Posts Tagged “souterraine”
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Cette carrière souterraine de calcaire a été exploitée selon la méthode des piliers tournés. Située sous un plateau agricole, les carriers ont creusé une galerie rectiligne en pente douce. On appelle cela une descenderie. Cette galerie d’accès est ensuite aménagée avec une voie, des installations électriques, pour permettre au personnel d’accéder aux galeries. Le haut de la descenderie, en surface, était équipé d’un treuil pour monter des wagonnets chargés, et en descendre des vides. Ici, en bas d’une descenderie, la voie, de type Decauville, de 60 centimètres d’écartement, se dédoublait dans une galerie plus large afin de desservir les divers quartiers de la carrière. Longue d’environ 300 mètres, elle permettait de compenser les quelques 40 mètres de recouvrement séparant la couche calcaire de la surface.
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Ces galeries de mine ont été creusées dans de la roche calcaire. Or, il s’agit d’une roche qui peut difficilement encaisser de très longues portées. Pour pérenniser la galerie et ainsi exploiter sur une largeur importante, les mineurs ont ainsi utilisé des méthodes de soutènement. Ici, en l’absence de voie de roulage, ou postérieurement à leur démantèlement, ils ont placé des piliers en fonte. Utiliser de la fonte est intéressant pour ce genre de consolidations, car elles sont soumises à de grandes forces de pression. La fonte aurait été bien moins appropriée pour la confection de poutres transversales, soumises à des mouvements de torsion.
Ce carrefour de galeries, assez important, était un point de passage pour le personnel de la mine, se rendant aux quartiers d’exploitation.
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Par cette ouverture, entrée en cavage pratiquée dans la roche pour accéder aux chantiers, la lumière du jour pénètre dans les galeries. Cette carrière moderne a été intégralement exploitée à l’aide de la haveuse, outil mécanique servant à découper la roche. On le remarque par ces parois très lisses et régulières. Le pied de carrière décrit une légère pente pour permettre aux véhicules routiers d’accéder aux travaux. Ceux-ci venaient charger les lourds blocs de pierre pouvant peser plusieurs tonnes. Abandonnée depuis, la lumière et l’humidité permettent à la végétation de reprendre place dans cet univers minéral.
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Cette grande carrière de calcaire a été exploitée dans les années 1960 pour la pierre de taille. En majeure partie, ce sont des véhicules routiers qui effectuaient le transport des blocs. Pour les charger plus aisément, des zones comme celle-ci ont été aménagées dans les anciens travaux. Une estacade de chargement permettait ainsi de surélever les blocs à charger, et de les placer au niveau du véhicule à remplir. Ce moyen permettait d’économiser des forces et des machines. Les blocs extraits d’une carrière de pierre de taille peuvent varier, leur masse peut aller de celui d’un moellon, quelques kilogrammes, à plusieurs dizaines de tonnes. Si aujourd’hui ces deux poutres en bois sont complètement pourries, peut-être pouvaient elles, il y a cinquante ans, supporter le poids d’une remorque ou d’une petite voie ferrée. Elles étaient alors supportées par un talus de déblais, aujourd’hui bien tassé.
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Ces mines de fer connurent d’importants remaniements. Cette bifurcation en est l’exemple. Une fois l’exploitation terminée, l’axe principal de la mine fut relégué au rang de tunnel de transport ferroviaire. En effet, l’établissement exploitait toujours le minerai de fer, mais dans des concessions toujours plus lointaines. Au moment de l’arrêt de la dernière concession, il est probable que la branche de droite de ce tunnel était déjà démantelée: dans sa dernière configuration, le minerai était exploité en découverte, les convois entraient sous terre pour ressortir à l’usine, située de l’autre côté du massif forestier.
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Ce vieux camion d’avant guerre est difficile à identifier. D’abord, il est extrêmement rongé par l’oxydation: la benne est déjà abondamment trouée, le temps a rendue la tôle toute fine. De plus, les champignonnistes modifiaient souvent des véhicules pour leur seconde et ultime vie souterraine. D’abord les véhicules utilisés étaient achetés à bas coup, pour faire face à l’environnement hostile qu’est la carrière souterraine. Ensuite, il fallait adapter le camion au transport en souterrain: l’abaisser, retirer des éléments, en changer d’autres… Et bien souvent, ils étaient malmenés lors de leur utilisation. Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’il s’agit d’un modèle ancien, d’avant guerre, du début du XXe siècle.
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Le gypse du Trias porte des strates lenticulaires. Ce gypse, formé à l’époque de mers chaudes, fut exploité aux XVIII et XIXe siècle en souterrain. Il l’est toujours dans la région, à ciel ouvert. Par cuisson, le gypse produit le plâtre, matière prisée dans la construction et dans l’art. Cette carrière souterraine très ancienne a consisté à évider les poches de gypse, en formant plusieurs salles de formes irrégulières.
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Cette calandre caractéristique du milieu du XXe siècle provient d’un camion Dodge Canada. Le véhicule fut réemployé dans une carrière souterraine de pierre de taille, pour transporter du personnel, de l’outillage et des machines. Le camion à plateau, ne pouvant entrer dans les galeries, a été raboté sur le dessus. Sa cabine fut supprimée, pour permettre de rouler aisément dans les galeries de faible hauteur. Cela lui confère un étrange aspect. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce véhicule a du vécu!
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Ce mur maçonné fait partie d’une imposante consolidation. Il s’agit d’une suite d’arches situées sous la voie publique. Dans la ville, face aux risques d’effondrement, l’Inspection des Carrières avait pour but de répertorier, cartographier et consolider tous les anciens vides d’exploitation de la pierre calcaire. Cette dernière a connu une extraction du moyen-âge jusqu’au XVIIIe siècle, sans discontinuer, et de manière parfois désordonnée, ou très artisanale. Pour s’orienter dans ces labyrinthes, l’inspection a fait apposer sur les murs et les parois des inscriptions, mentionnant les lieux où conduisent les galeries, ou les voies sous lesquelles on se trouve.
