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    Trop tard!


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    Trop tard!
    Trop tard pour cette carrière reprise par un chantier.

    Cette fois-ci, nous arrivons trop tard. De cette ancienne carrière de gypse qui autrefois s’étendait sous un bois, il ne subsistait alors (2015) que ce cratère et ces cavages réouverts par des engins de chantier. Les entrées avaient disparu depuis bien des années, remblayées pour permettre une urbanisation sécurisée dans cette banlieue parisienne. Il pouvait subsister alors quelques accès par d’éventuels puits d’aérage. Les pelleteuses ont alors creusé le sol et rouvert des accès pour y entrer aisément. On remarque les diverses couches géologiques des environs. Les sables, les graviers, puis les diverses marnes, et enfin le gypse, pierre à plâtre. Cette carrière présentait des vestiges de la seconde guerre mondiale, faisant partie du programme de la Wehrmacht pour aménager des abris souterrains et construire des missiles. Cet aspect historique n’est pas entré en ligne de compte pour lui éviter le remblaiement. Les ogives de dix-huit mètres et autres carrefours de pierres ont laissé place à Carrefour. Pour le plus grand plaisir des consommateurs !

    En cours de Dégradation


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    En cours de Dégradation
    Une chambre en cours de dégradation.

    Ici, l’humidité et l’eau ont envahi progressivement les galeries. En cause: les multiples fontis, éboulements de grande ampleur ayant laissé l’eau s’infiltrer. Mais aussi, la fermeture des accès et des puits. Sans courant d’air, sans aérage, la présence de CO2 tend à augmenter, mais aussi celle de la condensation et de l’humidité. Or le gypse, pierre à plâtre, se dissout au contact de l’eau. Même si cette dissolution est très lente, accompagnée du poinçonnage et des contraintes des terrains sus-jacents, elle favorise la dislocation des piliers. En effet, ceux-ci se fissurent puis éclatent. Cette image met en évidence l’une des amorces de l’effet domino, effondrement cataclysmique d’une cavité sur toute une zone.

    Un long Passage


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    Un long Passage
    Un long passage voûté dans une ancienne carrière de gypse.

    Un long passage voûté permet de faire communiquer deux chambres d’exploitation. Si la roche exploitée dans cette carrière était du gypse, la carrière fût réutilisée plus tard pour l’exploitation des champignons, qui nécessite humidité, température constante, et obscurité. Les champignonnistes ont dans ce tunnel, comme partout dans la carrière, recouvert les parois de chaux. Cela permettait à la fois d’assainir l’atmosphère, de contrôler l’humidité et de mieux réverbérer la lumière. En effet, les champignonnistes s’éclairaient à l’aide de lampes à carbure. On remarque par ailleurs l’installation électrique mise en place postérieurement. La culture des champignons perdura ici jusque dans les années 1990. Cette ancienne carrière située en seconde masse de gypse, était située sous d’autres chantiers sus-jacents. Cela avait pour effet d’engendrer une instabilité notoire de ces vides. Les lieux sont aujourd’hui comblés.

    Lenticulaires


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    Lenticulaires
    Lenticulaires

    Le gypse du Trias porte des strates lenticulaires. Ce gypse, formé à l’époque de mers chaudes, fut exploité aux XVIII et XIXe siècle en souterrain. Il l’est toujours dans la région, à ciel ouvert. Par cuisson, le gypse produit le plâtre, matière prisée dans la construction et dans l’art. Cette carrière souterraine très ancienne a consisté à évider les poches de gypse, en formant plusieurs salles de formes irrégulières.

    En voie de Disparition


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    En voie de Disparition
    Galerie en voie de disparition.

    Cette galerie est taillée dans le gypse. On remarque clairement les traces laissées par les outils des carriers au mur. La galerie permettait l’accès à une exploitation très ancienne, déjà abandonnée dans les années 1900. Toutefois, on y trouve quand même une ligne électrique triphasée par la présence de câbles, et de leurs supports. En effet, après les carriers, ce sont les champignonnistes qui investirent les lieux. Leur travail consistait également à entretenir les consolidations, comme on le voit sur le renfort en plâtre daté de 1960. Ce genre de réparation reste tout de même très palliatif car il ne s’agit que de boucher les fissures dans l’idée de stopper leur progression. Malgré la présence d’arches en meulière, appelées parfois consolidations à l’anglaise, la galerie a tendance à s’effondrer.

    Porche dans une Ligne


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    Porche dans une Ligne
    Porche dans une ligne de taille.
    Porche dans une Ligne de Taille.

    Ce porche d’accès à une ancienne carrière de gypse s’insère dans sa ligne de taille. La carrière, d’abord exploitée à ciel ouvert, s’étendait ensuite en galeries lorsque le recouvrement par des matières inexploitables (stériles) devenait trop important. L’exploitation en galeries souterraines a au moins pour avantage de ne pas dénaturer les terrains en surface. Ces derniers sont, de plus, inconstructibles, permettant au site de garder son aspect boisé, indispensable dans de telles zones urbanisées. Cette urbanisation finit hélas par rattraper ces lieux, où les galeries souterraines finissent parfois comblées. Ici, du vaste réseau souterrain qui existait autrefois, il ne reste plus grand chose.

    Demi-Voûte


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    Demi-Voûte
    Demi-Voûte

    Demi-voûte en carrière de gypse. En effet, les premiers mètres de consolidation de cette galerie de roulage ont été édifiée en curieuse voûte tronquée en son sommet. Le reste du ciel est maintenu par quelques étais. Au premier plan, un pilier à bras marque l’entrée vers de vieux chantiers complètement effondrés. Beaucoup de marnes et des matériaux venus de la surface (bois pourri, humus, …) ont envahi les galeries depuis un fontis voisin. Cependant, cette coulée de marne ne rend pas les lieux glissants au vu de son épaisseur. La faible puissance de l’exploitation est caractéristique de la seconde masse de gypse.

    La Grosse Aiguille


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    La Grosse Aiguille
    La Grosse Aiguille

    La grosse aiguille autrefois disposée sur la voie de roulage est la seule survivante du secteur. Tous ces chantiers étaient parcourus par des roulages ferroviaires. Lors de la fermeture de la carrière de gypse, tout le matériel ferroviaire a été démantelé. Pourquoi alors les ouvriers n’ont-ils pas sorti cette aiguille? Cela reste un mystère. Toutefois, elle reste un témoignage du lourd passé industriel de ces carrières. En effet, les proportions de l’infrastructure et du matériel laisse imaginer les quantités de roche extraites.

    Cône et Carré


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    Cône et Carré
    Cône et Carré

    Deux piliers, cône et carré, maçonnés dans une ancienne carrière. Cette exploitation, située en seconde masse, servait autrefois à l’extraction du gypse. Elle fut, dès les années 20-30, réutilisée comme champignonnière. Celle-ci fut exploitée d’abord en meules, puis à l’aide de sacs, comme dans ce quartier. Des piliers maçonnés ont été édifiés plus tard de manière à maintenir le ciel, qui, argileux, est particulièrement instable. Ces deux piliers de forme différente en sont l’exemple, on en retrouve de toutes sortes aux alentours.

    Petit Bassin


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    Petit Bassin
    Petit Bassin, trou d’eau au milieu des piliers de gypse.

    Ce petit bassin, trou d’eau au milieu d’une chambre d’extraction en carrière de gypse de seconde masse, est en fait un ancien monte-charge. Une plateforme remontait les blocs ou le personnel depuis le niveau inférieur, en troisième masse. L’ensemble de l’installation a été retirée, comme en témoignent les traces de support au ciel. Mais le trou n’a pas été rebouché et, inondé par les eaux bleutées, laisse encore percevoir les restes d’une galerie engloutie…

    Les Trois Passages


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    Les Trois Passages
    Les Trois Passages, et l’étroit passage

    Les Trois Passages sont ici disposés à l’entrée d’une ancienne chambre à piliers tournés, en grande partie effondrée. En effet, la section des piliers est d’une part, très étroite, comme on peut le voir au centre de l’image. Aussi, le gisement de gypse est très irrégulier en cet endroit, comme le montre l’inclinaison du banc au fond à droite. Les traces de meules à gauche au sol attestent de l’ancienne réutilisation des vides en champignonnière. À droite, un étroit passage consolidé semble vouloir éviter ces quartiers chaotiques…

    Au Far West


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    Au Far West
    Comme l'impression d'être au Far West...
    Comme l’impression d’être au Far West…

    Voici un endroit qui donne comme l’impression d’être au Far West… En apparence seulement puisqu’il s’agit bien d’une carrière de gypse. Ici, l’exploitation est ancienne, et les techniques étaient peu avancées. Les consolidations sont presque toutes en bois, et la chambre est taillée en piliers tournés disposés de façon anarchique. Une petite voie ferrée traversait ces travaux, les wagonnets étaient sans doute tirés par un cheval, puisque une écurie se trouve non loin de là. Nous voici au cœur d’une typique exploitation de gypse traditionnelle…

    Maçons de l’Extrême


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    Maçons de l’Extrême
    Ces consolidations n'inspirent que le respect envers les maçons de l'extrême.
    Ces consolidations n’inspirent que le respect envers les maçons de l’extrême.

    Ici, dans un fief agricole, les paysans descendaient sous terre pour œuvrer et extraire la roche à travers un labeur dangereux. Les maçons, pendant leurs périodes creuses pouvaient eux aussi trouver leur manne dans les anciennes carrières de gypse, pierre à plâtre, dont l’industrie battait son plein au XIXe siècle. Ils allaient à leur tour dans les galeries souterraines pour les consolider, et bâtissaient les ouvrages les plus édifiants, dignes des architectes des plus grandes cathédrales. Certains d’entre eux ont pu subsister jusqu’à nos jours comme cette enfilade d’arches, remaniée en 1914 comme en témoignent les dates, avec au fond un pilier maçonné donnant naissance à d’autres arches de consolidation. Les maçons de l’extrême savaient également caler leurs arches sur les parois taillées en trapèzes, typiques de ces carrières de gypse.

    Le Quartier


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    Le Quartier
    Le quartier
    Le quartier d’exploitation d’une longue carrière.

    Ce quartier d’exploitation date d’une époque reculée, lorsque les ouvriers travaillaient à genoux pour extraire la roche. Ici, le gypse était cuit, pour donner du plâtre. Les galeries sont basses, mais larges, et sont consolidées uniquement au moyen de piliers à bras, des piliers montés par les ouvriers eux-mêmes et consistant en un empilement de gros blocs, calés entre ciel et pierre.
    C’est ici un quartier préservé que nous pouvons voir, les nombreux autres travaux aux alentours sont dans un état plus que chaotique.

    Les Artisans Anonymes


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    Les Artisans Anonymes
    Durant plus de deux siècles, des artisans anonymes ont façonné un monument méconnu...
    Durant plus de deux siècles, des artisans anonymes ont façonné un monument méconnu…

    Les carriers sont de véritables artisans anonymes. Ils ont ici pu façonner un immense dédale de galeries souterraines, remarquables par les moyens de consolidation mis en œuvre. Les agriculteurs s’en allaient sous terre durant les hivers rigoureux pour extraire le gypse. Les maçons, eux, s’employaient à édifier ces arches « à l’anglaise » selon des méthodes dignes des bâtisseurs de cathédrales médiévales. C’est ainsi que ces carrières de gypse ont traversé les siècles.

