logo

Menu

  • Accueil
  • Dessus
    • Au Fil des Rails
    • Les Messes Noires
    • Résidences déchues
    • Les Vieilles Industries
    • Récréation Terminée
    • Nature tout simplement
  • Dessous
    • Catacombes sous Paris
    • Le Calcaire du Sud
    • Plâtrières de l’Est
    • Les Cathédrales du Nord
    • Le Blanc de l’Ouest
    • Mines de nos Montagnes
    • Guerre Souterraine
    • Souterrains de France
  • Actualités du Site
  • À Propos
  • Contact
  • Recherche d’images

Recherche

Articles récents

  • Trop-Pas Beau
  • Ensemble Ferroviaire
  • Forts Boisages
  • La Fente et la Pente
  • Demi-Voûte

Commentaires récents

    Archives

    • novembre 2022
    • octobre 2022
    • juillet 2022
    • avril 2022
    • décembre 2021
    • septembre 2020
    • juin 2020
    • mai 2020
    • avril 2020
    • mars 2020
    • janvier 2020
    • décembre 2019
    • octobre 2019
    • août 2019
    • mai 2019
    • avril 2019
    • mars 2019
    • février 2019
    • novembre 2018
    • septembre 2018
    • août 2018
    • juillet 2018
    • juin 2018
    • mai 2018
    • avril 2018
    • mars 2018
    • février 2018
    • janvier 2018
    • décembre 2017
    • novembre 2017
    • septembre 2017
    • juillet 2017
    • juin 2017
    • mai 2017
    • avril 2017
    • mars 2017
    • février 2017
    • janvier 2017
    • décembre 2016
    • novembre 2016
    • octobre 2016
    • septembre 2016
    • août 2016
    • juillet 2016
    • juin 2016

    Méta

    • Connexion
    • Flux des publications
    • Flux des commentaires
    • Site de WordPress-FR

    Posts Tagged “industriel”

    La Gare


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC_4543_4_5_6_7_fused-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    La Gare
    Sous ses airs d'ancienne gare, se cache une usine électrique.
    Sous ses airs d’ancienne gare, se cache une usine électrique.

    Le bâtiment rappelle par sa silhouette une ancienne gare qui n’aurai pas vu depuis longtemps les voyageurs. En réalité, c’est une usine électrique qui délivrait de l’énergie pour le fonctionnement d’une ancienne mine. Les architectes de l’époque accordaient une importance dans l’élaboration des bâtiments industriels. Particulièrement sur les installations liées à l’énergie, à l’électricité, une énergie lumineuse, comme si elle devait capter la lumière du soleil pour l’emmener sous la terre…

    Quai Humide


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC3162-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Quai Humide

    Quai humide le long du grand plan incliné.

    Quai humide le long du grand plan incliné.

    Ce quai humide permettait autrefois de charger des cuffats, sortes de gros tonneaux chargés de minerai, sur les chariots qui parcouraient cette descenderie. Dans cette ancienne mine de fer, le gisement est penté. Pour le suivre, il était donc nécessaire d’établir plusieurs galeries à différents étages, reliées entre elles par ce genre de plan incliné. Celui-ci est le plus important, il dessert un grand nombre de niveaux d’exploitation jusqu’au fond de la mine. C’est aussi le dernier à être abandonné, comme en témoignent les nombreux vestiges qui le jalonnent. Le pot en fer posé sur le quai servait sans doute aux mineurs à transporter des outils.

    Descenderie Scabreuse


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC4678-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Descenderie Scabreuse

    La descenderie scabreuse est hautement consolidée.

    La descenderie scabreuse est hautement consolidée.

    Cette descenderie scabreuse permettait d’accéder à de gros chantiers relativement récents, et d’en remonter le chargement. Comme on le voit par rapport au personnage, cette galerie était d’un gabarit suffisant pour permettre le passage d’engins miniers comme des camions, des chargeurs, ou de petits dumpers. Il s’agit là d’une mine, exploitation dont le but est d’extraire des matériaux contenus dans des roches. Ainsi, les roches exploitées ne sont pas forcément stables. Ici, diverses solutions ont été adoptées pour conforter ces grands volumes: des piédroits en béton, des arceaux métalliques, des tôles,… Tout était bon. Les câbles électriques et tuyaux d’exhaure qui se sont depuis détachés de la voûte, pendent et donnent un aspect apocalyptique à cette imposante galerie.