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Cette mine de fer s’articulait autour d’un puits, comblé depuis sa fermeture, dans les années 1960. Le personnel pénétrait dans le vaste réseau par une entrée en tunnel. Les véhicules ferroviaires, et le minerai, étaient quant à eux orientés dans les niveaux par ce puits interne (un bure), et un système de plans inclinés. Les abords du puits sont équipés de plusieurs galeries avec de nombreux appareils de voies: les convois doivent pouvoir emprunter divers évitements ou boucles pour se rendre dans les quartiers situés derrière le puits. Lorsqu’un convoi était dirigé vers le tiroir en impasse, à droite, le signal mentionnant la fin du roulage s’allumait. Ces trains étaient tractés par de puissantes machines électriques. Le tuyau encore suspendu au plafond acheminait l’air comprimé, indispensable au fonctionnement de chargeurs ou de perforateurs.
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Ce passage aménagé dans une carrière de calcaire, porte le nom de Chalibert. Sans doute est-ce le nom de l’ingénieur qui a imaginé cet aménagement. Cette carrière de pierre tendre a été brièvement exploitée au pic, à la fin du XIXe siècle. L’inscription date de cette période, elle est réalisé à la lame de plomb. L’exploitation, effectuée sous forme de piliers tournés, a laissé place à des vides, plus tard réutilisés comme caves à champignons.
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Cette galerie est taillée dans le gypse. On remarque clairement les traces laissées par les outils des carriers au mur. La galerie permettait l’accès à une exploitation très ancienne, déjà abandonnée dans les années 1900. Toutefois, on y trouve quand même une ligne électrique triphasée par la présence de câbles, et de leurs supports. En effet, après les carriers, ce sont les champignonnistes qui investirent les lieux. Leur travail consistait également à entretenir les consolidations, comme on le voit sur le renfort en plâtre daté de 1960. Ce genre de réparation reste tout de même très palliatif car il ne s’agit que de boucher les fissures dans l’idée de stopper leur progression. Malgré la présence d’arches en meulière, appelées parfois consolidations à l’anglaise, la galerie a tendance à s’effondrer.
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Ce gouffre, vaste fosse naturelle, semble aspirer toutes les couleurs de la forêt. La lumière du jour pénètre ces ténèbres fraîches et humides. Depuis la formation du plateau calcaire, l’eau façonne ces cavités lentement mais sûrement. Elle y effectue toujours son travail d’érosion. La lumière permet même à des mousses d’établir de la végétation sur la roche de l’Urgonien.
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Dans une carrière de calcaire de taille moyenne, les soldats aménagèrent cet autel. Un généreux crucifix est ainsi sculpté dans la roche, sous une voûte qui semble l’abriter. D’abri, ces carrières en servaient lors de la première guerre mondiale. En l’absence de lieux de cultes, les poilus utilisaient leurs abris pour les réaliser eux mêmes. On remarque ainsi une quantité considérable d’œuvres d’art liées à la religion sur, ou sous, les champs de bataille de 14-18.
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Cette vaste et étonnante salle est creusée dans le sable. Pour des raisons évidentes de stabilité, rares sont les carrières d’extraction du sable en souterrain. Toutefois, ici et dans cette région, le sable est recouvert d’une solide dalle en grès. Ce grès résulte de dépôts de sables plus anciens, plus compacts. Ainsi cette vaste salle est maintenue grâce à différents piliers de sables et quelques étais au centre. Ces étais pouvaient aussi permettre de suspendre du matériel ou des outils, pour charger les wagonnets qui évoluaient sur ces voies étroites de 50 centimètres.
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Une petite cavité discrètement située sous le plateau calcaire. Trois trous naturels y laissent pénétrer la lumière déclinante. Ce calcaire, l’Urgonien, s’érode progressivement sous l’effet de l’humidité, du vent, et de la gélifraction. Éclairée régulièrement, la végétation parvient à se fabriquer une petite place dans cette poche minérale.
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Au coeur d’une vieille mine abandonnée, ce local technique abritait divers appareillages. Parmi eux, on remarquera notamment un compresseur dont il ne reste que les supports. Il s’y trouve aussi diverses lampes, ainsi que les restes d’une pelle Eimco. Cet endroit aujourd’hui reposant devait être empli de bruits à l’époque du fonctionnement de la mine, il n’y a pas si longtemps…
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Autel sculpté dans un pilier tourné. Lors de la première guerre mondiale, les soldats se recueillaient ici. Dans le pilier d’une carrière souterraine, ils réalisèrent ces sculptures. Nous sommes ici sous les positions allemandes, et quelle que soit leur nationalité, ou leur grade, le culte occupait chez les fantassins une place importante.
Malheureusement, ce site fut très vandalisé. Inscriptions grattées, même les petites colonnes sculptées ont été fracassées. Elles ont toutefois pu être retrouvées et redisposées, en équilibre… Malgré le centenaire récent de cette guerre infâme, peu de travaux ont été réalisés à propos des souterrains, qui sont pourtant les lieux où les poilus étaient ‘’abrités’’.
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Sous le carillon du Scialet des Cloches. La géologie naturelle a ici créé d’étranges formes dans la roche. Des poches de glaise ayant debourré avec l’érosion ont ainsi donné ces cloches. Creusées dans le calcaire urgonien. Parcourue par d’importants courants d’air, cette grotte peut encore receler de la glace en période estivale.
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Ornement de guerre intitulé « Le Garde au Balcon ». Le sculpteur y a même représenté ses outils. Dans la région, de nombreuses carrières de pierre ont été utilisées par les soldats, de tous côtés, comme abris durant la première guerre mondiale. Ces utilisations se traduisent par de nombreuses traces laissées sur les parois. Inscriptions, dessins, bas-reliefs et sculptures se retrouvent dans ces souterrains hélas mal protégés.
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Piscine brumeuse dans un plan incliné. Cette descenderie permettait au personnel et aux wagonnets de transport de franchir une faille géologique présentant un décrochement vertical de cent mètres! Ainsi, cette pente plongeait durant près d’un kilomètre de long pour compenser cet imposant dénivelé. Un imposant chariot muni d’une plateforme la parcourait, comme en témoigne cette barrière. Un agent situé en haut obéissait à des signaux sonores transmis par une cloche et une trompe. Plus tard, un ascenseur remplaça ce plan incliné. On déposa le chariot à plateforme, installant à la place cette imposante canalisation, servant au pompage des eaux d’exhaure. Depuis l’arrêt de l’exploitation et par conséquent l’arrêt des pompes, l’eau est progressivement remontée jusqu’à la cote de débordement du bassin minier. Toutes les galeries situées sous cette altitude sont alors noyées dans la nappe phréatique. Ici, à l’altitude de débordement, les eaux du noyage ayant englouti ce plan incliné ont formé cette piscine brumeuse.