    Diverses Consolidations


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    Diverses Consolidations
    Diverses consolidations... diversifiées!
    Diverses consolidations… diversifiées!

    Ces diverses consolidations ont été édifiées suite à un faible recouvrement, engendrant une instabilité notoire de la roche, du gypse saccharoïde. Ce matériau, toujours utilisé pour produire du plâtre, a tendance à se déliter très facilement. Par ailleurs, sa tenue sur les portées, comme les ciels de galeries, est très médiocre. Elle est même empirée lorsque les bancs de roches sont surmontés d’une couche d’argile…comme c’est le cas dans cette région! Ces paramètres ont conduit les carriers à édifier de nombreuses consolidations: Arches pour contrer le décollement de ciels, piliers pour lutter contre les cloches de fontis, et renforts latéraux pour éviter la formation de piliers écornés!

    Au Milieu d’une Chambre


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    Au Milieu d’une Chambre
    Au milieu d'une chambre d'extraction
    Au milieu d’une chambre d’extraction

    Nous voici au beau milieu d’une chambre d’extraction du gypse saccharoïde. Cette formation minérale a servi à produire du plâtre par cuisson. Ici, l’extraction était menée par piliers tournés, selon le très léger pendage de la couche de roche. Comme on peut le voir, ce quartier était desservi par une voie étroite, de conception rustique puisque consistant en de simples barres posées sur chant sur des traverses en bois. Dans ces anciennes carrières, il est rare d’apercevoir de tels chantiers, généralement totalement effondrés du fait de l’instabilité naturelle de la roche, et de l’appétit des carriers! Au ciel, on remarque la présence de formes géologiques, formées sous les lagons tropicaux ayant permis la formation du gypse: ce sont des ripplemarks.

    Il Tiendra


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    Il Tiendra
    Tant bien que mal, ce pilier résiste à l'effondrement de la carrière.
    Tant bien que mal, ce pilier résiste à l’effondrement de la carrière.

    Ce pilier est en partie maçonné, et en partie construit en pierres sèches de la carrière, du gypse destiné à produire du plâtre. Cela n’a pas empâché le ciel de tomber, et de former un fontis. Une cloche se forme progressivement. Ici, le fontis s’est arrêté aux marnes, des couches d’argiles compactes, qui s’écaillent progressivement, car de très mauvaise tenue. Li pilier, lui, résiste tant bien que mal à ce désordre. Il maintient encore fébrilement un bloc de pierre comme unique vestige du banc de gypse qu’il était censé consolider…

    Les Hauts-Fonds


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    Les Hauts-Fonds
    Les hauts-fonds d'un lac souterrain.
    Les hauts-fonds d’un lac souterrain.

    Cette carrière de gypse a longtemps permis de fabriquer un plâtre d’excellente qualité. Après son abandon, l’eau a envahi les galeries en s’infiltrant à travers les fractures et les fontis, effondrements localisés résultant d’une mauvaise tenue du ciel en un point particulier. Avec le temps, les carriers ont trouvé des solutions mécaniques pour extraire les bancs durs. De plus, la couche de gypse possède ici une très légère inclinaison. On remarque cela en s’avançant dans le lac, dont les fonds descendent très progressivement. Ici, les piliers ont les pieds dans l’eau, qui dissout très lentement les couches superficielles de leur base. Le gypse dissout se diffuse dans l’eau et dessine au gré des micro-courants des volutes à la surface…

    Rue des Voûtes


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    Rue des Voûtes
    La rue des voûtes est une galerie consolidée en carrière de gypse.
    La rue des voûtes est une galerie consolidée en carrière de gypse.

    Les voûtes concentriques de cette ancienne carrière de gypse ont été montées par les mains des plâtriers. Il empilaient judicieusement des pierres issues de la carrière, et recouvraient le tout de plâtre. Ce plâtre était enduit avec les mains sans aucune protection. Dans ces anciennes carrières, on peut encore apercevoir sur les murs, les traces des mains des ouvriers comme marquage de leur dur labeur. Au premier plan, un pilier à bras sort du lot, et remplace ces solides voûtes.

    Bedford


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    Bedford
    Un vieux camion qui pourrait avoir été un Bedford A...
    Un vieux camion qui pourrait avoir été un Bedford A…

    Ce camion pourrait avoir été, jadis, un Bedford A. En effet, son état de détérioration est tant avancé qu’il est difficile de l’identifier. Il est garé depuis bien longtemps dans cette ancienne carrière souterraine de gypse. Ce gypse servait à produire du plâtre pour une région, à l’époque, de plus en plus demandeuse. Puis, vers le milieu du XXe siècle, la carrière est reconvertie, comme tant d’autres, en champignonnière, son climat y étant très favorable. L’activité des champignonnistes semble s’être arrêtée récemment par la présence des sacs plastiques contenant le terreau de culture. Cependant, en l’absence de lumière naturelle, tous les objets sont alors figés dans le temps…

    Double-Mur


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    Double-Mur
    Double-mur consolidant une des nombreuses galeries instables.
    Double-mur consolidant une des nombreuses galeries instables.

    Dans cette ancienne carrière de gypse, la roche est d’une grande instabilité. Comme en témoignent ces consolidations, les carriers rencontraient déjà des fontis: ce double-mur consolide un vieux fontis, et n’a par ailleurs pas permis de stabiliser l’ensemble. En effet, les galeries n’ont pas été taillées de manière trapézoïdale comme dans la plupart des carrières de la région…

    Raminagrobis


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    Raminagrobis
    Raminagrobis parmi les traces humaines.
    Raminagrobis parmi les traces humaines.

    Les tailles, marques de pic, ou les inscriptions, sont autant de traces humaines dans les souterrains anthropiques. Dans cette ancienne carrière de gypse, les anciens ont pu apposer des inscriptions et dessins, le plus souvent à la lame de plomb, se rapportant à des personnages célèbres de leur époque, ou des anecdotes concernant leurs collègues ou leur entourage. Ici, parmi elles, se dresse ce qui pourrait être le chat à fourrure d’hermine, Raminagrobis. Cette galerie, taillée intégralement au pic, témoigne du soin porté, durant une époque dans cette région, par les carriers.

    De Travers


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    De Travers
    Tout est de travers dans cette carrière de gypse.
    Tout est de travers dans cette carrière de gypse.

    Lorsqu’une carrière est abandonnée, tout se met de travers, surtout lorsque les contraintes sont élevées sur les consolidations humaines. Ce pilier de parpaings édifié au XXe siècle n’a pas tenu sous la pression du ciel, qui a simplement travaillé. En effet, simplement quelques petits blocs sont tombés au sol, et le pilier soutenant l’autre extrémité de la poutre est, quant à lui, totalement à terre. Les plate-bandes réalisées par les champignonnistes, se retrouvent ensevelies. Au fond, le pilier de pierres empilées et enduites de plâtre maintient, tant bien que mal, un ciel fracturé.

    L’Essai


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    L’Essai
    Galerie résultant de l'essai d'une haveuse en carrière de gypse.
    Galerie résultant de l’essai d’une haveuse en carrière de gypse.

    Les carrières de gypse de cette région sont souvent taillées selon des galeries ogivales, de grande hauteur du fait de la puissance du matériau.
    À partir des années 1960, les carriers ont entrepris des travaux exploitant uniquement les bancs durs du gypse, en pied de carrière. Auparavant levés à l’explosif, le groupe industriel va réaliser des essai du rendement de l’exploitation à la haveuse. En effet, celle-ci permet une découpe plus régulière de la roche, permettant sur une galerie d’extraire davantage de matériau. Cependant, ce mode de creusement impose de consolider le ciel, comme ici avec des poutres métalliques…Ou de détruire la galerie par foudroyage, comme cela a été fait postérieurement. Ainsi, dans des quartiers très reculés et pourtant encore loin du fond de la carrière, on trouve cette galerie résultant de l’essai d’une haveuse.

    La Croisee


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    La Croisee

    La Croisee des roulages

    La Croisee des roulages

    La croisee des roulages est un point névralgique de cette carrière de gypse. Plusieurs exploitations ont été reprises par une grande entreprise dans les années 1920. Ainsi, l’établissement nouvellement créé a pu s’étendre au droit des anciens chantiers sur une surface considérable. De grands axes permettaient de desservir les travaux, dont deux principaux: l’un selon les directions Est-Ouest et l’autre Nord-Sud. C’est à la croisée de ces deux roulages majeurs que nous nous trouvons ici. L’endroit témoigne encore de l’intense activité extractive, cessée il y a une quarantaine d’années, par les traces de voies et les vestiges: tuyaux, câbles électriques, etc…

    Trois Piliers


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    Trois Piliers

    Trois piliers au dessus d'un puisard...

    Trois piliers au dessus d’un puisard…

    Ces trois piliers sont des piliers à bras. Cela signifie que les carriers empilaient les blocs de gypse avec les bras afin de caler le plafond, appelé le ciel. Ici, en seconde masse de gypse, la puissance est faible, ainsi, les galeries ne sont pas très volumineuse, bien que nous nous trouvions dans une galerie de plus de 3 mètres de hauteur… Entre deux de ces trois piliers est calée une poutre à laquelle pouvait peut-être être suspendue une poulie. À l’aplomb, on trouve un ancien puisard qui devait récolter l’eau de la carrière. Depuis le temps, le puisard s’est comblé de glaise. Cette ancienne carrière est en effet en phase terminale, vouée à disparaître: les effondrements y sont innombrables, et l’accès très périlleux.

    Esseulé


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    Esseulé

    Esseulé sous les ripplemarks.

    Esseulé sous les ripplemarks.

    Esseulé sous les ripplemarks, ce pilier consolide un carrefour. C’en est d’ailleurs l’unique consolidation. Appelé piliers à bras, ce genre de pilier, plutôt répandu dans les carrières anciennes, est construit en empilant des blocs irréguliers les uns sur les autres. Ceci permet d’obtenir une cale, moyen temporaire de maintenir le ciel. Au fond à gauche, la galerie fut entièrement remblayé. Le remblayage des vides est un moyen archaïque mais très efficace pour consolider les galeries! Ce moyen est toujours en vigueur de nos jours, à contrario de la galerie de droite en état très délabré. Cette carrière de gypse, en seconde masse, fut intensivement utilisée au XIXe siècle et jusqu’au début du XXe pour la fabrication du plâtre.

    Dessous Éventrés


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    Dessous Éventrés

    Dessous éventrés d'une carrière de gypse.

    Dessous éventrés d’une carrière de gypse.

    Les dessous éventrés de cette carrière de gypse se montrent ici sans concession. La roche, subissant de nombreuses contraintes, vient souvent à céder et donne ce chaotique paysage. L’exploitation, en seconde masse, est assez ancienne et fut menée selon la méthode des hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. C’était sans compter sur l’exploitation postérieure de la première masse, conduite sans le souci du tracé des anciennes galeries sous-jacentes. Sans superposition essentielle des piliers, il arrive souvent que le plancher de la seconde masse se rompe, emportant avec lui les vides de la première. Cela génère d’impressionnants chaos et désordres, pouvant s’étendre en surface.

