Des jeux de lumière éclairent cet escalier à vis en béton, où autrefois la lumière du jour pouvait occasionnellement percer. Cet escalier a été aménagé au XXe siècle. En effet, dans les années 1920, la priorité était de pouvoir abriter la population civile des bombardements ennemis. C’est dans d’anciennes carrières de calcaire que certains abris ont été aménagés, à l’instar de celui-ci. Aujourd’hui, cet escalier se trouve comblé en son sommet, ce genre d’abri étant devenu obsolète, inutile, et surtout plus entretenu. Cependant, les formes subsistent et sont propices aux raies de lumières.
Un escalier d’accès vu d’en bas. Cet escalier donne accès à un bunker, un abri de la défense passive, aménagé dans les années 20-30 dans une carrière souterraine de calcaire. La carrière souterraine fut renforcée par des piliers et des arches maçonnées en meulière, pierre résistante typique du bassin parisien, et bien sûr avec des consolidations en béton. Le réseau a également été isolé des autres carrières environnantes, par d’épaisses couches de remblais. Deux accès furent aménagés dont celui-ci, par un escalier bétonné aboutissant dans un terrain privé. Ici sont donc éclairés les marches en béton de l’escalier d’accès, on remarque les murs maçonnés en meulière sur les côtés. Quant au plafond, il s’agit du ciel calcaire d’origine de la carrière!
Dans une carrière de calcaire se présente cette série d’arches maçonnées, avec des pierres et du ciment. Aménagées dans des galeries plutôt basses, ces arches sont des consolidations destinées à accueillir la population civile lors d’alertes. Construites dans les années 1930, elles sont donc incluses dans un programme de défense passive qui envisageait alors l’aménagement de nombreuses carrières de calcaire du secteur en abris. Ces carrières, exploitées au cours du XIXe siècle, ne communiquent dorénavant plus entre elles, celle-ci offre donc un petit développement toutefois diversifié, notamment avec ses enfilades d’arches maçonnées.