    Recette jour


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/za08-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Recette jour

    Recette jour et jours du toit.

    Recette jour et jours du toit.

    La recette jour est, dans une mine, le strict opposé de la recette fond. C’est ici que descendait le personnel, les mineurs, et ressortaient les chargements et divers matériels. C’est la recette de surface, percevant donc la lumière du jour. Ici, le terrain a été quelque peu remanié et ce bien avant la fermeture de la mine. Ce puits a en effet servi d’aérage dans un second temps, la dernière recette exploitée était alors située à quelques kilomètres. L’aérage est essentiel dans une mine. Situé au plus loin de l’entrée principale, il permet à l’air de circuler dans toutes les galeries. Un puissant ventilateur permettait cet aérage en extrayant au dehors l’air de la mine, l’air entrant donc naturellement par les autres accès. Il est encore plus important dans une telle exploitation de charbon, fréquemment gazée en CO2.
    Visible au coin supérieur gauche, l’armature métallique soutient les molettes situées sur le chevalement surmontant le bâtiment de la recette. Ces molettes placées en hauteur permettent de démultiplier la force fournie par la machine d’extraction. La position inclinée de ces armatures permet ainsi d’équilibrer la traction du treuil et le poids des charges suspendues au câble.
    L’effet du temps désagrège le toit et des jours se forment progressivement, laissant passer les rayons du soleil.

    La Girafe


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC4339-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    La Girafe

    Wagons

    Wagons « Girafe » sous une trémie.

    Deux wagons surnommés « Girafe » attendent patiemment sous une trémie, dans le roulage d’une carrière souterraine d’exploitation de calcaires à ciment. Ces wagonnets tombereaux évoluaient sur une voie lourde de 80cm d’écartement. Leur châssis étant construit en bois, il est très rare d’en trouver dans un tel état dans des galeries humides et instables. Celles-ci sont de plus abandonnées depuis les années 1950. Le premier wagonnet est fossilisé, momifié, par la glaise charriée par l’eau coulant de la trémie, déposée sur le wagon. Le surnom « Girafe » donné à ces wagons-tombereaux est donné par la surélévation de la benne, dotée d’une articulation lui permettant de basculer et ainsi décharger les gravats.

    Le Monogramme


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC9818-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Le Monogramme

    Le monogramme LN

    Le monogramme LN, certainement le monogramme de la société qui exploitait l’usine.

    Le monogramme visible ici, LN, est moulé dans la rambarde de fer forgé d’un balcon surplombant des machines. Ces statodynes et ces soufflantes font partie d’un complexe sidérurgique abandonné. Les statodynes permettaient de convertir les courants électriques alternatifs en continus. Ces courants continus permettaient alors d’alimenter entre autres les divers moteurs de l’installation, comme ceux des skips, qui versaient automatiquement le minerai dans les fourneaux. Les soufflantes, également alimentées en courant continu, injectaient l’air sous pression nécessaire à la combustion. Le balcon au dessus de ces machines supporte un panneau de contrôle, et arbore le logo de la société qui exploitait cette aciérie.

    Les petits Crapauds


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/re06-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Les petits Crapauds

    Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

    Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

    Les crapauds, dont quelques exemples sont visibles ici, sont des petits treuils qui, amarrés à la roche par le biais d’une chaîne, permettaient de tracter de lourdes charges. Ces crapauds sont souvent équipés de pignons à deux vitesses: l’une pour déployer le câble, ou la chaîne, l’autre pour démultiplier la force de traction, ils étaient utilisés pour déplacer des blocs de pierre de quelques tonnes. Du front de taille chargement sur les wagonnets, ces blocs, souvent posés sur des rondins de bois, étaient alors mus moins difficilement. On retrouve par conséquent ce genre d’outil dans les carrières de calcaire, où souvent étaient sortis de gros blocs, contrairement aux carrières de craie ou de gypse où les petits blocs étaient chargés dans des wagons à benne basculante. Les crapauds ont été mis au rebut dans les années 1950, conservés à titre de mémoire par les carriers ou les champignonnistes qui leur ont succédé.

