Stationné sous la halle à charpente métallique des ateliers de maintenance, ce MF67 prend la pose. Devant lui se trouve la fosse du pont transbordeur. Ce dernier permettait de déplacer des véhicules entre les différentes halles, et les différentes unités d’entretien. À Paris, en plus d’assurer des fonctions spécifiques sur la maintenance des organes du matériel roulant, chaque atelier est dédié aux trains d’une même ligne. Cela permet d’éviter de prévoir des convois aux itinéraires complexes pour des visites limitées.
Le wagon barbe-sioux est un terme inventé pour ce très curieux véhicule, rencontré par hasard au détour d’anciennes galeries souterraines. Il s’agit en réalité, comme ses collègues derrière lui, d’un wagonnet plateau, sur lequel est posé un cuffat. Ces cuffats permettaient aux matériaux d’être acheminés par un puits, et cela pouvait même servir au personnel. C’est dire les conditions de travail. Posés sur des wagonnets, ces cuffats pouvaient alors aisément voyager dans les galeries horizontales des carrières. Ici, et sans qu’on ne sache pourquoi, le cuffat fut laissé en place sur son véhicule, lui donnant un faux air de barbecue. Avec le temps et l’humidité, l’ensemble s’est fortement corrodé.
Echelle coulante, calcifiée, où se forme une chute d’eau en saison humide.
Echelle qui permettait aux ouvriers travaillant dans cette ancienne mine de schistes de communiquer entre les différents étages. Ces étages sont établis pour exploiter totalement la couche convoitée, inclinée selon un pendage de 45°. Par temps humides, l’eau s’engouffre dans chaque anfractuosité de la mine, et circule entre les niveaux. Elle descend donc naturellement le pendage et forme des cascades à certains endroits comme dans ce puits. En déposant la calcite dont elle s’est chargée, elle forme une gangue de calcite tout autour de l’échelle métallique. L’endroit est hautement intéressant en couleurs, entre le gris de la roche saillante et les coulées de calcite.