Posts Tagged “liaison”
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Serpentin de voie ferrée.
Un serpentin est décrit par cette ancienne voie ferrée, suivant la galerie de roulage. Cette carrière de gypse souterraine fut exploitée selon plusieurs secteurs. Ici, c’est une méthode de galeries filantes qui a été adoptée. Cette exploitation se trouve en
seconde masse de gypse. Ainsi, ne pouvant s’étendre en volume, les carriers ont développé leurs galeries en longueur. On obtient ainsi de longs roulages, desservant des chambres d’extraction très éloignées les unes des autres. Cette galerie, de liaison, est ainsi directement taillée dans la masse: elle ne servait qu’au passage des convois chargés, et est dépourvue de consolidations.
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Escalier abondamment conforté.
Abondamment conforté, cet escalier relie deux niveaux de carrières. À l’époque médiévale et jusqu’en des temps relativement récents, les carrières de calcaires, exploitées par puits, étaient composées de galeries basses. Les techniques de consolidation étaient en effet peu sophistiquées et il était nécessaire de conforter aux bras et donc à hauteur d’homme. L’exploitation était généralement menée par
hagues et bourrages. Lorsque le banc calcaire le permettait, de part son épaisseur, deux niveaux voir plus de galeries étaient exploités. Il fallait donc un moyen de communication pour permettre aux ouvrier de communiquer entre ces niveaux. Bien sûr, ces moyens étaient bien plus spartiates que ce type d’escalier, il s’agissait de simples trous d’hommes ou de puits dans lesquels une échelle en bois était placée. Cet escalier fut bâti plus récemment, à l’époque de l’
inspection générale des carrières. L’organisation était chargée alors de rechercher, cartographier, et consolider les nombreux vides d’exploitations sous Paris. Les inspecteurs demandaient aux tailleurs d’indiquer chaque ouvrage méticuleusement numéroté avec les initiales de l’inspecteur en fonction. Ainsi, 48.L.1855 signifie 48e pilier édifié par l’inspecteur Lorieux en 1855. D’autres indications peuvent figurer, comme dans l’escalier au fond, la mention «
fontis » fait état de la présence d’une cloche d’effondrement à cet endroit. Souvent accompagnée de la précision « R↓ » ou « R↑ », l’indication signifie que le fontis fut remblayé de la surface (1er cas), ou depuis la galerie (2nd cas).
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Etrange Galerie
Etrange galerie dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Etrange dans la mesure où elle comporte un grand nombre d’arcs de cercle. Ces arcs ont été tracés par une fraise de chantier, outil souvent utilisé dans les mines. Les fraises sont aussi utilisées dans les carrières de gypse modernes pour les consolider dans l’attente de leur remblaiement. Ici, il ne s’agit pas de remblaiement mais bien d’un creusement d’une galerie plus récente, reliant deux différents quartiers dont l’ancienne liaison ne permettait pas le passage des véhicules contemporains. En effet, il n’est pas courant de voir de tels traçages dans les carrières de calcaire.
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Tunnel de ciment où quelques fistuleuses se sont formées.
Tunnel de ciment consolidant un
roulage d’une carrière souterraine d’extraction de pierre calcaire destinée à produire du ciment prompt. Le roulage permet de faire communiquer deux couches d’exploitation: ces deux couches de roche calcaire de l’oxfordien sont superposées, et parallèles entre elles sous la montagne, suivant un
pendage, une inclinaison, relativement importante, ici environ 60°. Ici, les galeries d’exploitation ajoutées aux travers-bancs de roulage et de liaison inter-couches donnent un développement étendu à cette carrière. Le tunnel voûté, consolidant la galerie où autrefois passaient les wagons, est le siège de nombreux courants d’air formant par le ruissellement des eaux des fistuleuses.
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Inscription de la galerie Bourdon.
Cette galerie s’appelle, comme le mentionne l’inscription au ciel, la « galerie du Bourdon ». Il s’agit en fait d’une galerie de liaison entre deux anciennes exploitations de gypse voisines. L’inscription indique d’ailleurs la distance de la limite d’exploitation ainsi que sa direction. La particularité de l’exploitation est d’avoir été faite en galeries basses. En effet, on est en première masse de gypse, mais une grande épaisseur de bancs a été laissée au ciel. Cela permet d’augmenter la stabilité tout en évitant l’installation de boisage. Cependant, en pied de carrière, les marnes sous-jacentes sont ici exploitées: on voit bien cette couche inférieure qui se délite plus rapidement que les autres, et qui favorise l’affaissement de l’ensemble de la galerie… La voie permettant le roulage des wagonnets est artisanale, l’écartement des rails est de 65cm. Ces rails consistaient en de simples barres métalliques fixées avec des clous appelés « spikes » à des traverses en bois encastrées dans la terre. Au ciel, mises en lumières par un éclairage rasant, on aperçoit les traces appelées Ripplemarks, anciens fonds des océans ou des rivières préhistoriques. Cet ensemble rend la galerie d’un intérêt particulier.