Posts Tagged “souterraine”
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Jeux d’ombres et crapauds dans une carrière.
Ombres et
crapauds dans une carrière de calcaire forment une composition intéressante, des jeux de cercles se dessinent sur cette cloison en parpaings édifiée par les champignonnistes ayant réinvesti les lieux peu après l’extraction du calcaire. Ces crapauds, ou treuils de carriers, sont de très anciens instruments (déjà abandonnés avant la fermeture de ces carrières) qui, amarrés aux piliers par une chaîne, pouvaient trainer au sol des blocs de plusieurs tonnes posés sur des rondins. Ils étaient souvent équipés de deux pignons: un réducteur pour démultiplier le couple et rapprocher les blocs, un autre plus rapide pour dérouler la chaîne à attacher aux blocs. Outre ces crapauds, on remarque bien sûr la présence d’un coupon de voie Decauville de 60cm.
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Petit puisard près d’un front de taille.
Ce petit puisard éclairé s’est avec le temps rempli de glaise. Ces trous pratiqués dans le pied de carrière servaient à accumuler les eaux d’infiltration pour éviter que les chantiers ou les
hagues n’absorbent l’humidité et ne se fragilisent alors. L’état des piliers à bras laisse suggérer la compression des sols sus-jacents dans cette ancienne carrière de calcaire. Sur la droite, on en remarque par ailleurs le front de taille. Dans ce dédale reliant plusieurs anciennes exploitations accessibles par puits au cours du XIXe siècle, des travaux d’aménagement du territoire en surface ont découpé un certain nombre de petits réseaux isolés, comme celui-ci, par les injections qu’ils ont nécessités. De nouveaux puits d’accès ont alors été forés suite à ces travaux sur les carrières alors devenues « borgnes » (ce n’est pas pour rien que le puits de carrière peut parfois être appelé « oeil »!).
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Vue de l’atelier dans une galerie étayée.
Une vue de l’atelier de taille de blocs dans une carrière de calcaire. À cet endroit sont extraits depuis le front de taille les blocs de pierre. Ils sont alors taillés sur place, pour obtenir des blocs moins gros, d’une forme précise, ou tout simplement des moellons comme ici. Dans cette carrière ayant fonctionné durant la seconde moitié du XXe siècle, les blocs furent extraits à la
haveuse, donnant des galeries aux tracés lisses. Cela n’empêche de pouvoir apercevoir d’esthétiques étais en bois coincés aux coins de la galerie. Ces petites consolidations témoignent d’un travail soigné.
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Porte mystère, grille de jonction.
La dimension de porte mystère est donnée par un éclairage en contrejour, filtré par les barreaux de cette grille. Ce murage, percé d’une grille, matérialise en fait une limite. Cette ancienne carrière de gypse artisanale exploitée jusque relativement tôt au XXe siècle avait comme particularité d’avoir plusieurs exploitants. Les deux réseaux étaient reliés par une ou deux galeries, obstruées par des murs dessinant la limite de « concession », pouvant toutefois être franchis, constituant alors des passages de secours en cas d’éboulement. Eboulements, qui, rappelons-le, dans ces carrières artisanales
étaient fréquents, en raison du peu de consolidations, et parfois de la mauvaise tenue de la roche friable.
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Une série d’arches dans une carrière de calcaire.
Dans une carrière de calcaire se présente cette série d’arches maçonnées, avec des pierres et du ciment. Aménagées dans des galeries plutôt basses, ces arches sont des consolidations destinées à accueillir la population civile lors d’alertes. Construites dans les années 1930, elles sont donc incluses dans un programme de défense passive qui envisageait alors l’aménagement de nombreuses carrières de calcaire du secteur en abris. Ces carrières, exploitées au cours du XIXe siècle, ne communiquent dorénavant plus entre elles, celle-ci offre donc un petit développement toutefois diversifié, notamment avec ses enfilades d’arches maçonnées.
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La fuite, une galerie dans une galerie.
La fuite est suggérée par cette mystérieuse galerie illuminée dans une autre galerie, plus vaste mais aussi plus obscure. La réalité est complexe: cette carrière de gypse connut un important effondrement. Lors du percement d’une galerie d’accès aux chantiers plus directe dans les années 20 permettant la circulation d’un train, la conduite visible ici fut également installée. Le passage clé était le franchissement de cet ancien effondrement. Celui-ci fut surpassé en perçant à travers les
piliers tournés. Cette conduite acheminait soit de l’air comprimé pour les machines de forage, soit de l’eau qui était pompée afin d’éviter l’ennoyage des chantiers.
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Epave de porte dans une galerie de mine de Charbon.
Une épave de porte en bois subsiste dans une galerie. L’abondance de boues métallifères jaune ocre contraste avec la roche bleutée de cette galerie de roulage donnant autrefois accès à une mine de charbon. À de multiples endroits de cette galerie, on retrouve des cloisons constituées par de vieilles portes en bois délabrées.
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Wagons « Girafe » sous une trémie.
Deux wagons surnommés « Girafe » attendent patiemment sous une
trémie, dans le roulage d’une carrière souterraine d’exploitation de calcaires à ciment. Ces wagonnets tombereaux évoluaient sur une voie lourde de 80cm d’écartement. Leur châssis étant construit en bois, il est très rare d’en trouver dans un tel état dans des galeries humides et instables. Celles-ci sont de plus abandonnées depuis les années 1950. Le premier wagonnet est fossilisé, momifié, par la glaise charriée par l’eau coulant de la trémie, déposée sur le wagon. Le surnom « Girafe » donné à ces wagons-tombereaux est donné par la surélévation de la benne, dotée d’une articulation lui permettant de basculer et ainsi décharger les gravats.
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La Vivasix Renault dans sa carrière.
La Vivasix Renault est une automobile produite de 1927 à 1934 par les usines de Boulogne-Billancourt. Bien que méconnaissable, cette épave de véhicule est certainement la Vivasix qu’utilisaient les champignonnistes, ou peut-être même les carriers, pour se déplacer dans le souterrain. Cette ancienne carrière de
gypse fut en effet reconvertie en
champignonnière après l’arrêt de l’exploitation de la pierre. De l’épave, il ne reste que quelques bouts de carrosserie et de ferraille. Le châssis en bois est évidemment entièrement rongé. Il ne s’agit que d’un monticule de métal qui tient « par magie ». Il n’en reste pas moins intéressant de trouver un tel vestige dans une carrière souterraine dont les entrées furent toutes remblayées suite à l’urbanisation des terrains sus-jacents.
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Fond de la carrière de pierre à ciment.
Le fond de la carrière de pierre à ciment que l’on voit ici est très volumineux. En réalité il s’agit du fond d’anciens travaux qui ont fini par être rejoints par des travaux plus récents de l’autre côté de la montagne exploitée. Ce calcaire à ciment, de type berriasien, constitué à environ 23% d’argile, se présente selon une fine couche, inclinée et faillée en fonction des contraintes géologiques qui s’y sont imposées au fil de temps. Les travaux suivent alors un pendage, inclinaison de la couche pouvant être variable. Les galeries ovoïdes sont donc étagées, laissant des
piliers tournés inclinées, plus fins au centre qu’aux extrémités. La voie ferrée au sol est fabriquée sur place, elle est présente à chaque étage et son écartement est de 80cm.
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Paroi aux dessins sur un étrange pilier.
La paroi de cette ancienne carrière souterraine d’exploitation de la pierre de taille calcaire dessine un pilier de curieuse apparence: en longueur, un début de galerie a été tracé en son centre, mais n’a jamais atteint le ciel. On aperçoit dans la partie haute du pilier des dessins de têtes. Il s’agit de dessins de carriers, qui à l’aide de la fumée produite par leurs
lampes à carbure pouvaient reproduire les figures de leurs collègues, entourage personnel, ou parfois animaux. Lors de la conversion de la carrière en
champignonnière, de la chaux a été répandue sur les parois afin d’assainir les espaces en air et humidité. Ainsi, il arrive fréquemment que les dessins disparaissent sous la couche de chaux. Ici, ils ont été conservés.
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Passage modifié en 1942, probablement suite à des effondrements.
Le passage visible ici est un tunnel maçonné en ciment et béton permettant de lier deux secteurs d’une ancienne carrière souterraine de
gypse. Edifié en 1942, il servit surtout à l’activité des champignonnières, l’exploitation du plâtre ayant ici cessé en 1939. Le tunnel n’a donc aucune vocation ferroviaire. Son existence est justifiée par la présence de nombreux éboulements, fréquents dans le gypse qui est une roche friable. Un étai en bois s’est d’ailleurs détaché du ciel. On voit sur le côté des éléments de voie de 60cm, entreposés là après la fermeture de l’exploitation de pierre.
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Mémorial constitué de moellons.
Un semblant de mémorial, constitué par des moellons calcaires. L’impression est donnée par ces cubes de pierre dressés, et des sources lumineuses qui y sont intercalées. Cette ancienne carrière de calcaire ne connut qu’une brève période d’exploitation, durant les années 60 ou 70. Probablement utilisée pour une production locale, des moellons de réserve, ou non-utilisés car mis au rebut, y sont entreposés, formant ce genre d’étrange structure. Ces moellons, liés entre eux par un ciment, peuvent alors servir à la construction de bâtiments en pierre de taille. L’intégralité des parois est taillée à la
haveuse. Malgré ses galeries taillées très droites, cette carrière présente de beaux volumes modérés.
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Grand pilier d’une carrière de marbre avec voies et wagons.