    Fers et Pierre


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    Fers et Pierre

    Fers et Pierre pour une demi-arche d'une carrière de gypse.

    Fers et Pierre pour une demi-arche d’une carrière de gypse.

    Fers et pierre ont été alliés ici dans la confection des consolidations. La demi-arche de cette ancienne carrière de gypse consolide un secteur instable, près de la surface. Elle supporte un pilier maçonné qui maintient le ciel en son milieu. Devant, ce sont des étais métalliques qui assurent la bonne tenue de ce ciel. De plus, les galeries sont taillées en trapèze de façon à minimiser la portée des galeries tout en extrayant le maximum de matière. Il s’agit d’une méthode très courante dans les exploitations de gypse de première masse. Initialement dédiée à la fabrication du plâtre, cette carrière fut ensuite reconvertie en champignonnière pendant de longues années.

    Serpentin


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    Serpentin

    Serpentin de voie ferrée.

    Serpentin de voie ferrée.

    Un serpentin est décrit par cette ancienne voie ferrée, suivant la galerie de roulage. Cette carrière de gypse souterraine fut exploitée selon plusieurs secteurs. Ici, c’est une méthode de galeries filantes qui a été adoptée. Cette exploitation se trouve en seconde masse de gypse. Ainsi, ne pouvant s’étendre en volume, les carriers ont développé leurs galeries en longueur. On obtient ainsi de longs roulages, desservant des chambres d’extraction très éloignées les unes des autres. Cette galerie, de liaison, est ainsi directement taillée dans la masse: elle ne servait qu’au passage des convois chargés, et est dépourvue de consolidations.

    Cette galerie ferrée serpente dans une ancienne carrière souterraine de gypse. Le gypse est la roche qui sert en particulier, par une cuisson et un broyage, à la fabrication du plâtre, dans une usine appelée plâtrière. Le roulage traverse ici une couche certainement moins rentable, d’où le creusement de cette galerie qui serpente, galerie de recherche car c’était à l’époque le seul moyen des ouvriers de trouver à nouveau un filon plus fertile. Cette carrière est effectivement très ancienne, sa fermeture remontant aux années 1930. La voie ferrée est artisanale et consiste en deux barres métalliques clouées par des spikes à des traverses en bois ancrées dans le sol. L’écartement est de 65cm, et les wagonnets, à châssis en bois, étaient tractés par des chevaux. La composition de cette carrière montre une transition entre artisanal et industriel: dans cette région, nombreux étaient les carriers provenant de familles d’agriculteurs.

    Pilier du Milieu


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    Pilier du Milieu

    Imposant pilier du milieu dans une carrière de gypse.

    Imposant pilier du milieu dans une carrière de gypse.

    Cet imposant pilier du milieu est l’archétype du pilier tourné. Les carriers laissaient ces masses de roche inexploitées en tournant autour afin de maintenir le ciel. Dans ces carrières de gypse, on exploitait la roche sur le maximum de hauteur possible, limitée bien sûr par la puissance du gisement. Cette exploitation, artisanale, fut menée au pic. Bien entendu, les carriers utilisaient un explosif pour lever les bancs les plus durs, la poudre noire. De faible puissance, elle avait pour avantage de bien diriger l’explosion et de ne pas fragiliser les précieux bancs destinés à maintenir l’ensemble des galeries.

    Pilier Central


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    Pilier Central

    Pilier central, maçonné, à un carrefour.

    Pilier central, maçonné, à un carrefour.

    Ce pilier central fut édifié pour consolider une carrière de gypse souterraine, au niveau d’un carrefour de galeries. La carrière fut postérieurement remblayée, cependant, on peut encore en apercevoir des volumes résiduels importants. Cette carrière de gypse fut exploitée selon la méthode des piliers abandonnés: au fur et à mesure de l’extraction, on laisse des masses abandonnées, les piliers tournés. Ces piliers sont ici de forme carrée et sont taillés de façon très régulière. La fragilité du matériau impose de laisser des piliers évasés. La texture des parois laisse penser à une taille à la haveuse.

    Le Choix d’AL


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    Le Choix d’AL

    Le Choix d'AL

    Le Choix d’AL

    Le Choix d’AL est une petite bifurcation typique des carrières de gypse de seconde masse. Une galerie profonde, de faible hauteur, avec un petit mur ouvragé construit avec des stériles liés par du plâtre, déposé à la main des ouvriers. Bien entendu, la voie ferrée de 40cm est présente dans le roulage. Sur le mur, un ouvrier a écrit ses initiales au noir de fumée. À droite, une galerie s’échappe sous un fontis vers une zone cloisonnée. Il s’agissait peut-être d’une poudrière, cependant, le fond est totalement effondré.
    Ces carrières de gypse étaient utilisées dans les zones rurales pour sortir des pierres qui, par cuisson, donnaient le plâtre. Le matériau était diffusé de manière locale, pour l’édification des bâtiments.

    Tourné Penché


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    Tourné Penché

    Pilier tourné penché en carrière souterraine.

    Pilier tourné penché en carrière souterraine.

    Ce pilier tourné penché met en évidence le pendage géologique de cette ancienne carrière souterraine de gypse. À l’origine exploités pour la pierre à plâtre, les vides de cette carrière servirent ensuite pour la culture des champignons, le climat constant de ces souterrains frais et humides étant propice à cette utilisation. Les champignons étaient cultivés en plate-bandes, des ornières étaient alors laissées pour permettre le passage des champignonnistes mais aussi des véhicules. Ces derniers empruntaient des galeries de roulage parfois, comme ici, signalisées avec des panneaux routiers. Au ciel de la carrière, on aperçoit des fameux ripplemarks, souvent remarquables dans les couches de gypse.

    Dans un Mille-feuille


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    Dans un Mille-feuille

    Comme dans un mille-feuille  dans cette ancienne carrière.

    Comme dans un mille-feuille dans cette ancienne carrière.

    C’est un mille-feuille de pierres qui est exhibé par cette galerie. Les strates de gypse ressortent, tout comme les nombreuses plaques qui se sont décollées du ciel, et tombées sur les hagues. Ces hagues sont des accumulations de stériles faites dans les galeries: non rentables, ces stériles ont été laissés sur place du fait de l’accès complexe à ces souterrains autrefois attenants à une plâtrière. Cette galerie servait de roulage, la voie ferrée de 40cm d’écartement et le petit wagonnet en sont les témoins. Au ciel, le mille-feuille présente des ripplemarks, traces de rivières et de lagons préhistoriques peu profonds dans lesquels s’est progressivement formé le gypse saccharoïde, pierre à plâtre.

    Entre les Piliers


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    Entre les Piliers

    Entre les Piliers

    Entre les Piliers

    Entre les piliers de cette carrière de gypse est tracée l’ancienne voie de roulage. Bien que ces piliers soient quelque peu désordonnés du fait du caractère ancien de cette exploitation, la voie décrivait une courbe régulière. Comme précédemment, on remarque les traces des traverses dans le sol. On s’aperçoit que les quartiers au voisinage ont été abandonné préalablement à l’établissement du roulage: ils sont « occultés » par des cloisons en pierre sèche. Ainsi, les ouvriers aménageaient des locaux de stockage, des écuries, ou parfois des zones totalement remblayées. L’éclairage rasant et en contrejour permet de bien mettre en valeur des irrégularités, comme les traces de traverses.

    Voie du Lac


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    Voie du Lac

    La Voie du Lac

    La Voie du Lac

    La voie du lac longe cet étrange plan d’eau, étendu et profond. Cette eau provient des nappes souterraines. Après arrêt du pompage, à la fin de l’exploitation de cette carrière de gypse, l’eau a pu pénétrer et inonder progressivement les travaux à son gré. La voie de roulage, qui est nivelée tout le long de sa traversée des chantiers, a été miraculeusement épargnée par l’ennoyage. Ainsi, elle émerge hors de l’eau et permet encore de visiter ces quartiers. Il est encore possible de voir l’aspect moderne de ces galeries: des boulonnages, et un câble électrique qui parcourt encore ce roulage…

    Porte Blanche


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    Porte Blanche

    Cette porte blanche est composée de deux piliers maçonnés.

    Cette porte blanche est composée de deux piliers maçonnés.

    Porte blanche ou arche carrée, dans une ancienne carrière de gypse. De nombreux piliers maçonnés ont été érigés dans cette ancienne carrière de hauteur modérée. Et pour cause: cette carrière souterraine de seconde masse fut exploitée sur toute la hauteur de roche présente: le ciel de carrière est déjà situé dans les marnes, roches argileuses de très mauvaise tenue. Ces piliers maçonnés sont en brique. Ils ont été recouverts de chaux lors de la conversion des lieux en champignonnière, comme bien souvent dans la région. Les sacs plastiques déposés au sol servaient à la culture des agarics dans un terreau mélangé à du fumier et du mycélium. Les deux piliers sont reliés entre eux par des matériaux recyclés de l’exploitation du gypse: des rails.

    La Baignoire


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    La Baignoire

    La baignoire ouvragée, entourée de trois voûtes.

    La baignoire ouvragée, entourée de trois voûtes.

    La baignoire que nous découvrons est joliment ouvragée: maçonnée en briques, elle est située à un carrefour de galeries. Ces galeries sont disposées en quinconce: alors que deux se font face, les deux autres transversales sont, elles, décalées. Cette disposition est en plus renforcée par trois arches en briques encadrant le bassin. Mais à y regarder de plus près, il ne s’agit pas d’un bassin. Ce trou, de grande dimension, est un ancien puits de profondeur modérée qui menait autrefois à un étage inférieur de cette carrière souterraine de gypse, et servait à en extraire la roche. Depuis, le niveau d’eau est monté, ou remonté, faisant de ce niveau inférieur un réseau de galeries totalement noyées. On peut aussi remarquer les chevillages de la galerie tombés au fond de puits. Ces poutres supportaient probablement un treuil.

    L’Ossature


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    L’Ossature

    L ossature bétonnée d'une galerie renforcée

    L’ossature bétonnée d’une galerie renforcée

    L’ossature bétonnée de cette galerie a permis de considérablement la renforcer. Malgré ses allures de bunker souterrain, les entrailles de cette galeries ne sont finalement pas destinées à maintenir la galerie en l’état, mais plutôt à empêcher le bâti en surface d’être englouti! En effet, au dessus de cette ancienne carrière de gypse, des constructions ont été édifiées plusieurs années après la fin de l’exploitation. Chose assez rare, en toute connaissance de cause, l’urbanisation du secteur a laissé des habitations se construire au dessus des vides, grâce à une imposante consolidation de ces derniers. Par ailleurs, ces carrières de gypse, pierre à plâtre, sont assez fragiles dans l’ensemble, fragilité liée à la structure de la roche. C’est pourquoi ce genre d’ouvrage est assez rare et mérite d’être noté.

