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Trou Noir au plafond bétonné.
Trou noir au plafond voûté. Bien que l’apparence ne soit pas familière, nous sommes pourtant bien dans une ancienne carrière souterraine d’
exploitation de pierre calcaire, et même de pierre de taille utilisée entre autres pour la construction du château de Versailles. C’est au XIXe siècle que ces espaces situés sous une commune suburbaine furent converties en caves permettant d’alimenter une brasserie. L’avantage des carrières est d’avoir un ensemble de températures et humidité constantes, et idéales pour la fermentation de bières ou d’autres boissons. Ces conditions peuvent aussi être affinées par l’homme en installant des systèmes de ventilation. Ici, la crasse qui s’est accumulée au plafond voûtée atteste de la présence d’un ventilateur aspirant, qui extrayait l’air à l’extérieur de l’ancienne carrière.
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Une confortation imposante dans une carrière de gypse
Une
confortation imposante dans une carrière de gypse, tenace depuis sa construction en 1855. Si le terme confortation est plus souvent utilisé pour désigner une action qu’en tant que nom, il prend tout son sens dans le jargon minier. Comme mentionné précédemment, le
gypse, matériau primordial dans l’élaboration du plâtre, est tendre et ne résiste pas aux grandes portées. Or, aux carrefour de galeries, la question qui se pose est de comment diminuer cette portée en conservant un bon rendement de l’exploitation. Si les procédés de disposition des
piliers en quinconces n’étaient pas encore mis en oeuvre, celui des consolidations maçonnées
à l’anglaise l’était, lui, abondamment dans ces carrières. Ici, on remarque clairement qu’un
fontis a eu le temps de se former. Il fallut alors aux carriers redoubler de prudence, et c’est ainsi qu’ils érigèrent cette série d’arches ainsi que le large pilier sur lequel viennent s’appuyer deux d’entre elles. Pour souligner leur prouesse technique dans cette carrière somme toute ancienne, ils datèrent méticuleusement chacune de ses arches. Ici, 1855 est l’année de leur construction. Au même moment, Haussmann commandait la construction de la place de l’Etoile. Ces grands travaux étaient alors gourmands en matériaux de construction, calcaire pour les pierres de taille, le plâtre pour embellir les façades et les intérieurs par des moulures…
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L’Etrange Pilier dans sa carrière de gypse
L’étrange pilier est maçonné et consolide le ciel d’une ancienne carrière de
gypse. Cette carrière de gypse, postérieurement convertie en champignonnière, est de taille modeste et recèle des consolidations pour le moins atypiques, comme ce pilier. Il est effet étrange d’abord par le fait qu’il est ajouré en son centre: la partie où s’interrompt la maçonnerie est mise en évidence par la lueur de la
lampe à carbure située sous le « plafond » alors formé. D’autrepart, le pilier présente une section plus étroite dans sa partie la plus éloignée de la photo. La transition est arrondie et se fait au niveau du jour dans le bas du pilier. Ce genre de consolidation en carrière était souvent sur mesure, et il se peut que ce pilier ait servi à consolider un
fontis ou reboucher une cheminée.
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Le Coq, dans le dédale calcaire souterrain.
Ce coq, naturellement emblème de la France, fut dessiné et sculpté en bas relief durant la première guerre mondiale, et précisément à sa fin, en Juin 1918. À l’effigie du 324e Régiment d’Infanterie, son exécution tardive s’explique par le fait que la carrière souterraine de calcaire dans laquelle se situe l’abri en retrait des lignes a longtemps appartenu à l’armée allemande. Un an auparavant, c’est une retraite de cette armée qui permis aux poilus français de s’emparer de nouveau de ces carrières. Hélas, le coq peint en rouge et noir résiste mal à l’usure du temps et des vandales, monnaie courante dans les carrières de la grande guerre, des simples amateurs de sensations aux pilleurs méticuleux. C’est dans les années 1990 que des bénévoles le restaurèrent pour lui rendre un certain éclat.
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Le fond des mers se retrouve au fond des terres au fil du temps.
Le fond des mers, avec le temps, finit par se retrouver au fond des terres. Quand la mer se calme et devient lagon, les sédiments se déposent, durcissent, et impriment durablement les formes que les mouvements de l’eau leur ont donné. Bien plus tard, lorsque l’Homme vient extraire le gypse, pierre qui par cuisson lui fourni le plâtre, il remet à jour ces formes dissimulées depuis des millénaires. Par effet négatif, les strates sus-jacentes ont elles aussi imprimé les formes des fonds des mers, les ripplemarks. Ici, bien que l’exploitation eût lieu dans des couches de seconde masse, d’imposantes galeries furent creusées.
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La tour de moellons dans sa salle carrée.
La tour que nous voyons ici dans une salle carrée donne à cette vue un aspect graphique. Si les galeries de cette carrière souterraine de calcaire furent exploitées à la
haveuse, il en est de même pour la taille des moellons qui composent la tour. Cette tour, probablement érigée par les ouvriers au vu de sa régularité, fait office de
pilier à bras. Son aspect ressemble aussi beaucoup aux nids d’abeille, empilement carré de poutres, que l’on trouve fréquemment en mines. La présence de cette tour serait justifiée par la portée importante du ciel de cette carrière. La présence d’un pneu atteste l’emploi de véhicules dans cette ancienne carrière.
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Un vieux quartier en hagues et bourrages
Un vieux quartier d’exploitation. Tout comme les villes, les carrières sont divisées en quartiers. Celui-ci a été quasiment totalement défruité, c’est à dire débarrassé de sa pierre de taille. En effet, hormis les reliques de masse calcaire que l’on observe à droite, les bourrages, hagues, et soutènements à l’aide de piliers à bras ne sont que des stériles, maintenus par quelques moellons, des blocs furent ensuite empilés à bras d’hommes pour consolider le tout. C’est là que l’on peut remarquer le caractère de dédale que peuvent prendre ce genre d’anciennes carrières souterraines de pierre à bâtir, ici du calcaire.
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Vieille trémie occultée
Cette vieille trémie a été occultée. Les trémies servent à déverser les blocs venant des chantiers d’exploitation dans les véhicules circulant dans une galerie de roulage située en niveau inférieur. Lorsque les chantiers sont abandonnés, ou foudroyés, ou simplement ruinés, il est nécessaire d’occulter les anciennes trémies pour éviter que les désordres provoqués viennent envahir la galerie de roulage. Ici, ce sont des poutres qui ont été employées. Le roulage a plus tard desservi d’autres quartiers, situés plus profondément dans cette ancienne mine de plomb et de zinc. Ici, ce sont des wagonnets qui étaient déplacés sur la voie ferrée de 70cm d’écartement.
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Grand fatras en carrière de gypse.
Ce grand fatras, dans une carrière de gypse, fut causé par divers évènements. Les galeries, hautes à l’origine de près de 20 mètres (la bien nommée « Haute-masse »), sont taillées en trapèzes, conférent aux galeries une relative solidité, le gypse étant sensible aux grandes portées. Pour étayer le tout, des
chevillages sont installés au ciel. Ces poutres en bois sont enfoncées à la masse par les ouvriers dans des encoches pratiquées dans la paroi. Par pression, les chevillages maintiennent ensuite toute une charpente, l’ensemble étant maintenu sans clou, ni support métallique. C’est bien plus tard, autour des années 1980, que fut prise la décision de combler en partie la carrière. Des bulldozers repoussèrent des remblais, diminuant la hauteur des vides. Seulement, ces comblements furent inutiles puisque comblant partiellement les vides souterrains. De plus, les travaux ayant causé des vibration et par pourrissement des boisages, des chevillages sont finalement tombés au sol, ne maintenant plus les blocs instables du ciel. C’est ainsi que ces vides livrés à eux-mêmes perdent leur stabilité au cours du temps. Sans grand rapport avec le reste, l’objet métallique ancré dans le pilier gauche est un isolateur: il permet de soutenir une ligne électrique tout en évitant le contact entre les câbles.
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Contrejour sur un Koppel.
Contrejour sur un Koppel, un wagonnet de construction allemande de la fin du XIXe siècle. Les wagonnets de ce constructeur sont aisément remarquables grâce à leur châssis large et arrondi, notamment, mais aussi à leurs essieux pleins ajourés par des trous. Ici, ce wagonnet Koppel dépourvu de sa benne stationne dans une carrière de craie, elle aussi facilement remarquable, par sa voûte haute et cintrée. La craie du bassin servit notamment à fabriquer des produits dérivés pour l’industrie chimique ou pharmaceutique. Elle pouvait aussi servir pour évidemment fabriquer les craies d’écriture. Exploitée sur deux niveaux, nous nous situons ici à l’étage inférieur. La galerie constitue un roulage qui aboutissait rapidement sur le
carreau. Aujourd’hui, ce wagonnet Koppel reste posé sur la glaise qui se dépose lentement, le long des quelques centaines de mètres de voies sur lesquelles il stationne, vestiges du lourd équipement ferroviaire de cette carrière, qui comptait plus de 40 kilomètres de galeries à la veille de sa fermeture assez récente.