Le grand pilier calcaire au centre de l’image n’est qu’une illusion: les deux grosses galeries qui semblent le contourner en profondeur ne sont pas jointives. Il est traversé par un tunnel qui est probablement une ancienne galerie de jonction. Une voie Decauville de 50cm, souvent double, traverse cette immense salle d’une trentaine de mètres de haut. Cette carrière de calcaire qui servit entre autres pour fabriquer du marbre est unique en son genre pour la dimension pharaonique des galeries. Des
wagonnets Decauville et Pétolat sont entreposés et rouillent patiemment sous les multitudes de gouttes d’eau.
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La grande voûte formant la galerie d’entrée d’une grotte.
La grande voûte visible ici est naturelle. Ces formes, créée progressivement par l’érosion depuis des millénaires voit parfois passer des trombes d’eau, mais elle est la plupart de temps à sec. Cette vaste galerie de quelques kilomètres constitue l’accès à un important réseau naturel très connu des spéléologues, dans le Sud-Est de la France, aux portes des gorges de l’Ardèche. Au sol, de la terre, de la glaise et du sable sont déposés par le cours d’eau. Une
partie touristique a été aménagée dans cette grotte, elle est visitable d’Avril à Novembre.
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Sous la croisée d’une carrière de gypse.
Sous la croisée de voûtes en briques d’une carrière de gypse. Cette ancienne
carrière souterraine de gypse, pierre à plâtre, fut abondamment consolidée dans les secteurs proches de l’ancienne entrée, où passe le
roulage. Ces secteurs, peu profonds, sont donc vulnérables, particulièrement exposés aux mouvements de terrains. Par ailleurs, toutes les autres galeries non-consolidées du quartier se sont effondrées. Un fontis important bouche l’ancienne entrée, qui fut remblayée de l’extérieur. Il n’est pas rare d’apercevoir des consolidations en carrière de gypse, mais celle-ci est particulière par son aspect, et par son matériau: la brique.
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Deux voûtes maçonnées dans une carrière de calcaire.
Deux voûtes maçonnées dans une carrière souterraine de calcaire. Cette carrière ancienne fut exploitée dès le XIIe siècle par le mode d’exploitation dit des
piliers tournés. Les hauteurs d’exploitation, pouvant avoisiner les 5 mètres, furent atténuées par divers périodes de remblaiement lors de la réutilisation des carrières en
champignonnières. Plus tard, quand la surface fut urbanisée, ce sont des coulis d’injection qui sont venus petit à petit remblayer voire combler certaines galeries. Au cours du XIXe siècle, les premiers aménagements de surface nécessitèrent la construction de ces arches maçonnées aux endroits où la portée des ciels était trop importante. Discrètement, on remarque sous l’arche du premier plan un puits à eau, en pierres sèches, descendant jusqu’au sol d’origine de la carrière, 2 ou 3 mètres plus bas.
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Tunnel de ciment où quelques fistuleuses se sont formées.
Tunnel de ciment consolidant un
roulage d’une carrière souterraine d’extraction de pierre calcaire destinée à produire du ciment prompt. Le roulage permet de faire communiquer deux couches d’exploitation: ces deux couches de roche calcaire de l’oxfordien sont superposées, et parallèles entre elles sous la montagne, suivant un
pendage, une inclinaison, relativement importante, ici environ 60°. Ici, les galeries d’exploitation ajoutées aux travers-bancs de roulage et de liaison inter-couches donnent un développement étendu à cette carrière. Le tunnel voûté, consolidant la galerie où autrefois passaient les wagons, est le siège de nombreux courants d’air formant par le ruissellement des eaux des fistuleuses.
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Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.
Les crapauds, dont quelques exemples sont visibles ici, sont des petits treuils qui, amarrés à la roche par le biais d’une chaîne, permettaient de tracter de lourdes charges. Ces
crapauds sont souvent équipés de pignons à deux vitesses: l’une pour déployer le câble, ou la chaîne, l’autre pour démultiplier la force de traction, ils étaient utilisés pour déplacer des blocs de pierre de quelques tonnes. Du front de taille chargement sur les wagonnets, ces blocs, souvent posés sur des rondins de bois, étaient alors mus moins difficilement. On retrouve par conséquent ce genre d’outil dans les carrières de calcaire, où souvent étaient sortis de gros blocs, contrairement aux carrières de craie ou de gypse où les petits blocs étaient chargés dans des wagons à benne basculante. Les crapauds ont été mis au rebut dans les années 1950, conservés à titre de mémoire par les carriers ou les champignonnistes qui leur ont succédé.
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La porte dans une grande salle d’une carrière souterraine.
La porte qui se dresse ici telle une cage de football se situe au beau milieu d’une vaste salle, dans une ancienne carrière souterraine de pierre à ciment. Cette salle résulte en partie d’un gros éboulement: de nombreux blocs au sol sont tombés de la voûte. Peu perceptible mais existant, nous nous trouvons en fait sur un plan incliné qui donnait autrefois accès à des étages supérieurs, par des passages qui sont aujourd’hui inaccessibles. Cette porte serait alors le support de poulies ou d’un tambour qui devait actionner un treuil pour monter ou descendre des wagonnets. En effet, d’autres arches comme celle-ci, mais effondrées, sont visibles dans la grande salle.
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Les deux berlines tombées dans un roulage.
Les deux
berlines visibles ici semblent être mises au rebut depuis un certain temps. Le roulage de cette vaste
carrière souterraine de gypse, roche pouvant donner du plâtre par cuisson, permet d’éviter plusieurs quartiers anciens et a certainement été foncée dans le but d’atteindre directement les quartiers exploités dans les années 20 et 30 puis postérieurement. Les voies ont toutes été déposées, seules restent deux grosses berlines minières ici, témoignant de l’ampleur industrielle de l’exploitation. Elles furent certainement laissées ici en raison de leur faible revient à la ferraille lors de la faillite de l’entreprise exploitante. Ces berlines ont été livrées lors d’un grand programme de mécanisation de la carrière, dans les années 50. La galerie, recouverte de dépôts noirs, atteste du passage répété d’engins thermiques.
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La glacière est une vaste salle en carrière.
La glacière est une vaste salle carrée, dans une carrière souterraine d’exploitation du calcaire, résultant d’une jonction entre deux niveaux. Le nom de cette salle est du au fait que de la glace, récoltée l’hiver dans des étangs situés plus haut, était stockée par blocs ici afin de rafraîchir tout le réseau de galeries. Ce genre de réfrigérateur géant était utilisé aux XVII et XVIIIe siècles pour stocker et amener à maturation les vins destinés à la consommation du roi. Au XIXe siècle, les lieux seront reconvertis en brasserie, et ce sont de vieux tonneaux qui seront entreposés dans la salle. Un puits remontant du ciel assurait autrefois l’aération, des immeubles construits plus tard on bouché ce puits.
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Le petit puisard aux détours d’un roulage.
Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un
roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.
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Voûte et inscription à un carrefour de galeries.
Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.
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Le puits d’accès et d’aérage d’une carrière de pierre à Ciment.
Le puits ici présent fait office d’accès à une carrière souterraine de pierre à ciment, dans les calcaires de
l’oxfordien. Ces carrières ont aussi la particularité de se présenter sous forme de plans inclinés du fait du pendage de la couche peu épaisse, pouvant varier de 25 à 80° Ici, ce pendage est d’environ 60°. Ce puits a été pratiqué au dernier étage de la carrière, affleurant presque au sol. Au temps de l’exploitation, il devait servir d’aérage. En effet, la multiplication des orifices crée un courant d’air, éliminant plus facilement les poussières lors des tirs à l’explosif.
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Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.
Garnier 1925 est une inscription figurant ici sur une arche de consolidation maçonnée en moellons dont la voûte est en briques. Dans cette
carrière de calcaire souterraine taillée en galeries rectilignes, certains quartiers sont fragiles: la roche peu profonde est plus attaquée par l’eau que dans des endroits plus lointains dans la carrière. Ces quartiers ont donc bénéficié de plusieurs belles arches telles que celles-ci. L’assemblage de ces différentes arches a visiblement effectué par un architecte ou un ingénieur nommé Garnier, en 1925. La pierre de cette carrière servit à construire de nombreux édifices parisiens de l’époque du baron Haussmann. Les blocs de pierre de taille furent employés, entre autres, dans la construction de l’Opéra de Paris, le palais Garnier…
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Le grand roulage d’une carrière souterraine de gypse.
Le grand roulage d’accès ici permettait aux ouvriers d’accéder au chantiers d’exploitation de la carrière de gypse sous-jacente à une
plâtrière. De construction ancienne, c’est le premier
roulage qui servit dans cette carrière, qui par la suite a connu plusieurs autres galeries d’accès. Celle-ci était donc ferrée, comme en témoignent les traces de traverses au sol ainsi que la niche sur la gauche qui permettait à des ouvriers parcourant la galerie à contresens d’éviter le flux des véhicules sur rails. En revanche, point de machine pour transporter les wagonnets ici. La traction équestre était utilisée pour le roulage des wagons. Plus tard, des machines pénétreront cette carrière par une entrée plus vaste, jusqu’à l’abandon de l’exploitation dans les années 70. Ce roulage est surdimensionné, car il perce la colline sur plusieurs centaines de mètres avant de rencontrer les premiers travaux.
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Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.
Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de
piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les
champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.
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Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.
Chapiteau étrange dans une
carrière de gypse. Il s’agit en fait d’une consolidation maçonnée, dont les pierres ont été disposées puis liées par un ciment. Cette consolidation est ancienne: on voit clairement sur le ciment les traces des doigts et des mains des ouvriers qui ont effectué ce travail sans un seul outil, donnant au pilier une texture très irrégulière. Un fait suffisamment rare pour qu’il puisse être observé, ce pilier consolide un fontis. Toutefois, si ce pilier maçonné a certainement plus d’un siècle, le fontis consolidé ici doit être d’autant plus ancien. Plus tard, une champignonnière en activité jusque dans les années 50-60 a nécessité d’enduire les parois de chaux. C’est pourquoi le bas du pilier ressort d’avantage clair que l’autre partie.