    Allée des Vieux Bras


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    Allée des Vieux Bras

    Allée des Vieux Bras

    Allée des Vieux Bras

    L’allée des Vieux Bras, c’est un ancien roulage d’une carrière souterraine de gypse. Dans cette exploitation très étendue, plusieurs accès ont existé selon les époques. D’abord, des accès pour le personnel et les convois sur voie ferrée, pour éviter que les roues des chariots ne s’enfoncent dans la glaise, et tractés par des chevaux. Au XXe siècle d’autres accès furent pratiqués, pour des véhicules plus conséquents, sur pneus. Ainsi, comme dans ce cas, certains roulages perdirent leur vocation, oubliés au fond de recoins peu visités. Ainsi, au sein d’une carrière à l’abandon depuis déjà un certain temps, une petite étude archéologique permet de remettre à jour de vestiges que le dernier exploitant pouvait parfaitement ignorer. Comme témoignage de son ancienneté, le sol de la galerie présente des traces de voie ferrée, où les restes de traverses de bois ont donné naissance à diverses moisissures. Les consolidations sont des piliers à bras, peu courants dans le gypse, pierre à plâtre.

    Trois Piliers


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    Trois Piliers

    Trois piliers dans une salle

    Trois piliers dans une salle

    Ces trois piliers consolident l’unique salle résiduelle d’une ancienne carrière souterraine de gypse, une chambre d’exploitation à piliers tournés. Il s’agit simplement de poutres en béton, calées par des bastaings. Le ciel de la carrière est à cet endroit assez fracturé, du fait d’une portance élevée. Cette portance, résultant d’un écartement important des piliers tournés, permettait au temps de l’exploitation le passage de l’ancienne voie de roulage, dont seules subsistent la plateforme et les traces des traverses. À gauche part justement une ancienne galerie de roulage, comblée plus loin par un effondrement. À la sortie, le gypse était transformé en plâtre par cuisson, et ensaché.

    Cloisonné


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    Cloisonné

    Espace cloisonné dans une ancienne carrière de gypse.

    Espace cloisonné dans une ancienne carrière de gypse.

    Dans cette ancienne carrière de gypse, l’espace a été cloisonné notamment lors de l’utilisation des vides comme champignonnières. Ces cloisons sont de différentes époques, une en carreaux de plâtre en côtoyant une seconde, sous forme de vestiges, de pierres sèches, de bois et de tôles ondulées. Ici, les galeries sont taillées dans le gypse de façon très régulière. La taille au pic est excellente, ce qui confère un bel aspect à cette galerie aux volumes impressionnant, taillée là où la masse de roche est belle. Plusieurs bancs de gypse ont été exploités ici, en roche tendre correspondant à la partie trapézoïdale, et en roche dure au pied des imposants piliers.

    Le Pilier Noir


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    Le Pilier Noir

    Le Pilier Noir

    Le Pilier Noir

    Ce pilier noir est un pilier à bras en gypse, tout comme la carrière dans laquelle nous circulons. Ce gypse est transformé en plâtre à la sortie de la carrière, les stériles sont empilés, entreposés sous forme de hagues, ou de piliers comme celui-ci. Sans vraiment que l’on sache pourquoi, la galerie et ce pilier sont noircis. Ces dépôts pourraient s’expliquer par le va et vient de locotracteurs diesel lors de l’exploitation de la carrière. Les dimensions de la galerie de roulage visible ici limitent toutefois le gabarit du matériel roulant. Après ce pilier consolidant un carrefour, la galerie est confortée par des murs maçonnés.

    Confortation 1855


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    Confortation 1855

    Une confortation imposante dans une carrière de gypse

    Une confortation imposante dans une carrière de gypse

    Une confortation imposante dans une carrière de gypse, tenace depuis sa construction en 1855. Si le terme confortation est plus souvent utilisé pour désigner une action qu’en tant que nom, il prend tout son sens dans le jargon minier. Comme mentionné précédemment, le gypse, matériau primordial dans l’élaboration du plâtre, est tendre et ne résiste pas aux grandes portées. Or, aux carrefour de galeries, la question qui se pose est de comment diminuer cette portée en conservant un bon rendement de l’exploitation. Si les procédés de disposition des piliers en quinconces n’étaient pas encore mis en oeuvre, celui des consolidations maçonnées à l’anglaise l’était, lui, abondamment dans ces carrières. Ici, on remarque clairement qu’un fontis a eu le temps de se former. Il fallut alors aux carriers redoubler de prudence, et c’est ainsi qu’ils érigèrent cette série d’arches ainsi que le large pilier sur lequel viennent s’appuyer deux d’entre elles. Pour souligner leur prouesse technique dans cette carrière somme toute ancienne, ils datèrent méticuleusement chacune de ses arches. Ici, 1855 est l’année de leur construction. Au même moment, Haussmann commandait la construction de la place de l’Etoile. Ces grands travaux étaient alors gourmands en matériaux de construction, calcaire pour les pierres de taille, le plâtre pour embellir les façades et les intérieurs par des moulures…

    L’Etrange Pilier


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    L’Etrange Pilier

    L'Etrange Pilier dans sa carrière de gypse

    L’Etrange Pilier dans sa carrière de gypse

    L’étrange pilier est maçonné et consolide le ciel d’une ancienne carrière de gypse. Cette carrière de gypse, postérieurement convertie en champignonnière, est de taille modeste et recèle des consolidations pour le moins atypiques, comme ce pilier. Il est effet étrange d’abord par le fait qu’il est ajouré en son centre: la partie où s’interrompt la maçonnerie est mise en évidence par la lueur de la lampe à carbure située sous le « plafond » alors formé. D’autrepart, le pilier présente une section plus étroite dans sa partie la plus éloignée de la photo. La transition est arrondie et se fait au niveau du jour dans le bas du pilier. Ce genre de consolidation en carrière était souvent sur mesure, et il se peut que ce pilier ait servi à consolider un fontis ou reboucher une cheminée.

    Le Fond des Mers


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    Le Fond des Mers

    Le fond des mers se retrouve au fond des terres au fil du temps.

    Le fond des mers se retrouve au fond des terres au fil du temps.

    Le fond des mers, avec le temps, finit par se retrouver au fond des terres. Quand la mer se calme et devient lagon, les sédiments se déposent, durcissent, et impriment durablement les formes que les mouvements de l’eau leur ont donné. Bien plus tard, lorsque l’Homme vient extraire le gypse, pierre qui par cuisson lui fourni le plâtre, il remet à jour ces formes dissimulées depuis des millénaires. Par effet négatif, les strates sus-jacentes ont elles aussi imprimé les formes des fonds des mers, les ripplemarks. Ici, bien que l’exploitation eût lieu dans des couches de seconde masse, d’imposantes galeries furent creusées.

    Le Grand Fatras


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    Le Grand Fatras

    Grand fatras en carrière de gypse.

    Grand fatras en carrière de gypse.

    Ce grand fatras, dans une carrière de gypse, fut causé par divers évènements. Les galeries, hautes à l’origine de près de 20 mètres (la bien nommée « Haute-masse »), sont taillées en trapèzes, conférent aux galeries une relative solidité, le gypse étant sensible aux grandes portées. Pour étayer le tout, des chevillages sont installés au ciel. Ces poutres en bois sont enfoncées à la masse par les ouvriers dans des encoches pratiquées dans la paroi. Par pression, les chevillages maintiennent ensuite toute une charpente, l’ensemble étant maintenu sans clou, ni support métallique. C’est bien plus tard, autour des années 1980, que fut prise la décision de combler en partie la carrière. Des bulldozers repoussèrent des remblais, diminuant la hauteur des vides. Seulement, ces comblements furent inutiles puisque comblant partiellement les vides souterrains. De plus, les travaux ayant causé des vibration et par pourrissement des boisages, des chevillages sont finalement tombés au sol, ne maintenant plus les blocs instables du ciel. C’est ainsi que ces vides livrés à eux-mêmes perdent leur stabilité au cours du temps. Sans grand rapport avec le reste, l’objet métallique ancré dans le pilier gauche est un isolateur: il permet de soutenir une ligne électrique tout en évitant le contact entre les câbles.

    Le Clou de la Visite


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    Le Clou de la Visite

    Clou de la visite d'une carrière de gypse.

    Clou de la visite d’une carrière de gypse.

    Le clou de la visite de cette carrière de gypse, ce sont ces arches. Probablement situées non loin de l’accès de la carrière, où le souterrain donnait dans la plâtrière, sous ces arches vrombissaient autrefois les roulements des wagonnets sur leurs voies de 60cm. Aujourd’hui, ce secteur se trouve fort enclavé, entre une entrée comblée et remplacée depuis par des habitations, et de l’autre côté une zone d’effondrements très instable. Bien qu’en seconde masse, les volumes et le travail des ouvriers sont très impressionnants. En effet, les galeries de seconde masse sont creusées dans la deuxième couche de gypse rencontrée en s’enfonçant sous terre, celle-ci est en fait de moindre puissance que la première, sus-jacente. Cette surprenante galerie fut utilisée par les champignonnistes, comme en témoignent les traces de meules et de sillons au sol. Le ciel, quant à lui, est hautement fracturé et laisse apparaître des ripplemarks, fossiles des fonds lagunaires où le gypse s’est formé.

    Eau & Piliers


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    Eau & Piliers

    Eau & piliers dans une carrière de gypse.

    Eau & piliers dans une carrière de gypse.

    Eau & piliers ne font pas forcément bon ménage, surtout si la pierre est soluble dans l’eau. Si ici le gypse est soluble dans l’eau à hauteur d’un milligrame par litre, les problèmes de stabilité sont davantage liés au retrait et gonflement des argiles. La couche de gypse dans laquelle est exploitée la carrière est surmontée d’une couche de marnes argilo-calcaires. Ces marnes sont imperméables, mais se dilatent ou se rétractent au gré des saisons. Ainsi, faisant travailler les toits, ces derniers s’effritent et finissent par tomber, ne retenant alors plus les marnes sus-jacentes qui s’effondrent avec eux. L’eau peut alors s’infiltrer à sa guise et alors former des lacs, créant ces étranges paysages souvent associés aux carrières souterraines de gypse du bassin parisien.

    À quatre Bras


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    À quatre Bras

    À quatre Bras

    À quatre bras dans une carrière de gypse.

    Quatre bras soutiennent le ciel. Cette ancienne carrière de gypse exploite la seconde masse de roche. Ses galeries sont plutôt basses, et son caractère ancien, rudimentaire, la classe parmi les plâtrières où les consolidations par piliers à bras étaient utilisées. Plus rares dans le gypse que dans le calcaire, les piliers à bras sont censés être provisoires dans les carrières de gypse, soutenant des espaces en attente de remblaiement ou de masse en attente d’exploitation ou de purge. Comme on le sait, après abandon, le provisoire devient définitif. Ainsi, ces grands piliers (plus de 2 mètres) maintiennent à travers les siècles le ciel se fracturant tranquillement… Mais nous ne passons pas sans remarquer, sur ce même ciel, les ripplemarks, traces fossilisées du fond des mers lagunaires dans lesquelles le gypse s’est lentement formé.

    Le Visiteur


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    Le Visiteur

    Visiteur dans une consolidation adaptée.

    Visiteur dans une consolidation adaptée.