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La salle du pilier tourné.
La Salle du Pilier se trouve dans une vaste mine de fer. Répartie sur plusieurs étages, sur plusieurs centaines de mètres de dénivelé, cette mine de montagne est l’une des plus étendues de la région. Au cœur de cette salle, un solide et solitaire
pilier tourné trône. Les parois sont de formes irrégulières, étant donné que l’exploitation remonte à une centaine d’année, époque où il était bien difficile de transporter des machines en altitude. Non loin du centre de la mine, cette salle est située au fond d’un haut
dépilage incliné selon un pendage assez conséquent. Au bout de la salle, un bassin draine les eaux d’infiltration.
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Ces petites mottes sont d’étranges formations géologiques.
Les Petites Mottes, dans un recoin d’une grotte bien connue des spéléologues, St Marcel d’Ardèche, de par ses plus de 50km de développement, constituent d’étranges formes géologiques. Peu courantes en effet, dans les trous de montagne, elles sont ici nombreuses dans ce réseau. Cela est beaucoup dû à la composition argileuse des sols. Car c’est l’eau qui va transporter cet argile et le déposer sur les concrétions. Lorsque l’eau se retire et laisse l’argile qui s’est attaché aux parois, de nouvelles concrétions se forment alors. C’est ainsi qu’au fil des crues, les petites mottes vont alors se développer. Un article est d’ailleurs dédié à ces concrétions sur le site de Raphaël Charuel, photographe à Grenoble, La Boîte A2.
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Lumière sur les traits de coupe en carrière.
Lumière sur les traits, ou lignes, de coupe. Dans cette carrière souterraine fut exploité le calcaire pendant quelques décennies. Au fond de l’exploitation, donc dans les galeries les plus récentes, la taille des blocs fut reprise à la
haveuse. Cette taille mécanisée est reconnaissable à ces parois lisses et régulières. Cependant, les traits de coupe restent. Il s’agit des lignes délimitant chaque avancée de galerie, ces avancées étant bien sûr limitées par la longueur de la lame de la haveuse. Ainsi, pour permettre un certain débattement, le haveur (du nom de l’opérateur de cette haveuse) effectuait une taille oblique vers l’extérieur de la galerie. C’est le défermage du bloc. Cette opération suivait le souchevage, consistant à tailler une saignée horizontale, que l’on peut remarquer sur les parois. De cette manière, en visitant ce genre de carrière, on peut connaître le sens de progression des chantiers, et donc bien souvent les directions du fond et de la sortie!
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Escalier d’accès à un abri en carrière
Un escalier d’accès vu d’en bas. Cet escalier donne accès à un bunker, un abri de la défense passive, aménagé dans les années 20-30 dans une carrière souterraine de calcaire. La carrière souterraine fut renforcée par des piliers et des arches maçonnées en
meulière, pierre résistante typique du bassin parisien, et bien sûr avec des consolidations en béton. Le réseau a également été isolé des autres carrières environnantes, par d’épaisses couches de remblais. Deux accès furent aménagés dont celui-ci, par un escalier bétonné aboutissant dans un terrain privé. Ici sont donc éclairés les marches en béton de l’escalier d’accès, on remarque les murs maçonnés en meulière sur les côtés. Quant au plafond, il s’agit du ciel calcaire d’origine de la carrière!
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Ce créneau graphique est formé par une alternance de sur et sous-creusements.
Ce créneau est une forme graphique, dans une ancienne carrière souterraine de calcaire, dont la hauteur sous le plafond avoisine les 15 mètres. Nous y voyons un creusement en deux temps. D’abord, le dépilage a été créé, délimité par la galerie venant du fond puis vers la galerie la plus à droite, dont on devine la paroi. Plus tard, un
roulage fut ajouté, arrivant directement dans la masse, au centre. Au sol, de larges ornières témoignent du passage régulier de camions. Les volumes de la salle ont alors été sous-creusés, comme on le voit à droite avec les traces de
haveuse, une longue scie permettant de tailler rapidement les blocs de pierre de taille. Au ciel, des rayonnages témoignent de l’avancée des travaux: ce sont les traces des outils des ouvriers, délimitant les blocs qui furent extraits au fil du temps.
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Clou de la visite d’une carrière de gypse.
Le clou de la visite de cette carrière de gypse, ce sont ces arches. Probablement situées non loin de l’accès de la carrière, où le souterrain donnait dans la plâtrière, sous ces arches vrombissaient autrefois les roulements des wagonnets sur leurs voies de 60cm. Aujourd’hui, ce secteur se trouve fort enclavé, entre une entrée comblée et remplacée depuis par des habitations, et de l’autre côté une zone d’effondrements très instable. Bien qu’en seconde masse, les volumes et le travail des ouvriers sont très impressionnants. En effet, les galeries de seconde masse sont creusées dans la deuxième couche de gypse rencontrée en s’enfonçant sous terre, celle-ci est en fait de moindre puissance que la première, sus-jacente. Cette surprenante galerie fut utilisée par les champignonnistes, comme en témoignent les traces de meules et de sillons au sol. Le ciel, quant à lui, est hautement fracturé et laisse apparaître des ripplemarks, fossiles des fonds lagunaires où le gypse s’est formé.
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Eau & piliers dans une carrière de gypse.
Eau & piliers ne font pas forcément bon ménage, surtout si la pierre est soluble dans l’eau. Si ici le
gypse est soluble dans l’eau à hauteur d’un milligrame par litre, les problèmes de stabilité sont davantage liés au retrait et gonflement des argiles. La couche de gypse dans laquelle est exploitée la carrière est surmontée d’une couche de marnes argilo-calcaires. Ces marnes sont imperméables, mais se dilatent ou se rétractent au gré des saisons. Ainsi, faisant travailler les toits, ces derniers s’effritent et finissent par tomber, ne retenant alors plus les marnes sus-jacentes qui s’effondrent avec eux. L’eau peut alors s’infiltrer à sa guise et alors former des lacs, créant ces étranges paysages souvent associés aux carrières souterraines de gypse du bassin parisien.
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Découpe
La découpe des blocs s’effectue dans un atelier de taille. On remarque ici que les blocs prêts à sortir occupent quasiment toute la hauteur de la galerie. Du fait de ces galeries basses, les blocs quittant l’exploitation devaient avoir un gabarit limité, d’où leur forme très rectangulaire et peu épaisse. Ils étaient sous cette forme transportés sur des rondins de bois puis sur des
wagonnets-plateau, ou alors réduits en moellons pour être transportés dans des chariots ou des bennes. Plus récemment, ces blocs furent recouverts de chaux, enduit dont les
champignonnistes se servaient pour rendre les lieux plus secs et l’air plus sain.
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Escalier abondamment conforté.
Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention « fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).
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Etrange Galerie
Etrange galerie dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Etrange dans la mesure où elle comporte un grand nombre d’arcs de cercle. Ces arcs ont été tracés par une fraise de chantier, outil souvent utilisé dans les mines. Les fraises sont aussi utilisées dans les carrières de gypse modernes pour les consolider dans l’attente de leur remblaiement. Ici, il ne s’agit pas de remblaiement mais bien d’un creusement d’une galerie plus récente, reliant deux différents quartiers dont l’ancienne liaison ne permettait pas le passage des véhicules contemporains. En effet, il n’est pas courant de voir de tels traçages dans les carrières de calcaire.
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Petite file de wagons plats
Une petite file de wagons fossilisés par le temps dans une carrière souterraine. Ces wagons miraculeusement conservés sont des wagonnets plateaux, servant à transporter des objets, des outils, ou des blocs. Leur chassis, en métal et en bois, est extrêmement corrodé et pourri. En effet, le lieu est humide comme en témoignent les boues abondantes au sol mais aussi la ligne de mise en charge de la galerie, présente à la base des piédroits. Cette galerie fut taillée de façon rectiligne à la
lance par des techniques de souchevage et défermage. On trouve le sens de creusement de la galerie par les lignes verticales au mur: celles-ci délimitent précisément le défermage, et matérialisent l’avancement de la galerie. Lorsque les carriers attaquaient une nouvelle avancée, il était nécessaire de décaler la lance vers l’intérieur de la galerie pour pouvoir manier l’outil. Plusieurs outils utilisés durant l’exploitation sont d’ailleurs remisés le long des parois. Au ciel, il est intéressant de voir des ripplemarks, les traces fossilisées du fond des mers préhistoriques. Sur un des trois wagonnets est posé un
cuffat, il s’agit d’un gros tonneau pouvant transporter des blocs ou du personnel dans le puits d’accès. Posé simplement sur le véhicule, le système permettait aisément de de jongler entre déplacement vertical et horizontal.