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Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.
Piliers carrés de pierre calcaire, dans une salle qui fut reconvertie en champignonnière à une époque récente. Ces
piliers tournés ont été taillés au cours du XIXe siècle pour l’extraction importante de calcaire que nécessitaient entre autres les importants travaux du baron Haussmann. On aperçoit sur ces piliers les traces de défermage au
pic et à la lance de carrier. Cette carrière souterraine de calcaire fut utilisée au XXe siècle pour les besoins des champignonnistes en eau, température et humidité, et jusqu’au début des années 2000 par une seconde entreprise de champignonnistes qui elle était spécialisée dans la culture de champignons asiatiques, les shiitakés. Cette culture particulière s’effectuait sur des rondins de compost disposés sur des tringles métalliques.
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Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.
Reflets concrétionnés dans le
roulage d’accès à une ancienne carrière souterraine de gypse. Ces concrétions, ou spéléothèmes, sont des dépôts de calcite charriés par les eaux souterraines qui s’infiltrent ici par les interstices laissés entre les briques de la voûte de la galerie. La lumière en contrejour de l’éclairage électrique produit des reflets du plus bel effet, mettant en valeur ces concrétions étranges teintées de jaune. Ce tunnel de briques est un vestige intéressant de l’exploitation du gypse dans cette région, qui permettait la fabrication du plâtre entre autres, mais aussi comme dans cette exploitation, la conception des briques.
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Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.
Voûte & lumière théâtrale dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. L’aspect de cette galerie est surprenant. Il s’agit de la seule et unique
galerie de roulage de cette exploitation. Elle comporte en ce point une belle et grande voûte maçonnée, qui est en son milieu percée d’un puits d’aérage. Cette disposition peu habituelle est donc à soulignée. Un petit chariot prend la lumière théâtrale qui tombe de ce puits. Par ailleurs, on remarque les traces de camions qui rayent cette voûte maçonnée: en effet, le gabarit est réduit sur cette portion de galerie!
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Plan incliné suivant le pendage de la couche calcaire.
Ce
plan incliné, situé dans une carrière souterraine de calcaire, suit le pendage de la couche de
l’oxfordien, recherchée pour la production de ciment. Le pendage, inclinaison générale des galeries de la carrière, est du aux contraintes tectoniques auxquelles fut soumise la couche de pierre durant les précédents millénaires. Afin de garder le même filon exploitée, cette carrière est ainsi, et au même titre que de nombreuses mines, exploitée en galeries organisées selon des étages. En face, un quai permettait le chargement aisé des wagonnets qui étaient probablement remontés vers le jour, et un escalier de service était à disposition des ouvriers. On remarque entre les galeries cintrées des piliers tournés, eux aussi inclinés.
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Système de réfrigération d’une ancienne brasserie.
La réfrigération des stocks de bière produits par une ancienne brasserie était effectuée dans cette salle. On peut deviner la hauteur d’origine du ciel de carrière, qui avoisinait les dix mètres. Cette exploitation de calcaire servit d’abord à stocker les vins du roi Louis XIV, choisie pour sa relative proximité avec le château de Versailles, et pour son climat propice à la fermentation: les carrières souterraines possèdent une température et un taux d’humidité constants toute l’année. Plus tard, au XIXe siècle, ces hautes galeries se verront séparées en multiples cloisons de bois, pour entreposer la bière qui sortait des cuves de fermentation. La bière à l’époque était une question de mode, car il s’agissait d’une boisson très consommée au cours de l’ère industrielle. Avec le temps, et depuis la période d’abandon, il y a plus de 50 ans, les cloisons de bois ont été retirées pour la plupart ou ont pourri. On peut de nouveau admirer les hauteurs de la voûte, où courent toujours les conduits de réfrigération.
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Piliers tournés et arche et quinconce, taillés intégralement au pic.
Arche et quinconce dans la
disposition des piliers tournés de cette ancienne et très vaste carrière de gypse. Les piliers tournés réguliers sont évasés pour permettre de mieux canaliser les forces de pression s’exerçant du ciel et pour diminuer la portée des mêmes ciels pour obtenir des galeries solides tout en gardant un taux de défruitement suffisamment acceptable. Car les ciels des carrières de gypse, roche cassante donnant le plâtre par cuisson, ont une fâcheuse tendance à se rompre et à se décoller lorsque leur portée est un tant soit peu trop grande. Il en va de même pour les carrefours, dont la disposition en quinconce des piliers permet d’en former de trois galeries au lieu de quatre, diminuant d’autant les forces de pression pouvant s’exercer aux ciels; les carrefours étant souvent les points faibles de ces carrières de gypse. Ici, une arche maçonnée, dite « à l’anglaise » permet de renforcer le dispositif, le carrefour de galeries a alors une bien meilleure tenue.
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Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.
Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes
carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!
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Dos de l’arche de 1911.
Dos de l’arche en briques et moellons datée de 1911. En réalité, cette voûte est bien une arche, qui fut reconstruite après un important effondrement qui a eu lieu dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée par
piliers tournés. Bien qu’exploitant un calcaire d’une grande qualité, certains quartiers de cette carrière restent très fragiles du fait du taux de défruitement élevé. Ainsi, des consolidations furent nécessaires. L’arche de l’aube du XXe siècle fut reconstruite de façon plus robuste par une véritable voûte de briques soutenant un ensemble en moellons réguliers liés par un ciment. On peut par ailleurs voir les traces de cette reconstruction de l’autre côté de la structure, où un début de fontis par simple décollement du ciel barre le chemin à tous véhicules, comme le montre l’image ci-dessous:
De l’autre côté de la voûte reconstruite…
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Des graffitis au noir de fumée à la voûte.
Des graffitis sont écrits sur cette voûte. Faite de ciment, la voûte permet de consolider la galerie d’une ancienne carrière souterraine de calcaires de l’oxfordiens, destinés à produire par cuisson de la roche ce même ciment. Les ouvriers, dont un certain Malugani Achille, ont écrit leur nom et fait des dessins à l’aide de la fumée de lampes à acétylène, ou lampes à carbure. On remarque tout de suite la prédominance des ouvriers issus de l’immigration italienne de l’époque, peu après la première guerre mondiale. Cette galerie constituait autrefois un roulage principal de cette très ancienne carrière.
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Le petit frère car il n’est pas sans rappeler un autre endroit.
Le petit frère est un nom personnellement donné ici car cet endroit n’est pas sans rappeler une certaine échelle pétrifiée! On est ici dans le même genre de configuration. Une voie Decauville de 50cm est en effet accoudée à un pilier tourné, taillé à la haveuse. Le coupon de voie fait office d’échelle, pour accéder au bas d’un puits d’aération aménagé dans ce même pilier. Ce puits a servi pour jeter de nombreux déchets divers et variés, qui s’accumulent en bas de l’échelle. La carrière de calcaire, en partie exploitée à la haveuse, fut en exploitation jusque dans les années 1970.
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Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.
Que de pierres sèches dans cette image, montrant une salle aménagée d’une carrière souterraine de calcaire exploitée en
hagues et bourrages. Les pierres sèches ne signifient pas dénuées d’eau, mais simplement des constructions dont les roches ne sont pas liées entre elles, par un ciment ou un quelconque liant. Ici, nous sommes dans une carrière de calcaire de la banlieue parisienne, dont le réseau s’est vu enclavé puis considérablement réduit avec le temps suite à de nombreuses campagnes d’injections du fait de divers projets urbains et immobiliers. Cette chambre montre, près d’un front de taille que l’on voit sur la droite, des piliers à bras, car faits de blocs que les carriers montaient de leurs bras, qui sont des consolidations temporaires destinées à soutenir le ciel pendant que l’ouvrier extrait la roche. À gauche, ce sont des hagues, murs de pierre soutenant des remblais qui sont en revanche des consolidations plus durable en lieu et place de vides ayant été exploités. Sur la gauche part une galerie qui traverse cette zone de hagues et bourrages.
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En suspens au dessus d’une bure…
En suspens au dessus d’un puits, cet ascenseur permettait autrefois de hisser ou descendre des berlines entre deux galeries. Ce puits sous-jacent ne parvient pas au jour, mais mesure une vingtaine de mètres et permet de relier deux couches d’exploitation d’une ancienne mine de fer. Une galerie de roulage permet de contourner le puits sur la gauche, puis continue de l’autre part. Après l’abandon de la mine, des blocs sont tombés dans le puits et sur le cuffat, mais ce dernier tient toujours en équilibre précaire, suspendu à son câble lui même accroché à une poulie.
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La pince de carrier.
La pince de carrier est posée contre cette paroi de carrière moderne. Etrangement, cette carrière souterraine de pierre calcaire est moderne, car
taillée à la haveuse avec des parois très lisses, mais conserve tout de même des outils relativement anciens. En effet, cette pince de carrier qui servait autrefois pour lever un gros bloc et permettre son roulage ou de le hisser sur un chariot ou wagonnet est un outil qui fut supplanté dans les années 1950. La présence de cet outil massif et archaïque montre qu’il s’agit d’une carrière exploitée de manière artisanale et pour une utilisation très localisée de la pierre; bien qu’exclusivement utilisée au cours des années 1960.
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Cocon et bidon sous ces arches de béton.