    Visiteur de carrières sous une arche. La consolidation est un épais mur permettant de maintenir les piédroits et le ciel de la galerie. Elle est parfaitement adaptée à la forme donnée à la galerie d’exploitation. La partie voûtée permet le passage des hommes mais aussi des wagonnets chargés sur leur voie de 65cm d’écartement dont il subsiste les marquages de la position des traverses. Le principe de construction de ces murages est analogue dans de nombreuses petites plâtrières artisanales comme celle-ci. Il s’agit d’empilement de blocs souvent issus directement des chantiers de la carrière, ici du gypse, la roche qui donne du plâtre par cuisson. Cet empilement de pierre est ensuite recouvert de plâtre, étayé par un coffrage en bois et étalé par les ouvriers directement à la main. C’est pourquoi on peut remarquer des traces irrégulières et jamais identiques sur ces genres du murage. Dans cette région, seule la seconde masse de gypse fut intensément exploitée, la première étant souvent beaucoup trop dégradée par les eaux souterraines. C’est aussi pour cela qu’on retrouve parfois des fers de lance dans les murages des consolidations: cette couche dure de gypse cristallisé, apparaissant dans les fontis, est impropre à la fabrication du plâtre s’y prête parfaitement.

    Pilier 1947


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    Pilier 1947

    Pilier avec renfort portant la mention 1947.

    Pilier avec renfort portant la mention 1947.

    Un pilier tourné dans une carrière de gypse. Le secteur possède une faible hauteur d’exploitation. La couche de gypse est en effet amoindrie en ce point, et surtout plus fragile qu’ailleurs. Pour une meilleure tenue, un pilier maçonné en pierre meulière a été ajouté à ce pilier. Il porte la mention 1947, certainement l’année de son édification, c’est-à-dire environ un siècle après l’exploitation de cette partie pour le plâtre dont le gypse était un excellent fournisseur. Ici, il a été recouvert de plâtre avec les ouvriers par leurs mains dont on peut apercevoir les traces. Les consolidations en meulière sont monnaie courante dans la région, en effet d’une part suite à la mauvaise tenue du gypse, c’est d’autre part favorisé par la présence de meulière dans les nombreux affleurements. La meulière est par ailleurs une des couches géologiques ayant permis au cours des temps la préservation des couches gypseuses sous-jacentes, son caractère imperméable aidant, au sein des buttes témoins.

    Le Cratère


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    Le Cratère

    Tel une blessure à vif, le cratère témoigne de l'instabilité de cette carrière.

    Tel une blessure à vif, le cratère témoigne de l’instabilité de cette carrière.

    Ce cratère d’effondrement est situé au cœur d’une ancienne carrière de gypse. Contrairement à ce qui a été montré précédemment, nous sommes ici dans une exploitation de gypse très instable et dont témoigne ce désordre. D’abord, les règles de portance des ciels des galeries n’ont pas été respectées: ces dernières sont de grande largeur, et les piliers sont droits tels les piliers tournés des carrières de calcaire. Leur section est en revanche correcte, il ne s’enfoncent en effet pas dans le sol. En revanche, la première masse dans laquelle nous nous trouvons se chevauche avec une seconde masse, située immédiatement en dessous et dont la séparation fut bien trop fine. De plus, les galeries inférieures se trouvent par endroit sous des piliers tournés de la première masse pouvant créer de sérieux chaos dont l’effondrement visible au fond n’est qu’une esquisse. On a rarement de tels vides livrés à eux mêmes, et autant évolutifs…

    Piliers et Vestiges


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    Piliers et Vestiges

    Piliers et vestiges en carrière de gypse.

    Piliers et vestiges en carrière de gypse.

    Ces piliers et vestiges se trouvent dans une carrière souterraine de gypse. Le gypse, sulfate de calcium hydraté, ingrédient principal dans la fabrication du plâtre, possède une très mauvaise tenue dans la portée des ciels. Il est de plus surmonté d’une couche de marnes ayant une fâcheuse tendance à gonfler ou se rétracter selon l’humidité. Ces facteurs pris en compte, les carriers se doivent de construire les piliers tournés sur un modèle évasé, ou trapézoïdal. Ainsi, les forces de compression sont aisément canalisées sur la base du pilier, devant alors posséder une section suffisamment importante. Ici, les ouvriers ont réussi à obtenir une tenue pérenne de la carrière, le tout dans du gypse.
    Comme on le voit avec la présence de meules et de sillons, et de ce tonneau qui contenait de l’eau, le lieu a été réinvesti par les champignonnistes et ce jusque dans les années 70-80.

    L’Allée Courbe


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    L’Allée Courbe

    L'allée courbe est un admirable témoignage de la précision des ouvriers.

    L’allée courbe est un admirable témoignage de la précision des ouvriers.

    L’allée courbe décrite par cette somptueuse galerie est d’une splendeur inégalée. Caché au fin fond d’un réseau de carrières de gypse séparé de ces voisines par plusieurs effondrements successifs, cet ensemble de galeries trapézoïdales caractéristiques des carrières de gypse de la région est consolidé ponctuellement d’arches à l’anglaise. Ces arches maçonnées, généralement de meulière, consolident le ciel de gypse qui de part la nature de la roche, ne supporte que de faibles portées. Cette galerie courbe, et taillée au cordeau, est un témoignage de la précision et de la finesse du travail des carriers sur ces galeries d’une dizaine de mètres de haut, au début du XIXe siècle quand le seul outil était le pic.

    La Porte Mystère


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    La Porte Mystère

    Porte mystère, grille de jonction.

    Porte mystère, grille de jonction.

    La dimension de porte mystère est donnée par un éclairage en contrejour, filtré par les barreaux de cette grille. Ce murage, percé d’une grille, matérialise en fait une limite. Cette ancienne carrière de gypse artisanale exploitée jusque relativement tôt au XXe siècle avait comme particularité d’avoir plusieurs exploitants. Les deux réseaux étaient reliés par une ou deux galeries, obstruées par des murs dessinant la limite de « concession », pouvant toutefois être franchis, constituant alors des passages de secours en cas d’éboulement. Eboulements, qui, rappelons-le, dans ces carrières artisanales étaient fréquents, en raison du peu de consolidations, et parfois de la mauvaise tenue de la roche friable.

    La Fuite


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    La Fuite

    La fuite, une galerie dans une galerie.

    La fuite, une galerie dans une galerie.

    La fuite est suggérée par cette mystérieuse galerie illuminée dans une autre galerie, plus vaste mais aussi plus obscure. La réalité est complexe: cette carrière de gypse connut un important effondrement. Lors du percement d’une galerie d’accès aux chantiers plus directe dans les années 20 permettant la circulation d’un train, la conduite visible ici fut également installée. Le passage clé était le franchissement de cet ancien effondrement. Celui-ci fut surpassé en perçant à travers les piliers tournés. Cette conduite acheminait soit de l’air comprimé pour les machines de forage, soit de l’eau qui était pompée afin d’éviter l’ennoyage des chantiers.

    La Vivasix


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    La Vivasix

    La Vivasix Renault dans sa carrière.

    La Vivasix Renault dans sa carrière.

    La Vivasix Renault est une automobile produite de 1927 à 1934 par les usines de Boulogne-Billancourt. Bien que méconnaissable, cette épave de véhicule est certainement la Vivasix qu’utilisaient les champignonnistes, ou peut-être même les carriers, pour se déplacer dans le souterrain. Cette ancienne carrière de gypse fut en effet reconvertie en champignonnière après l’arrêt de l’exploitation de la pierre. De l’épave, il ne reste que quelques bouts de carrosserie et de ferraille. Le châssis en bois est évidemment entièrement rongé. Il ne s’agit que d’un monticule de métal qui tient « par magie ». Il n’en reste pas moins intéressant de trouver un tel vestige dans une carrière souterraine dont les entrées furent toutes remblayées suite à l’urbanisation des terrains sus-jacents.

    Le Passage


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    Le Passage

    Passage modifié en 1942, probablement suite à des effondrements.

    Passage modifié en 1942, probablement suite à des effondrements.

    Le passage visible ici est un tunnel maçonné en ciment et béton permettant de lier deux secteurs d’une ancienne carrière souterraine de gypse. Edifié en 1942, il servit surtout à l’activité des champignonnières, l’exploitation du plâtre ayant ici cessé en 1939. Le tunnel n’a donc aucune vocation ferroviaire. Son existence est justifiée par la présence de nombreux éboulements, fréquents dans le gypse qui est une roche friable. Un étai en bois s’est d’ailleurs détaché du ciel. On voit sur le côté des éléments de voie de 60cm, entreposés là après la fermeture de l’exploitation de pierre.

    Sous la Croisée


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    Sous la Croisée

    Sous la croisée d'une carrière de gypse.

    Sous la croisée d’une carrière de gypse.

    Sous la croisée de voûtes en briques d’une carrière de gypse. Cette ancienne carrière souterraine de gypse, pierre à plâtre, fut abondamment consolidée dans les secteurs proches de l’ancienne entrée, où passe le roulage. Ces secteurs, peu profonds, sont donc vulnérables, particulièrement exposés aux mouvements de terrains. Par ailleurs, toutes les autres galeries non-consolidées du quartier se sont effondrées. Un fontis important bouche l’ancienne entrée, qui fut remblayée de l’extérieur. Il n’est pas rare d’apercevoir des consolidations en carrière de gypse, mais celle-ci est particulière par son aspect, et par son matériau: la brique.

    Les Deux Berlines


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    Les Deux Berlines

    Les deux berlines tombées dans un roulage.

    Les deux berlines tombées dans un roulage.

    Les deux berlines visibles ici semblent être mises au rebut depuis un certain temps. Le roulage de cette vaste carrière souterraine de gypse, roche pouvant donner du plâtre par cuisson, permet d’éviter plusieurs quartiers anciens et a certainement été foncée dans le but d’atteindre directement les quartiers exploités dans les années 20 et 30 puis postérieurement. Les voies ont toutes été déposées, seules restent deux grosses berlines minières ici, témoignant de l’ampleur industrielle de l’exploitation. Elles furent certainement laissées ici en raison de leur faible revient à la ferraille lors de la faillite de l’entreprise exploitante. Ces berlines ont été livrées lors d’un grand programme de mécanisation de la carrière, dans les années 50. La galerie, recouverte de dépôts noirs, atteste du passage répété d’engins thermiques.

    Le Petit Puisard


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    Le Petit Puisard

    Le petit puisard aux détours d'un roulage.

    Le petit puisard aux détours d’un roulage.

    Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.

    Le Grand Roulage


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    Le Grand Roulage

    Le grand roulage d'une carrière souterraine de gypse.

    Le grand roulage d’une carrière souterraine de gypse.

    Le grand roulage d’accès ici permettait aux ouvriers d’accéder au chantiers d’exploitation de la carrière de gypse sous-jacente à une plâtrière. De construction ancienne, c’est le premier roulage qui servit dans cette carrière, qui par la suite a connu plusieurs autres galeries d’accès. Celle-ci était donc ferrée, comme en témoignent les traces de traverses au sol ainsi que la niche sur la gauche qui permettait à des ouvriers parcourant la galerie à contresens d’éviter le flux des véhicules sur rails. En revanche, point de machine pour transporter les wagonnets ici. La traction équestre était utilisée pour le roulage des wagons. Plus tard, des machines pénétreront cette carrière par une entrée plus vaste, jusqu’à l’abandon de l’exploitation dans les années 70. Ce roulage est surdimensionné, car il perce la colline sur plusieurs centaines de mètres avant de rencontrer les premiers travaux.