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L’extérieur nuit, la sortie crépusculaire, de ce puits à échelle de faible profondeur s’équilibre avec l’éclairage des galeries. Cet éclairage est ici majoritairement produit par une lampe à carbure, fonctionnant grâce au gaz acétylène. L’éclairage électrique vient souligner la voûte de cette carrière. Il s’agit là de galeries renforcées au sein d’anciens vides, par l’IGC, l’Inspection Générale des Carrières.
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Ce porche d’accès à une ancienne carrière de gypse s’insère dans sa ligne de taille. La carrière, d’abord exploitée à ciel ouvert, s’étendait ensuite en galeries lorsque le recouvrement par des matières inexploitables (stériles) devenait trop important. L’exploitation en galeries souterraines a au moins pour avantage de ne pas dénaturer les terrains en surface. Ces derniers sont, de plus, inconstructibles, permettant au site de garder son aspect boisé, indispensable dans de telles zones urbanisées. Cette urbanisation finit hélas par rattraper ces lieux, où les galeries souterraines finissent parfois comblées. Ici, du vaste réseau souterrain qui existait autrefois, il ne reste plus grand chose.
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Trop-pas beau, et à double sens. Ce moignon de galerie subsistant est coincé entre deux effondrements massifs des calcaires à ciments. Ces effondrements sont antérieurs au démantèlement de la carrière: en effet, il subsiste un trolley, câble d’alimentation électrique des locomotives. Les machines tiraient des convois de plusieurs wagons sur cette voie étroite. La galerie, qui constituait un roulage, prend une forme d’arc rampant. Cela est dû au miroir de faille présent à droite, mais aussi sans doute à la déformation de la galerie. C’est la pression de la montagne qui a provoqué ce genre de déformation.
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Petit ensemble ferroviaire aperçu au détour d’une galerie. Il s’agit d’un wagonnet-plateau Decauville et d’un dérailleur tournant en voie de 60cm. Ces wagons plats étaient spécifique au transport de la pierre de taille sous forme de blocs. La roche exploitée était du calcaire. L’exploitation, ici ancienne, était effectuée en piliers tournés. Plus tard, les éléments ferroviaires ont été démantelés pour permettre une autre utilisation des vides, celle des cultures de champignons, ou champignonnières. Entre les piliers ont pu être édifiées des cloisons maçonnées. Celles-ci maintiennent en place des déblais d’exploitations. Elles étaient généralement aménagées en fin de chantier à l’écart des roulages.
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La fente et la pente aménagées dans cette carrière souterraine permettent de diriger les blocs. Dans cette région, les couches de calcaires à ciments sont inclinées. Ainsi, les carriers exploitaient la roche dans le pendage et utilisaient la gravité pour déverser les blocs. Cela permettait aux blocs extraits de descendre, puis de les recueillir dans une galerie de roulage au niveau inférieur. Seulement, dans cette carrière, le pendage est insuffisant pour permettre aux blocs de ciment, roche argileuse, et donc plastique, de rouler. Ainsi, les ouvriers construisirent plusieurs « toboggans » de ce type dans cette exploitation. Les roches de l’étage supérieur sont déversées à travers une fente, puis dégringolent cette pente pavée pour ensuite tomber dans le puits, vers les trémies du roulage. Un système ingénieux, consolidé par une poutre métallique.
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Demi-voûte en carrière de gypse. En effet, les premiers mètres de consolidation de cette galerie de roulage ont été édifiée en curieuse voûte tronquée en son sommet. Le reste du ciel est maintenu par quelques étais. Au premier plan, un pilier à bras marque l’entrée vers de vieux chantiers complètement effondrés. Beaucoup de marnes et des matériaux venus de la surface (bois pourri, humus, …) ont envahi les galeries depuis un fontis voisin. Cependant, cette coulée de marne ne rend pas les lieux glissants au vu de son épaisseur. La faible puissance de l’exploitation est caractéristique de la seconde masse de gypse.
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Un trou dans la voûte a été pratiqué. Ici, la carrière se développe verticalement, selon plusieurs étages. Ce fond de galerie comporte un réservoir d’eau. L’eau était en effet importante pour la production de craie et les carriers l’utilisaient pour la décantation. La calcite a aujourd’hui entièrement recouvert l’installation. Ce réservoir pouvait d’ailleurs par sa taille recueillir une grande quantité d’eau. Le puits traversant le ciel permet de drainer les eaux d’infiltration dans le réservoir.
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La fontaine Sainte Marie est une fontaine d’étiage, permettant de mesurer les variations de hauteur des nappes phréatiques parisiennes. Cet ouvrage de 1819 est intégré aux carrières dites des « Capucins », situées sous l’hôpital Cochin. L’association SEADACC a, depuis près de quarante ans, oeuvré pour la restauration de ce patrimoine aujourd’hui classé aux Monuments Historiques.
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La grosse aiguille autrefois disposée sur la voie de roulage est la seule survivante du secteur. Tous ces chantiers étaient parcourus par des roulages ferroviaires. Lors de la fermeture de la carrière de gypse, tout le matériel ferroviaire a été démantelé. Pourquoi alors les ouvriers n’ont-ils pas sorti cette aiguille? Cela reste un mystère. Toutefois, elle reste un témoignage du lourd passé industriel de ces carrières. En effet, les proportions de l’infrastructure et du matériel laisse imaginer les quantités de roche extraites.
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Un pont sous terre, chose peu commune, enjambe une petite rivière qui constitue l’exhaure de la mine. Ce secteur de travaux anciens est exploité selon la méthode des hagues et bourrages. L’exploitation, réalisé en pendage dans la couche d’hématite, traverse plusieurs nappes d’eaux souterraines. Ces eaux ruissellent vers le fond de la mine et sont canalisées. C’est pourquoi les mineurs ont édifié ce passage, pour permettre à la voie de roulage de franchir l’exhaure et d’aller exploiter facilement les chantiers se trouvant de l’autre côté.