Cocon et bidon dans une carrière souterraine de craie, sous des arches de renfort en béton. Cette ancienne carrière souterraine fut exploitée pour sa craie pour fabriquer, entre autres, des peintures, des cosmétiques et des enduits. Ces carrières de craie sont organisées en galeries voûtées, d’une hauteur variant entre 5 et 20 mètres. Ici, ces voûtes de craie ont été renforcées par une belle couche de béton, offrant une sorte de cocon protecteur. Effectivement, les lieux servirent d’abri aux civils durant la seconde guerre mondiale. Un bidon posé là atteste la présence ancienne de champignonnières, cultures de champignons de Paris, ici faites sous forme de meules dont on peut aussi apercevoir les traces…
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Le vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.
Le vieux fontis présent à cet endroit, à la bifurcation de deux galeries, point souvent fragile dans une carrière suite à la grande portée du ciel, s’est développé il y a longtemps. Malgré sa grande ampleur, car presque aussi haut que la galerie elle-même, il a toutefois pu se stabiliser. En effet, aucune pierre n’en est tombé depuis longtemps, car le sol n’est pas recouvert de blocs. La cloche a pu largement se développer, mais pas remonter jusqu’à la surface. Ceux-ci ont certainement dû être éliminés soit lors de l’exploitation de la carrière ou bien durant l’époque de la champignonnière des années 50 jusqu’aux années 1990… Ce genre de fontis stabilisé n’est pas forcément mauvais présage pour l’ancienne carrière mais se doit d’être surveillé. Cette carrière souterraine de calcaire fort ancienne fut exploitée en hagues et bourrages.
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Arches noircies par la fumée des machines.
Des arches noircies par de la fumée. Il s’agit d’anciennes consolidations qui renforcent un passage instable, dans un ancien roulage incliné permettant autrefois l’accès à une plâtrière souterraine. Cette carrière de gypse était desservie grâce à plusieurs galeries, celle-ci était parcouru par un funiculaire puis des machines thermiques dont les fumées ont noirci les parois. Depuis lors, de nombreux effondrements eurent lieu, obstruant plus ou moins cette galerie. Entre deux fontis, on peut toujours apercevoir cette suite d’arches maçonnées ordonnées dont ressortent les pierres. Cette ancienne galerie constituait le début d’un plan incliné reliant directement la carrière souterraine à l’usine à plâtre située sur le port.
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Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d’écartement.
Voie Decauville sous une voûte de béton. Dans cette carrière souterraine de
gypse de seconde masse, des passages consolidés ont été aménagés, comme celui-ci en briques et voûtes de béton, pour éviter des secteurs anciens, très instables ou effondrés. Ce tunnel fut équipé peu avant la fermeture de la carrière de pierre d’une voie Decauville (du nom de constructeur) sous forme de coupons de 3 à 5 mètres et de 60 cm d’écartement. En effet, l’exploitation du gypse s’arrêta ici à la veille de la seconde guerre mondiale, avant de laisser la place aux champignonnistes italiens qui abandonnèrent les lieux dans les années 1980…
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Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.
Un bagne fut certainement établi dans cette carrière souterraine de calcaire. En effet, cette fresque représente des carriers, en habits de prisonniers. Au bout à droite, un doigt représente l’autorité, une force obligeant les carriers à travailler. Daté, le dessin effectué à la fumée d’acétylène nous apprend qu’il s’agit d’une période de la seconde guerre mondiale. L’occupant allemand a certainement réquisitionné la carrière, pour la réalisation d’ouvrages à usage militaire dans la région. Cette fresque est isolée dans un effondrement généralisé de la carrière. Est-elle contemporaine à cet effondrement? Les allemands exerçaient-ils toujours leur autorité sur les ouvriers alors? Ce sont des détails qui ne nous sont pas parvenus. Ce qui est sûr, c’est que cette fresque est une pièce unique du patrimoine des carrières souterraines de pierre à bâtir.
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Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.
Piliers et passerelle, un pont semble formé par un filon de ce calcaire argileux non exploité, laissé en place, établissant une séparation entre deux niveaux de galeries. Une passerelle métallique permet d’élargir la galerie supérieure, et par là même sécuriser le passage. Cette carrière de pierre à chaux, reconvertie au XXe siècle en champignonnière, se développe sur trois étages différents. La texture cassante de la roche donne un aspect très anguleux et esthétique de ces piliers tournés de section arrondie. Ce pont souterrain résulte d’une masse calcaire laissée lors de l’abattage du plancher séparant les deux niveaux, technique permettant de rentabiliser l’exploitation, augmentant les volumes et par conséquent leur instabilité.
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Etages de carrière avec escalier creusé dans la roche.
Etages troglodytes dans une ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Cette carrière de calcaire fut exploitée selon deux niveaux. Ces deux étages sont régulièrement reliés par toutes sortes d’ouvrages, parfois des trous de communication, des puits, des échelles, des descenderies ou encore des escaliers. Ici, il s’agit de ce genre de communication inter-niveaux. Une petite salle est aménagée, où l’ouvrier pouvait enfin se tenir debout, fait rare dans ces carrières, où la hauteur des galeries n’excède que rarement 1 mètre 20… Un petit escalier est directement taillé dans la pierre, donnant une dimension troglodyte à l’endroit. Il est à noter que cette carrière servit de champignonnière après sont utilisation pour la pierre, jusque dans les années 1930…
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La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.
La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens, située au détour d’une galerie consolidée par l’Inspection Générale des Carrières. Ici, ces confortations consistent en de larges piliers maçonnés de section rectangulaire, dont le jalonnement forme une galerie de visite traversant d’anciens vides remblayés. La galerie parvient à un front de taille où l’eau suintant a fini par recouvrir de calcite un bloc de pierre, formant alors cette esthétique méduse. Autrefois, la galerie continuait loin derrière le point de vue, dans d’anciens quartiers exploités en hagues et bourrages au caractère particulièrement aqueux…
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La 21, galerie d’une carrière de gypse.
La 21, c’est dans cette carrière de gypse une galerie de la fin du XIXe siècle, intégralement
taillée au pic de carrier. L’inscription à la sanguine indique donc le numéro de cette galerie, la barre tracée quant à elle montre que nous sommes au front de taille. En effet, cela aboutit sur un carrefour à trois branches. L’autre particularité de cette galerie est qu’elle est intégré à des quartiers beaucoup plus modernes, ré-exploités dans les années 20 à 30, aujourd’hui en grande partie inaccessibles. Ces quartiers récents sont en fait un rattrapage d’une exploitation dont l’orifice d’accès est beaucoup plus lointain.
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Piliers rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.
Les piliers sous pression de cette carrière sont en voie de destruction. Il s’agit en effet d’une carrière de gypse, et cet endroit en particulier est très ancien et peu stable. On remarque au fond les piliers à bras déjà détruits. Ce mode de consolidation reste rare dans les carrières de gypse, ou en tous cas temporaire, car le gypse est une roche qui n’a que très peu de tolérance vis à vis des contraintes qui peuvent lui être imposées. Cet ancien axe de roulage montre tout de même un bel alignement de ces piliers, dont la lumière s’infiltre et crée d’esthétiques rayons. Le ciel de l’exploitation exerce une pression si forte que certains piliers se rompent. Tout au fond, la galerie n’existe plus.
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Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.
Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.
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Des étais en bois dans une carrière de calcaire.
Des étais en bois sont encore en place dans une carrière souterraine de calcaire. Ce genre de consolidation est en général temporaire, destinée à soutenir des blocs situés au ciel avant leur découpage
à la lance. Cependant, ces étais sont restés en place après la fin de l’exploitation comme carrière souterraine de calcaire, et ont même subsisté à la champignonnière dont l’activité s’est arrêtée dans les années 2000. Ils offrent un paysage de galerie atypique. Les boisages, pas prévus pour durer, sont en général très détériorés en carrière. Ceux-ci sont dans un état remarquable!
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Couloir maçonné en ciment dans un roulage d’accès à une plâtrière.
Ce couloir maçonné est située aux prémices des chantiers d’exploitation d’une carrière souterraine de gypse. Dans le roulage d’accès aux chambres d’exploitation sont construits des piliers maçonnés en ciment et en pierres. Ces consolidations permettent une meilleure tenue de la galerie exposée aux nombreux passages et vibrations des chariots sur rails tractés par des chevaux. De hauteur et largeur assez importantes, cette galerie a également nécessité des poutres métalliques. Ces consolidations datant des années 20, ont permis à la galerie de subsister longtemps après la fermeture de la plâtrière.
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Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.
Caché dans une très ancienne chambre d’exploitation, on pourrait s’y méprendre mais ce blason sculpté dans un pilier tourné est bien un drapeau prussien. De noir, blanc et rouge, il orne une cavité souterraine d’extraction du calcaire ayant été reconvertie en abri souterrain pour les soldats lors de la première guerre mondiale. Comme nombre de ses carrières voisines, celle-ci fut réquisitionnée, par les allemands car située de ce côté de la ligne de front, pour être transformée en abri, casernement et poste de commandement. Bien plus tard, cette carrière souterraine de calcaire fut reconvertie en champignonnière, chambres de culture des champignons comestibles.
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Trou et benne basculante dans le sable.
Trou et benne basculante de wagonnet enfouie sous le sable de la carrière souterraine. Une érosion de grès s’est formée, puis avec le temps le sable s’y est déposé. Au XIXe siècle, les hommes exploitèrent ce sable pour la fabrication du verre, le grès pour la fabrication des pavés. En retirant ce sable, les formes de l’érosion préhistorique sont redécouvertes. Ici, un trou dans la dalle de grès s’est révélé bien pratique pour déverser le sable du niveau supérieur dans des wagons. Au fond, un ancien chantier présente des boisages hors d’âge.
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Les voûtes de consolidation d’une galerie forment le squelette d’entrailles souterraines.
