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Ce mur maçonné fait partie d’une imposante consolidation. Il s’agit d’une suite d’arches situées sous la voie publique. Dans la ville, face aux risques d’effondrement, l’Inspection des Carrières avait pour but de répertorier, cartographier et consolider tous les anciens vides d’exploitation de la pierre calcaire. Cette dernière a connu une extraction du moyen-âge jusqu’au XVIIIe siècle, sans discontinuer, et de manière parfois désordonnée, ou très artisanale. Pour s’orienter dans ces labyrinthes, l’inspection a fait apposer sur les murs et les parois des inscriptions, mentionnant les lieux où conduisent les galeries, ou les voies sous lesquelles on se trouve.
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L’extérieur nuit, la sortie crépusculaire, de ce puits à échelle de faible profondeur s’équilibre avec l’éclairage des galeries. Cet éclairage est ici majoritairement produit par une lampe à carbure, fonctionnant grâce au gaz acétylène. L’éclairage électrique vient souligner la voûte de cette carrière. Il s’agit là de galeries renforcées au sein d’anciens vides, par l’IGC, l’Inspection Générale des Carrières.
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Quand on descend sous terre, on remonte le temps. C’est aussi valable sous Paris, autant dans les couches géologiques que dans les consolidations! Les premières consolidations des carrières de l’inspection générale des carrières, l’IGC, datent de 1777. Guillaumot en fut le premier inspecteur. Il dirigea la construction de nombreux ouvrages avant la révolution française, dont celui-ci. L’un des témoins pré-révolutionnaires des anciennes carrières parisiennes présente donc ici l’inscription « n°4 G 1785 », ouvrage numéro 4 de Guillaumot réalisé en 1785. Sa forme est relativement atypique, avec ces moellons calcaires se terminant en voûtes en encorbellements. Au fond, on aperçoit un trou de visée: ceux-ci permettaient aux inspecteurs de vérifier que le travail avait été correctement exécuté en regardant l’épaisseur du mur, et la tenue de la roche calcaire.
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Les Ailes des Temps
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Escalier abondamment conforté.
Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention « fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).
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Voûte et inscription à un carrefour de galeries.
Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.
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La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.
La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens, située au détour d’une galerie consolidée par l’Inspection Générale des Carrières. Ici, ces confortations consistent en de larges piliers maçonnés de section rectangulaire, dont le jalonnement forme une galerie de visite traversant d’anciens vides remblayés. La galerie parvient à un front de taille où l’eau suintant a fini par recouvrir de calcite un bloc de pierre, formant alors cette esthétique méduse. Autrefois, la galerie continuait loin derrière le point de vue, dans d’anciens quartiers exploités en hagues et bourrages au caractère particulièrement aqueux…
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Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.
Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.
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Une petite muraille sculptée dans la pierre.
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Puits et galerie dans les carrières parisiennes.
Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.
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Un petit château dans l’eau, fantaisie sous Paris.
Certaines galeries recèlent des curiosités. Au détour de celle-ci, moderne en comparaison à l’ensemble des travaux parisiens de l’Inspection Générale des Carrières, un petit château dans l’eau a été construit par un amateur des galeries souterraines. Ce genre de Venise miniature donne tout son charme à l’endroit, qui nous fait oublier l’ambiance sombre de ces galeries maçonnées en pierre meulière. Le château dans l’eau, dans cette galerie inondée, donne une impression de fantaisie sous Paris.
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Lumière mystère dans une carrière sous Paris
Cette dimension de mystère est donnée par un éclairage en contrejour dans la galerie, renforcé par l’éclat jaune orangé d’une lampe à carbure, ancienne lampe utilisé par les mineurs ou les carriers. Le principe de ce genre de lampe est simple: du carbure de calcium, produit industriel présent sous forme de cailloux provenant de fours à coke, est présent dans une cuve, dans une cuve supérieure de l’eau qui va être insérée goutte à goutte. Le carbure va réagir et ainsi dégager de l’acétylène, un gaz inflammable, source de lumière. Ici, l’image est réalisée dans une ancienne galerie maçonnée à encorbellements, sous Paris.
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Escalier permettant d’éviter un tunnel du métro.
Dans les galeries parisiennes, on trouve parfois des ouvrages comme cet évitement, ayant permis à la galerie de contourner d’autres constructions effectuées ultérieurement. Ici, c’est la construction du métro au début du XXe siècle qui a rencontré, au passage, des galeries de carrières. En conséquence, la galerie a été remaniée, cet évitement fut bâti: il consiste en un escalier qui enjambe le tunnel. La galerie est construite en pierre meulière, un matériau très résistant, et très répandu à l’époque.
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Exemples d’inscriptions dans une galerie sous Paris.
Un exemple d’inscriptions sur les pierres de confortation d’une galerie de carrière souterraine de calcaire parisienne. On y trouve notamment la signature de l’inspecteur des carrières ayant dirigé les travaux, ici Lorieux, avec le numéro d’ouvrage et l’année de construction. D’autres indications informent sur la topographie, notamment la profondeur et la hauteur par rapport à l’altitude 0 de la Seine à Paris, établi Pont de la Tournelle.
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Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.
Une galerie de carrière souterraine de calcaire, dont l’élargissement forme une sorte de salle carrée. Il s’agit de consolidations par hagues et bourrages, on peut d’ailleurs voir par le trou au fond la suite de la galerie, entièrement remblayée. La carrière a subi des travaux de consolidation menés par l’Inspection des Carrières, qui a dans cette salle inscrit une rose des vents indiquant l’orientation de la galerie.
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Au détour d’une galerie maçonnée sinueuse, traversant d’anciennes carrières de calcaires sécurisées depuis 1777 par l’Inspection Générale des Carrières, on peut apercevoir d’étranges inscriptions. Celle ci signale la présence d’une ancienne galerie ayant été remblayée, bourrée, par les services de surveillance. Il est aussi intéressant de constater que cette rue Blottière n’existe plus en surface. La mémoire souterraine reste gravée. Ces travaux de remblaiement ont été entrepris par l’inspecteur Trémery, signé de la lettre T, en 1877.
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Dans cette galerie est remarquable une hardie combinaison de consolidations différentes: une alternance d’arches et d’encorbellements, le tout dans une galerie en pente. Bien que ces deux styles de consolidation soient chacun assez répandus sous la ville de Paris, l’association entre les deux reste rarement observable et résultante d’une prouesse montrant la maîtrise des techniques de maçonnerie à cette époque. L’ouvrage, de 1869, est signé Trémery.
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Au détour d’une galerie de consolidation des carrières, on découvre cette inscription, signalant se trouver à l’aplomb de la rue Mouffetard. le seul « F » suivi d’un second plus petit peut témoigner d’une faute d’orthographe corrigée par le tailleur, ou bien d’un gabarit de plaque insuffisante comparée à l’inscription. Pour les inspections officielles, des escaliers furent régulièrement disposés pour accéder facilement aux carrières. Des inscriptions signalent également leur approche et donnent leurs directions. La galerie est maçonnée, et consolidée grâce à des encorbellements signés Héricart de Thury.
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Cet escalier est un ouvrage remarquable des carrières parisiennes. Réalisé en 1855 sous l’inspectorat de Lorieux, il permet la communication entre deux niveaux de carrières, tous deux consolidés par des galeries maçonnées.