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Trémie-Déversoir
La trémie-déversoir est un élément clé des carrières de pierre à ciment alpine. Elle se rencontre en fait dans toutes les exploitations souterraines possédant un certain
pendage, inclinaison de la couche exploitée. Souvent, quand le pendage est accentué, les blocs peuvent descendre par gravité dans des pentes aménagées directement dans le banc exploité ou parfois dans une couche parallèle. Ici, le pendage bien trop faible pour permettre la descente du minerai est compensé par une galerie à puits. Ainsi, dans chaque étage supérieur, un travers-banc donne accès à un puits dans lequel étaient jetés les blocs, qui se retrouvaient en bas dans la trémie. Ainsi, selon le pendage, un empilement régulier de travers-bancs de même longueur permettait un alignement parfait des trémies dans le travers-banc de roulage, alors destiné à la récupération du minerai, ici des ciments. Il faut remarquer aussi les deux fonctionnalités de cette trémie, relativement moderne: il y a une commande de l’ouverture avec divers crans, ainsi qu’une commande de l’orientation du bec verseur, pouvant donc s’adapter au chargement du wagonnet placé en dessous.
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Pilier avec renfort portant la mention 1947.
Un
pilier tourné dans une carrière de gypse. Le secteur possède une faible hauteur d’exploitation. La couche de gypse est en effet amoindrie en ce point, et surtout plus fragile qu’ailleurs. Pour une meilleure tenue, un pilier maçonné en pierre meulière a été ajouté à ce pilier. Il porte la mention 1947, certainement l’année de son édification, c’est-à-dire environ un siècle après l’exploitation de cette partie pour le plâtre dont le gypse était un excellent fournisseur. Ici, il a été recouvert de plâtre avec les ouvriers par leurs mains dont on peut apercevoir les traces. Les consolidations en meulière sont monnaie courante dans la région, en effet d’une part suite à la mauvaise tenue du gypse, c’est d’autre part favorisé par la présence de meulière dans les nombreux affleurements. La meulière est par ailleurs une des couches géologiques ayant permis au cours des temps la préservation des couches gypseuses sous-jacentes, son caractère imperméable aidant, au sein des buttes témoins.
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Deux niveaux visibles en carrière.
Deux niveaux furent exploités dans cette ancienne carrière de calcaire. L’exploitation de ces deux étages est simplement liée à l’épaisseur importante des bancs calcaires, le banc séparatif permettant une meilleure stabilité des vides. Depuis la galerie principale abondamment consolidée par des arches, une
pente douce permet d’accéder à l’étage inférieur. Cette carrière fut un peu plus tard convertie en cave à vins, avant de connaître une réutilisation comme brasserie jusqu’à la première moitié du XXe siècle. Elle est aujourd’hui à l’abandon et discrètement dissimulée… Les sols sont extrêmement plans et lisses pour permettre aisément le roulage de tonneaux.
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Dantesque salle au coeur d’une carrière de calcaire.
Une dantesque salle, située dans une ancienne carrière de
l’étage du berriasien. Cette couche calcaire est constituée d’environ un quart d’argile, permettant la fabrication de ciments ou d’autres liants hydrauliques, tels que la chaux. Les galeries s’étalent selon des étages suivant l’axe d’inclinaison,
le pendage, de la couche géologique afin d’obtenir de la carrière le meilleur taux de rentabilité. Une fois le banc percé de multiples galeries, les planchers les séparant ont parfois été abattus, créant alors d’immenses salles, comme ici sur une hauteur de quatre étages. Sans piliers, ces volumes impressionnants sont d’une stabilité variables. Dans cette salle, des blocs pouvant atteindre la taille d’une grosse automobile gisent au sol…
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Tel une blessure à vif, le cratère témoigne de l’instabilité de cette carrière.
Ce cratère d’effondrement est situé au cœur d’une ancienne carrière de gypse. Contrairement à ce qui a été montré précédemment, nous sommes ici dans une exploitation de gypse très instable et dont témoigne ce désordre. D’abord, les règles de portance des ciels des galeries n’ont pas été respectées: ces dernières sont de grande largeur, et les piliers sont droits tels les piliers tournés des carrières de calcaire. Leur section est en revanche correcte, il ne s’enfoncent en effet pas dans le sol. En revanche, la
première masse dans laquelle nous nous trouvons se chevauche avec une seconde masse, située immédiatement en dessous et dont la séparation fut bien trop fine. De plus, les galeries inférieures se trouvent par endroit sous des piliers tournés de la première masse pouvant créer de sérieux chaos dont l’effondrement visible au fond n’est qu’une esquisse. On a rarement de tels vides livrés à eux mêmes, et autant évolutifs…
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Piliers et vestiges en carrière de gypse.
Ces piliers et vestiges se trouvent dans une carrière souterraine de gypse. Le gypse, sulfate de calcium hydraté, ingrédient principal dans la fabrication du plâtre, possède une très mauvaise tenue dans la portée des ciels. Il est de plus surmonté d’une couche de marnes ayant une fâcheuse tendance à gonfler ou se rétracter selon l’humidité. Ces facteurs pris en compte, les carriers se doivent de construire les piliers tournés sur un modèle évasé, ou trapézoïdal. Ainsi, les forces de compression sont aisément canalisées sur la base du pilier, devant alors posséder une section suffisamment importante. Ici, les ouvriers ont réussi à obtenir une tenue pérenne de la carrière, le tout dans du gypse.
Comme on le voit avec la présence de meules et de sillons, et de ce tonneau qui contenait de l’eau, le lieu a été réinvesti par les
champignonnistes et ce jusque dans les années 70-80.
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L’allée courbe est un admirable témoignage de la précision des ouvriers.
L’allée courbe décrite par cette somptueuse galerie est d’une splendeur inégalée. Caché au fin fond d’un réseau de carrières de gypse séparé de ces voisines par plusieurs effondrements successifs, cet ensemble de galeries trapézoïdales caractéristiques des carrières de
gypse de la région est consolidé ponctuellement d’arches
à l’anglaise. Ces arches maçonnées, généralement de
meulière, consolident le ciel de gypse qui de part la nature de la roche, ne supporte que de faibles portées. Cette galerie courbe, et taillée au cordeau, est un témoignage de la précision et de la finesse du travail des carriers sur ces galeries d’une dizaine de mètres de haut, au début du XIXe siècle quand le seul outil était le
pic.
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Grands piliers à bras dans une ancienne carrière.
Ces grands piliers se situent dans un réseau d’anciennes carrières souterraines exploitées majoritairement au XIXe siècle. La technique des
hagues et bourrages a été poussée à son paroxysme par la hauteur impressionnante de ces galeries, de près de trois mètres, sous une zone de nos jours très urbanisée. Il est alors évident de se rendre compte de la lourde tâche du carrier, qui devait autrefois empiler ces gros blocs sous une telle hauteur. À droite est le front de taille tel qu’il a été laissé lors de l’abandon de l’exploitation. Le résultat est par ailleurs surprenant, d’une tenue qui n’a rien à envier à certaines autres carrières de la même époque.
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La fuite, une galerie dans une galerie.
La fuite est suggérée par cette mystérieuse galerie illuminée dans une autre galerie, plus vaste mais aussi plus obscure. La réalité est complexe: cette carrière de gypse connut un important effondrement. Lors du percement d’une galerie d’accès aux chantiers plus directe dans les années 20 permettant la circulation d’un train, la conduite visible ici fut également installée. Le passage clé était le franchissement de cet ancien effondrement. Celui-ci fut surpassé en perçant à travers les
piliers tournés. Cette conduite acheminait soit de l’air comprimé pour les machines de forage, soit de l’eau qui était pompée afin d’éviter l’ennoyage des chantiers.
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Epave de porte dans une galerie de mine de Charbon.
Une épave de porte en bois subsiste dans une galerie. L’abondance de boues métallifères jaune ocre contraste avec la roche bleutée de cette galerie de roulage donnant autrefois accès à une mine de charbon. À de multiples endroits de cette galerie, on retrouve des cloisons constituées par de vieilles portes en bois délabrées.
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Wagons « Girafe » sous une trémie.
Deux wagons surnommés « Girafe » attendent patiemment sous une
trémie, dans le roulage d’une carrière souterraine d’exploitation de calcaires à ciment. Ces wagonnets tombereaux évoluaient sur une voie lourde de 80cm d’écartement. Leur châssis étant construit en bois, il est très rare d’en trouver dans un tel état dans des galeries humides et instables. Celles-ci sont de plus abandonnées depuis les années 1950. Le premier wagonnet est fossilisé, momifié, par la glaise charriée par l’eau coulant de la trémie, déposée sur le wagon. Le surnom « Girafe » donné à ces wagons-tombereaux est donné par la surélévation de la benne, dotée d’une articulation lui permettant de basculer et ainsi décharger les gravats.
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La Vivasix Renault dans sa carrière.