Les voûtes maçonnées et cimentées de la galerie de roulage de cette exploitation de gypse forment les entrailles de cette galerie souterraine. Une longue galerie de roulage en pente douce permettait aux hommes et aux machines de pénétrer dans les travaux souterrains. Peu avant d’atteindre les chambres d’exploitation, la galerie est ponctuée de ces six arches. Ces arches sont en pierre maçonnée et en meulière, une roche qui accompagne souvent, en surface, les bancs gypseux. Cette exploitation de gypse permettait une production massive de plâtre, très demandé à Paris au XIXe siècle pendant les grands travaux du baron Haussmann, alors que l’exploitation de cette roche dans les environs proches de la capitale avait été proscrite.
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Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.
Une voie dans l’eau d’une
carrière de pierre calcaire. Cette eau s’écoule depuis une source karstique, et était récoltée sous pression par un bassin qui la redistribuait à la champignonnière. Depuis, cette source n’est plus canalisée et s’écoule librement. Des concrétions se sont déposés sur le coupon de voie Decauville de 60cm d’écartement, et de 5 mètres de haut. L’eau s’accumule au sol puis ruisselle où plusieurs écoulements d’eau se rejoignent un peu plus loin. La galerie plonge vers le fond à travers les piliers tournés carrés. La présence d’eaux souterraines fut un critère décisif lorsque cette carrière de calcaire fut convertie en champignonnière. La taille de l’exploitation est telle que certains quartiers servaient déjà aux cultures alors que le fond était encore exploité.
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Une carrière à piliers tournés irréguliers.
Des piliers tournés irréguliers dans une
carrière souterraine de calcaire. Alliant plusieurs technique d’exploitation dont celle des piliers tournés irréguliers, cette carrière très ancienne fut postérieurement remblayée, comme l’atteste le puisard comportant un escalier autrefois protégé par une margelle… Cette image donne un bel aperçu de la chambre d’exploitation, organisée en damier. On remarque sur ces piliers tournés les différentes strates de roche calcaire, avec le souchet au centre des piliers, couche dans laquelle était pratiquée une saignée permettant ensuite de faire levier sur les blocs suivants. Cette ancienne carrière, reconvertie au début du XXe siècle en champignonnière, est un beau vestige d’une exploitation ancienne à la lance et au pic de carrier.
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Une petite muraille sculptée dans la pierre.
Une petite muraille est sculptée dans la paroi de cette carrière de calcaire. Autrefois plus étendue, ce réseau fut rendu enclavé par de nombreuses injections de galeries dans le secteur, effectuées lors d’une vaste opération immobilière des années 70 et 80. Cette minuscule troglodyte sculptée, joliment ouvragée (on note jusqu’au détail de chaque moellon!) est certainement postérieure à l’isolement du réseau, et a été réalisée par d’autres visiteurs. La rosace est d’une extrême finesse. Cette sculpture est réalisée dans un front de taille, et plus précisément dans
le souchet, là où le calcaire est le plus tendre et où débutait l’opération du souchevage, donnant une forme de banc que l’on aperçoit ici et forme le sol de ce château miniature… Le réseau de carrières alentour a été consolidé par l’Inspection Générale des Carrières au milieu du XIXe siècle.
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Niche fendue dans une galerie consolidée d’une carrière de gypse.
Cette niche fendue permettait aux ouvriers de s’y dissimuler lors des passages de wagonnets pour éviter que ceux-ci ne les fauchent. La galerie est consolidée en ciment et permettait la communication entre deux masses d’exploitation. La voie fut déposée, certainement lors de la conversion de l’exploitation en champignonnière. La profondeur importante induit une pression pharaonique des pierres, qui déforment la voûte sur tous ses côtés, donnant un effet de coup de poing dans cette niche. Au fond, à l’orifice supérieur de cette descenderie, la pression est telle que la voûte est déformée.
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Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries.
Galeries pour nains dans une carrière souterraine de calcaire à
hagues et bourrages. Si les carrières parisiennes atteignent des hauteurs à dimension humaines, celles des alentours bénéficièrent de beaucoup moins de soin dans leurs consolidations et leur surveillance par l’inspection générale des carrières. Ainsi, un mur maçonné sommaire forme un carrefour de deux galeries d’à peine un mètre de haut. Les carriers exploitaient la pierre de façon artisanale à genoux, un treuil permettait ensuite de hisser les blocs par un puits. Pour certains, ces vides étaient postérieurement reconvertis en champignonnières ou en ossuaires souterrains jusque dans les années 1930.
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Ce tunnel sous la montagne établit une communication.
Ce tunnel sous la montagne fait de ciment, à partir de la pierre de la carrière souterraine, permet le passage des trains de wagonnets dans le roulage. Ce dernier permet la communication entre les différentes couches de pierre à ciment exploitées, au moins trois. Dans ce massif, les couches de pierre à ciment sont réparties de façon irrégulière. Le pendage est important, et le nombre conséquent des différentes couches exploitées donne à cette carrière une structure complexe. La consolidation de ce roulage permet d’éviter les encombrements par des gravats: on remarque en effet que la pierre calcaire exploitée dans ces chantiers n’est pas d’une grande solidité…
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Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.
Cette consolidation centrale coupe la galerie de roulage en deux. Elle consiste en un mur en maçonnerie de pierres, dont la partie haute est évasée. Cette augmentation d’épaisseur permet de créer une voûte dans les deux subdivisions de la galerie. Une niche située au milieu permet à la fois un passage entre les deux couloirs, et une protection du personnel lors du passage des wagonnets. Il est probable au vu de la disposition que le couloir de droite permettait le passage des wagons sur leur voie artisanale de 65cm (deux barres clouées sur des traverses en bois), et le couloir de gauche le passage des carriers. Ces carrières de gypse nécessitaient ce genre de consolidation en raison de la portance très limitée du matériau qui ne tolérait donc pas les galeries larges.
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Bras de voûte d’une carrière de calcaire.
Ces bras de voûte sont une appellation personnelle de
piliers à bras sur mesure, ayant été employés comme des arches. Ce genre de consolidation est extrêmement rare en carrière, les demi-arches étant déjà peu répandues, surtout sous un ciel plan comme ici. Certains de ces piliers inclinés maintiennent de gros blocs sur le point de tomber. Cela témoigne d’une grande technicité, ainsi que d’une exploitation artisanale. Il s’agit par ailleurs du seul intérêt de cette petite carrière de calcaire, le reste étant effondré, incendié ou utilisé comme dépotoir local.
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Puits et galerie dans les carrières parisiennes.
Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.
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Transversale faite par un châssis.
Un wagonnet posé de manière transversale sur une voie Decauville dans une carrière souterraine de gypse. Celui-ci a vu ses essieux et boîtes récupérés au fil des années. Il reste son châssis dont les finitions sont remarquables. Il existe toutefois d’authentiques wagonnets pouvant transporter des blocs de gypse puis les déverser devant, pour franchir un ressaut par exemple. Les ressauts en carrière de gypse sont dus aux bancs laissés lors de l’exploitation se faisant de haut en bas. Ils peuvent atteindre dans cette carrière une dizaine de mètres. Il s’agit là d’une galerie secondaire, située en hauteur dans le banc exploité.
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Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.
Esthétique dialogue, un bassin et un atelier sont juxtaposés dans une carrière souterraine de calcaire. Assez étrange organisation de l’espace d’ailleurs, car ce bassin doit bien être postérieur à l’atelier: en effet, ce premier aurait fortement incommodé la sortie des blocs! Cette carrière souterraine de calcaire est très ancienne, exploitée au
pic et à la lance en hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. Également très humide, de nombreux drains et bassins y ont été aménagés. Il est donc très probable qu’au temps de l’utilisation de cet atelier, le bassin n’existait pas. Par ailleurs, on voit que l’atelier est partiellement remblayé, et un bloc y a été abandonné.
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Un petit château dans l’eau, fantaisie sous Paris.
Certaines galeries recèlent des curiosités. Au détour de celle-ci, moderne en comparaison à l’ensemble des travaux parisiens de l’Inspection Générale des Carrières, un petit château dans l’eau a été construit par un amateur des galeries souterraines. Ce genre de Venise miniature donne tout son charme à l’endroit, qui nous fait oublier l’ambiance sombre de ces galeries maçonnées en pierre meulière. Le château dans l’eau, dans cette galerie inondée, donne une impression de fantaisie sous Paris.
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Une grosse cloche de fontis consolidée.
Une grosse cloche maçonnée forme une salle surprenante, abondamment concolidée. Cet ensemble d’arches dans une salle voûtée est une importante confortation édifiée suite à un fontis, intervenu lors du percement d’un ouvrage ayant rencontré des galeries souterraines de carrières de calcaire. Une cloche maçonnée de plus de 15 mètres de haut épouse les contours du fontis, et l’ensemble est renforcé par quatre séries de trois arches superposées, s’articulant autour d’un pilier central. Cette grosse cloche forme donc une salle, en volume vertical, d’un intérêt très esthétique.
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Exploitation en quadrillé
Une chambre exploitée en quadrillé dans une ancienne carrière souterraine de gypse abandonnée depuis longtemps. Les galeries, sous creusées, offrent une hauteur d’environ 10 mètres. Le gypse, roche inconsistante, se dissout sous l’effet de l’humidité, et se fracture sous la pression des ciels. Des fontis comme celui que l’on voit au fond, gros éboulements pouvant remonter à la surface en perçant la couche d’argile imperméable se forment. L’eau s’infiltre alors et s’accumule en lacs dans les sous-creusements des galeries. Les piliers tournés évasés se retrouvent « pieds dans l’eau », accentuant le phénomène de dissolution. Il s’agit d’un genre de paysage que l’on retrouve dans ces carrières de gypse.
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Un casernement aménagé dans une carrière.