    Chapiteau


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    Chapiteau

    Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

    Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

    Chapiteau étrange dans une carrière de gypse. Il s’agit en fait d’une consolidation maçonnée, dont les pierres ont été disposées puis liées par un ciment. Cette consolidation est ancienne: on voit clairement sur le ciment les traces des doigts et des mains des ouvriers qui ont effectué ce travail sans un seul outil, donnant au pilier une texture très irrégulière. Un fait suffisamment rare pour qu’il puisse être observé, ce pilier consolide un fontis. Toutefois, si ce pilier maçonné a certainement plus d’un siècle, le fontis consolidé ici doit être d’autant plus ancien. Plus tard, une champignonnière en activité jusque dans les années 50-60 a nécessité d’enduire les parois de chaux. C’est pourquoi le bas du pilier ressort d’avantage clair que l’autre partie.

    Reflets Concrétionnés


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    Reflets Concrétionnés

    Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.

    Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.

    Reflets concrétionnés dans le roulage d’accès à une ancienne carrière souterraine de gypse. Ces concrétions, ou spéléothèmes, sont des dépôts de calcite charriés par les eaux souterraines qui s’infiltrent ici par les interstices laissés entre les briques de la voûte de la galerie. La lumière en contrejour de l’éclairage électrique produit des reflets du plus bel effet, mettant en valeur ces concrétions étranges teintées de jaune. Ce tunnel de briques est un vestige intéressant de l’exploitation du gypse dans cette région, qui permettait la fabrication du plâtre entre autres, mais aussi comme dans cette exploitation, la conception des briques.

    Arche et Quinconce


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    Arche et Quinconce

    Arche et Quinconce

    Piliers tournés et arche et quinconce, taillés intégralement au pic.

    Arche et quinconce dans la disposition des piliers tournés de cette ancienne et très vaste carrière de gypse. Les piliers tournés réguliers sont évasés pour permettre de mieux canaliser les forces de pression s’exerçant du ciel et pour diminuer la portée des mêmes ciels pour obtenir des galeries solides tout en gardant un taux de défruitement suffisamment acceptable. Car les ciels des carrières de gypse, roche cassante donnant le plâtre par cuisson, ont une fâcheuse tendance à se rompre et à se décoller lorsque leur portée est un tant soit peu trop grande. Il en va de même pour les carrefours, dont la disposition en quinconce des piliers permet d’en former de trois galeries au lieu de quatre, diminuant d’autant les forces de pression pouvant s’exercer aux ciels; les carrefours étant souvent les points faibles de ces carrières de gypse. Ici, une arche maçonnée, dite « à l’anglaise » permet de renforcer le dispositif, le carrefour de galeries a alors une bien meilleure tenue.

    Les Hagues pourries


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    Les Hagues pourries

    Les Hagues pourries

    Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.

    Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!

    Arches Noircies


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    Arches Noircies

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Des arches noircies par de la fumée. Il s’agit d’anciennes consolidations qui renforcent un passage instable, dans un ancien roulage incliné permettant autrefois l’accès à une plâtrière souterraine. Cette carrière de gypse était desservie grâce à plusieurs galeries, celle-ci était parcouru par un funiculaire puis des machines thermiques dont les fumées ont noirci les parois. Depuis lors, de nombreux effondrements eurent lieu, obstruant plus ou moins cette galerie. Entre deux fontis, on peut toujours apercevoir cette suite d’arches maçonnées ordonnées dont ressortent les pierres. Cette ancienne galerie constituait le début d’un plan incliné reliant directement la carrière souterraine à l’usine à plâtre située sur le port.

    Voie Decauville


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    Voie Decauville

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d'écartement.

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d’écartement.

    Voie Decauville sous une voûte de béton. Dans cette carrière souterraine de gypse de seconde masse, des passages consolidés ont été aménagés, comme celui-ci en briques et voûtes de béton, pour éviter des secteurs anciens, très instables ou effondrés. Ce tunnel fut équipé peu avant la fermeture de la carrière de pierre d’une voie Decauville (du nom de constructeur) sous forme de coupons de 3 à 5 mètres et de 60 cm d’écartement. En effet, l’exploitation du gypse s’arrêta ici à la veille de la seconde guerre mondiale, avant de laisser la place aux champignonnistes italiens qui abandonnèrent les lieux dans les années 1980…

    La 21


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    La 21

    La 21, galerie d'une carrière de gypse.

    La 21, galerie d’une carrière de gypse.

    La 21, c’est dans cette carrière de gypse une galerie de la fin du XIXe siècle, intégralement taillée au pic de carrier. L’inscription à la sanguine indique donc le numéro de cette galerie, la barre tracée quant à elle montre que nous sommes au front de taille. En effet, cela aboutit sur un carrefour à trois branches. L’autre particularité de cette galerie est qu’elle est intégré à des quartiers beaucoup plus modernes, ré-exploités dans les années 20 à 30, aujourd’hui en grande partie inaccessibles. Ces quartiers récents sont en fait un rattrapage d’une exploitation dont l’orifice d’accès est beaucoup plus lointain.

    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités


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    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités

    Conditions géologiques

    Si une région de France a toujours dominé les chiffres de production du gypse, il s’agit bien du bassin parisien: 68% des carrières s’y trouvent. Le gypse, roche sédimentaire connue sous le nom de sulfate de calcium dihydraté (CaSO4-2H2O), se dissimule sous des buttes témoins, reliefs abondant dans la région. L’immense plateau gypseux s’est formé au cours de l’ère tertiaire, lors de l’Eocène, quelque part entre le Paléocène et l’Oligocène, il y a quelques 33 à 56 millions d’années. Ces dépôts sédimentaires sont plus récents que leurs confrères des Alpes, qui eux seraient arrivés au Trias 200 millions d’années plus tôt. Ce plateau s’est peu à peu érodé avec le vent, la pluie, et les cours d’eau. Certaines parties de ce territoire y ont mieux résisté que d’autres et ont gardé leurs strates et leur altitude originelle. Ce sont ces collines que l’on appelle les buttes témoins où à mi-hauteur se situe la lentille de gypse, roche qui une fois cuite puis broyée donne le plâtre. La persistance de ces buttes est donnée par des matériaux plus résistants, comme souvent dans le bassin parisien la pierre meulière. On connaît bien cette roche siliceuse dans les pavillons de banlieue franciliens, les soubassements de bâtiments publics, ou encore les maçonneries des voies ferrées. Réputée pour sa résistance, elle est en conséquence souvent présente en affleurement, à quelques vingtaines de mètres des bancs gypseux.

    Les premières plâtrières s’ouvrent près de Paris, dans les villages de Ménilmontant, Belleville, Montmartre, noms donnés aujourd’hui à ces buttes témoins qui dominent la capitale. Au pied de la butte Montmartre, les charrettes qui entrent dans Paris pour approvisionner les chantiers en plâtre vont progressivement déposer des amas de cette poudre blanche sur leur passage, ce qui donnera son nom à cette porte devenue depuis place, Blanche. Par analogie à la chaux, une poudre blanche mais qui elle est donnée par cuisson du calcaire, une autre butte voisine deviendra Chaumont. L’extraction du gypse, tout autant que celle du calcaire, est ainsi bien ancrée dans l’Histoire de Paris.

    Différents orifices de galeries souterraines de carrières de gypse.

    Sous ces buttes, le gypse sous forme de roche est formé en plusieurs couches, ou « masses », de puissance plus ou moins grande selon la profondeur. Les couches s’amincissent au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le sol. Les 3e et 4e masses ont été très rarement voire jamais exploitées, car trop profondes et pauvres en matériau. La 1e masse quand à elle, la bien-nommée « haute masse », l’a été systématiquement : parfois affleurant, sinon sous-jacente de quelques dizaines de mètres, elle en atteint régulièrement une vingtaine en épaisseur. L’extraction se fait alors de haut en bas, dans une couche qui est elle-même subdivisée en différentes strates plus ou moins tendres. Entre les deux masses de gypse il peut exister une fine strate de roche, elle ne fut cependant que rarement exploitée, dans certaines exploitations elle était même appelée « le chien ».

    Chambre d'extraction en première masse. Galerie d'une première masse de gypse avec ses chevillages. La hauteur est de 17 mètres.

    Galeries de première et seconde masse de gypse.

    Les couches séparatrices comportent fréquemment des cristaux de gypse, appelés pieds d’alouette ou fer de lance. Cette couche peut s’exposer dans les fontis des carrières de seconde masse, zones instables donc qu’il convient de ne pas fréquenter. Certains exploitants ont toutefois exploité cette couche composée de cristaux, pour simplifier l’extraction à travers de grandes galeries…

    Deux cristaux de gypse en fer de lance Un fer de lance, ces minéraux sont translucides Un fragment de pied d'alouette

    Différentes sortes de gypse sous forme minérale.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Une pierre complexe

    Le problème lié à la friabilité de cette roche a toujours rendu soucieux les exploitants. En premier lieu, pour limiter les forces de portance que le gypse supporte très mal, tout en gardant un taux de défruitement optimal, le choix sera adopter de tailler les galeries en ogive. On obtient des piliers tournés, car les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera jamais exploitée, qui ont une section plus importante vers le haut, et plus fine vers le bas. On parle alors de piliers évasés. L’autre solution pour limiter la portance est d’éviter les carrefours à quatre branches pour n’avoir que trois galeries aboutissant à un même carrefour. Ainsi, partant de galeries anarchiques, les exploitations auront successivement un plan en éventail, en damier, puis en quinconce.

    À l’instar des exploitations de calcaire, les techniques d’exploitation du gypse ont considérablement évolué au cours du temps. Du simple pic de carrier avec les ânes ou les chevaux qui tractent les tombereaux de blocs, l’explosif va faire son apparition sous terre au XIXe siècle avec les wagonnets, berlines et locomotives électriques ou à air comprimé. Des années 1950 jusqu’à nos jours, c’est une mécanisation encore plus intense : les galeries s’agrandissent, les camions et les chargeuses entrent, la haveuse ou la fraise est utilisée, les galeries prennent des apparences minières. Certaines carrières furent même exploitées telles des mines lorraines, par l’emploi de lourds engins et de raclettes ou scrapers. On ne se préoccupe plus beaucoup de l’état des lieux à l’avenir! On taille des galeries, on dépile en creusant des galeries perpendiculaires, puis on foudroie tout un secteur par affaissement dirigé pour stabiliser l’ensemble. Dans certaines carrières situées à l’Ouest de la région, non loin des berges de la Seine, fleuve qui offrait une pratique voie de transport de la pierre, existaient des exploitations qui ont fonctionné dès le XVIIe siècle jusqu’au crépuscule des années 1970. Là, le souci de rentabilité était clair : on disposait d’une puissance de 8 à 15 mètres seulement, il était donc nécessaire d’élargir les galeries en poussant les piliers à un évasement maximal. Parfois, la couche de pied ou de ciel a même été surexploitée ! Les conséquences sont sans appel : les piliers s’écaillent, ou poinçonnent le sol, puis s’effondrent, entrainant encore aujourd’hui d’un coup d’un seul tout un quartier de carrière.