    Le Dico des Mines et Carrières


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/dico-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Le Dico des Mines et Carrières

    Le dico des mines et carrières est conçu pour comprendre quelques 91 termes pouvant revenir souvent dans les pages du site et appartenant au jargon minier et/ou de spéléologie.

    A

    Deux arches à l’anglaise à un carrefour.

    À l’anglaise: Noms de consolidations effectuées sous forme d’arches, terme générique qui s’emploie dans certaines carrières de l’Ouest parisien.

    Aalénien: Etage le plus ancien du Dogger, le Jurassique Moyen. L’Aalénien s’étend de 174 à 170 millions d’années, le Dogger ayant duré environ dix millions d’années supplémentaires. Ce nom provient de la localité allemande d’Aalen, non loin de Stuttgart.

    Arceau: Élément cintré, tordu, sous forme d’un arc, destiné à étayer une galerie.

    Arche: Consolidation arrondie.

    Atelier: Endroit où les ouvriers travaillent la pierre ou le minerai, pour extraire ou simplement tailler. On parle alors d’atelier d’extraction ou atelier de taille.

    B

    Berline: Une berline est un chariot, souvent sur rails, qui permet de transporter un chargement de blocs ou de minerai. À la sortie, une berline était vidée en étant renversée par un culbuteur.

    Berriasien:Ou calcaires de Berrias, est un étage de roches calcaires du Crétacé, de 145 à 139 Millions d’années, préconisé dans la fabrication du ciment prompt.

    Boiser:Installer les boisages, étais en bois qui permettent de soutenir le ciel d’une carrière ou d’une mine. Il s’agit de consolidations temporaires permettant à un ouvrier de circuler ou travailler sous des blocs instables.

    Boulonnages et chevillages en carrière de gypse.

    Boulonner:Installer des boulons, ces boulons permettent de fixer une paroi qui risque de se déliter, et ainsi de continuer l’extraction.

    Bure: Un bure est un puits interne, reliant plusieurs galeries sans arriver au jour.

    C

    Calcaire: Carbonate de calcium (CaCO3) ou de magnésium (magnésie, MgCO3), c’est une roche sédimentaire qui une fois extraite sert de pierre de taille, matériau de construction, et qui par cuisson peut donner de la chaux ou du ciment.

    Calcite: Formation due à la cristallisation du calcaire, qui se dépose sur les parois lors d’un ruissellement d’eau préalablement chargée en calcaire. Lorsque des agglomérats de calcite sont formés, on parle de coulées ou de concrétions: les stalagmites et stalactites en sont un exemple.

    Carreau: Le carreau d’une mine (ou d’une carrière) désigne le périmètre sur lequel se trouvent toutes les installations de surface: usines, traitement du minerai, débitage des blocs, stockage du matériel. Par ailleurs, le carreau minier n’a pas donné naissance à l’expression « Rester sur le carreau », qui déjà au XVe siècle désignait une rue pavée.

    Carrier: Le carrier est l’ouvrier qui travaille dans les carrières, un mineur travaille dans les mines.

    Cavage: Orifice qui permet l’accès à niveau à une carrière ou une mine, à flanc de coteau ou de falaise.

    Champignonnière: Lieu de culture des champignons. Il s’agit d’un exemple de réutilisation de certaines mines ou carrières, propice à des cultures n’ayant pas besoin de de lumière mais nécessitant un climat stable, humide et tempéré. Des cavités souterraines servirent aussi d’endivières, betteravières, ou encore de murisseries de pommes de terre, d’oranges ou de bananes… Il existait aussi bien sûr un grand nombre de reconversions en brasseries, car le climat des carrières est fort propice à la fermentation des céréales.

    Chargeuse/eur: Engin sur rails ou sur route qui permet d’effectuer le chargement des blocs.

    Chevalement: Edifice souvent élevé qui permet de supporter les forces de traction d’un monte-charge, ascenseur ou skip, évoluant dans un puits profond.

    Bas d’une descenderie munie de sa voie Decauville.

    Cheviller: Installer des chevillages, il s’agit de boisages maintenus par la pression au ciel des carrières de gypse.

    Ciel: Plafond d’une exploitation souterraine, aussi appelé toit. Lorsque le plafond est absent, la carrière ou la mine est exploitée à ciel ouvert (analogie au « toit ouvrant »).