Les entrées en cavage de cette carrière souterraine ont été convertis en casernement militaire. Cette carrière a en fait servi de refuge aux soldats français de la première guerre mondiale. Les quartiers réservés aux officiers et les postes de commandement recevaient des finitions dignes de ce nom, ainsi que des équipements permettant de dissimuler au mieux ces entrées. Qu’on ne s’y méprenne, derrière l’allure de temple d’une civilisation disparue ne se cache pas un fort, mais bien un accès de carrière!
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Niche et piliers à bras.
Niche et piliers à bras dans une carrière souterraine de gypse. Il s’agit d’une galerie de roulage, maçonnée et consolidée à l’aide de piliers à bras. Ces dernières consolidations sont peu utilisées dans le gypse du fait de la nature friable de la roche. Cette carrière est ancienne et artisanale et en a pourtant abondamment utilisé car exploitée en hagues et bourrages. Au fond, la niche permettait à un ouvrier de s’écarter lors du passage des wagonnets de transport des blocs, qui évoluaient sur une voie de 65cm que l’on aperçoit. Cette voie consiste simplement en des traverses de bois ancrées au sol et des barres faisant office de rails.
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Intérieur version paquebot.
On se croirait ici à l’intérieur des espaces étroits d’un paquebot. Sauf qu’il s’agit bel et bien d’une carrière souterraine de calcaire, méconnaissable car celle-ci a la particularité d’avoir été convertie en brasserie. En effet, les carrières comportent de nombreux paramètres constants toute l’année (température et humidité), créant un espace propice à toutes formes d’utilisations, ici la fermentation de la bière. Comme de nombreuses, cette carrière souterraine a vu s’installer au XIXe siècle dans ses chambres d’exploitation des cuves de fermentation. Ici, plusieurs sont cloisonnées et visible depuis une coursive, sur pas moins de trois étages, reliés par des escaliers, donnant alors à la carrière cette allure de paquebot. L’ensemble est à l’abandon depuis plusieurs décennies, et des immeubles d’habitation ont été construits au dessus.
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Dans une carrière de gypse, des piliers à bras de gypse
Ces piliers à bras de gypse restent rares dans cette carrière. En effet, le gypse est une roche très friable. Exploiter une carrière en piliers à bras (car montés à la force des bras) avec du gypse est donc peu recommandé. On voit d’ailleurs que ces piliers et notamment celui du fond résistent très mal aux forces de compression imposées par le ciel massif. Force est par ailleurs de constater les magnifiques traces de sédiments préhistoriques qui ornent ce ciel, on appelle ces traces Ripplemarks.
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Une lumière théâtrale arrive du puits.
Une lumière théâtrale arrive de ce puits remontant, formant un accès à une carrière de craie qui s’étale sur plusieurs niveaux. L’éclairage dans le puits est canalisé vers le bas, donnant une lumière théâtrale, focalisée, sur des déchets en ferraille accumulés au fond. Ce puits a été équipé d’une échelle depuis que l’accès voûté, situé derrière le point de vue, a été muré et bouché. L’orifice en haut du puits quand à lui, est scellé par une plaque en fonte.
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Galerie consolidée avec une inscription.
Cette galerie courbe consolidée avec d’imposantes arches fait partie d’une vaste carrière souterraine de gypse, utilisée du début du XIXe siècle jusqu’à l’aube des années 1900. La carrière fut alors reconvertie en champignonnière, et c’est certainement à cette époque que Daniel & Joëlle se sont aimés… Ou en tous cas l’un des deux a écrit ce message sur la paroi stratifiée de la galerie. Plus tard, cette galerie sera consolidée par de massives arches en ciment et partiellement remblayée, puis récemment injectée à certains endroits.
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Une salle aménagée par des visiteurs.
Sous Paris, les carrières, appelées « catacombes » par abus de langage, comportent des salles plus ou moins aménagées. Voici une salle particulièrement bien construite, au détour d’une galerie en hagues et bourrages d’une carrière souterraine de calcaire, des bancs de pierre entourent un espace circulaire, la circulation se fait grâce à un escalier. On remarque que dans cette galerie, les hagues de pierres sèches sont intercalées de massifs piliers maçonnés. Ces piliers sont l’œuvre de l’Inspection Générale des Carrières, service créé sous Louis XVI chargé de rechercher, consolider et cartographier les anciennes carrières souterraines. Ce genre de salle est construite et entretenue par des visiteurs clandestins, les carrières parisiennes étant très réglementées et surveillées…
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Des cubes de calcaire très réguliers.
Ces cubes sont des blocs de calcaire taillés de manière très régulière. Ils sont restés dans cette galerie, au fond de la carrière où le chantier était encore en cours. Chaque bloc a son numéro inscrit, correspondant à un ordre ou à une commande. L’aspect de la carrière, taillée au pic, nous apprend qu’il s’agit là d’une exploitation d’avant-guerre. Dans la galerie d’accès, un très important effondrement, quasiment généralisé, a provoqué l’abandon brutal de la carrière par sécurité, laissant alors tous les blocs préparés en place. Il arrive souvent de trouver en carrière des blocs abandonnés, jamais sortis, mais ceux-ci sont d’une exceptionnelle régularité.
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Arche en ogive.
C’est une carrière de calcaire de grandes hauteurs qui offre cette vue d’arche en ogive. Le banc de pierre est formé de nombreuses fissures, et diaclases. Il s’agit en conséquence d’un secteur abondamment consolidé par maçonneries. L’arche maçonnée en ogive n’a hélas pas suffit pour cet endroit, car le fontis situé derrière obstrue tout passage vers la suite de la galerie… Perdu dans les failles, cet ancien accès s’est totalement bouché par un éboulement. La carrière de calcaire a été exploitée il y a longtemps. La galerie, comportant un grand nombre de failles et de diaclases, ainsi que le ciel torturé, témoignent d’une profondeur relativement faible. La consolidation de cet ancien accès est originale: il est rare de trouver de telles ogives maçonnées sous terre…
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Bloc en carrière…
D’un bloc, cette structure se détache dans une carrière. Cette carrière de craie est d’un développement relativement important, mais il s’agit surtout des plus grands volumes visibles dans le bassin parisien: en effet, le ciel de carrière atteint fréquemment ici des hauteurs supérieures à 20 mètres! C’est pourquoi lors de la seconde guerre mondiale, l’armée allemande à choisi cette ancienne exploitation de craie pour y installer une usine. Cette usine, construite en béton armée, avec une dalle coulée permettant de résister à tout bombardement, était destinée à produire de l’air liquide pour les moteurs des fameux missiles V2. Fort heureusement, l’organisation fut délogée par les alliés en 1944, et le bâtiment n’a jamais été terminé. Il reste encore dans cette carrière la longue structure haute d’une bonne dizaine de mètres…
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Irréductibles piliers à bras.
L’endroit est tout à fait semblable à toute carrière souterraine ancienne de pierre calcaire en hagues et bourrages. Il est pourtant incongru ici d’arriver sur ces irréductibles piliers à bras. Irréductibles, car les alentours de cette salle ont été intégralement injectés de coulis et de béton une dizaine d’années auparavant suite au réaménagement du bâtiment industriel sus-jacent. On voit d’ailleurs ces injections au sol, qui laissent tout de même une hauteur de près de deux mètres! C’est donc après de nombreux passages bas, d’innombrables chatières et après avoir rampé une centaine de mètres, que l’on peut enfin marquer une pose sous cette forêt de piliers, avant de faire demi-tour!
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Inscription de la galerie Bourdon.
Cette galerie s’appelle, comme le mentionne l’inscription au ciel, la « galerie du Bourdon ». Il s’agit en fait d’une galerie de liaison entre deux anciennes exploitations de gypse voisines. L’inscription indique d’ailleurs la distance de la limite d’exploitation ainsi que sa direction. La particularité de l’exploitation est d’avoir été faite en galeries basses. En effet, on est en première masse de gypse, mais une grande épaisseur de bancs a été laissée au ciel. Cela permet d’augmenter la stabilité tout en évitant l’installation de boisage. Cependant, en pied de carrière, les marnes sous-jacentes sont ici exploitées: on voit bien cette couche inférieure qui se délite plus rapidement que les autres, et qui favorise l’affaissement de l’ensemble de la galerie… La voie permettant le roulage des wagonnets est artisanale, l’écartement des rails est de 65cm. Ces rails consistaient en de simples barres métalliques fixées avec des clous appelés « spikes » à des traverses en bois encastrées dans la terre. Au ciel, mises en lumières par un éclairage rasant, on aperçoit les traces appelées Ripplemarks, anciens fonds des océans ou des rivières préhistoriques. Cet ensemble rend la galerie d’un intérêt particulier.
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Trémie de Bois
Trémie de bois dans une galerie. Les trémies déversoirs servaient à diriger le minerai ou les blocs de pierre dans les chariots puis plus tard les wagonnets. La pierre est extraite dans les étages supérieures, où elle est jetée dans des puits dont la base est une trémie, qui peut s’ouvrir ou se fermer par l’action d’un ouvrier. Ici, le dispositif d’ouverture est intégralement en bois: cette carrière de calcaires à ciment est ancienne et l’exploitation se faisait de manière artisanale. Ici, il s’agit de la galerie de roulage, qui a été totalement déferrée du fait de l’abandon ancien de la carrière, à une époque où le matériel ferroviaire était réutilisé ailleurs.
