Posts Tagged “piliers tournés”
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Une galerie poinçonnante.
Une « poinçonnante »: malgré la belle apparence de cette galerie d’exploitation de carrière de gypse, le sol est soumis à un effet de
poinçonnage. Les piliers tournés sont taillés avec la plus grande qualité, la galerie taillée au cordeau. Ces chantiers liés à l’activité d’une
plâtrière datent de l’aube du XXe siècle, comme en témoigne l’usage des explosifs, marqué au ciel par de grands impacts sombres. Mais le gisement touche ici à ses limites: les carriers n’avaient à leur disposition que peu de
puissance, s’en résultant des galeries assez basses, de l’ordre de trois à quatre mètres de haut, et une optimisation maximale du rendement de production. Au résultat, la masse résiduelle de gypse au sol s’est avérée insuffisante au fil des temps, tout comme la section des piliers au sol, qui commencent à poinçonner le pied de carrière. Ces piliers s’enfoncent alors lentement, engendrant des fractures et un renflement du sol en son milieu.
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Deux voûtes maçonnées dans une carrière de calcaire.
Deux voûtes maçonnées dans une carrière souterraine de calcaire. Cette carrière ancienne fut exploitée dès le XIIe siècle par le mode d’exploitation dit des
piliers tournés. Les hauteurs d’exploitation, pouvant avoisiner les 5 mètres, furent atténuées par divers périodes de remblaiement lors de la réutilisation des carrières en
champignonnières. Plus tard, quand la surface fut urbanisée, ce sont des coulis d’injection qui sont venus petit à petit remblayer voire combler certaines galeries. Au cours du XIXe siècle, les premiers aménagements de surface nécessitèrent la construction de ces arches maçonnées aux endroits où la portée des ciels était trop importante. Discrètement, on remarque sous l’arche du premier plan un puits à eau, en pierres sèches, descendant jusqu’au sol d’origine de la carrière, 2 ou 3 mètres plus bas.
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Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.
Piliers carrés de pierre calcaire, dans une salle qui fut reconvertie en champignonnière à une époque récente. Ces
piliers tournés ont été taillés au cours du XIXe siècle pour l’extraction importante de calcaire que nécessitaient entre autres les importants travaux du baron Haussmann. On aperçoit sur ces piliers les traces de défermage au
pic et à la lance de carrier. Cette carrière souterraine de calcaire fut utilisée au XXe siècle pour les besoins des champignonnistes en eau, température et humidité, et jusqu’au début des années 2000 par une seconde entreprise de champignonnistes qui elle était spécialisée dans la culture de champignons asiatiques, les shiitakés. Cette culture particulière s’effectuait sur des rondins de compost disposés sur des tringles métalliques.
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Piliers tournés et arche et quinconce, taillés intégralement au pic.
Arche et quinconce dans la
disposition des piliers tournés de cette ancienne et très vaste carrière de gypse. Les piliers tournés réguliers sont évasés pour permettre de mieux canaliser les forces de pression s’exerçant du ciel et pour diminuer la portée des mêmes ciels pour obtenir des galeries solides tout en gardant un taux de défruitement suffisamment acceptable. Car les ciels des carrières de gypse, roche cassante donnant le plâtre par cuisson, ont une fâcheuse tendance à se rompre et à se décoller lorsque leur portée est un tant soit peu trop grande. Il en va de même pour les carrefours, dont la disposition en quinconce des piliers permet d’en former de trois galeries au lieu de quatre, diminuant d’autant les forces de pression pouvant s’exercer aux ciels; les carrefours étant souvent les points faibles de ces carrières de gypse. Ici, une arche maçonnée, dite « à l’anglaise » permet de renforcer le dispositif, le carrefour de galeries a alors une bien meilleure tenue.
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Dos de l’arche de 1911.
Dos de l’arche en briques et moellons datée de 1911. En réalité, cette voûte est bien une arche, qui fut reconstruite après un important effondrement qui a eu lieu dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée par
piliers tournés. Bien qu’exploitant un calcaire d’une grande qualité, certains quartiers de cette carrière restent très fragiles du fait du taux de défruitement élevé. Ainsi, des consolidations furent nécessaires. L’arche de l’aube du XXe siècle fut reconstruite de façon plus robuste par une véritable voûte de briques soutenant un ensemble en moellons réguliers liés par un ciment. On peut par ailleurs voir les traces de cette reconstruction de l’autre côté de la structure, où un début de fontis par simple décollement du ciel barre le chemin à tous véhicules, comme le montre l’image ci-dessous:

De l’autre côté de la voûte reconstruite…
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Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.
Piliers et passerelle, un pont semble formé par un filon de ce calcaire argileux non exploité, laissé en place, établissant une séparation entre deux niveaux de galeries. Une passerelle métallique permet d’élargir la galerie supérieure, et par là même sécuriser le passage. Cette carrière de pierre à chaux, reconvertie au XXe siècle en champignonnière, se développe sur trois étages différents. La texture cassante de la roche donne un aspect très anguleux et esthétique de ces piliers tournés de section arrondie. Ce pont souterrain résulte d’une masse calcaire laissée lors de l’abattage du plancher séparant les deux niveaux, technique permettant de rentabiliser l’exploitation, augmentant les volumes et par conséquent leur instabilité.
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Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.
Une voie dans l’eau d’une
carrière de pierre calcaire. Cette eau s’écoule depuis une source karstique, et était récoltée sous pression par un bassin qui la redistribuait à la champignonnière. Depuis, cette source n’est plus canalisée et s’écoule librement. Des concrétions se sont déposés sur le coupon de voie Decauville de 60cm d’écartement, et de 5 mètres de haut. L’eau s’accumule au sol puis ruisselle où plusieurs écoulements d’eau se rejoignent un peu plus loin. La galerie plonge vers le fond à travers les piliers tournés carrés. La présence d’eaux souterraines fut un critère décisif lorsque cette carrière de calcaire fut convertie en champignonnière. La taille de l’exploitation est telle que certains quartiers servaient déjà aux cultures alors que le fond était encore exploité.
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Piliers tournés numérotés.
Piliers tournés numérotés dans une carrière souterraine de calcaire. L’exploitation fut en grande partie reconvertie par l’Allemagne durant la seconde guerre mondiale, en usine de fabrication et d’assemblage des missiles V1. Les numéros sont contemporains à cette époque, comme la dalle coulée en béton au sol. À la libération, la totalité du matériel a été retirée, et la carrière a servi de champignonnière. Aujourd’hui, ce ne sont plus que de gigantesques espaces vides comme cette grande salle. Le dépôt noir au ciel est causé par les incendies de voitures, fréquents dans les années 1980 et 1990 quand un trafic y sévissait…
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Cette salle est un exemple de chantier, dans une carrière de gypse. Il est situé en seconde masse, c’est à dire dans la seconde couche de gypse rencontrée depuis la surface. Celle-ci offre moins de puissance, d’où des galeries moins hautes qu’habituellement, ici tout de même environ 5 mètres. Les piliers sont tournés, c’est-à-dire que le carrier exploite la roche en tournant autour de pièces qu’il abandonne (on parle aussi de piliers abandonnés). Cette pièce va permettre de soutenir le ciel, c’est un pilier, laissé dans la couche. Ici, les piliers sont organisés en quinconce, dans d’autres exploitations ils peuvent être en éventail, ou encore en damier. L’avantage des piliers tournés en quinconce est d’éviter les carrefours à quatre branches (en effet ce sont des carrefours en T), ce qui donne une relative stabilité à l’ensemble de la salle.
Cette carrière connut aussi une intense activité en tant que champignonnière.