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Lignes projetées en perspective sur cette taille particulière. Cette carrière de craie a été creusée selon une manière propre à sa région. La craie, matériau très tendre, a pu être découpée progressivement et directement en petits blocs plus ou moins longilignes. Les carriers ont percé les galeries du haut vers le bas, donnant aux galeries ces formes trapézoïdales, mais aussi créant ces esthétiques lignes de fuite. La blancheur de la pierre est telle qu’une seule source de lumière se diffuse dans plusieurs galeries alentours.
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Wagon perché sur sa voie de 50cm. Ce wagon à benne basculante se situe dans une voie de roulage d’un niveau supérieur. La voie traverse ensuite un puits de jet, orifice où était déversé le minerai. Enfin, les mineurs pouvaient récupérer dans la galerie la plus basse le minerai grâce à une trémie. Ici, l’exploitation a eu lieu dans un gisement penté, présenté sous forme de couches suivant un pendage, un angle décrit par la couche exploitée. Ainsi, les galeries s’étagent suivant cet angle ou s’étendent en dépilages, comme ici, de grandes salles inclinées constituées de piliers tournés.
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Un angle vaste d’une carrière de calcaire: il est assez rare de voir une voie principale de roulage décrire d’un seul coup un angle aussi aigu. Cela est d’autant plus impressionnant que la hauteur de cette galerie avoisine les dix mètres. Le pilier se trouve raboté en sa partie inférieure. Cela permettait un passage de véhicules un peu plus aisé. Les parois sont intégralement exploitées à la haveuse, comme en témoigne la taille très lisse et découpée de la pierre calcaire. Son climat humide et à température constante en fait l’endroit idéal pour cultiver des champignons ou entreposer des produits maraîchers.
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Double tronçon de puits à échelle, qui dessert en fait deux niveaux de carrière souterraine de calcaire. Les puits de service étaient destinés en premier lieu à créer l’aérage de la carrière. Il pouvaient être, comme celui-ci, équipés d’une échelle pour permettre en plus l’accès au personnel. Ici, le niveau inférieur est inondé. Quant à la partie remontant à la surface elle est aujourd’hui obstruée. Une coulée noire résultant d’infiltrations d’hydrocarbures tapisse le pourtour de ce puits. Comme on le voit, la totalité de l’espace a été exploité, puis comblé à l’aide de remblais maintenus par des murages. C’est la méthode appelée « Hagues et Bourrages« .
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Les porions étaient les contremaîtres mineurs. Ils étaient issus du personnel du fond, et étaient donc souvent proches des ouvriers. Ici, dans ces anciens quartiers, se trouvaient justement les bureaux des porions. La galerie était, comme en attestent les traces au sol, équipée d’une voie ferrée. Les encadrements voûtés étaient occultés par une porte en bois, permettant l’accès aux locaux. En arrière de ces locaux se trouvait une coursive qui permettait au personnel d’effectuer le niveau des lampes à pétrole qui éclairaient les salles.
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Voie ferrée & ripplemarks se côtoient dans cette ancienne carrière souterraine de pierre à bâtir. Les carriers ont exploités plusieurs bancs de roches: en grande partie du calcaire. Celui-ci a été extrait à la lance et taillé au pic comme en témoignent les nombreuses incisions visibles sur les piliers tournés. Puis, en ciel, les ouvriers se sont attaqués à une autre couche, plus marneuse. Celle-ci laisse apparaître des ripplemarks, fonds des mers fossilisés. Le lagon peu profond ayant permis au cours du temps la formation de la roche calcaire a peu à peu laissé sa trace dans le sable, imprimée pour toujours dans cette couche de marnes. Une voie ferrée parcourt encore ces chantiers fortement étendus.
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Cette chapelle sculptée en l’honneur d’un régiment se trouve légèrement éclairée par la lumière du jour. Non-loin des lignes de combat, c’est là que des soldats venaient se recueillir. Régulièrement, un prêtre se rendait sur place et des messes étaient organisées pour les soldats.
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Face-à-face de murs taillés dans le calcaire. Ces parois sont surmontées de petits corbeaux, pièces architecturales saillantes destinées à agrandir la surface porteuse, ici du ciel de carrière. Ce petit réseau a connu comme on peut le voir une phase de remblaiement. Il est aussi particulièrement humide. Cette humidité ajoute une pellicule luisante aux parois de cette carrière. Au fond, on remarque une consolidation maçonnée en béton, plus récente que le reste des consolidations. On peut également deviner la présence de différentes strates dans la masse calcaire.
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Deux piliers, cône et carré, maçonnés dans une ancienne carrière. Cette exploitation, située en seconde masse, servait autrefois à l’extraction du gypse. Elle fut, dès les années 20-30, réutilisée comme champignonnière. Celle-ci fut exploitée d’abord en meules, puis à l’aide de sacs, comme dans ce quartier. Des piliers maçonnés ont été édifiés plus tard de manière à maintenir le ciel, qui, argileux, est particulièrement instable. Ces deux piliers de forme différente en sont l’exemple, on en retrouve de toutes sortes aux alentours.