La Vivasix Renault est une automobile produite de 1927 à 1934 par les usines de Boulogne-Billancourt. Bien que méconnaissable, cette épave de véhicule est certainement la Vivasix qu’utilisaient les champignonnistes, ou peut-être même les carriers, pour se déplacer dans le souterrain. Cette ancienne carrière de
gypse fut en effet reconvertie en
champignonnière après l’arrêt de l’exploitation de la pierre. De l’épave, il ne reste que quelques bouts de carrosserie et de ferraille. Le châssis en bois est évidemment entièrement rongé. Il ne s’agit que d’un monticule de métal qui tient « par magie ». Il n’en reste pas moins intéressant de trouver un tel vestige dans une carrière souterraine dont les entrées furent toutes remblayées suite à l’urbanisation des terrains sus-jacents.
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Fond de la carrière de pierre à ciment.
Le fond de la carrière de pierre à ciment que l’on voit ici est très volumineux. En réalité il s’agit du fond d’anciens travaux qui ont fini par être rejoints par des travaux plus récents de l’autre côté de la montagne exploitée. Ce calcaire à ciment, de type berriasien, constitué à environ 23% d’argile, se présente selon une fine couche, inclinée et faillée en fonction des contraintes géologiques qui s’y sont imposées au fil de temps. Les travaux suivent alors un pendage, inclinaison de la couche pouvant être variable. Les galeries ovoïdes sont donc étagées, laissant des
piliers tournés inclinées, plus fins au centre qu’aux extrémités. La voie ferrée au sol est fabriquée sur place, elle est présente à chaque étage et son écartement est de 80cm.
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Paroi aux dessins sur un étrange pilier.
La paroi de cette ancienne carrière souterraine d’exploitation de la pierre de taille calcaire dessine un pilier de curieuse apparence: en longueur, un début de galerie a été tracé en son centre, mais n’a jamais atteint le ciel. On aperçoit dans la partie haute du pilier des dessins de têtes. Il s’agit de dessins de carriers, qui à l’aide de la fumée produite par leurs
lampes à carbure pouvaient reproduire les figures de leurs collègues, entourage personnel, ou parfois animaux. Lors de la conversion de la carrière en
champignonnière, de la chaux a été répandue sur les parois afin d’assainir les espaces en air et humidité. Ainsi, il arrive fréquemment que les dessins disparaissent sous la couche de chaux. Ici, ils ont été conservés.
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Passage modifié en 1942, probablement suite à des effondrements.
Le passage visible ici est un tunnel maçonné en ciment et béton permettant de lier deux secteurs d’une ancienne carrière souterraine de
gypse. Edifié en 1942, il servit surtout à l’activité des champignonnières, l’exploitation du plâtre ayant ici cessé en 1939. Le tunnel n’a donc aucune vocation ferroviaire. Son existence est justifiée par la présence de nombreux éboulements, fréquents dans le gypse qui est une roche friable. Un étai en bois s’est d’ailleurs détaché du ciel. On voit sur le côté des éléments de voie de 60cm, entreposés là après la fermeture de l’exploitation de pierre.
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Mémorial constitué de moellons.
Un semblant de mémorial, constitué par des moellons calcaires. L’impression est donnée par ces cubes de pierre dressés, et des sources lumineuses qui y sont intercalées. Cette ancienne carrière de calcaire ne connut qu’une brève période d’exploitation, durant les années 60 ou 70. Probablement utilisée pour une production locale, des moellons de réserve, ou non-utilisés car mis au rebut, y sont entreposés, formant ce genre d’étrange structure. Ces moellons, liés entre eux par un ciment, peuvent alors servir à la construction de bâtiments en pierre de taille. L’intégralité des parois est taillée à la
haveuse. Malgré ses galeries taillées très droites, cette carrière présente de beaux volumes modérés.
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Grand pilier d’une carrière de marbre avec voies et wagons.
Le grand pilier calcaire au centre de l’image n’est qu’une illusion: les deux grosses galeries qui semblent le contourner en profondeur ne sont pas jointives. Il est traversé par un tunnel qui est probablement une ancienne galerie de jonction. Une voie Decauville de 50cm, souvent double, traverse cette immense salle d’une trentaine de mètres de haut. Cette carrière de calcaire qui servit entre autres pour fabriquer du marbre est unique en son genre pour la dimension pharaonique des galeries. Des
wagonnets Decauville et Pétolat sont entreposés et rouillent patiemment sous les multitudes de gouttes d’eau.
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La grande voûte formant la galerie d’entrée d’une grotte.
La grande voûte visible ici est naturelle. Ces formes, créée progressivement par l’érosion depuis des millénaires voit parfois passer des trombes d’eau, mais elle est la plupart de temps à sec. Cette vaste galerie de quelques kilomètres constitue l’accès à un important réseau naturel très connu des spéléologues, dans le Sud-Est de la France, aux portes des gorges de l’Ardèche. Au sol, de la terre, de la glaise et du sable sont déposés par le cours d’eau. Une
partie touristique a été aménagée dans cette grotte, elle est visitable d’Avril à Novembre.
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Tunnel de ciment où quelques fistuleuses se sont formées.
Tunnel de ciment consolidant un
roulage d’une carrière souterraine d’extraction de pierre calcaire destinée à produire du ciment prompt. Le roulage permet de faire communiquer deux couches d’exploitation: ces deux couches de roche calcaire de l’oxfordien sont superposées, et parallèles entre elles sous la montagne, suivant un
pendage, une inclinaison, relativement importante, ici environ 60°. Ici, les galeries d’exploitation ajoutées aux travers-bancs de roulage et de liaison inter-couches donnent un développement étendu à cette carrière. Le tunnel voûté, consolidant la galerie où autrefois passaient les wagons, est le siège de nombreux courants d’air formant par le ruissellement des eaux des fistuleuses.
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La porte dans une grande salle d’une carrière souterraine.
La porte qui se dresse ici telle une cage de football se situe au beau milieu d’une vaste salle, dans une ancienne carrière souterraine de pierre à ciment. Cette salle résulte en partie d’un gros éboulement: de nombreux blocs au sol sont tombés de la voûte. Peu perceptible mais existant, nous nous trouvons en fait sur un plan incliné qui donnait autrefois accès à des étages supérieurs, par des passages qui sont aujourd’hui inaccessibles. Cette porte serait alors le support de poulies ou d’un tambour qui devait actionner un treuil pour monter ou descendre des wagonnets. En effet, d’autres arches comme celle-ci, mais effondrées, sont visibles dans la grande salle.
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Les deux berlines tombées dans un roulage.
Les deux
berlines visibles ici semblent être mises au rebut depuis un certain temps. Le roulage de cette vaste
carrière souterraine de gypse, roche pouvant donner du plâtre par cuisson, permet d’éviter plusieurs quartiers anciens et a certainement été foncée dans le but d’atteindre directement les quartiers exploités dans les années 20 et 30 puis postérieurement. Les voies ont toutes été déposées, seules restent deux grosses berlines minières ici, témoignant de l’ampleur industrielle de l’exploitation. Elles furent certainement laissées ici en raison de leur faible revient à la ferraille lors de la faillite de l’entreprise exploitante. Ces berlines ont été livrées lors d’un grand programme de mécanisation de la carrière, dans les années 50. La galerie, recouverte de dépôts noirs, atteste du passage répété d’engins thermiques.
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Le petit puisard aux détours d’un roulage.
Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un
roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.
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Voûte et inscription à un carrefour de galeries.
Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.
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Le puits d’accès et d’aérage d’une carrière de pierre à Ciment.
Le puits ici présent fait office d’accès à une carrière souterraine de pierre à ciment, dans les calcaires de
l’oxfordien. Ces carrières ont aussi la particularité de se présenter sous forme de plans inclinés du fait du pendage de la couche peu épaisse, pouvant varier de 25 à 80° Ici, ce pendage est d’environ 60°. Ce puits a été pratiqué au dernier étage de la carrière, affleurant presque au sol. Au temps de l’exploitation, il devait servir d’aérage. En effet, la multiplication des orifices crée un courant d’air, éliminant plus facilement les poussières lors des tirs à l’explosif.
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Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.
Garnier 1925 est une inscription figurant ici sur une arche de consolidation maçonnée en moellons dont la voûte est en briques. Dans cette
carrière de calcaire souterraine taillée en galeries rectilignes, certains quartiers sont fragiles: la roche peu profonde est plus attaquée par l’eau que dans des endroits plus lointains dans la carrière. Ces quartiers ont donc bénéficié de plusieurs belles arches telles que celles-ci. L’assemblage de ces différentes arches a visiblement effectué par un architecte ou un ingénieur nommé Garnier, en 1925. La pierre de cette carrière servit à construire de nombreux édifices parisiens de l’époque du baron Haussmann. Les blocs de pierre de taille furent employés, entre autres, dans la construction de l’Opéra de Paris, le palais Garnier…
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Le grand roulage d’une carrière souterraine de gypse.
