Posts Tagged “ligne”
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/e4q2f-ps7xde4d7bjse5rwexebpjpx-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
Cette galerie est taillée dans le gypse. On remarque clairement les traces laissées par les outils des carriers au mur. La galerie permettait l’accès à une exploitation très ancienne, déjà abandonnée dans les années 1900. Toutefois, on y trouve quand même une ligne électrique triphasée par la présence de câbles, et de leurs supports. En effet, après les carriers, ce sont les champignonnistes qui investirent les lieux. Leur travail consistait également à entretenir les consolidations, comme on le voit sur le renfort en plâtre daté de 1960. Ce genre de réparation reste tout de même très palliatif car il ne s’agit que de boucher les fissures dans l’idée de stopper leur progression. Malgré la présence d’arches en meulière, appelées parfois consolidations à l’anglaise, la galerie a tendance à s’effondrer.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/zZBVv-uau2d56t2usbt3jnqfliyf4f-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
C’est aux environs de Pontcharra, ville frontière entre le Dauphiné et la Savoie, que cette image a été prise. Au cœur du Grésivaudan, ce train file entre les noyers et approche de son terminus. Les travailleurs qui l’empruntent ne savent pas encore qu’il s’agit de la dernière circulation avec ce type de matériel dans la région. Pour ces travailleurs, la disparition de ces rames rétro, bien souvent taguées et vandalisées sera sans doute un soulagement. Pourtant, les RRR ont alors à peine trente années de service, pour les plus âgées. Tandis que les BB 67300 en approchent les cinquante pour les plus jeunes. En toile de fond, le massif de Belledonne, toujours enneigé en ce milieu de printemps, veille sur une bonne partie de l’itinéraire de ce convoi…
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/rPgmO-msalm2urdk3xoddxzjirmueh-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
Stationné sous la halle à charpente métallique des ateliers de maintenance, ce MF67 prend la pose. Devant lui se trouve la fosse du pont transbordeur. Ce dernier permettait de déplacer des véhicules entre les différentes halles, et les différentes unités d’entretien. À Paris, en plus d’assurer des fonctions spécifiques sur la maintenance des organes du matériel roulant, chaque atelier est dédié aux trains d’une même ligne. Cela permet d’éviter de prévoir des convois aux itinéraires complexes pour des visites limitées.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC5338-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
Havé est une déclinaison verbale provenant du nom haveuse. La haveuse est une machine permettant de tronçonner rapidement des blocs. Utilisée de façon abondante dans les mines de charbon dès les années 1960, son usage se généralise, y compris dans les carrières de calcaire comme celle-ci, exploitée en souterrain. La haveuse à chaîne était utilisée de la même façon que les lances anciennes: un souchevage au milieu de la couche calcaire, suivie d’un défermage, traçant la galerie en éliminant les blocs. Les traçages, coupés perpendiculairement, donnent naissance aux dépilages.
Le terme haveuse a par ailleurs donné les mots « haveur », l’ouvrier maniant la haveuse, et « haver », l’action d’utiliser la haveuse pour la taille de blocs. Cette carrière, exploitée jusque dans les années 1980, a ensuite servi de champignonnière. Aujourd’hui, toute trace en a disparu, ce qui fait de cette carrière un lieu relativement vide. Cependant, il reste au ciel une section de câbles électriques, certainement issue d’une ligne en triphasé 5 fils, confirmant le caractère moderne de l’établissement.
Warning: getimagesize(https://infraordinaire.com/wp-content/uploads/DSC3861-370x310.jpg): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 403 Forbidden in /home/photocha/infraordinaire/wp-content/themes/portfolio-gallery/inc/front/WDWT_front_functions.php on line 154
Caché dans une très ancienne chambre d’exploitation, on pourrait s’y méprendre mais ce blason sculpté dans un pilier tourné est bien un drapeau prussien. De noir, blanc et rouge, il orne une cavité souterraine d’extraction du calcaire ayant été reconvertie en abri souterrain pour les soldats lors de la première guerre mondiale. Comme nombre de ses carrières voisines, celle-ci fut réquisitionnée, par les allemands car située de ce côté de la ligne de front, pour être transformée en abri, casernement et poste de commandement. Bien plus tard, cette carrière souterraine de calcaire fut reconvertie en champignonnière, chambres de culture des champignons comestibles.