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Un Geste, un Contrôle, telle est la devise de l’opérateur se trouvant derrière un tel appareil. Ce vieux poste décrépi se trouve très loin au fond d’une ancienne mine. Il servait à redresser le courant électrique de traction des locomotives. Les sous-stations, ou postes redresseurs, étaient situés ponctuellement le long de la ligne ferroviaire: en effet, le rendement du courant alternatif est supérieur à celui du continu lors de son acheminement dans le réseau électrique. Or, les machines de mines, rudimentaires, fonctionnant au courant continu, il était nécessaire de transformer ce courant d’alimentation. C’est là l’utilité de ce genre de poste. Un lorry permettait la maintenance occasionnelle et le déplacement des lourds transformateurs; il en reste une roue au sol, encore sur son rail…
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Ce petit bassin, trou d’eau au milieu d’une chambre d’extraction en carrière de gypse de seconde masse, est en fait un ancien monte-charge. Une plateforme remontait les blocs ou le personnel depuis le niveau inférieur, en troisième masse. L’ensemble de l’installation a été retirée, comme en témoignent les traces de support au ciel. Mais le trou n’a pas été rebouché et, inondé par les eaux bleutées, laisse encore percevoir les restes d’une galerie engloutie…
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Les Trois Passages sont ici disposés à l’entrée d’une ancienne chambre à piliers tournés, en grande partie effondrée. En effet, la section des piliers est d’une part, très étroite, comme on peut le voir au centre de l’image. Aussi, le gisement de gypse est très irrégulier en cet endroit, comme le montre l’inclinaison du banc au fond à droite. Les traces de meules à gauche au sol attestent de l’ancienne réutilisation des vides en champignonnière. À droite, un étroit passage consolidé semble vouloir éviter ces quartiers chaotiques…
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Le local mystérieux se tient au niveau d’un embranchement ferroviaire. Provenant d’un roulage desservant plusieurs chantiers d’une mine de fer, cet embranchement s’en va vers d’autres étages de la mine. Ce local était sans doute un bureau de porions, chefs mineurs, qui avaient la charge d’un quartier. Il constituait un repère pour les ouvriers qui venaient s’y présenter. Le porion était aussi un mineur comme les autres, il constituait dans certaines exploitation le lien entre les ouvriers et la hiérarchie.
Ici, la mine était équipé d’une importante installation électrique, comme l’on voit au ciel. Aussi, les roulages étaient parcourus par des trains tractés par des locomotives électriques captant leur énergie au niveau d’un trolley.
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Ce tunnel fut aménagé dans une carrière souterraine de pierre à ciment du berriasien. Il s’agit d’un travers-banc permettant de rejoindre depuis la surface les tréfonds de la montagne, où se situent les bancs inclinés de cette roche calcaire. Le roulage effectue une courbe permettant de rejoindre l’axe des travaux. Malheureusement, ces travaux sont aujourd’hui en mauvais état: la roche du berriasien est d’une consistance extrêmement cassante. Ainsi, cette galerie consolidée parvient aujourd’hui sur une grande salle en état de chaos évolutif.
Dédale champignonné dans une ancienne carrière de calcaire. Cette exploitation menée par piliers tournés a donné naissance à des vides, exploités plus tard comme champignonnières. Les cultivateurs de champignons, les champignonnistes, formaient des meules constituées de fumier de cheval, de craon (de la pierre calcaire broyée), ainsi que du mycellium. Ensuite, l’arrosage régulier, et l’atmosphère naturellement régulée des anciennes carrières faisaient le reste. Ces champignonnières sont particulièrement bien conservées, les meules ayant survécu à l’épreuve du temps et des visiteurs peu scrupuleux. On remarque au ciel des inscriptions de carriers du XIXe siècle.
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Des jeux de lumière éclairent cet escalier à vis en béton, où autrefois la lumière du jour pouvait occasionnellement percer. Cet escalier a été aménagé au XXe siècle. En effet, dans les années 1920, la priorité était de pouvoir abriter la population civile des bombardements ennemis. C’est dans d’anciennes carrières de calcaire que certains abris ont été aménagés, à l’instar de celui-ci. Aujourd’hui, cet escalier se trouve comblé en son sommet, ce genre d’abri étant devenu obsolète, inutile, et surtout plus entretenu. Cependant, les formes subsistent et sont propices aux raies de lumières.
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Edifiés dès 1869 par l’ingénieur Eugène Belgrand, les réservoirs des eaux de la Vanne se trouvent sur une zone de carrières souterraines. Dans ces carrières, les hommes on défruité toute la surface de sous-sol pour sa roche calcaire, par la méthode des hagues et bourrages. C’est à partir de pierre de taille provenant de carrières situées en dehors de Paris que l’inspection des carrières fit édifier ces murages. En effet, l’exploitation du calcaire dans Paris intra-muros n’était alors plus autorisé depuis bien longtemps. Ce sont d’ailleurs ces exploitations anciennes, anarchiques, qui ont amené en 1777 le roi Louis XVI à créer l’Inspection des Carrières. C’est suite à de nombreux effondrements en pleine ville que fut créée cette institution. L’IDC avait alors pour but de retrouver, explorer, cartographier et consolider ou remblayer les vides abandonnés des anciennes carrières. Un titanesque travail de référencement. Les murages visibles ici délimitent aujourd’hui les galeries d’inspection des vides remblayés, accessibles depuis ce remarquable escalier en colimaçon.
Ces escaliers constituaient un des trois types d’accès aux carrières construits par l’inspection des carrières. Des puits de service, ou les puits de service à échelons ont aussi été aménagés en divers endroits. Pour les ouvrages majeurs, comme celui-ci, l’Inspection des Carrières apposait des plaques commémoratives rappelant les dates et les noms des ingénieurs ayant participé aux travaux.
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Voici un endroit qui donne comme l’impression d’être au Far West… En apparence seulement puisqu’il s’agit bien d’une carrière de gypse. Ici, l’exploitation est ancienne, et les techniques étaient peu avancées. Les consolidations sont presque toutes en bois, et la chambre est taillée en piliers tournés disposés de façon anarchique. Une petite voie ferrée traversait ces travaux, les wagonnets étaient sans doute tirés par un cheval, puisque une écurie se trouve non loin de là. Nous voici au cœur d’une typique exploitation de gypse traditionnelle…
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Ici, dans un fief agricole, les paysans descendaient sous terre pour œuvrer et extraire la roche à travers un labeur dangereux. Les maçons, pendant leurs périodes creuses pouvaient eux aussi trouver leur manne dans les anciennes carrières de gypse, pierre à plâtre, dont l’industrie battait son plein au XIXe siècle. Ils allaient à leur tour dans les galeries souterraines pour les consolider, et bâtissaient les ouvrages les plus édifiants, dignes des architectes des plus grandes cathédrales. Certains d’entre eux ont pu subsister jusqu’à nos jours comme cette enfilade d’arches, remaniée en 1914 comme en témoignent les dates, avec au fond un pilier maçonné donnant naissance à d’autres arches de consolidation. Les maçons de l’extrême savaient également caler leurs arches sur les parois taillées en trapèzes, typiques de ces carrières de gypse.
