Lorsqu’une carrière est abandonnée, tout se met de travers, surtout lorsque les contraintes sont élevées sur les consolidations humaines. Ce pilier de parpaings édifié au XXe siècle n’a pas tenu sous la pression du ciel, qui a simplement travaillé. En effet, simplement quelques petits blocs sont tombés au sol, et le pilier soutenant l’autre extrémité de la poutre est, quant à lui, totalement à terre. Les plate-bandes réalisées par les champignonnistes, se retrouvent ensevelies. Au fond, le pilier de pierres empilées et enduites de plâtre maintient, tant bien que mal, un ciel fracturé.
En plein milieu d’une chambre d’exploitation calcaire trône cette épave de Renault 12. Le secteur servit de zone de démontage de pièces détachées automobiles, trafic ayant eu lieu dans les années 1980 et 90. Les épaves des véhicules sont restées en place, dans une curieuse atmosphère donnée par ces piliers en parpaings soutenant des habitations récentes.