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La Cybelle, ou Sibelle, est le nom d’une ancienne carrière de pierre qui fut exploitée à ciel ouvert au sud de Paris. En lieu et place se trouve l’étang d’un des parcs connus de la capitale. Cette galerie d’inspection, tracée dans les vides de carrières souterraines, est tantôt construite en maçonneries, tantôt en hagues et bourrages. Or, il se trouve qu’en cet endroit, la galerie traverse l’ancienne carrière de la Cybelle par les tréfonds. Une plaque apposée par l’Inspection Générale des Carrières y fait la mention. C’est ainsi qu’un lieu disparu en surface est encore et toujours mentionné en souterrain.
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Les Chartreux ont été à l’origine d’un mythe sous Paris.
Les Chartreux sont des moines dont l’ordre a été fondé par Saint-Bruno, en Chartreuse, dans les Alpes, en 1084. Quel rapport avec les carrières parisiennes? C’est Louis IX, dit Saint-Louis, qui désira rapprocher les ordres religieux de la capitale. En 1257, les chartreux s’installent au château de Vauvert, éloigné des habitations (« au diable Vauvert »), à l’emplacement de l’actuel jardin du Luxembourg, exactement rue Auguste Comte. Ils auraient utilisé les anciennes carrières souterraines de calcaire pour y stocker leurs fameuses liqueur et élixir qu’un certain Philibert Aspairt aurait recherchés durant la terreur, causant son irrémédiable perte.
Ainsi les mythes à ce propos sont nombreux! Bien après cela, à l’aube du XIXe siècle, le célèbre Louis Héricart-de-Thury est inspecteur des carrières. Il édifiera des ouvrages destinés à drainer les eaux souterraines, ainsi que des fontaines d’étiage, destinées à recueillir ces eaux et mesurer les hauteurs de nappes phréatique. Une surveillance piézométrique en quelque sorte! Ici, c’est une véritable source qui s’écoule dans un petit bassin, avant de rejoindre le puits à eau, tout proche, grâce à une cunette. Le tout est joliment ouvragé en moellons calcaires, avec un escalier permettant l’accès au bassin. L’eau, colorée en bleu-vert par les minéraux qui la composent, coule donc sans cesse sous Paris, dans la fontaine portant le nom de fontaine des Chartreux!
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Les Ailes des Temps
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Escalier abondamment conforté.
Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention « fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).
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La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.
La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens, située au détour d’une galerie consolidée par l’Inspection Générale des Carrières. Ici, ces confortations consistent en de larges piliers maçonnés de section rectangulaire, dont le jalonnement forme une galerie de visite traversant d’anciens vides remblayés. La galerie parvient à un front de taille où l’eau suintant a fini par recouvrir de calcite un bloc de pierre, formant alors cette esthétique méduse. Autrefois, la galerie continuait loin derrière le point de vue, dans d’anciens quartiers exploités en hagues et bourrages au caractère particulièrement aqueux…
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Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.
Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.
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Puits et galerie dans les carrières parisiennes.
Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.
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Un petit château dans l’eau, fantaisie sous Paris.
Certaines galeries recèlent des curiosités. Au détour de celle-ci, moderne en comparaison à l’ensemble des travaux parisiens de l’Inspection Générale des Carrières, un petit château dans l’eau a été construit par un amateur des galeries souterraines. Ce genre de Venise miniature donne tout son charme à l’endroit, qui nous fait oublier l’ambiance sombre de ces galeries maçonnées en pierre meulière. Le château dans l’eau, dans cette galerie inondée, donne une impression de fantaisie sous Paris.
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Une salle aménagée par des visiteurs.
Sous Paris, les carrières, appelées « catacombes » par abus de langage, comportent des salles plus ou moins aménagées. Voici une salle particulièrement bien construite, au détour d’une galerie en hagues et bourrages d’une carrière souterraine de calcaire, des bancs de pierre entourent un espace circulaire, la circulation se fait grâce à un escalier. On remarque que dans cette galerie, les hagues de pierres sèches sont intercalées de massifs piliers maçonnés. Ces piliers sont l’œuvre de l’Inspection Générale des Carrières, service créé sous Louis XVI chargé de rechercher, consolider et cartographier les anciennes carrières souterraines. Ce genre de salle est construite et entretenue par des visiteurs clandestins, les carrières parisiennes étant très réglementées et surveillées…
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Irréductibles piliers à bras.
L’endroit est tout à fait semblable à toute carrière souterraine ancienne de pierre calcaire en hagues et bourrages. Il est pourtant incongru ici d’arriver sur ces irréductibles piliers à bras. Irréductibles, car les alentours de cette salle ont été intégralement injectés de coulis et de béton une dizaine d’années auparavant suite au réaménagement du bâtiment industriel sus-jacent. On voit d’ailleurs ces injections au sol, qui laissent tout de même une hauteur de près de deux mètres! C’est donc après de nombreux passages bas, d’innombrables chatières et après avoir rampé une centaine de mètres, que l’on peut enfin marquer une pose sous cette forêt de piliers, avant de faire demi-tour!
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Escalier permettant d’éviter un tunnel du métro.
Dans les galeries parisiennes, on trouve parfois des ouvrages comme cet évitement, ayant permis à la galerie de contourner d’autres constructions effectuées ultérieurement. Ici, c’est la construction du métro au début du XXe siècle qui a rencontré, au passage, des galeries de carrières. En conséquence, la galerie a été remaniée, cet évitement fut bâti: il consiste en un escalier qui enjambe le tunnel. La galerie est construite en pierre meulière, un matériau très résistant, et très répandu à l’époque.
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Cette consolidation en maçonneries se trouve dans une galerie de carrière exploitée en hagues et bourrages. Sa présence s’explique par le passage de la ligne de chemin de fer de Sceaux, actuel RER B parisien, en surplomb. La voûte est contemporaine aux travaux de la voie ferrée en surface et permet de consolider la galerie pour qu’elle puisse résister au passage des trains, tout en gardant possible le passage en souterrain. Ces maçonneries sont donc bien postérieures aux carrières, et cette galerie permet de vérifier leur état.
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Au détour d’une galerie maçonnée sinueuse, traversant d’anciennes carrières de calcaires sécurisées depuis 1777 par l’Inspection Générale des Carrières, on peut apercevoir d’étranges inscriptions. Celle ci signale la présence d’une ancienne galerie ayant été remblayée, bourrée, par les services de surveillance. Il est aussi intéressant de constater que cette rue Blottière n’existe plus en surface. La mémoire souterraine reste gravée. Ces travaux de remblaiement ont été entrepris par l’inspecteur Trémery, signé de la lettre T, en 1877.
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Dans cette carrière de calcaire, une grille barrait autrefois une galerie permettant la communication vers un autre réseau situé sous un fort. La galerie principale suivant une avenue, et donc située sous un terrain civil, cette grille était alors destinée à protéger le terrain militaire. Aujourd’hui, la galerie accédant au réseau sous la fortification est remblayée et effondrée, rendant la grille inutile à l’heure actuelle.