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Situé loin sous terre, ce poste permettait d’orienter les convois vides vers différents quartiers de la mine, et les convois chargés vers le jour. Nous sommes donc situés sur un nœud ferroviaire souterrain, dans une ancienne mine qui exploitait un très important gisement. Malheureusement, dans une direction, les galeries sont effondrées, et dans l’autre, elles sont gazées au CO2, menaçant d’asphyxie quiconque qui s’y aventurerait. L’éclairage furtif du visiteur est tamisé par la vitre poussiéreuse, mettant en lumière ce Glauque TCO.
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Ces vieilles trémies à bout de souffle servaient autrefois à verser les blocs extraits dans les chariots et wagonnets destinés à regagner le jour. Dans ces chantiers très anciens où la pierre à ciment était exploitée, la pression de la montagne, et même des roches effondrées dans les chantiers a été si importante que les murages se sont disloqués. Ainsi, au fond de cette galerie de roulage, le passage se referme progressivement…
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Ce quartier d’exploitation date d’une époque reculée, lorsque les ouvriers travaillaient à genoux pour extraire la roche. Ici, le gypse était cuit, pour donner du plâtre. Les galeries sont basses, mais larges, et sont consolidées uniquement au moyen de piliers à bras, des piliers montés par les ouvriers eux-mêmes et consistant en un empilement de gros blocs, calés entre ciel et pierre.
C’est ici un quartier préservé que nous pouvons voir, les nombreux autres travaux aux alentours sont dans un état plus que chaotique.
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Les carriers sont de véritables artisans anonymes. Ils ont ici pu façonner un immense dédale de galeries souterraines, remarquables par les moyens de consolidation mis en œuvre. Les agriculteurs s’en allaient sous terre durant les hivers rigoureux pour extraire le gypse. Les maçons, eux, s’employaient à édifier ces arches « à l’anglaise » selon des méthodes dignes des bâtisseurs de cathédrales médiévales. C’est ainsi que ces carrières de gypse ont traversé les siècles.
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Cette lampe à huile est un témoignage particulièrement ancien, et rare. En effet, ce mode d’éclairage était particulièrement peu efficace, et entrainait la production de fumées malodorantes. De plus, à cette époque, les carrières étant mal aérées, les ouvriers baignaient en permanence dans la poussière. C’est dans les années 1920 que les lampes à huile furent remplacées par les lampes à acétylène, plus lumineuses, moins poussiéreuses.
Aussi, les anciens devaient se procurer eux-mêmes leur matériel. C’est pourquoi, pour éviter les vols, il était coutume de rapporter ses outils et sa lampe chez soi après la journée de travail. Cela explique la rareté de la présence d’anciens outils d’ouvriers dans les quartiers d’exploitation. Abandonnée ici depuis au moins un siècle, cette lampe semble attendre qu’un visiteur la frotte pour en libérer l’esprit de la mine…
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Ces diverses consolidations ont été édifiées suite à un faible recouvrement, engendrant une instabilité notoire de la roche, du gypse saccharoïde. Ce matériau, toujours utilisé pour produire du plâtre, a tendance à se déliter très facilement. Par ailleurs, sa tenue sur les portées, comme les ciels de galeries, est très médiocre. Elle est même empirée lorsque les bancs de roches sont surmontés d’une couche d’argile…comme c’est le cas dans cette région! Ces paramètres ont conduit les carriers à édifier de nombreuses consolidations: Arches pour contrer le décollement de ciels, piliers pour lutter contre les cloches de fontis, et renforts latéraux pour éviter la formation de piliers écornés!
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Nous voici au beau milieu d’une chambre d’extraction du gypse saccharoïde. Cette formation minérale a servi à produire du plâtre par cuisson. Ici, l’extraction était menée par piliers tournés, selon le très léger pendage de la couche de roche. Comme on peut le voir, ce quartier était desservi par une voie étroite, de conception rustique puisque consistant en de simples barres posées sur chant sur des traverses en bois. Dans ces anciennes carrières, il est rare d’apercevoir de tels chantiers, généralement totalement effondrés du fait de l’instabilité naturelle de la roche, et de l’appétit des carriers! Au ciel, on remarque la présence de formes géologiques, formées sous les lagons tropicaux ayant permis la formation du gypse: ce sont des ripplemarks.
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Cette robuste consolidation maintient depuis les années 1920 une énorme masse rocheuse. Il s’agit d’un ancien funiculaire, un plan incliné qui permettait de faire descendre la roche depuis les étages supérieurs jusqu’à cette galerie de roulage. En effet, le pendage de la carrière est trop faible pour descendre les roches grâce à la seule gravité. Cependant, en une nuit, un effondrement généralisé a fait disparaître la moitié de l’exploitation sous des tonnes de roche. Pour continuer à exploiter le matériau, les carriers ont dégagé la galerie de roulage, et comblé le plan incliné par un épais mur en béton, maintenu par ces impressionnants renforts.
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Ce pilier est en partie maçonné, et en partie construit en pierres sèches de la carrière, du gypse destiné à produire du plâtre. Cela n’a pas empâché le ciel de tomber, et de former un fontis. Une cloche se forme progressivement. Ici, le fontis s’est arrêté aux marnes, des couches d’argiles compactes, qui s’écaillent progressivement, car de très mauvaise tenue. Li pilier, lui, résiste tant bien que mal à ce désordre. Il maintient encore fébrilement un bloc de pierre comme unique vestige du banc de gypse qu’il était censé consolider…
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La galerie de roulage de cette ancienne carrière de calcaire argileux se trouve en aval d’un ancien dépiler. Ce calcaire argileux servait à fournir un ciment prompt naturel. Prompt car sa prise est rapide, naturel car il résulte de la seule cuisson de cette roche à 1200 degrés. Cette carrière fut exploitée par des piliers tournés. La pierre était ensuite descendue jusqu’à cette galerie de roulage grâce à des treuils: le gisement est penté, mais son inclinaison est trop modeste pour effectuer un écoulement gravitaire des blocs. La galerie de roulage, lorsqu’elle fut abandonnée bien avant l’arrêt de l’exploitation, fut ensuite convertie en galerie de drainage, par la construction d’une cunette, en ciment, naturellement!
