plantes est encore et toujours tenue secrète, l’endroit porte le nom officieux de Fontaine des Chartreux.
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Deux bifurcations de galeries dans une carrière de calcaire ancienne (début XIXe siècle) exploitée par hagues et bourrages. Ces bifurcations sont créées par des galeries laissées en place lors du remblaiement des vides afin de faciliter la circulation. Elles ont la particularité d’être organisées en Y. Du fait des forces de compression du sol, certaines pierres se déchaussent ou éclatent.
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Tambour d’un treuil dont les montants pourris se sont écroulés.
Ce tambour, dont les supports étaient encore debout il y a une vingtaine d’années, est entièrement constitué de bois. Il servait à tracter un câble sur lequel étaient attachés des wagonnets et permettait de faire descendre les blocs de gypse jusqu’à l’usine, en bas de la colline. Avec l’humidité ambiante et au fil du temps, l’ensemble est tombé au sol.
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Nef formée par une recoupe des niveaux.
De grands volumes formé par une nef, dans une recoupe de niveaux. Ici, le plancher séparant deux niveaux a été abattu, formant cette imposante nef de pierre où s’infiltrent les eaux.
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En plein milieu d’une chambre d’exploitation calcaire trône cette épave de Renault 12. Le secteur servit de zone de démontage de pièces détachées automobiles, trafic ayant eu lieu dans les années 1980 et 90. Les épaves des véhicules sont restées en place, dans une curieuse atmosphère donnée par ces piliers en parpaings soutenant des habitations récentes.
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Au détour d’une galerie de consolidation des carrières, on découvre cette inscription, signalant se trouver à l’aplomb de la rue Mouffetard. le seul « F » suivi d’un second plus petit peut témoigner d’une faute d’orthographe corrigée par le tailleur, ou bien d’un gabarit de plaque insuffisante comparée à l’inscription. Pour les inspections officielles, des escaliers furent régulièrement disposés pour accéder facilement aux carrières. Des inscriptions signalent également leur approche et donnent leurs directions. La galerie est maçonnée, et consolidée grâce à des encorbellements signés Héricart de Thury.
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Au coeur d’une carrière à hagues et bourrages se dessine une petite salle dans laquelle se trouve une échelle. Cette dernière traverse un trou de communication permettant de passer de ou vers un niveau inférieur de cette exploitation de calcaire. La chaîne disposée autour du trou assure une protection plus ou moins douteuse.
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Dans une carrière de calcaire, des voûtes maçonnées et datées ont été construites pour renforcer les fondations d’habitations situées à l’aplomb.
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Dans l’ancienne carrière de gypse, les galeries s’effondrent inexorablement. L’eau s’infiltre, accentuant le phénomène de dégradation des piliers, supports indispensables des grands volumes qu’ils donnent. Il se forme alors un particulier paysage, un lacs entouré de sa bucolique berge…
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Un ancien atelier de chargement des blocs de pierre calcaire destinés à la fabrication du ciment. Quatre wagonnets sur voie de 50cm attendent un prochain chargement. On peut clairement voir le pendage de la couche de calcaire oxfordien, ici de 25° environ. L’éclairage iridescent est donné grâce à la judicieuse combinaison d’un flash et d’une lampe à acétylène.
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Le propre d’un vide artificiel est de s’effondrer un jour ou l’autre. Ici, un fontis, cloche formée par l’éboulement d’une partie du toit de la carrière, s’est créé lors de l’exploitation de la pierre de taille. Les carriers ont alors construit un pilier en pierres sèches (c’est à dire sans mortier ou autre liant) pour stopper la progression de la cloche.
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C’est une ancienne carrière de calcaire convertie en champignonnière. Ici étaient autrefois cultivés des champignons de Paris dans des sacs plastiques où étaient disposés le craon, calcaire broyé, et le fumier mélangé au mycélium. Les piliers tournés réguliers sont agrémentés de poutres métalliques permettant de renforcer la galerie. Au milieu des sacs, il reste un fragment de voie Decauville de 40cm, attestant du caractère industriel de l’endroit.
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Chambre d’extraction du gypse dans une plâtrière. L’extraction s’est faite par piliers tournés. Les piliers sont évasés, afin de diminuer la portance du ciel. Au sol, on remarque la trace d’une voie ferrée. Cette galerie devait donc être un roulage de la carrière. Les volumes ne sont pas très élevés, il s’agit d’un des rares vestiges de chantiers accessibles.