Posts Tagged “maçonneries”
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Petit ensemble ferroviaire aperçu au détour d’une galerie. Il s’agit d’un wagonnet-plateau Decauville et d’un dérailleur tournant en voie de 60cm. Ces wagons plats étaient spécifique au transport de la pierre de taille sous forme de blocs. La roche exploitée était du calcaire. L’exploitation, ici ancienne, était effectuée en piliers tournés. Plus tard, les éléments ferroviaires ont été démantelés pour permettre une autre utilisation des vides, celle des cultures de champignons, ou champignonnières. Entre les piliers ont pu être édifiées des cloisons maçonnées. Celles-ci maintiennent en place des déblais d’exploitations. Elles étaient généralement aménagées en fin de chantier à l’écart des roulages.
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Deux piliers, cône et carré, maçonnés dans une ancienne carrière. Cette exploitation, située en seconde masse, servait autrefois à l’extraction du gypse. Elle fut, dès les années 20-30, réutilisée comme champignonnière. Celle-ci fut exploitée d’abord en meules, puis à l’aide de sacs, comme dans ce quartier. Des piliers maçonnés ont été édifiés plus tard de manière à maintenir le ciel, qui, argileux, est particulièrement instable. Ces deux piliers de forme différente en sont l’exemple, on en retrouve de toutes sortes aux alentours.
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Edifiés dès 1869 par l’ingénieur Eugène Belgrand, les réservoirs des eaux de la Vanne se trouvent sur une zone de carrières souterraines. Dans ces carrières, les hommes on défruité toute la surface de sous-sol pour sa roche calcaire, par la méthode des hagues et bourrages. C’est à partir de pierre de taille provenant de carrières situées en dehors de Paris que l’inspection des carrières fit édifier ces murages. En effet, l’exploitation du calcaire dans Paris intra-muros n’était alors plus autorisé depuis bien longtemps. Ce sont d’ailleurs ces exploitations anciennes, anarchiques, qui ont amené en 1777 le roi Louis XVI à créer l’Inspection des Carrières. C’est suite à de nombreux effondrements en pleine ville que fut créée cette institution. L’IDC avait alors pour but de retrouver, explorer, cartographier et consolider ou remblayer les vides abandonnés des anciennes carrières. Un titanesque travail de référencement. Les murages visibles ici délimitent aujourd’hui les galeries d’inspection des vides remblayés, accessibles depuis ce remarquable escalier en colimaçon.
Ces escaliers constituaient un des trois types d’accès aux carrières construits par l’inspection des carrières. Des puits de service, ou les puits de service à échelons ont aussi été aménagés en divers endroits. Pour les ouvrages majeurs, comme celui-ci, l’Inspection des Carrières apposait des plaques commémoratives rappelant les dates et les noms des ingénieurs ayant participé aux travaux.
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Ici, dans un fief agricole, les paysans descendaient sous terre pour œuvrer et extraire la roche à travers un labeur dangereux. Les maçons, pendant leurs périodes creuses pouvaient eux aussi trouver leur manne dans les anciennes carrières de gypse, pierre à plâtre, dont l’industrie battait son plein au XIXe siècle. Ils allaient à leur tour dans les galeries souterraines pour les consolider, et bâtissaient les ouvrages les plus édifiants, dignes des architectes des plus grandes cathédrales. Certains d’entre eux ont pu subsister jusqu’à nos jours comme cette enfilade d’arches, remaniée en 1914 comme en témoignent les dates, avec au fond un pilier maçonné donnant naissance à d’autres arches de consolidation. Les maçons de l’extrême savaient également caler leurs arches sur les parois taillées en trapèzes, typiques de ces carrières de gypse.
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Les carriers sont de véritables artisans anonymes. Ils ont ici pu façonner un immense dédale de galeries souterraines, remarquables par les moyens de consolidation mis en œuvre. Les agriculteurs s’en allaient sous terre durant les hivers rigoureux pour extraire le gypse. Les maçons, eux, s’employaient à édifier ces arches « à l’anglaise » selon des méthodes dignes des bâtisseurs de cathédrales médiévales. C’est ainsi que ces carrières de gypse ont traversé les siècles.
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Ces diverses consolidations ont été édifiées suite à un faible recouvrement, engendrant une instabilité notoire de la roche, du gypse saccharoïde. Ce matériau, toujours utilisé pour produire du plâtre, a tendance à se déliter très facilement. Par ailleurs, sa tenue sur les portées, comme les ciels de galeries, est très médiocre. Elle est même empirée lorsque les bancs de roches sont surmontés d’une couche d’argile…comme c’est le cas dans cette région! Ces paramètres ont conduit les carriers à édifier de nombreuses consolidations: Arches pour contrer le décollement de ciels, piliers pour lutter contre les cloches de fontis, et renforts latéraux pour éviter la formation de piliers écornés!
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Quand on descend sous terre, on remonte le temps. C’est aussi valable sous Paris, autant dans les couches géologiques que dans les consolidations! Les premières consolidations des carrières de l’inspection générale des carrières, l’IGC, datent de 1777. Guillaumot en fut le premier inspecteur. Il dirigea la construction de nombreux ouvrages avant la révolution française, dont celui-ci. L’un des témoins pré-révolutionnaires des anciennes carrières parisiennes présente donc ici l’inscription « n°4 G 1785 », ouvrage numéro 4 de Guillaumot réalisé en 1785. Sa forme est relativement atypique, avec ces moellons calcaires se terminant en voûtes en encorbellements. Au fond, on aperçoit un trou de visée: ceux-ci permettaient aux inspecteurs de vérifier que le travail avait été correctement exécuté en regardant l’épaisseur du mur, et la tenue de la roche calcaire.
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Les voûtes concentriques de cette ancienne carrière de gypse ont été montées par les mains des plâtriers. Il empilaient judicieusement des pierres issues de la carrière, et recouvraient le tout de plâtre. Ce plâtre était enduit avec les mains sans aucune protection. Dans ces anciennes carrières, on peut encore apercevoir sur les murs, les traces des mains des ouvriers comme marquage de leur dur labeur. Au premier plan, un pilier à bras sort du lot, et remplace ces solides voûtes.
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Château de ciment maçonné.