    Concrétion: Dépôt de minéraux déposés sur une paroi par l’eau souterraine qui s’en est chargé en traversant les roches.

    Confortation: Consolidation souvent maçonnée, permettant le report de forces très importantes pouvant provoquer un éboulement.

    Craon: Prononcé « cran », il s’agit de poussières ou débris de pierre. Dans les champignonnières, ce cran était produit à partir de calcaire ou de gypse concassé et entrait dans la composition du terreau de culture des champignons.

    Crapaud: Un crapaud est un outil qui était utilisé généralement dans les carrières de calcaire du XIX au début du XXe siècle. Amarré à la paroi calcaire grâce à une chaîne, l’outil permettait de tracter des blocs de pierre de quelques tonnes. Un pignon permettait la réduction du mouvement et par conséquent la démultiplication des forces.

    Cuffat: Sorte de tonneau dans lequel les ouvriers montaient pour accéder à un souterrain par un puits.

    D

    Damier: Organisation de piliers selon des lignes et des colonnes très régulières.

    Descenderie: Une descenderie est une galerie en pente qui permet de descendre ou monter des ouvriers ou des charges. Cf monterie.

    Diaclase: Fracture naturelle dans une même strate de roches.

    Défermage: Action succédant au souchevage, qui permettait aux carriers de délimiter et découper verticalement des blocs dans la masse.

    Défruitement (taux de): Le défruitement s’exprime sous forme d’un taux. C’est un pourcentage indiquant la proportion de matériau extrait par rapport à la proportion disponible sur la même surface d’exploitation.

    Galerie maçonnée en encorbellements sous Paris.

    Dépiler: Faire un dépilage, c’est à dire creuser des galeries parallèles, puis perpendiculaires, formant alors des chambres à piliers, parfois appelés piliers tournés.

    Désordre: Dans le jargon minier, un désordre est un accident occasionné par un effondrement. Il s’agit le plus souvent de dommages collatéraux provoqués par l’instabilité des galeries, des ciels tombés aux fontis parvenant à la surface.

    Développement: Distance obtenue lorsque les longueurs de chaque galerie sont ajoutées. Lorsque la carrière est exploitée en dépilage, on comptabilisera plutôt la surface sur laquelle elle est exploitée. On peut s’accorder à dire qu’un hectare (10 000 m²) contient en moyenne 1km de galeries.

    E

    Ecaillage: Fracturation d’un pilier en de multiples écailles, cette dégradation provient de fortes pressions des terrains sus-jacents.

    Encorbellement: Voûte formée par de multiples saillies d’un mur en porte-à-faux, il s’agit d’un procédé couramment utilisé par l’Inspection des Carrières sous Paris au début du XIXe siècle.

    Epure: Croquis à l’échelle d’une maçonnerie ou d’une construction architecturale, effectué directement sur les parois. Par extension peut-être appelé « une épure » tout dessin ancien fait à la mine de plomb ou au noir de fumée sur les parois d’un souterrain.

    Evasé: Qui monte en s’évasant, prenant la forme d’un vase… Les piliers d’une carrière de gypse sont souvent évasés pour permettre une meilleure répartition des forces.

    Deux fers de lance

    Deux fers de lance

    Eventail: Disposition des galeries dont les principales s’écartent depuis l’accès, dessinant alors un plan aux allures d’éventail, ou de multiples Y.

    F

    Fer de lance: Forme de cristallisation du gypse, ces gros cristaux se trouvent fréquemment entre deux masses de roches, et peuvent donc apparaître dans les zones instables.

    Fleuret: C’est comme un forêt de perceuse, en beaucoup plus gros. Cet outil s’utilise pour forer les trous dans lesquels sera insérée une charge explosive.

    Fontis: Cloche résultant des couches de pierre qui s’effondrent les unes après les autres. Cette cloche peut se stabiliser, ou remonter jusqu’à la surface provoquant alors des dégâts, et bien souvent la formation de cratères ou d’entonnoirs.

    Foudroyer: Provoquer par explosion un effondrement ou un affaissement dirigé d’un dépilage, permettant d’éviter les problèmes liés à l’instabilité des terrains après la fin de l’exploitation d’un secteur.

    Front de taille: Endroit de la carrière où sont extraits et parfois taillés les blocs de pierre. Il s’agit souvent du fond de l’exploitation.

