Il enjambe la vallée, défie les montagnes, déchire l’horizon. Cette réalisation peu connue d’une figure de l’architecture métallique permettait aux trains de franchir une profonde vallée où coule un torrent. Son impressionnant tablier, aussi haut qu’un immeuble de six étages, voyait en effet passer des voyageurs venant de Paris ou de Lyon. Aujourd’hui, son fer rouille. Ses piles sont attaquées par l’érosion. On remarque son dernier souvenir, une remise en peinture avant l’arrêt des circulations sur la ligne qu’il supporte.