    Des carrières fragiles

    Car ces carrières de gypse vieillissent en effet très mal. Le gypse se dissolvant dans l’eau à teneur d’un milligramme par litre, il se produit dans certaines carrières un sinistre cercle vicieux. Par l’action de l’humidité, ou d’une exploitation qui fut trop poussée, un pilier se fend puis se rompt. Si les piliers alentours ne résistent pas, c’est un effet domino ou effondrement généralisé. Dans le cas contraire, une cloche de fontis se forme et remonte à la surface, engloutissant au passage des couches d’argile imperméables, permettant à l’eau de s’infiltrer. L’eau crée alors d’immenses lacs dans les vides abandonnés, et ronge alors les piliers qui y baignent, provocant à la longue la rupture de ceux-ci. Ces lacs ont également un effet néfaste sur le visiteur, car la réaction de dissolution du gypse dans l’eau génère du dioxyde de carbone. Un gaz non toxique, mais dont la présence appauvrit la teneur en oxygène. De 21% dans l’air en moyenne, l’O2 chute régulièrement à 12% dans ces espaces, entraînant la mort de l’explorateur le plus intrépide qui parviendrait à s’y introduire. Dans les carrières très exploitées, le ciel pouvant garantir un maintien des roches moins consistantes situées au dessus ou bien le pied ne sont pas d’épaisseur suffisante. On observe dans le premier cas un décollement de plaques, notamment au niveau des carrefours. Lorsque le pied est trop fin, les piliers, lourds, vont percer la couche et s’enfoncer dans les sables sous-jacents, provoquant une remontée des sols dans les galeries, c’est le soufflage, phénomène qui accompagne le poinçonnage. Dans d’autres cas, les piliers s’écaillent sous la pression. Tous ces défauts sont précurseurs d’un effondrement généralisé, disparition instantanée de tout un secteur d’une carrière.

    Piliers tournés en quinconces, taillés intégralement au pic. Galeries exploitées à l'explosif dont on voit les trous de mine au ciel. Cette salle est aujourd'hui inondée, fragilisant l'ensemble. Chambre exploitée à l'explosif dont les piliers s'écaillent.

    Différents modes d’exploitation du gypse.

    Le Gypse de l’Est

    D’autres carrières quant à elles, furent exploitées sans le souci de tenue dans le temps. Il est à noter une exploitation de l’Est parisien dont l’exploitant était issu d’une famille de bateliers. Peut-être par souci de rentabilité, ou alors par manque de compétence, les galeries ont été taillées comme s’il s’agissait de carrières de calcaire : des piliers tournés droits, de section presque carrée, dans des galeries larges et hautes. Les accidents y étaient monnaie courante, y compris lors de sa reconversion ultérieure en champignonnière où un pauvre ouvrier s’est vu achevé d’un bloc massif tombé du ciel sans prévenir. À l’inverse, certains exploitants trouvaient peu commode l’exploitation du gypse sur grande hauteur nécessitant étais et chevillages. Certaines carrières seront donc exploitées horizontalement, sous forme de longues galeries à taille humaines. Dans cette région rurale et de plateaux, les besoins locaux étant moindres et les techniques plus artisanales. De plus, les masses profondes étant souvent inondées, c’est la première masse qui fut principalement exploitée. Une épaisseur importante de masse au ciel était alors laissée pour éviter l’emploi d’étais ou de piliers de consolidation. Dans d’autres exploitations tout autant artisanales, le vice sera même poussé à creuser des galeries en hagues et bourrages. Là, le risque est grand car le gypse peu tolérant se brise systématiquement, laissant les marnes sus-jacentes s’engouffrer dans la galerie.

    Lors de la seconde guerre mondiale, beaucoup de carrières de gypse servirent à l’abri des habitants des villages alentours. Les villageois y ont laissé de nombreux dessins et inscriptions. Il arrivait que des naissances soient enregistrées dans ces abris.

    Allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse. Carrière de gypse dont l'exploitation similaire au calcaire a fini par causer de gros dégâts. Carrière de gypse exploitée sous forme de galeries basses mais sinueuses...

    Carrières de gypse anciennes, souvent instables.

    Croix de Lorraine dessinée sur une paroi.

    Vestiges de reconversions, champignonnières ou abris

    Piliers sous Pression


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    Piliers sous Pression

    Piliers sous pression rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Piliers rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Les piliers sous pression de cette carrière sont en voie de destruction. Il s’agit en effet d’une carrière de gypse, et cet endroit en particulier est très ancien et peu stable. On remarque au fond les piliers à bras déjà détruits. Ce mode de consolidation reste rare dans les carrières de gypse, ou en tous cas temporaire, car le gypse est une roche qui n’a que très peu de tolérance vis à vis des contraintes qui peuvent lui être imposées. Cet ancien axe de roulage montre tout de même un bel alignement de ces piliers, dont la lumière s’infiltre et crée d’esthétiques rayons. Le ciel de l’exploitation exerce une pression si forte que certains piliers se rompent. Tout au fond, la galerie n’existe plus.

    Couloir Maçonné


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    Couloir Maçonné

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d'accès à une plâtrière.

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d’accès à une plâtrière.

    Ce couloir maçonné est située aux prémices des chantiers d’exploitation d’une carrière souterraine de gypse. Dans le roulage d’accès aux chambres d’exploitation sont construits des piliers maçonnés en ciment et en pierres. Ces consolidations permettent une meilleure tenue de la galerie exposée aux nombreux passages et vibrations des chariots sur rails tractés par des chevaux. De hauteur et largeur assez importantes, cette galerie a également nécessité des poutres métalliques. Ces consolidations datant des années 20, ont permis à la galerie de subsister longtemps après la fermeture de la plâtrière.

    Les Voûtes en Entrailles


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    Les Voûtes en Entrailles

    Les voûtes de consolidation d'une galerie forment le squelette d'entrailles souterraines.

    Les voûtes de consolidation d’une galerie forment le squelette d’entrailles souterraines.

    Les voûtes maçonnées et cimentées de la galerie de roulage de cette exploitation de gypse forment les entrailles de cette galerie souterraine. Une longue galerie de roulage en pente douce permettait aux hommes et aux machines de pénétrer dans les travaux souterrains. Peu avant d’atteindre les chambres d’exploitation, la galerie est ponctuée de ces six arches. Ces arches sont en pierre maçonnée et en meulière, une roche qui accompagne souvent, en surface, les bancs gypseux. Cette exploitation de gypse permettait une production massive de plâtre, très demandé à Paris au XIXe siècle pendant les grands travaux du baron Haussmann, alors que l’exploitation de cette roche dans les environs proches de la capitale avait été proscrite.

    Niche Fendue


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    Niche Fendue

    Niche fendue dans une galerie consolidée d'une carrière de gypse.

    Niche fendue dans une galerie consolidée d’une carrière de gypse.

    Cette niche fendue permettait aux ouvriers de s’y dissimuler lors des passages de wagonnets pour éviter que ceux-ci ne les fauchent. La galerie est consolidée en ciment et permettait la communication entre deux masses d’exploitation. La voie fut déposée, certainement lors de la conversion de l’exploitation en champignonnière. La profondeur importante induit une pression pharaonique des pierres, qui déforment la voûte sur tous ses côtés, donnant un effet de coup de poing dans cette niche. Au fond, à l’orifice supérieur de cette descenderie, la pression est telle que la voûte est déformée.

    Consolidation Centrale


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    Consolidation Centrale

    Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.

    Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.

    Cette consolidation centrale coupe la galerie de roulage en deux. Elle consiste en un mur en maçonnerie de pierres, dont la partie haute est évasée. Cette augmentation d’épaisseur permet de créer une voûte dans les deux subdivisions de la galerie. Une niche située au milieu permet à la fois un passage entre les deux couloirs, et une protection du personnel lors du passage des wagonnets. Il est probable au vu de la disposition que le couloir de droite permettait le passage des wagons sur leur voie artisanale de 65cm (deux barres clouées sur des traverses en bois), et le couloir de gauche le passage des carriers. Ces carrières de gypse nécessitaient ce genre de consolidation en raison de la portance très limitée du matériau qui ne tolérait donc pas les galeries larges.

    Transversale


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    Transversale

    Transversale faite par un châssis.

    Transversale faite par un châssis.

    Un wagonnet posé de manière transversale sur une voie Decauville dans une carrière souterraine de gypse. Celui-ci a vu ses essieux et boîtes récupérés au fil des années. Il reste son châssis dont les finitions sont remarquables. Il existe toutefois d’authentiques wagonnets pouvant transporter des blocs de gypse puis les déverser devant, pour franchir un ressaut par exemple. Les ressauts en carrière de gypse sont dus aux bancs laissés lors de l’exploitation se faisant de haut en bas. Ils peuvent atteindre dans cette carrière une dizaine de mètres. Il s’agit là d’une galerie secondaire, située en hauteur dans le banc exploité.

    Quadrillé


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    Quadrillé

    Exploitation en quadrillé

    Exploitation en quadrillé

    Une chambre exploitée en quadrillé dans une ancienne carrière souterraine de gypse abandonnée depuis longtemps. Les galeries, sous creusées, offrent une hauteur d’environ 10 mètres. Le gypse, roche inconsistante, se dissout sous l’effet de l’humidité, et se fracture sous la pression des ciels. Des fontis comme celui que l’on voit au fond, gros éboulements pouvant remonter à la surface en perçant la couche d’argile imperméable se forment. L’eau s’infiltre alors et s’accumule en lacs dans les sous-creusements des galeries. Les piliers tournés évasés se retrouvent « pieds dans l’eau », accentuant le phénomène de dissolution. Il s’agit d’un genre de paysage que l’on retrouve dans ces carrières de gypse.

    Niche et Piliers


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    Niche et Piliers

    Niche et piliers à bras.

    Niche et piliers à bras.

    Niche et piliers à bras dans une carrière souterraine de gypse. Il s’agit d’une galerie de roulage, maçonnée et consolidée à l’aide de piliers à bras. Ces dernières consolidations sont peu utilisées dans le gypse du fait de la nature friable de la roche. Cette carrière est ancienne et artisanale et en a pourtant abondamment utilisé car exploitée en hagues et bourrages. Au fond, la niche permettait à un ouvrier de s’écarter lors du passage des wagonnets de transport des blocs, qui évoluaient sur une voie de 65cm que l’on aperçoit. Cette voie consiste simplement en des traverses de bois ancrées au sol et des barres faisant office de rails.

    Bras de Gypse


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    Bras de Gypse

    Dans une carrière de gypse, des piliers à bras de gypse

    Dans une carrière de gypse, des piliers à bras de gypse

    Ces piliers à bras de gypse restent rares dans cette carrière. En effet, le gypse est une roche très friable. Exploiter une carrière en piliers à bras (car montés à la force des bras) avec du gypse est donc peu recommandé. On voit d’ailleurs que ces piliers et notamment celui du fond résistent très mal aux forces de compression imposées par le ciel massif. Force est par ailleurs de constater les magnifiques traces de sédiments préhistoriques qui ornent ce ciel, on appelle ces traces Ripplemarks.

    Daniel & Joëlle


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    Daniel & Joëlle

    Galerie consolidée avec une inscription.