    Une carrière exploitée par hagues et bourrages.

    G

    Gypse: Sulfate de calcium doublement hydraté (CaSO4 + 2H2O), cette pierre tendre permet par cuisson à moins de 200°C puis broyage de fabriquer le plâtre.

    H

    Hague: Mur de pierres sèches construit en carrière pour maintenir les ciels et retenir d’éventuels remblais préalablement déposés.

    Hagues et bourrages: Méthode d’exploitation des carrières qui permet d’agrandir le taux de défruitement en remblayant les vides résiduels. Les remblais sont maintenus par des hagues et les ciels par des piliers à bras.

    Haveuse: Sorte de grande tronçonneuse permettant de découper aisément les blocs. Cet outil est utilisé depuis les années 1950 dans les mines et les carrières.

    I

    Inspection des Carrières: Organisme créé sous l’autorité de Louis XVI en 1777 chargé encore aujourd’hui sous le nom d’Inspection Générale des Carrières -IGC- de rechercher, cartographier, consolider, voire combler les vides souterrains anthropiques en région parisienne.

    Poutres IPN dans une champignonnière.

    IPN: Poutre en I Profil Normal: il s’agit du nom donné à des poutres métalliques dont la section forme un I (ou un H) qui servirent beaucoup dans les mines et carrières en guise de consolidations.

    K

    Karst: Structure résultant de l’érosion de roches, il s’agit couramment des vides laissés par l’eau dans des roches solubles comme le calcaire.

    L

    Lance: La lance de carrier est, au même titre que le pic, un outil métallique de grande longueur. Suspendue à une chaîne, la lance permettait de creuser des saignées dans la roche, grâce à balancier.

    Lampe à carbure/acétylène: La lampe à carbure permettait aux carriers et aux spéléologues un éclairage de qualité et facile à obtenir. La carbure de calcium CaC2, roche produite par l’industrie du charbon, est isolé dans une cuve dans laquelle on fait couler de l’eau H2O en goutte-à-goutte. S’en suit la réaction suivante: CaC2 + 2 H2O-> C2H2 + Ca(OH). C2H2 est l’acétylène, un gaz inflammable, qui s’échappe de la réaction. Quand au carbure de calcium, il se transforme alors en chaux aérienne.

    Un escalier dont la voûte est en meulière.

    M

    Marne: En plus d’être un fleuve prenant sa source en Champagne et traversant le département du même nom, une marne est aussi un terme géologique. Il s’agit d’une roche très friable et même souvent molle, qui contient du calcaire et de l’argile dans des proportions similaires.

    Masse: S’emploie au sujet d’une épaisseur homogène de roche. Souvent, la roche se trouve sous terre selon plusieurs masses homogènes d’épaisseurs différentes. Elles sont numérotées de la surface vers le fond (1e, 2e, 3e masse, etc…).

    Meule: Une meule est un dépôt de compost (mélange de fumier, paille, terre, craon (calcaire concassé), et mycellium) sur laquelle poussait les champignons dans les cultures souterraines. Les meules sont séparées par les sillons, et peuvent exister sous forme de plates-bandes. Dans les années 60, ce mode de culture a disparu au profit des sacs ou des casiers.

    Meulière: La meulière est une pierre qui présente un aspect spongieux, de couleur grise ou jaune orangée. Très résistante, et isolante, elle était autrefois utilisée dans la fabrication des meules. Elle fut tout particulièrement utilisé comme matériau de construction de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle, jusqu’à l’essor des ciments et bétons. Du fait de sa résistance, on la retrouve dans les ouvrages d’art des chemins de fer, les ponts, les tunnels, ou encore les maçonneries de renfort comme les soubassements d’édifices publics, ou encore certaines galeries de l’Inspection Générale des Carrières, et bien entendu dans les façades de nombreux pavillons de banlieue parisienne.

    Minette: Nom donné au minerai de fer oolithique rencontré en Lorraine.

    Miroir de faille: surface lisse formée par le glissement des strates rocheuses, matérialisant l’emplacement d’une faille.

    Molette: Poulie de grand diamètre permettant le renvoi d’un câble, comme on peut trouver au sommet des chevalements.

    Monterie: À l’inverse d’une descenderie qui permettait de descendre du personnel et du matériel, la monterie permet exclusivement de monter des blocs.