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Cette flèche peinte à la sanguine indique la hauteur du pilier, ici 7 mètres 20. Il s’agit de la hauteur habituelle pour ce secteur de carrières de gypse de première masse fortement exploitées à la fin du XIXe siècle. À cette époque le travail des carriers commence à se mécaniser: on peut y apercevoir ici les trous de mines, forés à l’air comprimé, qui permettait d’insérer la charge explosive. Ce quartier de carrière est partiellement inondé, du fait de l’infiltration d’eaux de surface en sous-sol suite à des éboulements. En bas du pilier, dans les bancs durs, qui eux n’étaient pas taillés et gardaient une forme verticale, débute un écaillage pouvant annoncer un effondrement généralisé. Pour repousser ce problème, les piliers tournés sont évasés et ont été taillés en forme régulière lors de l’exploitation et sont disposés ici en quinconces, ce qui permet d’accroître la stabilité des volumes déjà fragiles dans le gypse. En bas du pilier, bien petite, en guise d’échelle, gît une chaussure, peut-être d’ouvrier champignonniste des années 1950…
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De gros blocs laissés en place.
De gros blocs laissés en place dans une carrière souterraine de calcaire qui datent certainement de la toute fin de l’exploitation. Ils sont en effet dans la partie la plus récente de la carrière, taillée de façon mécanique, à la
haveuse. On peut voir les traces de coupe de cette haveuse de chaque côté. Les blocs étaient transportés et stockés en piles grâce à des chargeurs miniers, sortes de gros bulldozers à hauteur adaptée pour circuler dans des galeries basses. Ces pierres entreposées ont été laissées sur place lors de la fermeture de la carrière, ou bien parce que certains critères ne convenaient pas (dimensions, forme, solidité,…).
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Un carrefour voûté, entièrement fait de briques, au cœur d’une mine de fer. Nous sommes dans la couche la plus profonde, appelée « couche grise », et d’ici partent plusieurs roulages. Ce carrefour voûté est unique en son genre car situé en bas d’une descenderie, de nombreuses galeries y convergent. Ces diverses galeries sont presque toutes effondrées, en effet, il s’agit là d’une couche très friable et par conséquent dangereuse à parcourir.
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Un treuil, au sommet d’un plan incliné.
Au sommet d’un plan incliné entièrement ruiné, gît encore là un treuil. Il est protégé par une injection de béton qui recouvre toute la pierre, ainsi qu’une arche bétonné. La pierre à ciment se délite très rapidement, par cassures conchoïdales. Ce treuil est, au milieu d’un secteur complètement effondré, un coin relativement préservé. Du reste du plan incliné, il ne reste absolument rien. De la machine, on peut toujours voir le tambour, les transmissions, et bien sur le tableau de commande, qui consiste en un simple manipulateur actionnant un rhéostat de démarrage.
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Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire.
Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire dont l’exploitation récente le fut de manière industrielle. On peut voir ici un carrefour de galeries taillées de façon rectiligne. Les poutres métalliques supportent le pont roulant de l’atelier, situé juste derrière. L’extraction récente s’est faite par moellons, comme on le voit sur les piliers: ces traces très rapprochées, pouvant faire penser à un carrelage… De part et d’autre, les galeries décrivent des pentes douces, permettant aux camions ou véhicules lourds de circuler dans cette croisée de chantiers, et accéder à des zones en cours d’exploitation situées en hauteur. À remarquer également, les nombreux boulonnages faits au ciel permettant de le renforcer.
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Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.
Laissé là sur un banc de gypse, un wagonnet semble oublié au fond d’une carrière souterraine de seconde masse reconvertie en champignonnière. Il a comme particularité d’avoir des berces transversales. La benne était donc orientée de 90° par rapport aux wagons rencontrés habituellement, cette disposition permettait de déverser plus facilement les blocs en contrebas, une fois le chariot en bout de course, comme ici sur cette voie de 60cm. Il est à noter que ce type de wagonnet « à moustaches » (forme rappelée par les supports de benne) reste un modèle très ancien fabriqué par Decauville avant 1900. L’appellation « à moustaches » étant bien sûr de provenance personnelle…
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Inscription « Pressac » dans une ancienne carrière.
Inscrption « Pressac » dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Il s’agit certainement du nom d’un des carriers. D’autres écritures, à la sanguine, sont visibles, « Pressac » est écrit à la mine de plomb ou au fusain. Cette exploitation fut exploitée à la fin du XIXe siècle pour fournir en pierre des villages voisins, les tâches noires au ciel sont les traces de fumée des lampes des ouvriers… On a ici un front de taille caractéristique prenant une légère forme d’accordéon.
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Escalier permettant d’éviter un tunnel du métro.
Dans les galeries parisiennes, on trouve parfois des ouvrages comme cet évitement, ayant permis à la galerie de contourner d’autres constructions effectuées ultérieurement. Ici, c’est la construction du métro au début du XXe siècle qui a rencontré, au passage, des galeries de carrières. En conséquence, la galerie a été remaniée, cet évitement fut bâti: il consiste en un escalier qui enjambe le tunnel. La galerie est construite en pierre meulière, un matériau très résistant, et très répandu à l’époque.
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Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.
Une fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse. Cette carrière très ancienne, exploitée dès la fin du XVIIIe siècle, avait des caractéristiques très artisanales comme le transport des blocs sur des charrettes tractées par des ânes, d’où elle tire son nom. Ce mode d’exploitation a donné un ensemble de galeries peu organisées. Comme ici, des fourches ayant laissé des piliers tournés très fin ont nécessité l’emploi de grosses consolidations. Ici, cette maçonnerie en Y est formée d’un pilier et de deux arches « à l’anglaise ». L’exploitation de cette carrière a duré près de deux siècles: de nombreux autres quartiers ont été créés en profondeur mais sont désormais séparés de ces galeries suite à de gros éboulements.
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Exemples d’inscriptions dans une galerie sous Paris.
Un exemple d’inscriptions sur les pierres de confortation d’une galerie de carrière souterraine de calcaire parisienne. On y trouve notamment la signature de l’inspecteur des carrières ayant dirigé les travaux, ici Lorieux, avec le numéro d’ouvrage et l’année de construction. D’autres indications informent sur la topographie, notamment la profondeur et la hauteur par rapport à l’altitude 0 de la Seine à Paris, établi Pont de la Tournelle.
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Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.
Une galerie de carrière souterraine de calcaire, dont l’élargissement forme une sorte de salle carrée. Il s’agit de consolidations par
hagues et bourrages, on peut d’ailleurs voir par le trou au fond la suite de la galerie, entièrement remblayée. La carrière a subi des travaux de consolidation menés par l’Inspection des Carrières, qui a dans cette salle inscrit une rose des vents indiquant l’orientation de la galerie.
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Noms écrits au noir de fumée.
Trois noms de la seconde guerre mondiale sont inscrits au noir de fumée ou à la mine de plomb sur une paroi dans une carrière de gypse. Ces noms mentionnent des officiers de trois armées: allemande, anglaise et américaine. Détail assez intéressant, le premier nom, Rommel, a été barré postérieurement, avec la mention « boche ». Cette ancienne exploitation de gypse, laissée à l’abandon dès le début des années 1930, fut réutilisée en abri destiné à la population civile d’un village lors de la seconde guerre mondiale. On y retrouve en conséquence de nombreux dessins et inscriptions dans tout le secteur. Au ciel, deux arches maçonnées « à l’anglaise » consolident l’ensemble.
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Cette consolidation en maçonneries se trouve dans une galerie de carrière exploitée en hagues et bourrages. Sa présence s’explique par le passage de la ligne de chemin de fer de Sceaux, actuel RER B parisien, en surplomb. La voûte est contemporaine aux travaux de la voie ferrée en surface et permet de consolider la galerie pour qu’elle puisse résister au passage des trains, tout en gardant possible le passage en souterrain. Ces maçonneries sont donc bien postérieures aux carrières, et cette galerie permet de vérifier leur état.
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Deux wagonnets plateau de type Pétolat.
Deux wagonnets plateau en attente de chargement. Ces deux wagonnets, de constructeur Alphonse Pétolat-Dijon, sont ici sur une voie de 60cm d’écartement. La voie est incrustée dans une dalle de béton construite lors de la seconde guerre mondiale pour l’aménagement d’une base souterraine de construction de missiles V2 par les nazis. Cette grande carrière de calcaire est un exemple de divers reconversions qui ont pu avoir lieu dans ce genre d’espaces souterrains.
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À la découverte du matériau
Les alentours de Paris regorgent d’une certaine richesse souterraine: nombre d’endroits ont vu naître des exploitation de pierre à bâtir, et ce dès l’époque gallo-romaine. L’extraction de la pierre a débuté à ciel ouvert, là où les bancs calcaires déposés peu à peu depuis des milliers d’années affleurent. Puis, avec le besoin grandissant du matériau de construction, les affleurements ne vont plus suffir, le travail en profondeur devient nécessaire. Sauf que pour qu’une exploitation soit rentable, puisque l’entreprise est bien évidemment rémunérée selon la quantité de matériau extrait, le rapport entre matériaux et stériles doit être d’une rentabilité acceptable. En effet, extraire de la pierre dans une couche dont l’épaisseur est d’une dizaine de mètres mais enfouie à 30 mètres sous des caillasses ou des sables exclut d’office la possibilité de rentabiliser ce genre d’exploitation à ciel ouvert. C’est pourquoi l’Homme va très vite commencer à creuser des galeries souterraines pour atteindre rapidement et extraire uniquement le matériau intéressant.
La couche calcaire est omniprésente dans le sous-sol du bassin parisien. Elle sera prioritairement exploitée depuis les berges des cours d’eau, pour faciliter le transport des blocs sur les voies navigables. L’accès se fait alors par des cavages situés à flancs de coteaux. Du fait d’un grand besoin en pierre de taille, certaines exploitations seront tout de même ouvertes loin des fleuves et des rivières, des puits d’accès, d’extraction ou des descenderies seront construits.