Le grand roulage d’accès ici permettait aux ouvriers d’accéder au chantiers d’exploitation de la carrière de gypse sous-jacente à une
plâtrière. De construction ancienne, c’est le premier
roulage qui servit dans cette carrière, qui par la suite a connu plusieurs autres galeries d’accès. Celle-ci était donc ferrée, comme en témoignent les traces de traverses au sol ainsi que la niche sur la gauche qui permettait à des ouvriers parcourant la galerie à contresens d’éviter le flux des véhicules sur rails. En revanche, point de machine pour transporter les wagonnets ici. La traction équestre était utilisée pour le roulage des wagons. Plus tard, des machines pénétreront cette carrière par une entrée plus vaste, jusqu’à l’abandon de l’exploitation dans les années 70. Ce roulage est surdimensionné, car il perce la colline sur plusieurs centaines de mètres avant de rencontrer les premiers travaux.
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Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.
Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de
piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les
champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.
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Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.
Piliers carrés de pierre calcaire, dans une salle qui fut reconvertie en champignonnière à une époque récente. Ces
piliers tournés ont été taillés au cours du XIXe siècle pour l’extraction importante de calcaire que nécessitaient entre autres les importants travaux du baron Haussmann. On aperçoit sur ces piliers les traces de défermage au
pic et à la lance de carrier. Cette carrière souterraine de calcaire fut utilisée au XXe siècle pour les besoins des champignonnistes en eau, température et humidité, et jusqu’au début des années 2000 par une seconde entreprise de champignonnistes qui elle était spécialisée dans la culture de champignons asiatiques, les shiitakés. Cette culture particulière s’effectuait sur des rondins de compost disposés sur des tringles métalliques.
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Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.
Reflets concrétionnés dans le
roulage d’accès à une ancienne carrière souterraine de gypse. Ces concrétions, ou spéléothèmes, sont des dépôts de calcite charriés par les eaux souterraines qui s’infiltrent ici par les interstices laissés entre les briques de la voûte de la galerie. La lumière en contrejour de l’éclairage électrique produit des reflets du plus bel effet, mettant en valeur ces concrétions étranges teintées de jaune. Ce tunnel de briques est un vestige intéressant de l’exploitation du gypse dans cette région, qui permettait la fabrication du plâtre entre autres, mais aussi comme dans cette exploitation, la conception des briques.
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Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.
Voûte & lumière théâtrale dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. L’aspect de cette galerie est surprenant. Il s’agit de la seule et unique
galerie de roulage de cette exploitation. Elle comporte en ce point une belle et grande voûte maçonnée, qui est en son milieu percée d’un puits d’aérage. Cette disposition peu habituelle est donc à soulignée. Un petit chariot prend la lumière théâtrale qui tombe de ce puits. Par ailleurs, on remarque les traces de camions qui rayent cette voûte maçonnée: en effet, le gabarit est réduit sur cette portion de galerie!
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Piliers tournés et arche et quinconce, taillés intégralement au pic.
Arche et quinconce dans la
disposition des piliers tournés de cette ancienne et très vaste carrière de gypse. Les piliers tournés réguliers sont évasés pour permettre de mieux canaliser les forces de pression s’exerçant du ciel et pour diminuer la portée des mêmes ciels pour obtenir des galeries solides tout en gardant un taux de défruitement suffisamment acceptable. Car les ciels des carrières de gypse, roche cassante donnant le plâtre par cuisson, ont une fâcheuse tendance à se rompre et à se décoller lorsque leur portée est un tant soit peu trop grande. Il en va de même pour les carrefours, dont la disposition en quinconce des piliers permet d’en former de trois galeries au lieu de quatre, diminuant d’autant les forces de pression pouvant s’exercer aux ciels; les carrefours étant souvent les points faibles de ces carrières de gypse. Ici, une arche maçonnée, dite « à l’anglaise » permet de renforcer le dispositif, le carrefour de galeries a alors une bien meilleure tenue.
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Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.
Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes
carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!
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Dos de l’arche de 1911.
Dos de l’arche en briques et moellons datée de 1911. En réalité, cette voûte est bien une arche, qui fut reconstruite après un important effondrement qui a eu lieu dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée par
piliers tournés. Bien qu’exploitant un calcaire d’une grande qualité, certains quartiers de cette carrière restent très fragiles du fait du taux de défruitement élevé. Ainsi, des consolidations furent nécessaires. L’arche de l’aube du XXe siècle fut reconstruite de façon plus robuste par une véritable voûte de briques soutenant un ensemble en moellons réguliers liés par un ciment. On peut par ailleurs voir les traces de cette reconstruction de l’autre côté de la structure, où un début de fontis par simple décollement du ciel barre le chemin à tous véhicules, comme le montre l’image ci-dessous:

De l’autre côté de la voûte reconstruite…
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Des graffitis au noir de fumée à la voûte.
Des graffitis sont écrits sur cette voûte. Faite de ciment, la voûte permet de consolider la galerie d’une ancienne carrière souterraine de calcaires de l’oxfordiens, destinés à produire par cuisson de la roche ce même ciment. Les ouvriers, dont un certain Malugani Achille, ont écrit leur nom et fait des dessins à l’aide de la fumée de lampes à acétylène, ou lampes à carbure. On remarque tout de suite la prédominance des ouvriers issus de l’immigration italienne de l’époque, peu après la première guerre mondiale. Cette galerie constituait autrefois un roulage principal de cette très ancienne carrière.
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Le petit frère car il n’est pas sans rappeler un autre endroit.
Le petit frère est un nom personnellement donné ici car cet endroit n’est pas sans rappeler une certaine échelle pétrifiée! On est ici dans le même genre de configuration. Une voie Decauville de 50cm est en effet accoudée à un pilier tourné, taillé à la haveuse. Le coupon de voie fait office d’échelle, pour accéder au bas d’un puits d’aération aménagé dans ce même pilier. Ce puits a servi pour jeter de nombreux déchets divers et variés, qui s’accumulent en bas de l’échelle. La carrière de calcaire, en partie exploitée à la haveuse, fut en exploitation jusque dans les années 1970.
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Constellation de la voûte naturelle d’un scialet, cavité naturelle accessible par des puits verticaux, dans le massif du Vercors. Cette grotte d’origine paragénétique est un important réseau fossile formé bien longtemps avant l’apparition de nos massifs montagneux qui ont alors dévié les cours d’eaux souterrains. Les galeries sont alors souvent recouvertes d’une épaisse couche d’argile déposée par les écoulements d’eau, toujours très lents, selon des cycles d’aggradation et soutirage. Quant aux voûtes, elles présentent des traces d’usure et de concrétions fort anciennes formant ce genre de constellation au ciel. Parfois, comme ici, discrètement, des concrétions plus récentes peuvent se former…
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Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.
Que de pierres sèches dans cette image, montrant une salle aménagée d’une carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Les pierres sèches ne signifient pas dénuées d’eau, mais simplement des constructions dont les roches ne sont pas liées entre elles, par un ciment ou un quelconque liant. Ici, nous sommes dans une carrière de calcaire de la banlieue parisienne, dont le réseau s’est vu enclavé puis considérablement réduit avec le temps suite à de nombreuses campagnes d’injections du fait de divers projets urbains et immobiliers. Cette chambre montre, près d’un front de taille que l’on voit sur la droite, des piliers à bras, car faits de blocs que les carriers montaient de leurs bras, qui sont des consolidations temporaires destinées à soutenir le ciel pendant que l’ouvrier extrait la roche. À gauche, ce sont des hagues, murs de pierre soutenant des remblais qui sont en revanche des consolidations plus durable en lieu et place de vides ayant été exploités. Sur la gauche part une galerie qui traverse cette zone de hagues et bourrages.
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En suspens au dessus d’une bure…
En suspens au dessus d’un puits, cet ascenseur permettait autrefois de hisser ou descendre des berlines entre deux galeries. Ce puits sous-jacent ne parvient pas au jour, mais mesure une vingtaine de mètres et permet de relier deux couches d’exploitation d’une ancienne mine de fer. Une galerie de roulage permet de contourner le puits sur la gauche, puis continue de l’autre part. Après l’abandon de la mine, des blocs sont tombés dans le puits et sur le cuffat, mais ce dernier tient toujours en équilibre précaire, suspendu à son câble lui même accroché à une poulie.
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Cocon et bidon sous ces arches de béton.
Cocon et bidon dans une carrière souterraine de craie, sous des arches de renfort en béton. Cette ancienne carrière souterraine fut exploitée pour sa craie pour fabriquer, entre autres, des peintures, des cosmétiques et des enduits. Ces carrières de craie sont organisées en galeries voûtées, d’une hauteur variant entre 5 et 20 mètres. Ici, ces voûtes de craie ont été renforcées par une belle couche de béton, offrant une sorte de cocon protecteur. Effectivement, les lieux servirent d’abri aux civils durant la seconde guerre mondiale. Un bidon posé là atteste la présence ancienne de champignonnières, cultures de champignons de Paris, ici faites sous forme de meules dont on peut aussi apercevoir les traces…
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Le vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.