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Cette carrière de gypse a longtemps permis de fabriquer un plâtre d’excellente qualité. Après son abandon, l’eau a envahi les galeries en s’infiltrant à travers les fractures et les fontis, effondrements localisés résultant d’une mauvaise tenue du ciel en un point particulier. Avec le temps, les carriers ont trouvé des solutions mécaniques pour extraire les bancs durs. De plus, la couche de gypse possède ici une très légère inclinaison. On remarque cela en s’avançant dans le lac, dont les fonds descendent très progressivement. Ici, les piliers ont les pieds dans l’eau, qui dissout très lentement les couches superficielles de leur base. Le gypse dissout se diffuse dans l’eau et dessine au gré des micro-courants des volutes à la surface…
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Quand on descend sous terre, on remonte le temps. C’est aussi valable sous Paris, autant dans les couches géologiques que dans les consolidations! Les premières consolidations des carrières de l’inspection générale des carrières, l’IGC, datent de 1777. Guillaumot en fut le premier inspecteur. Il dirigea la construction de nombreux ouvrages avant la révolution française, dont celui-ci. L’un des témoins pré-révolutionnaires des anciennes carrières parisiennes présente donc ici l’inscription « n°4 G 1785 », ouvrage numéro 4 de Guillaumot réalisé en 1785. Sa forme est relativement atypique, avec ces moellons calcaires se terminant en voûtes en encorbellements. Au fond, on aperçoit un trou de visée: ceux-ci permettaient aux inspecteurs de vérifier que le travail avait été correctement exécuté en regardant l’épaisseur du mur, et la tenue de la roche calcaire.
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Cette construction brute, constituée d’épais piliers et d’une couverture en béton armé, est le local d’une machinerie. Le moteur et le réducteur entraînant un treuil ont été retirés, mais toute la structure est restée telle quelle. Construit dans les années 1940 ou 1950, il permettait de remonter les blocs de ciment prompt naturel, un calcaire argileux, extrait dans les tréfonds de cette ancienne carrière souterraine. Cette remontée, rare dans ce genre d’exploitation, permettait de compenser le pendage, modeste mais existant, de cette couche de pierre.
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Les voûtes concentriques de cette ancienne carrière de gypse ont été montées par les mains des plâtriers. Il empilaient judicieusement des pierres issues de la carrière, et recouvraient le tout de plâtre. Ce plâtre était enduit avec les mains sans aucune protection. Dans ces anciennes carrières, on peut encore apercevoir sur les murs, les traces des mains des ouvriers comme marquage de leur dur labeur. Au premier plan, un pilier à bras sort du lot, et remplace ces solides voûtes.
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Ce petit plan incliné se situe au coeur d’une ancienne mine de sidérite. Ce minerai était grillé dans des fours et permettait de fabriquer du fer. Autrefois importante source de richesse pour la région, l’exploitation s’y est arrêtée il y a bien longtemps en raison des difficultés rencontrées pour y développer une extraction de grande ampleur. Cela en fait une mine préservée dans un état ancien, rarement visible. Le gisement penté, du fait des contraintes tectoniques s’y étant exercé au cours des époques géologiques, a imposé l’installation de tels plans inclinés permettant aux mineurs de monter ou descendre des charges, comme la berline que l’on aperçoit à droite…
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Ce galion surgissant est caché derrière un pilier tourné. Ce pilier a vu sa section élargie par un murage maçonné de moellons taillés de façon très régulière. Cette carrière de calcaire qui servait pour l’extraction d’une pierre de taille de grande qualité, s’est vu, au XXe siècle, reconvertir en vaste entreprise de culture des champignons. Depuis l’abandon de la carrière, les véhicules sont restés sur place, comme ce vieux Galion, qui par malchance, se trouvait là à cette époque…
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Ce camion pourrait avoir été, jadis, un Bedford A. En effet, son état de détérioration est tant avancé qu’il est difficile de l’identifier. Il est garé depuis bien longtemps dans cette ancienne carrière souterraine de gypse. Ce gypse servait à produire du plâtre pour une région, à l’époque, de plus en plus demandeuse. Puis, vers le milieu du XXe siècle, la carrière est reconvertie, comme tant d’autres, en champignonnière, son climat y étant très favorable. L’activité des champignonnistes semble s’être arrêtée récemment par la présence des sacs plastiques contenant le terreau de culture. Cependant, en l’absence de lumière naturelle, tous les objets sont alors figés dans le temps…
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Les buses disposées ici étaient destinées à équiper le puits à eau présent au fond de cette faille. Les creusements de cette galerie sont modernes, comme en témoignent les parois taillées à la haveuse.
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Les wagonnets font la course dans cette ancienne carrière de calcaire. De faible étendue, elle présente encore de nombreux vestiges ferroviaires de son exploitation. La roche était travaillée pour produire, entre autres, de la chaux et du marbre. Abandonnée depuis bien longtemps, elle présente des paysages hors du commun. Cette galerie de roulage en est un exemple, par ses arrêtes saillantes, et son équipement en double voie.
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Dans cette ancienne carrière de gypse, la roche est d’une grande instabilité. Comme en témoignent ces consolidations, les carriers rencontraient déjà des fontis: ce double-mur consolide un vieux fontis, et n’a par ailleurs pas permis de stabiliser l’ensemble. En effet, les galeries n’ont pas été taillées de manière trapézoïdale comme dans la plupart des carrières de la région…
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Chétives, ces allumettes sont des étais de bois qui furent mises en place pour soutenir la lourde dalle de grès recouvrant les bancs de sable. Jadis érodée par l’eau, la grotte s’est peu à peu remplie de sable, qui, en durcissant avec le temps, donne le grès. Le sable est exploité notamment pour la silice, dans le but de fabriquer entre autres du verre, le grès pour la construction et les pavés. Ici, les carriers s’intéressaient à la première. C’est suite à la présence de cette dalle de grès que le sable fut extrait en profondeur. En effet, le mode d’exploitation de cette ressource est généralement à ciel ouvert. De la même manière que les carrières de roches dures, les carrières souterraines de sable sont exploitées en piliers tournés… en sable!
