Posts Tagged “hagues et bourrages”
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Un vieux quartier en hagues et bourrages
Un vieux quartier d’exploitation. Tout comme les villes, les carrières sont divisées en quartiers. Celui-ci a été quasiment totalement défruité, c’est à dire débarrassé de sa pierre de taille. En effet, hormis les reliques de masse calcaire que l’on observe à droite, les bourrages,
hagues, et soutènements à l’aide de
piliers à bras ne sont que des stériles, maintenus par quelques moellons, des blocs furent ensuite empilés à bras d’hommes pour consolider le tout. C’est là que l’on peut remarquer le caractère de dédale que peuvent prendre ce genre d’anciennes carrières souterraines de pierre à bâtir, ici du calcaire.
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Grands piliers à bras dans une ancienne carrière.
Ces grands piliers se situent dans un réseau d’anciennes carrières souterraines exploitées majoritairement au XIXe siècle. La technique des
hagues et bourrages a été poussée à son paroxysme par la hauteur impressionnante de ces galeries, de près de trois mètres, sous une zone de nos jours très urbanisée. Il est alors évident de se rendre compte de la lourde tâche du carrier, qui devait autrefois empiler ces gros blocs sous une telle hauteur. À droite est le front de taille tel qu’il a été laissé lors de l’abandon de l’exploitation. Le résultat est par ailleurs surprenant, d’une tenue qui n’a rien à envier à certaines autres carrières de la même époque.
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Petit puisard près d’un front de taille.
Ce petit puisard éclairé s’est avec le temps rempli de glaise. Ces trous pratiqués dans le pied de carrière servaient à accumuler les eaux d’infiltration pour éviter que les chantiers ou les
hagues n’absorbent l’humidité et ne se fragilisent alors. L’état des piliers à bras laisse suggérer la compression des sols sus-jacents dans cette ancienne carrière de calcaire. Sur la droite, on en remarque par ailleurs le front de taille. Dans ce dédale reliant plusieurs anciennes exploitations accessibles par puits au cours du XIXe siècle, des travaux d’aménagement du territoire en surface ont découpé un certain nombre de petits réseaux isolés, comme celui-ci, par les injections qu’ils ont nécessités. De nouveaux puits d’accès ont alors été forés suite à ces travaux sur les carrières alors devenues « borgnes » (ce n’est pas pour rien que le puits de carrière peut parfois être appelé « oeil »!).
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Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.
Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de
piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les
champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.
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Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.
Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes
carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!
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Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.
Que de pierres sèches dans cette image, montrant une salle aménagée d’une carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Les pierres sèches ne signifient pas dénuées d’eau, mais simplement des constructions dont les roches ne sont pas liées entre elles, par un ciment ou un quelconque liant. Ici, nous sommes dans une carrière de calcaire de la banlieue parisienne, dont le réseau s’est vu enclavé puis considérablement réduit avec le temps suite à de nombreuses campagnes d’injections du fait de divers projets urbains et immobiliers. Cette chambre montre, près d’un front de taille que l’on voit sur la droite, des piliers à bras, car faits de blocs que les carriers montaient de leurs bras, qui sont des consolidations temporaires destinées à soutenir le ciel pendant que l’ouvrier extrait la roche. À gauche, ce sont des hagues, murs de pierre soutenant des remblais qui sont en revanche des consolidations plus durable en lieu et place de vides ayant été exploités. Sur la gauche part une galerie qui traverse cette zone de hagues et bourrages.
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Etages de carrière avec escalier creusé dans la roche.
Etages troglodytes dans une ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Cette carrière de calcaire fut exploitée selon deux niveaux. Ces deux étages sont régulièrement reliés par toutes sortes d’ouvrages, parfois des trous de communication, des puits, des échelles, des descenderies ou encore des escaliers. Ici, il s’agit de ce genre de communication inter-niveaux. Une petite salle est aménagée, où l’ouvrier pouvait enfin se tenir debout, fait rare dans ces carrières, où la hauteur des galeries n’excède que rarement 1 mètre 20… Un petit escalier est directement taillé dans la pierre, donnant une dimension troglodyte à l’endroit. Il est à noter que cette carrière servit de champignonnière après sont utilisation pour la pierre, jusque dans les années 1930…
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La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.
La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens, située au détour d’une galerie consolidée par l’Inspection Générale des Carrières. Ici, ces confortations consistent en de larges piliers maçonnés de section rectangulaire, dont le jalonnement forme une galerie de visite traversant d’anciens vides remblayés. La galerie parvient à un front de taille où l’eau suintant a fini par recouvrir de calcite un bloc de pierre, formant alors cette esthétique méduse. Autrefois, la galerie continuait loin derrière le point de vue, dans d’anciens quartiers exploités en
hagues et bourrages au caractère particulièrement aqueux…
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Bras de voûte d’une carrière de calcaire.
Ces bras de voûte sont une appellation personnelle de
piliers à bras sur mesure, ayant été employés comme des arches. Ce genre de consolidation est extrêmement rare en carrière, les demi-arches étant déjà peu répandues, surtout sous un ciel plan comme ici. Certains de ces piliers inclinés maintiennent de gros blocs sur le point de tomber. Cela témoigne d’une grande technicité, ainsi que d’une exploitation artisanale. Il s’agit par ailleurs du seul intérêt de cette petite carrière de calcaire, le reste étant effondré, incendié ou utilisé comme dépotoir local.
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Puits et galerie dans les carrières parisiennes.
Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en
hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.