    O

    Oolithique: Minéral formé d’oolithes, c’est à dire de grains, dont les plus gros mesurent deux millimètres, ayant la forme d’œufs et dont la coupe met en évidence des lamelles concentriques.

    Oxfordien: Étage géologique du Jurassique, qui date d’il y a 157 à 163 millions d’années. Cette roche argilo-calcaire est utilisée dans la fabrication des ciments.

    Une carrière de calcaires à ciments

    Une carrière de calcaires à ciments.

    P

    Pendage: Degré d’inclinaison d’une couche de roche, et par extension d’une mine ou d’une carrière exploitée dans un étage géologique incliné.

    Pente douce: Une pente douce est une rampe, d’une douceur toute relative, permettant l’accès à une excavation par des piétons ou des véhicules. Parfois, ces pentes douces peuvent avoir une inclinaison de 40%.

    Pic: Tout comme la lance, c’est un outil de carrier archaïque qui ressemblait à une sorte de pioche et était destiné à entamer la pierre tendre, le souchet, pour ensuite attaquer le défermage à la lance.

    Pied: Sol d’une carrière, contraire du ciel. Le pied est aussi parfois appelé « mur ».

    Pied d’alouette: Forme de cristallisation du gypse ressemblant à un pied d’alouette.

    Pierres sèches: Construction réalisée sans liant (ciment ou chaux). Les pierres sont empilées une à une, l’ouvrage va être rendu stable sous son propre poids.

    Pilier à bras: Pilier formé d’un empilement de plusieurs blocs de pierre, montés à la force des bras des ouvriers.

    Pilier tourné: Pilier qui résulte d’une masse non exploitée. Autrefois, les ouvriers exploitaient la pierre en tournant autour d’un filon de roche qu’ils abandonnaient pour éviter que la cavité ne s’effondre. Depuis la mécanisation du travail, les piliers tournés résultent d’un dépilage, creusement de galeries parallèles, recoupées ensuite par des transversales.

    Plan incliné: Un plan incliné est une galerie ou une voie extérieure qui se présente sous forme de pente, afin de monter ou descendre du personnel, du matériel, ou simplement des blocs ou du minerai.

    Plâtrière: Usine chargée de produire le plâtre. La plâtrerie peut désigner le même édifice, mais il s’agit généralement de l’endroit où le plâtre est stocké.

    Poinçonnage: Phénomène de dégradation d’une mine ou d’une carrière par enfoncement des piliers dans le sol suite à une très forte pression. Cela se rencontre souvent dans les vides ayant été surexploités, où la couche de roche laissée en pied n’est d’épaisseur suffisante, ou alors quand les piliers laissés sont de trop faible section.

    Soufflage du sol suite au poinçonnage.

    Soufflage du sol suite au poinçonnage.

    Pince: La pince de carrier, utilisée dans les carrières de pierre de taille, est une longue barre à mine permettant de soulever de gros blocs par un effet de levier.

    Porion: Ouvrier contremaître dans les mines du Nord et de l’Est de la France.

    Puisard: Puits peu profond destiné à recueillir les eaux d’infiltration qui transitent par des cunettes.

    Puissance: Épaisseur de la couche de pierre ou de minerai exploitable.

    Puits: Trou vertical pouvant, s’il est remontant de la cavité, assurer l’aérage ou la montée ou descente de matériel, de minerai, de personnel… S’il est descendant, donner l’accès à des niveaux inférieurs, ou simplement servir à puiser ou recueillir de l’eau.

    Q

    Quinconce: Disposition de piliers ligne par ligne, chaque ligne étant décalée par rapport à la suivante. Dans les exploitations souterraines, ce mode de disposition sert à limiter le nombre de galeries et en conséquence d’obtenir plus de résistance au niveau des carrefours.

    R

    Ripplemarks: Littéralement marques ondulées, ces formations géologiques sont le témoin du façonnement de roches sédimentaires au fond d’eaux peu profondes, lagons, cours d’eau, estuaires,… Les ripplemarks prennent la forme de stries, évoquant les dessins que l’on retrouve sur le sable à marée basse.
    Roulage: Galerie où était roulé le matériau extrait ou le personnel: par des wagons, des chariots, des charrettes, ou autres véhicules. C’est souvent la galerie principale d’une excavation souterraine, qui peut par ailleurs avoir plusieurs roulages.