    Galerie consolidée avec une inscription.

    Cette galerie courbe consolidée avec d’imposantes arches fait partie d’une vaste carrière souterraine de gypse, utilisée du début du XIXe siècle jusqu’à l’aube des années 1900. La carrière fut alors reconvertie en champignonnière, et c’est certainement à cette époque que Daniel & Joëlle se sont aimés… Ou en tous cas l’un des deux a écrit ce message sur la paroi stratifiée de la galerie. Plus tard, cette galerie sera consolidée par de massives arches en ciment et partiellement remblayée, puis récemment injectée à certains endroits.

    Le Bourdon


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    Le Bourdon

    Inscription de la galerie Bourdon.

    Inscription de la galerie Bourdon.

    Cette galerie s’appelle, comme le mentionne l’inscription au ciel, la « galerie du Bourdon ». Il s’agit en fait d’une galerie de liaison entre deux anciennes exploitations de gypse voisines. L’inscription indique d’ailleurs la distance de la limite d’exploitation ainsi que sa direction. La particularité de l’exploitation est d’avoir été faite en galeries basses. En effet, on est en première masse de gypse, mais une grande épaisseur de bancs a été laissée au ciel. Cela permet d’augmenter la stabilité tout en évitant l’installation de boisage. Cependant, en pied de carrière, les marnes sous-jacentes sont ici exploitées: on voit bien cette couche inférieure qui se délite plus rapidement que les autres, et qui favorise l’affaissement de l’ensemble de la galerie… La voie permettant le roulage des wagonnets est artisanale, l’écartement des rails est de 65cm. Ces rails consistaient en de simples barres métalliques fixées avec des clous appelés « spikes » à des traverses en bois encastrées dans la terre. Au ciel, mises en lumières par un éclairage rasant, on aperçoit les traces appelées Ripplemarks, anciens fonds des océans ou des rivières préhistoriques. Cet ensemble rend la galerie d’un intérêt particulier.

    7 Mètres 20


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    7 Mètres 20


    Cette flèche peinte à la sanguine indique la hauteur du pilier, ici 7 mètres 20. Il s’agit de la hauteur habituelle pour ce secteur de carrières de gypse de première masse fortement exploitées à la fin du XIXe siècle. À cette époque le travail des carriers commence à se mécaniser: on peut y apercevoir ici les trous de mines, forés à l’air comprimé, qui permettait d’insérer la charge explosive. Ce quartier de carrière est partiellement inondé, du fait de l’infiltration d’eaux de surface en sous-sol suite à des éboulements. En bas du pilier, dans les bancs durs, qui eux n’étaient pas taillés et gardaient une forme verticale, débute un écaillage pouvant annoncer un effondrement généralisé. Pour repousser ce problème, les piliers tournés sont évasés et ont été taillés en forme régulière lors de l’exploitation et sont disposés ici en quinconces, ce qui permet d’accroître la stabilité des volumes déjà fragiles dans le gypse. En bas du pilier, bien petite, en guise d’échelle, gît une chaussure, peut-être d’ouvrier champignonniste des années 1950…

    Un Wagonnet


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    Un Wagonnet

    Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.

    Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.

    Laissé là sur un banc de gypse, un wagonnet semble oublié au fond d’une carrière souterraine de seconde masse reconvertie en champignonnière. Il a comme particularité d’avoir des berces transversales. La benne était donc orientée de 90° par rapport aux wagons rencontrés habituellement, cette disposition permettait de déverser plus facilement les blocs en contrebas, une fois le chariot en bout de course, comme ici sur cette voie de 60cm. Il est à noter que ce type de wagonnet « à moustaches » (forme rappelée par les supports de benne) reste un modèle très ancien fabriqué par Decauville avant 1900. L’appellation « à moustaches » étant bien sûr de provenance personnelle…

    Fourche en Y


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    Fourche en Y

    Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.

    Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.

    Une fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse. Cette carrière très ancienne, exploitée dès la fin du XVIIIe siècle, avait des caractéristiques très artisanales comme le transport des blocs sur des charrettes tractées par des ânes, d’où elle tire son nom. Ce mode d’exploitation a donné un ensemble de galeries peu organisées. Comme ici, des fourches ayant laissé des piliers tournés très fin ont nécessité l’emploi de grosses consolidations. Ici, cette maçonnerie en Y est formée d’un pilier et de deux arches « à l’anglaise ». L’exploitation de cette carrière a duré près de deux siècles: de nombreux autres quartiers ont été créés en profondeur mais sont désormais séparés de ces galeries suite à de gros éboulements.

    Les Grands Noms


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    Les Grands Noms

    Noms écrits au noir de fumée.

    Noms écrits au noir de fumée.


    Trois noms de la seconde guerre mondiale sont inscrits au noir de fumée ou à la mine de plomb sur une paroi dans une carrière de gypse. Ces noms mentionnent des officiers de trois armées: allemande, anglaise et américaine. Détail assez intéressant, le premier nom, Rommel, a été barré postérieurement, avec la mention « boche ». Cette ancienne exploitation de gypse, laissée à l’abandon dès le début des années 1930, fut réutilisée en abri destiné à la population civile d’un village lors de la seconde guerre mondiale. On y retrouve en conséquence de nombreux dessins et inscriptions dans tout le secteur. Au ciel, deux arches maçonnées « à l’anglaise » consolident l’ensemble.

    Piliers et la Citerne


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    Piliers et la Citerne

    Dans une carrière de gypse de taille réduite, une curiosité est présente et d’ailleurs la seule dans cette exploitation. Une grosse citerne, suspendue telle une marmite au ciel par des chaînes. Cela constituait un réservoir d’eau pour les cultures de champignons, qui étaient probablement effectuées en casiers.

    Les Piliers et l’Arrosoir


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    Les Piliers et l’Arrosoir


    Dans une champignonnière abandonnée depuis fort longtemps, on peut voir ces piliers tournés de gypse très réguliers et évasés, permettant de réduire la portance au ciel de la carrière. Les meules et les sillons de terre, de craon, et de fumier sont élaborés par les champignonnistes. À droite, un arrosoir comme vestige des cultures du champignon de Paris.

    Volant de Treuil


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    Volant de Treuil


    Sur un tambour d’un treuil abandonné dans les herbes, ce volant est sans doute la commande du système de frein à main. Le treuil, situé près de l’entrée d’un souterrain de plâtrière, servait à monter et descendre des chariots. On remarque les rayons du volant et du tambour, en forme de « S ».

    L’Attente


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    L’Attente


    Au beau milieu d’une vaste très vaste carrière de gypse, une berline renversée semble attendre que son ouvrier la redresse. Sauf que depuis, la voie a été déposée. L’attente, longue, de la berline à son carrefour de galerie, semble due à une mise au rebut du matériel peu avant la fermeture de la carrière.

    De Briques et de Bois


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    De Briques et de Bois

    Voûte en Briques

    Voûte en Briques


    Nous avons ici un bel aperçu de ce tunnel de roulage vu en coupe! Une voûte en briques aboutissant dans la salle d’extraction du gypse, une couche de ciment comblant les espaces. Au sol, un vieux morceau de bois pouvait auparavant constituer un étai. Dans cette carrière dont la majeure partie a disparue sous les éboulements, le roulage est fait de briques et de bois.

    La KZ-6


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    La KZ-6


    Cette KZ-6 Renault est une des voitures les plus anciennes que l’on puisse voir abandonnée en carrière. Celle-ci fut « transformée » en pick-up afin de transporter les champignons et de se déplacer dans les galeries les plus basses de cette carrière de gypse. La champignonnière fut abandonnée dans les années 1960, il est fort possible que ce véhicule soit hors-service depuis plus longtemps.

    Les Quinconces


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    Les Quinconces


    Cette carrière de gypse, reconnaissable à ses piliers évasés, fut convertie en champignonnière qui fonctionna jusque vers les années 1950, de façon très intense. Nous sommes situés au bout d’une lentille de gypse exploitable, à l’extrémité d’une butte témoin, ce qui donne une puissance considérablement réduite, d’où la faible hauteur. Les sillons de champignonnistes suivent le tracé des galeries, dont les piliers sont organisés en quinconces, réduisant les forces de pression au niveaux des carrefours de galeries.

    Salle et Piliers Tournés


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    Salle et Piliers Tournés


    Cette salle est un exemple de chantier, dans une carrière de gypse. Il est situé en seconde masse, c’est à dire dans la seconde couche de gypse rencontrée depuis la surface. Celle-ci offre moins de puissance, d’où des galeries moins hautes qu’habituellement, ici tout de même environ 5 mètres. Les piliers sont tournés, c’est-à-dire que le carrier exploite la roche en tournant autour de pièces qu’il abandonne (on parle aussi de piliers abandonnés). Cette pièce va permettre de soutenir le ciel, c’est un pilier, laissé dans la couche. Ici, les piliers sont organisés en quinconce, dans d’autres exploitations ils peuvent être en éventail, ou encore en damier. L’avantage des piliers tournés en quinconce est d’éviter les carrefours à quatre branches (en effet ce sont des carrefours en T), ce qui donne une relative stabilité à l’ensemble de la salle.
    Cette carrière connut aussi une intense activité en tant que champignonnière.

    La Cathédrale


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    La Cathédrale


    On parle souvent de cathédrale pour désigner ce genre de carrière aux hautes voûtes, consolidées par des arches, rappelant les entrailles d’une cathédrale. C’est justement ce genre de consolidations qui a donné son nom à un secteur particulier d’une ancienne carrière de gypse. Cette inscription a été écrite par des carriers ou des champignonnistes, au cours des années 1930.

    Bif de Voies


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    Bif de Voies

    L'Evitement
    Une bifurcation de voies ferrées de facture artisanale, de simples barres cintrées pour faire une courbe, reliées par de simples bastaings sur lesquels elles sont fixées par des clous, ou spikes. Ici ces deux voies de 65cm se séparent, l’une se dédoublant et filant vers la gauche, l’autre continuant vers une galerie disparue, aujourd’hui effondrée. Ces deux galeries aboutissaient probablement sur une chambre d’extraction du gypse, construite à piliers tournés, qui s’est totalement effondrée.

    Évitement


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    Évitement

    cv23
    Dans une carrière souterraine de gypse, un évitement ferroviaire (dédoublement de la voie sur une distance limitée) est construit de façon à contourner un imposant pilier de consolidation en ciment, au sein d’une vaste chambre d’extraction de la pierre. Cet évitement est composé d’une voie assez rudimentaire: de simples barres métalliques fixées à l’aide de clous, ou « spikes », sur des bastaings. L’écartement est donc assez atypique, de 65cm.

    Hauteurs


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    Hauteurs

    Pilier Galerie

    Le fond d’une carrière de gypse, sous les hauteurs du ciel. Les piliers sont évasés pour obtenir une galerie trapézoïdale, ceci afin de limiter les forces de portance au ciel de carrière, le gypse étant une roche peu résistante à la torsion. Les hauteurs, avoisinant les 20 mètres, sont dues à une puissance (épaisseur de la couche exploitée) bien supérieure à celle des calcaires, et à une exploitation faite du haut vers le bas. On remarque les étançons dont un, tombé, qui est au sol.

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