Voici des hagues de bois. Les hagues, répandues dans les carrières de calcaire, sont des empilements de pierres prenant la forme de murs, destinés à maintenir une galerie en bouchant des travaux épuisés. Ces hagues étaient faites en stériles, des blocs qui ne pouvaient donner de matériau. Ici, des madriers de bois ont été fichés dans les stériles à la manière des colombages médiévaux. Il en résulte une galerie plutôt saine, avec une esthétique particulière. Ces madriers de bois semblent avoir deux missions: ils maintiennent à la fois les remblais et pierres situés derrière la hague, et également les pierres disposées dans la partie supérieure de la hague.
Ce passage haut en couleurs se situe dans une ancienne mine de fer, bien que ce réseau soit essentiellement constitué de galeries basses! L’alliance du minerai rouge, des orangés de la lampe à carbure et des concrétions de calcite jaunes donne une impression saisissante. Il s’agit là d’une ancienne galerie de roulage, relativement importante, au vu de la présence au sol de deux voies de 50cm d’écartement. Ces deux voies sont ensuite desservies par un plan incliné suivant le pendage de la couche de minerai, perceptible ici au ciel. À gauche se présente une hague, un mur de pierres sèches permettant de maintenir des remblais ayant comblé des espaces précédemment exploités, ces remblais permettant par la même occasion de stabiliser l’ensemble.
Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.
Une galerie de carrière souterraine de calcaire, dont l’élargissement forme une sorte de salle carrée. Il s’agit de consolidations par hagues et bourrages, on peut d’ailleurs voir par le trou au fond la suite de la galerie, entièrement remblayée. La carrière a subi des travaux de consolidation menés par l’Inspection des Carrières, qui a dans cette salle inscrit une rose des vents indiquant l’orientation de la galerie.