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Le bois et l’eau ne font pas bon ménage, habituellement… Ici, cette trémie est miraculeusement conservée, à l’inverse des autres constructions de ce type dans la même carrière. En effet, avec le temps, le bois pourrit dans ce milieu humide, et tombe en miettes. Ici, par la glaise ou la calcite qu’elle peut déposer, l’eau a fossilisé le déversoir de l’ancienne trémie. Les dispositifs de guidage des blocs et d’ouverture de l’orifice sont également visibles. Les deux poutres en bois servent, elles, à appuyer sur le mur maçonné pour éviter qu’il ne s’effondre, poussé par les blocs en attente de chargement.
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Les tailles, marques de pic, ou les inscriptions, sont autant de traces humaines dans les souterrains anthropiques. Dans cette ancienne carrière de gypse, les anciens ont pu apposer des inscriptions et dessins, le plus souvent à la lame de plomb, se rapportant à des personnages célèbres de leur époque, ou des anecdotes concernant leurs collègues ou leur entourage. Ici, parmi elles, se dresse ce qui pourrait être le chat à fourrure d’hermine, Raminagrobis. Cette galerie, taillée intégralement au pic, témoigne du soin porté, durant une époque dans cette région, par les carriers.
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Les armatures bétonnées construites dans cette carrière de craie permettent de consolider le sous-sol. En effet, elles compensent la mauvaise tenue des terrains sus-jacents, mais également les autres étages de galeries, situés au-dessus. L’exploitation de la craie dans ces galeries remonte à une époque reculée. L’époque des champignonnières est en revanche bien plus proche de nous. Les champignonnistes avaient alors détourné les sources souterraines grâce à des puits, comme celui situé au sommet de la voûte. Cependant, les armatures semblent inachevées, au vu des fers qui en ressortent.
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Les pierres sèches composant ces voûtes témoignant du savoir-faire des mineurs maintiennent le ciel d’un important ce carrefour. De là, on pouvait autrefois descendre dans les chantiers les plus récents de la mine, ou se rendre dans des secteurs plus anciens. Aussi, une entrée se trouvait non loin, afin d’extraire le minerai.
Rendue moins utile par le rassemblement des différentes concessions, et surtout du fait de l’urbanisation, l’ancien accès a été bouché. Quant aux anciens travaux, les effondrements des parties non-consolidées en ont eu raison. Les ouvrages des anciens restent alors silencieux et conservent leur mémoire sous le village de leurs descendants.
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Ombres projetées d’une trémie dans le fond d’une ancienne carrière de pierre à ciment du Berriasien.
Ce chantier au bout d’une galerie de récupération des blocs semble
attendre patiemment qu’une berline arrive pour son chargement. La pelle
est posée, pleine de déblais, la trémie s’est remplie d’eau, la
déversant sur la voie sous forme d’une douche. La lumière pourrait
trahir la présence d’un ouvrier.
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La croisee des roulages est un point névralgique de cette carrière de gypse. Plusieurs exploitations ont été reprises par une grande entreprise dans les années 1920. Ainsi, l’établissement nouvellement créé a pu s’étendre au droit des anciens chantiers sur une surface considérable. De grands axes permettaient de desservir les travaux, dont deux principaux: l’un selon les directions Est-Ouest et l’autre Nord-Sud. C’est à la croisée de ces deux roulages majeurs que nous nous trouvons ici. L’endroit témoigne encore de l’intense activité extractive, cessée il y a une quarantaine d’années, par les traces de voies et les vestiges: tuyaux, câbles électriques, etc…
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Les carriers utilisaient leurs outils, pour définir au fur et à mesure les contours des futurs blocs, par une alternance de souchevage et défermage. À l’aide de coins, insérés dans des trous préalablement pratiqués, ils détachent le bloc avant de le treuiller. Ici, les blocs prêts à l’emploi ne furent jamais sortis de l’atelier. Les carriers laissaient d’imposantes masses de pierre afin de maintenir le ciel, que l’on appelle des piliers tournés.
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Ces trois piliers sont des piliers à bras. Cela signifie que les carriers empilaient les blocs de gypse avec les bras afin de caler le plafond, appelé le ciel. Ici, en seconde masse de gypse, la puissance est faible, ainsi, les galeries ne sont pas très volumineuse, bien que nous nous trouvions dans une galerie de plus de 3 mètres de hauteur… Entre deux de ces trois piliers est calée une poutre à laquelle pouvait peut-être être suspendue une poulie. À l’aplomb, on trouve un ancien puisard qui devait récolter l’eau de la carrière. Depuis le temps, le puisard s’est comblé de glaise. Cette ancienne carrière est en effet en phase terminale, vouée à disparaître: les effondrements y sont innombrables, et l’accès très périlleux.
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Ces futs débordants ont été abandonnés sur place. Les champignonnières de la région ont laissé derrière elles de nombreux déchets: outre les sacs de culture, il y avait aussi des véhicules, et les bidons d’huiles ou de carburants. Avec le temps, stocké dans un endroit extrêmement humide, ceux-ci se sont remplis d’eau. Chargée de calcite, cette eau la dépose sur les parois des futs. Alors ces futs pétrifiés débordent et la calcite s’étend perpétuellement le long de leurs parois. Ce genre d’objet transformé avec le temps prend une allure de champignon minéral, par la réappropriation du lieu par l’eau.
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Fers et pierre ont été alliés ici dans la confection des consolidations. La demi-arche de cette ancienne carrière de gypse consolide un secteur instable, près de la surface. Elle supporte un pilier maçonné qui maintient le ciel en son milieu. Devant, ce sont des étais métalliques qui assurent la bonne tenue de ce ciel. De plus, les galeries sont taillées en trapèze de façon à minimiser la portée des galeries tout en extrayant le maximum de matière. Il s’agit d’une méthode très courante dans les exploitations de gypse de première masse. Initialement dédiée à la fabrication du plâtre, cette carrière fut ensuite reconvertie en champignonnière pendant de longues années.
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