Le vieux fontis présent à cet endroit, à la bifurcation de deux galeries, point souvent fragile dans une carrière suite à la grande portée du ciel, s’est développé il y a longtemps. Malgré sa grande ampleur, car presque aussi haut que la galerie elle-même, il a toutefois pu se stabiliser. En effet, aucune pierre n’en est tombé depuis longtemps, car le sol n’est pas recouvert de blocs. La cloche a pu largement se développer, mais pas remonter jusqu’à la surface. Ceux-ci ont certainement dû être éliminés soit lors de l’exploitation de la carrière ou bien durant l’époque de la champignonnière des années 50 jusqu’aux années 1990… Ce genre de fontis stabilisé n’est pas forcément mauvais présage pour l’ancienne carrière mais se doit d’être surveillé. Cette carrière souterraine de calcaire fort ancienne fut exploitée en hagues et bourrages.
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Arches noircies par la fumée des machines.
Des arches noircies par de la fumée. Il s’agit d’anciennes consolidations qui renforcent un passage instable, dans un ancien roulage incliné permettant autrefois l’accès à une plâtrière souterraine. Cette carrière de gypse était desservie grâce à plusieurs galeries, celle-ci était parcouru par un funiculaire puis des machines thermiques dont les fumées ont noirci les parois. Depuis lors, de nombreux effondrements eurent lieu, obstruant plus ou moins cette galerie. Entre deux fontis, on peut toujours apercevoir cette suite d’arches maçonnées ordonnées dont ressortent les pierres. Cette ancienne galerie constituait le début d’un plan incliné reliant directement la carrière souterraine à l’usine à plâtre située sur le port.
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La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.
La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens, située au détour d’une galerie consolidée par l’Inspection Générale des Carrières. Ici, ces confortations consistent en de larges piliers maçonnés de section rectangulaire, dont le jalonnement forme une galerie de visite traversant d’anciens vides remblayés. La galerie parvient à un front de taille où l’eau suintant a fini par recouvrir de calcite un bloc de pierre, formant alors cette esthétique méduse. Autrefois, la galerie continuait loin derrière le point de vue, dans d’anciens quartiers exploités en hagues et bourrages au caractère particulièrement aqueux…
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La 21, galerie d’une carrière de gypse.
La 21, c’est dans cette carrière de gypse une galerie de la fin du XIXe siècle, intégralement
taillée au pic de carrier. L’inscription à la sanguine indique donc le numéro de cette galerie, la barre tracée quant à elle montre que nous sommes au front de taille. En effet, cela aboutit sur un carrefour à trois branches. L’autre particularité de cette galerie est qu’elle est intégré à des quartiers beaucoup plus modernes, ré-exploités dans les années 20 à 30, aujourd’hui en grande partie inaccessibles. Ces quartiers récents sont en fait un rattrapage d’une exploitation dont l’orifice d’accès est beaucoup plus lointain.
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Piliers rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.
Les piliers sous pression de cette carrière sont en voie de destruction. Il s’agit en effet d’une carrière de gypse, et cet endroit en particulier est très ancien et peu stable. On remarque au fond les piliers à bras déjà détruits. Ce mode de consolidation reste rare dans les carrières de gypse, ou en tous cas temporaire, car le gypse est une roche qui n’a que très peu de tolérance vis à vis des contraintes qui peuvent lui être imposées. Cet ancien axe de roulage montre tout de même un bel alignement de ces piliers, dont la lumière s’infiltre et crée d’esthétiques rayons. Le ciel de l’exploitation exerce une pression si forte que certains piliers se rompent. Tout au fond, la galerie n’existe plus.
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Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.
Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.
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Des étais en bois dans une carrière de calcaire.
Des étais en bois sont encore en place dans une carrière souterraine de calcaire. Ce genre de consolidation est en général temporaire, destinée à soutenir des blocs situés au ciel avant leur découpage
à la lance. Cependant, ces étais sont restés en place après la fin de l’exploitation comme carrière souterraine de calcaire, et ont même subsisté à la champignonnière dont l’activité s’est arrêtée dans les années 2000. Ils offrent un paysage de galerie atypique. Les boisages, pas prévus pour durer, sont en général très détériorés en carrière. Ceux-ci sont dans un état remarquable!
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Couloir maçonné en ciment dans un roulage d’accès à une plâtrière.
Ce couloir maçonné est située aux prémices des chantiers d’exploitation d’une carrière souterraine de gypse. Dans le roulage d’accès aux chambres d’exploitation sont construits des piliers maçonnés en ciment et en pierres. Ces consolidations permettent une meilleure tenue de la galerie exposée aux nombreux passages et vibrations des chariots sur rails tractés par des chevaux. De hauteur et largeur assez importantes, cette galerie a également nécessité des poutres métalliques. Ces consolidations datant des années 20, ont permis à la galerie de subsister longtemps après la fermeture de la plâtrière.
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Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.
Une voie dans l’eau d’une
carrière de pierre calcaire. Cette eau s’écoule depuis une source karstique, et était récoltée sous pression par un bassin qui la redistribuait à la champignonnière. Depuis, cette source n’est plus canalisée et s’écoule librement. Des concrétions se sont déposés sur le coupon de voie Decauville de 60cm d’écartement, et de 5 mètres de haut. L’eau s’accumule au sol puis ruisselle où plusieurs écoulements d’eau se rejoignent un peu plus loin. La galerie plonge vers le fond à travers les piliers tournés carrés. La présence d’eaux souterraines fut un critère décisif lorsque cette carrière de calcaire fut convertie en champignonnière. La taille de l’exploitation est telle que certains quartiers servaient déjà aux cultures alors que le fond était encore exploité.
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Une carrière à piliers tournés irréguliers.
Des piliers tournés irréguliers dans une
carrière souterraine de calcaire. Alliant plusieurs technique d’exploitation dont celle des piliers tournés irréguliers, cette carrière très ancienne fut postérieurement remblayée, comme l’atteste le puisard comportant un escalier autrefois protégé par une margelle… Cette image donne un bel aperçu de la chambre d’exploitation, organisée en damier. On remarque sur ces piliers tournés les différentes strates de roche calcaire, avec le souchet au centre des piliers, couche dans laquelle était pratiquée une saignée permettant ensuite de faire levier sur les blocs suivants. Cette ancienne carrière, reconvertie au début du XXe siècle en champignonnière, est un beau vestige d’une exploitation ancienne à la lance et au pic de carrier.
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Une petite muraille sculptée dans la pierre.
Une petite muraille est sculptée dans la paroi de cette carrière de calcaire. Autrefois plus étendue, ce réseau fut rendu enclavé par de nombreuses injections de galeries dans le secteur, effectuées lors d’une vaste opération immobilière des années 70 et 80. Cette minuscule troglodyte sculptée, joliment ouvragée (on note jusqu’au détail de chaque moellon!) est certainement postérieure à l’isolement du réseau, et a été réalisée par d’autres visiteurs. La rosace est d’une extrême finesse. Cette sculpture est réalisée dans un front de taille, et plus précisément dans
le souchet, là où le calcaire est le plus tendre et où débutait l’opération du souchevage, donnant une forme de banc que l’on aperçoit ici et forme le sol de ce château miniature… Le réseau de carrières alentour a été consolidé par l’Inspection Générale des Carrières au milieu du XIXe siècle.
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Niche fendue dans une galerie consolidée d’une carrière de gypse.
Cette niche fendue permettait aux ouvriers de s’y dissimuler lors des passages de wagonnets pour éviter que ceux-ci ne les fauchent. La galerie est consolidée en ciment et permettait la communication entre deux masses d’exploitation. La voie fut déposée, certainement lors de la conversion de l’exploitation en champignonnière. La profondeur importante induit une pression pharaonique des pierres, qui déforment la voûte sur tous ses côtés, donnant un effet de coup de poing dans cette niche. Au fond, à l’orifice supérieur de cette descenderie, la pression est telle que la voûte est déformée.
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Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries.
Galeries pour nains dans une carrière souterraine de calcaire à
hagues et bourrages. Si les carrières parisiennes atteignent des hauteurs à dimension humaines, celles des alentours bénéficièrent de beaucoup moins de soin dans leurs consolidations et leur surveillance par l’inspection générale des carrières. Ainsi, un mur maçonné sommaire forme un carrefour de deux galeries d’à peine un mètre de haut. Les carriers exploitaient la pierre de façon artisanale à genoux, un treuil permettait ensuite de hisser les blocs par un puits. Pour certains, ces vides étaient postérieurement reconvertis en champignonnières ou en ossuaires souterrains jusque dans les années 1930.
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Ce tunnel sous la montagne établit une communication.