    S

    Scrapper: Sorte de pelle mécanique maniée à l’aide d’un câble permettant de faire tomber des blocs en raclant le sol.

    Skip: Ascenseur permettant de remonter uniquement le matériau extrait, permettant un transport rapide d’une grande quantité de blocs. On en trouve sur des installations industrielles comme les hauts-fourneaux ou les lavoirs, comme dans les mines.

    Souchevage: Attaque du souchet sous forme d’une saignée. Le souchet est une couche du calcaire du bassin parisien. Plus tendre, le souchevage permettait aux carriers de créer un appui de leurs outils (lance, ou pince), afin d’extraire la roche. Il est suivi du défermage.

    Soufflage: Phénomène pouvant résulter du poinçonnage, on assiste à une levée du sol provoquée par de fortes pressions provenant des piliers. Cette déformation du sol est aussi appelée « flambage ».

    Stériles: Pierres impropres à la construction, il s’agit des matériaux indésirables de la carrière. Comme il n’est pas rentable de sortir les stériles, ceux-ci servent souvent à édifier des consolidations dans les galeries.

    T

    Traçage: Galerie taillée dans la masse destinée à être recoupée par d’autres galeries perpendiculaires, pour former un dépilage.
    Travers-banc: Galerie parcourant transversalement le banc, la couche de roche exploitée. Le travers-banc peut permettre l’entrée dans une cavité, et également la communication entre différents chantiers.
    Trémie: Dispositif permettant l’évacuation rapide de blocs grâce à l’effet de la pesanteur terrestre. Des blocs de pierre ou de minerai sont accumulés dans un silo, un ouvrier situé dans la galerie en bas va commander l’ouverture de la trémie correspondante pour charger son véhicule.

    V W

    Voûte: Ouvrage pouvant être cintré, formant le plafond d’une cavité souterraine. En carrière, la voûte s’appelle aussi le ciel.

    Wagonnet plateau supportant un cuffat.

    Wagonnet plateau supportant un cuffat.

    Wagonnet: Petit véhicule sur rails permettant de transporter du personnel ou des blocs, ou du minerai. Il en existe plusieurs types: le wagonnet à plateau est conçu pour transporter de gros blocs de pierre un par un, le wagonnet à benne basculante permet de transporter des déblais ou plusieurs blocs avec un déchargement aisé par basculement de la benne. La berline est un élément d’un seul bloc fixé à ses essieux, le déchargement est effectué en la retournant grâce à un culbuteur. Il existe d’autres types de wagonnets dans de nombreuses applications industrielles.

    Voûte & Lumière


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/i1-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Voûte & Lumière

    Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.

    Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.

    Voûte & lumière théâtrale dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. L’aspect de cette galerie est surprenant. Il s’agit de la seule et unique galerie de roulage de cette exploitation. Elle comporte en ce point une belle et grande voûte maçonnée, qui est en son milieu percée d’un puits d’aérage. Cette disposition peu habituelle est donc à soulignée. Un petit chariot prend la lumière théâtrale qui tombe de ce puits. Par ailleurs, on remarque les traces de camions qui rayent cette voûte maçonnée: en effet, le gabarit est réduit sur cette portion de galerie!

    Poste de Redressement


    Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC2032-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
    Poste de Redressement

    Poste de redressement de l'énergie électrique.

    Poste de redressement de l’énergie électrique.

    Ce poste de redressement permet l’alimentation électrique du métro parisien. Il s’agit là d’un redressement électrique, c’est à dire une transformation d’un courant alternatif en courant continu La nécessité de ce genre d’équipement est due au fait que le métro tourne sous un courant électrique continu, alors que le courant fourni par le réseau de distribution est alternatif, s’inversant 100 fois par seconde. Autrefois, et jusqu’aux années 1960 où sont apparues les diodes de redressement, de complexes machines rotatives appelées statodynes permettaient de générer ce courant continue grâce à des moteurs monophasés entrainant un alternateur. Ces machines nécessitaient donc une place conséquentes, d’où la construction de tels édifices, comme celui-ci, datant des années 1930.

    Page suivante »
    Copyright © 2007-2022 Infraordinaire
    Explorations souterraines depuis 2009