Les procédés d’exploitation du calcaire ont grandement évolué à travers le temps. Les carrières sont d’abord exploitées sous forme de piliers tournés. Le principe est simple: les ouvriers taillent la roche en tournant autour d’une masse que l’on abandonne, qui soutient ensuite le ciel. D’abord irréguliers, ces piliers donneront plus tard aux carrières la forme de damiers géants.
Du pic à la haveuse
Une carrière souterraine peut se définir par plusieurs paramètres. Son développement: c’est la longueur des galeries mises bout-à-bout. Son recouvrement: c’est la distance entre le ciel, plafond de l’exploitation, et la surface. La puissance de couche: c’est la hauteur de la couche exploitable, soit la distance entre le pied et le ciel de la carrière. Le taux de défruitement: c’est le volume de roche extrait par rapport au volume total sur lequel s’étend la carrière.
La méthode d’exploitation par piliers tournés montre vite ses inconvénients: d’abord un taux de défruitement limité, du fait de masses abandonnées qui soutiennent le ciel d’une part, mais aussi de problèmes d’effondrements, fréquents car il n’y a aucune marge permettant aux forces s’exerçant au ciel de « travailler ».
Apparaît alors une méthode fort bien adaptée aux couches offrant une puissance plus réduite: les hagues et bourrages. À partir de l’accès à la carrière, les carriers taillent de bas en haut une galerie, puis l’élargissent de la même manière. Derrière eux, ils placent d’abord des piliers « à bras ». Ces piliers sont simplement constitués de blocs, montés à la force de leurs bras. Au fur et à mesure de l’avancée du chantier, les piliers à bras sont ensuite reliés par une hague, puis les carriers remblayent progressivement l’espace derrière eux grâce à des débris d’exploitation. Les remblais sont maintenus par une nouvelle hague, et ainsi de suite. En plus d’obtenir un taux de défruitement proche de 100%, les galeries étroites offrent un maintien plus stable et ce genre de consolidation est plus « souple »: le ciel peut se fissurer, tout en restant maintenu par le tassement progressif des remblais. Le rendement d’une exploitation à hagues et bourrages pouvait être amélioré en exploitant une seule couche, comme le banc royal, couche qui servit à extraire la pierre destinée à la construction des châteaux. Cela explique la très faible hauteur des galeries, parfois 1m20.
Atelier de taille avec ses piliers à bras et ses hagues régulières.
Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.
Sous Paris, c’est cette dernière méthode qui fut intensément employée. Cependant, du fait du développement anarchique des exploitations souterraines, les cavités abandonnées ne tardèrent pas à se faire oublier. Quand l’urbanisation commença à s’étendre, il n’était pas rare d’observer des effondrements çà et là des carrières souterraines, qui ne pouvaient plus supporter le poids des constructions. C’est pourquoi en 1777 fut créée par le roi l’Inspection Des Carrières, devenue plus tard Inspection Générale des Carrières. Le rôle de cette organisation est de rechercher, inspecter, consolider et cartographier les ouvrages souterrains. Des galeries de recherche vont être creusées sous les voies publiques parisiennes et tout vide rencontré sera systématiquement comblé tout en conservant au moins une galerie permettant de circuler au sein de l’exploitation et de vérifier l’état de ces vides. Le réseau des carrières de Paris est alors né. À l’heure actuelle, c’est plus d’une centaine de kilomètres de galeries qui s’étend sous le Sud, entre 5 et 30 mètres de profondeur.
En premier lieu, le front de taille s’exploite à la lance de carrier. Une sorte de barre à mine, suspendue par une chaîne permettant un mouvement de balancier. L’ouvrier effectue des va-et-vient avec la lance, pour creuser un sillon dans une couche tendre du banc calcaire, le souchet. Ce souchevage, creusé au pic, précède le défermage, qui consiste à former deux bandes verticales, délimitant le futur bloc. L’abattage consiste à marteler sur des coins en bois placés au dessus, après avoir placé des rondins de bois permettant au bloc détaché de l’extraire. Cette extraction se fait grâce à un treuil mobile parfois appelé « crapaud », attaché par une chaîne au mur ou à un étai en bois. Ce genre de treuil peut avoir deux vitesses: l’une rapide pour dérouler la chaîne l’autre plus lente et décuplant la force du carrier pour tracter le bloc pouvant aller jusqu’à une dizaine de tonnes. Le bloc était ensuite évacué par le roulage. Le bloc au ciel est détaché grâce au coin et maintenu par un cric de carrier, celui du dessous est détaché et levé grâce à une pince.
Galerie taillée à la haveuse.
Chaîne d’une haveuse.
Le travail au pic et à la lance a permis de développer les carrières à piliers tournés aux abord de Paris. Au fil du temps, ces exploitations ont acquis une grande ampleur et la disposition de ces piliers est devenue de plus en plus régulière, formant de longues et larges avenues rectilignes à l’image du Paris d’Haussmann.
Après la seconde guerre mondiale, le travail du carrier est mécanisé. L’invention du fleuret rotatif puis de la haveuse permettent un rendement bien meilleur. Cette dernière est une sorte de tronçonneuse à pierre. Aujourd’hui, c’est toujours grâce aux haveuses que sont exploitées les carrières de calcaire.
Transporter les blocs
Les premières méthodes de transport de la pierre étaient bien sûr les charrettes tirées par des chevaux. Au cours du XIXe siècle le meilleur moyen de déplacer les blocs s’impose comme étant le chemin de fer. Des wagonnets sur voie étroite comme ceux inventés par Decauville dans l’agriculture betteravière se révèlent pratiques: guidés, il suffit de un ou deux hommes ou un cheval pour les déplacer. Des voies de 40 à 60cm d’écartement sont installées dans les carrières, pouvant être assorties d’aiguillages, de plaques tournantes, ou de dérailleurs. Ces dispositifs permettaient d’orienter les wagonnets, qui étaient plats pour transporter des blocs, ou à benne basculante pour déplacer des remblais, des moellons ou des gravats. D’abord très artisanal, le système va rapidement se développer et évoluer, jusque dans les années 1950, décennies à partir desquelles seront préférés de gros engins comme les chargeuses. Certains wagons, à l’instar de ceux utilisés dans les mines, étaient à benne fixe. Appelés aussi berlines, ce genre de véhicule était vidé à la sortie de la carrière par un culbuteur: un cylindre qui en tournant sur lui-même retournait le wagonnet.
Des reconversions
Une fois les vides débarrassés de leur pierre, ils pouvaient connaître d’autres utilisations. La plus répandue était bien sûr la champignonnière. D’une température et humidité propices et constantes, les carrières étaient parfaitement adaptées à la culture des champignons de Paris ou des pleurotes, ou encore des shiitaké. Le principe consiste à broyer du calcaire grâce à un concasseur: une roue tourne et entraîne des marteaux. Ce craon est mélangé à du fumier et du mycélium. Cette mixture était déposée d’abord sur des meules ou des plates-bandes, puis sur des sacs ou des étagères pour les cultures ayant subsisté jusqu’aux années 1980. Du fait de la concurrence étrangère, de moins en moins de champignonnières sont en activité dans les carrières de région parisienne. Il est à noter d’autres utilisations: de nombreuses carrières parisiennes ont été reconverties en brasseries, ou en chais à vins, ou encore en mûrisseries, en endivières, …
Chapelle d’une carrière française de la première guerre mondiale.
Certaines exploitations connurent des réutilisations bien moins reluisantes… Le calcaire est une roche résistante, et la profondeur de ces carrières est propice à la création d’abris souterrains. Ainsi, la première guerre mondiale fut un exemple remarquable de guerre souterraine, du fait de la présence immédiate de très nombreuses exploitations de pierre à bâtir sur toute la longueur de la ligne de front. De plus, des tunnels furent creusés par les armées afin de relier ces carrières directement aux tranchées, créant alors un complexe réseau de galeries souterraines. Des lieux de culte sommaires y étaient aménagés, dont on retrouve parfois l’autel. Il pouvait même y avoir une installation électrique, celle-ci dépendant toutefois du grade de ses occupants. Ces cachettes avaient toutefois leurs limites, car le chauffage de ces lieux les nuits d’hiver provoquait la fonte des neiges sus-jacentes, transformant alors la carrière en cible de choix pour l’aviation ennemie…
D’autres, enfin, plus modernes, ou plus étendues, furent réquisitionnées par la Wehrmacht dans les années 40. Hormis un quartier général sous Paris établi dans les anciennes carrières, les grands volumes des carrières du bassin parisien permettaient l’installation d’usines souterraines. Ces usines construites par l’organisation Todt avaient pour mission de fabriquer les missiles V1 et V2. Certaines carrières de craie, ou de gypse, furent aussi concernées. Un réseau très organisé existait qui répartissait les usines de construction et les usines d’assemblage. Plusieurs d’entre elles existent donc dans des carrières du bassin parisien. Fort heureusement, les bombardements alliés dès 1944 n’ont pas permis au projet de se terminer. Il existe cependant des carrières où l’assemblage et le lancement des V1 a réellement eu lieu. De ces usines, il ne reste que les entrailles de béton. Des fusées ou des machines il ne reste rien, ou peut-être sous les décombres; la plupart ayant été détruits ou récupérés par les alliés lors de la découverte de ces bases.
Encore aujourd’hui, ces anciennes carrières forment de gigantesques espaces vides, dont les hauteurs sous ciel peuvent varier de 1 à 15 mètres. Si les champignonnières ont massivement été délocalisées vers d’autres pays européens ou vers l’Asie, des agriculteurs locaux tentent de continuer à faire vivre ce patrimoine, comme c’est le cas à Méry ou près de Soissons. Des associations gèrent également des réseaux de carrières souterraines de calcaire, à Paris ou ailleurs. On peut citer par exemple la SEADACC, l’OCRA, et Carrières-Patrimoine.