Ce tunnel sous la montagne fait de ciment, à partir de la pierre de la carrière souterraine, permet le passage des trains de wagonnets dans le roulage. Ce dernier permet la communication entre les différentes couches de pierre à ciment exploitées, au moins trois. Dans ce massif, les couches de pierre à ciment sont réparties de façon irrégulière. Le pendage est important, et le nombre conséquent des différentes couches exploitées donne à cette carrière une structure complexe. La consolidation de ce roulage permet d’éviter les encombrements par des gravats: on remarque en effet que la pierre calcaire exploitée dans ces chantiers n’est pas d’une grande solidité…
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Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.
Cette consolidation centrale coupe la galerie de roulage en deux. Elle consiste en un mur en maçonnerie de pierres, dont la partie haute est évasée. Cette augmentation d’épaisseur permet de créer une voûte dans les deux subdivisions de la galerie. Une niche située au milieu permet à la fois un passage entre les deux couloirs, et une protection du personnel lors du passage des wagonnets. Il est probable au vu de la disposition que le couloir de droite permettait le passage des wagons sur leur voie artisanale de 65cm (deux barres clouées sur des traverses en bois), et le couloir de gauche le passage des carriers. Ces carrières de gypse nécessitaient ce genre de consolidation en raison de la portance très limitée du matériau qui ne tolérait donc pas les galeries larges.
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Bras de voûte d’une carrière de calcaire.
Ces bras de voûte sont une appellation personnelle de
piliers à bras sur mesure, ayant été employés comme des arches. Ce genre de consolidation est extrêmement rare en carrière, les demi-arches étant déjà peu répandues, surtout sous un ciel plan comme ici. Certains de ces piliers inclinés maintiennent de gros blocs sur le point de tomber. Cela témoigne d’une grande technicité, ainsi que d’une exploitation artisanale. Il s’agit par ailleurs du seul intérêt de cette petite carrière de calcaire, le reste étant effondré, incendié ou utilisé comme dépotoir local.
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L’Aiguille de sortie d’un garage dans une mine.
L’aiguille de sortie de ce garage de locomotives d’une mine de fer permettait d’aiguiller les engins dans leurs positions de garage. On voit que cet endroit est abondamment consolidé en comparaison avec la galerie perpendiculaire donnant directement dans les chantiers d’exploitation. Une porte en fer forgé fermait ce garage.
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Puits et galerie dans les carrières parisiennes.
Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.
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Transversale faite par un châssis.
Un wagonnet posé de manière transversale sur une voie Decauville dans une carrière souterraine de gypse. Celui-ci a vu ses essieux et boîtes récupérés au fil des années. Il reste son châssis dont les finitions sont remarquables. Il existe toutefois d’authentiques wagonnets pouvant transporter des blocs de gypse puis les déverser devant, pour franchir un ressaut par exemple. Les ressauts en carrière de gypse sont dus aux bancs laissés lors de l’exploitation se faisant de haut en bas. Ils peuvent atteindre dans cette carrière une dizaine de mètres. Il s’agit là d’une galerie secondaire, située en hauteur dans le banc exploité.
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Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.
Esthétique dialogue, un bassin et un atelier sont juxtaposés dans une carrière souterraine de calcaire. Assez étrange organisation de l’espace d’ailleurs, car ce bassin doit bien être postérieur à l’atelier: en effet, ce premier aurait fortement incommodé la sortie des blocs! Cette carrière souterraine de calcaire est très ancienne, exploitée au
pic et à la lance en hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. Également très humide, de nombreux drains et bassins y ont été aménagés. Il est donc très probable qu’au temps de l’utilisation de cet atelier, le bassin n’existait pas. Par ailleurs, on voit que l’atelier est partiellement remblayé, et un bloc y a été abandonné.
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Piliers tournés numérotés.
Piliers tournés numérotés dans une carrière souterraine de calcaire. L’exploitation fut en grande partie reconvertie par l’Allemagne durant la seconde guerre mondiale, en usine de fabrication et d’assemblage des missiles V1. Les numéros sont contemporains à cette époque, comme la dalle coulée en béton au sol. À la libération, la totalité du matériel a été retirée, et la carrière a servi de champignonnière. Aujourd’hui, ce ne sont plus que de gigantesques espaces vides comme cette grande salle. Le dépôt noir au ciel est causé par les incendies de voitures, fréquents dans les années 1980 et 1990 quand un trafic y sévissait…
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Un petit château dans l’eau, fantaisie sous Paris.
Certaines galeries recèlent des curiosités. Au détour de celle-ci, moderne en comparaison à l’ensemble des travaux parisiens de l’Inspection Générale des Carrières, un petit château dans l’eau a été construit par un amateur des galeries souterraines. Ce genre de Venise miniature donne tout son charme à l’endroit, qui nous fait oublier l’ambiance sombre de ces galeries maçonnées en pierre meulière. Le château dans l’eau, dans cette galerie inondée, donne une impression de fantaisie sous Paris.
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Exploitation en quadrillé
Une chambre exploitée en quadrillé dans une ancienne carrière souterraine de gypse abandonnée depuis longtemps. Les galeries, sous creusées, offrent une hauteur d’environ 10 mètres. Le gypse, roche inconsistante, se dissout sous l’effet de l’humidité, et se fracture sous la pression des ciels. Des fontis comme celui que l’on voit au fond, gros éboulements pouvant remonter à la surface en perçant la couche d’argile imperméable se forment. L’eau s’infiltre alors et s’accumule en lacs dans les sous-creusements des galeries. Les piliers tournés évasés se retrouvent « pieds dans l’eau », accentuant le phénomène de dissolution. Il s’agit d’un genre de paysage que l’on retrouve dans ces carrières de gypse.
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Niche et piliers à bras.
Niche et piliers à bras dans une carrière souterraine de gypse. Il s’agit d’une galerie de roulage, maçonnée et consolidée à l’aide de piliers à bras. Ces dernières consolidations sont peu utilisées dans le gypse du fait de la nature friable de la roche. Cette carrière est ancienne et artisanale et en a pourtant abondamment utilisé car exploitée en hagues et bourrages. Au fond, la niche permettait à un ouvrier de s’écarter lors du passage des wagonnets de transport des blocs, qui évoluaient sur une voie de 65cm que l’on aperçoit. Cette voie consiste simplement en des traverses de bois ancrées au sol et des barres faisant office de rails.
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Lumière mystère dans une carrière sous Paris
Cette dimension de mystère est donnée par un éclairage en contrejour dans la galerie, renforcé par l’éclat jaune orangé d’une lampe à carbure, ancienne lampe utilisé par les mineurs ou les carriers. Le principe de ce genre de lampe est simple: du carbure de calcium, produit industriel présent sous forme de cailloux provenant de fours à coke, est présent dans une cuve, dans une cuve supérieure de l’eau qui va être insérée goutte à goutte. Le carbure va réagir et ainsi dégager de l’acétylène, un gaz inflammable, source de lumière. Ici, l’image est réalisée dans une ancienne galerie maçonnée à encorbellements, sous Paris.
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Une lumière théâtrale arrive du puits.
Une lumière théâtrale arrive de ce puits remontant, formant un accès à une carrière de craie qui s’étale sur plusieurs niveaux. L’éclairage dans le puits est canalisé vers le bas, donnant une lumière théâtrale, focalisée, sur des déchets en ferraille accumulés au fond. Ce puits a été équipé d’une échelle depuis que l’accès voûté, situé derrière le point de vue, a été muré et bouché. L’orifice en haut du puits quand à lui, est scellé par une plaque en fonte.
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Galerie consolidée avec une inscription.
Cette galerie courbe consolidée avec d’imposantes arches fait partie d’une vaste carrière souterraine de gypse, utilisée du début du XIXe siècle jusqu’à l’aube des années 1900. La carrière fut alors reconvertie en champignonnière, et c’est certainement à cette époque que Daniel & Joëlle se sont aimés… Ou en tous cas l’un des deux a écrit ce message sur la paroi stratifiée de la galerie. Plus tard, cette galerie sera consolidée par de massives arches en ciment et partiellement remblayée, puis récemment injectée à certains endroits.
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Une salle aménagée par des visiteurs.
Sous Paris, les carrières, appelées « catacombes » par abus de langage, comportent des salles plus ou moins aménagées. Voici une salle particulièrement bien construite, au détour d’une galerie en hagues et bourrages d’une carrière souterraine de calcaire, des bancs de pierre entourent un espace circulaire, la circulation se fait grâce à un escalier. On remarque que dans cette galerie, les hagues de pierres sèches sont intercalées de massifs piliers maçonnés. Ces piliers sont l’œuvre de l’Inspection Générale des Carrières, service créé sous Louis XVI chargé de rechercher, consolider et cartographier les anciennes carrières souterraines. Ce genre de salle est construite et entretenue par des visiteurs clandestins, les carrières parisiennes étant très réglementées et surveillées…
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Des cubes de calcaire très réguliers.
Ces cubes sont des blocs de calcaire taillés de manière très régulière. Ils sont restés dans cette galerie, au fond de la carrière où le chantier était encore en cours. Chaque bloc a son numéro inscrit, correspondant à un ordre ou à une commande. L’aspect de la carrière, taillée au pic, nous apprend qu’il s’agit là d’une exploitation d’avant-guerre. Dans la galerie d’accès, un très important effondrement, quasiment généralisé, a provoqué l’abandon brutal de la carrière par sécurité, laissant alors tous les blocs préparés en place. Il arrive souvent de trouver en carrière des blocs abandonnés, jamais sortis, mais ceux-ci sont d’une exceptionnelle régularité.
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Grosse trémie concrétionnée.
Cette grosse trémie, au coeur d’une ancienne carrière de pierre à chaux, est surprenante de par sa taille, et surtout par le fait qu’elle est intégralement concrétionnée. Ce réservoir construit en plaques de tôle rivetées servait à accumuler, puis à déverser grâce à son levier immense des blocs de pierre dans des chariots. L’accumulation d’eau dans la trémie, favorisée par les nombreux écoulements présents dans cette carrière, a formé une enveloppe de calcite sur l’ensemble de la structure. Plus un seul rail de subsiste dans la salle, en effet, la carrière fut convertie en champignonnière dont on aperçoit au fond les sacs de culture. L’exploitation en champignonnière fut choisie en raison de la température et de l’humidité propices des lieux.
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Arche en ogive.
C’est une carrière de calcaire de grandes hauteurs qui offre cette vue d’arche en ogive. Le banc de pierre est formé de nombreuses fissures, et diaclases. Il s’agit en conséquence d’un secteur abondamment consolidé par maçonneries. L’arche maçonnée en ogive n’a hélas pas suffit pour cet endroit, car le fontis situé derrière obstrue tout passage vers la suite de la galerie… Perdu dans les failles, cet ancien accès s’est totalement bouché par un éboulement. La carrière de calcaire a été exploitée il y a longtemps. La galerie, comportant un grand nombre de failles et de diaclases, ainsi que le ciel torturé, témoignent d’une profondeur relativement faible. La consolidation de cet ancien accès est originale: il est rare de trouver de telles ogives maçonnées sous terre…
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Bloc en carrière…
D’un bloc, cette structure se détache dans une carrière. Cette carrière de craie est d’un développement relativement important, mais il s’agit surtout des plus grands volumes visibles dans le bassin parisien: en effet, le ciel de carrière atteint fréquemment ici des hauteurs supérieures à 20 mètres! C’est pourquoi lors de la seconde guerre mondiale, l’armée allemande à choisi cette ancienne exploitation de craie pour y installer une usine. Cette usine, construite en béton armée, avec une dalle coulée permettant de résister à tout bombardement, était destinée à produire de l’air liquide pour les moteurs des fameux missiles V2. Fort heureusement, l’organisation fut délogée par les alliés en 1944, et le bâtiment n’a jamais été terminé. Il reste encore dans cette carrière la longue structure haute d’une bonne dizaine de mètres…
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Inscription de la galerie Bourdon.
Cette galerie s’appelle, comme le mentionne l’inscription au ciel, la « galerie du Bourdon ». Il s’agit en fait d’une galerie de liaison entre deux anciennes exploitations de gypse voisines. L’inscription indique d’ailleurs la distance de la limite d’exploitation ainsi que sa direction. La particularité de l’exploitation est d’avoir été faite en galeries basses. En effet, on est en première masse de gypse, mais une grande épaisseur de bancs a été laissée au ciel. Cela permet d’augmenter la stabilité tout en évitant l’installation de boisage. Cependant, en pied de carrière, les marnes sous-jacentes sont ici exploitées: on voit bien cette couche inférieure qui se délite plus rapidement que les autres, et qui favorise l’affaissement de l’ensemble de la galerie… La voie permettant le roulage des wagonnets est artisanale, l’écartement des rails est de 65cm. Ces rails consistaient en de simples barres métalliques fixées avec des clous appelés « spikes » à des traverses en bois encastrées dans la terre. Au ciel, mises en lumières par un éclairage rasant, on aperçoit les traces appelées Ripplemarks, anciens fonds des océans ou des rivières préhistoriques. Cet ensemble rend la galerie d’un intérêt particulier.
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Trémie de Bois
Trémie de bois dans une galerie. Les trémies déversoirs servaient à diriger le minerai ou les blocs de pierre dans les chariots puis plus tard les wagonnets. La pierre est extraite dans les étages supérieures, où elle est jetée dans des puits dont la base est une trémie, qui peut s’ouvrir ou se fermer par l’action d’un ouvrier. Ici, le dispositif d’ouverture est intégralement en bois: cette carrière de calcaires à ciment est ancienne et l’exploitation se faisait de manière artisanale. Ici, il s’agit de la galerie de roulage, qui a été totalement déferrée du fait de l’abandon ancien de la carrière, à une époque où le matériel ferroviaire était réutilisé ailleurs.
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Cette flèche peinte à la sanguine indique la hauteur du pilier, ici 7 mètres 20. Il s’agit de la hauteur habituelle pour ce secteur de carrières de gypse de première masse fortement exploitées à la fin du XIXe siècle. À cette époque le travail des carriers commence à se mécaniser: on peut y apercevoir ici les trous de mines, forés à l’air comprimé, qui permettait d’insérer la charge explosive. Ce quartier de carrière est partiellement inondé, du fait de l’infiltration d’eaux de surface en sous-sol suite à des éboulements. En bas du pilier, dans les bancs durs, qui eux n’étaient pas taillés et gardaient une forme verticale, débute un écaillage pouvant annoncer un effondrement généralisé. Pour repousser ce problème, les piliers tournés sont évasés et ont été taillés en forme régulière lors de l’exploitation et sont disposés ici en quinconces, ce qui permet d’accroître la stabilité des volumes déjà fragiles dans le gypse. En bas du pilier, bien petite, en guise d’échelle, gît une chaussure, peut-être d’ouvrier champignonniste des années 1950…
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De gros blocs laissés en place.
De gros blocs laissés en place dans une carrière souterraine de calcaire qui datent certainement de la toute fin de l’exploitation. Ils sont en effet dans la partie la plus récente de la carrière, taillée de façon mécanique, à la
haveuse. On peut voir les traces de coupe de cette haveuse de chaque côté. Les blocs étaient transportés et stockés en piles grâce à des chargeurs miniers, sortes de gros bulldozers à hauteur adaptée pour circuler dans des galeries basses. Ces pierres entreposées ont été laissées sur place lors de la fermeture de la carrière, ou bien parce que certains critères ne convenaient pas (dimensions, forme, solidité,…).
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Un carrefour voûté, entièrement fait de briques, au cœur d’une mine de fer. Nous sommes dans la couche la plus profonde, appelée « couche grise », et d’ici partent plusieurs roulages. Ce carrefour voûté est unique en son genre car situé en bas d’une descenderie, de nombreuses galeries y convergent. Ces diverses galeries sont presque toutes effondrées, en effet, il s’agit là d’une couche très friable et par conséquent dangereuse à parcourir.
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Un treuil, au sommet d’un plan incliné.
Au sommet d’un plan incliné entièrement ruiné, gît encore là un treuil. Il est protégé par une injection de béton qui recouvre toute la pierre, ainsi qu’une arche bétonné. La pierre à ciment se délite très rapidement, par cassures conchoïdales. Ce treuil est, au milieu d’un secteur complètement effondré, un coin relativement préservé. Du reste du plan incliné, il ne reste absolument rien. De la machine, on peut toujours voir le tambour, les transmissions, et bien sur le tableau de commande, qui consiste en un simple manipulateur actionnant un rhéostat de démarrage.
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Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire.
Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire dont l’exploitation récente le fut de manière industrielle. On peut voir ici un carrefour de galeries taillées de façon rectiligne. Les poutres métalliques supportent le pont roulant de l’atelier, situé juste derrière. L’extraction récente s’est faite par moellons, comme on le voit sur les piliers: ces traces très rapprochées, pouvant faire penser à un carrelage… De part et d’autre, les galeries décrivent des pentes douces, permettant aux camions ou véhicules lourds de circuler dans cette croisée de chantiers, et accéder à des zones en cours d’exploitation situées en hauteur. À remarquer également, les nombreux boulonnages faits au ciel permettant de le renforcer.
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Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.
Laissé là sur un banc de gypse, un wagonnet semble oublié au fond d’une carrière souterraine de seconde masse reconvertie en champignonnière. Il a comme particularité d’avoir des berces transversales. La benne était donc orientée de 90° par rapport aux wagons rencontrés habituellement, cette disposition permettait de déverser plus facilement les blocs en contrebas, une fois le chariot en bout de course, comme ici sur cette voie de 60cm. Il est à noter que ce type de wagonnet « à moustaches » (forme rappelée par les supports de benne) reste un modèle très ancien fabriqué par Decauville avant 1900. L’appellation « à moustaches » étant bien sûr de provenance personnelle…