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    Posts Tagged “carrière”

    Arche et Quinconce


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    Arche et Quinconce

    Arche et Quinconce

    Piliers tournés et arche et quinconce, taillés intégralement au pic.

    Arche et quinconce dans la disposition des piliers tournés de cette ancienne et très vaste carrière de gypse. Les piliers tournés réguliers sont évasés pour permettre de mieux canaliser les forces de pression s’exerçant du ciel et pour diminuer la portée des mêmes ciels pour obtenir des galeries solides tout en gardant un taux de défruitement suffisamment acceptable. Car les ciels des carrières de gypse, roche cassante donnant le plâtre par cuisson, ont une fâcheuse tendance à se rompre et à se décoller lorsque leur portée est un tant soit peu trop grande. Il en va de même pour les carrefours, dont la disposition en quinconce des piliers permet d’en former de trois galeries au lieu de quatre, diminuant d’autant les forces de pression pouvant s’exercer aux ciels; les carrefours étant souvent les points faibles de ces carrières de gypse. Ici, une arche maçonnée, dite « à l’anglaise » permet de renforcer le dispositif, le carrefour de galeries a alors une bien meilleure tenue.

    Les Hagues pourries


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    Les Hagues pourries

    Les Hagues pourries

    Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.

    Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!

    Dos de l’Arche


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    Dos de l’Arche

    Dos de l'arche de 1911.

    Dos de l’arche de 1911.

    Dos de l’arche en briques et moellons datée de 1911. En réalité, cette voûte est bien une arche, qui fut reconstruite après un important effondrement qui a eu lieu dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée par piliers tournés. Bien qu’exploitant un calcaire d’une grande qualité, certains quartiers de cette carrière restent très fragiles du fait du taux de défruitement élevé. Ainsi, des consolidations furent nécessaires. L’arche de l’aube du XXe siècle fut reconstruite de façon plus robuste par une véritable voûte de briques soutenant un ensemble en moellons réguliers liés par un ciment. On peut par ailleurs voir les traces de cette reconstruction de l’autre côté de la structure, où un début de fontis par simple décollement du ciel barre le chemin à tous véhicules, comme le montre l’image ci-dessous:
    De l'autre côté de la voûte reconstruite...

    De l’autre côté de la voûte reconstruite…

    Graffitis


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    Graffitis

    Des graffitis au noir de fumée à la voûte.

    Des graffitis au noir de fumée à la voûte.

    Des graffitis sont écrits sur cette voûte. Faite de ciment, la voûte permet de consolider la galerie d’une ancienne carrière souterraine de calcaires de l’oxfordiens, destinés à produire par cuisson de la roche ce même ciment. Les ouvriers, dont un certain Malugani Achille, ont écrit leur nom et fait des dessins à l’aide de la fumée de lampes à acétylène, ou lampes à carbure. On remarque tout de suite la prédominance des ouvriers issus de l’immigration italienne de l’époque, peu après la première guerre mondiale. Cette galerie constituait autrefois un roulage principal de cette très ancienne carrière.

    Escalier de Cavage


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    Escalier de Cavage
    Escalier de cavage d'accès à une carrière souterraine de calcaire.

    Escalier de cavage d’accès à une carrière souterraine de calcaire.

    Un escalier de cavage, aménagé. Cette carrière souterraine de calcaire fut réutilisée par les poilus français, soldats de la première guerre mondiale. Les carrières de cette région servirent d’abri pour les armées, que ce soit pour y installer des casernements, des dortoirs, ou des hôpitaux. À gauche, une inscription indique le nom des officiers et du régiment qui l’occupait. Ce genre d’endroit est fréquemment recouvert de dessins ou bas-reliefs en tous genre, d’autant plus lorsqu’il s’agit de casernements de cette ampleur. Les aménagements ont été réalisés par une association, qui gère les visites de la carrière.

    Le Petit Frère


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    Le Petit Frère
    Le petit frère car il n'est pas sans rappeler un autre endroit.

    Le petit frère car il n’est pas sans rappeler un autre endroit.

    Le petit frère est un nom personnellement donné ici car cet endroit n’est pas sans rappeler une certaine échelle pétrifiée! On est ici dans le même genre de configuration. Une voie Decauville de 50cm est en effet accoudée à un pilier tourné, taillé à la haveuse. Le coupon de voie fait office d’échelle, pour accéder au bas d’un puits d’aération aménagé dans ce même pilier. Ce puits a servi pour jeter de nombreux déchets divers et variés, qui s’accumulent en bas de l’échelle. La carrière de calcaire, en partie exploitée à la haveuse, fut en exploitation jusque dans les années 1970.

    Pierres sèches près du Front


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    Pierres sèches près du Front

    Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.

    Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.

    Que de pierres sèches dans cette image, montrant une salle aménagée d’une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Les pierres sèches ne signifient pas dénuées d’eau, mais simplement des constructions dont les roches ne sont pas liées entre elles, par un ciment ou un quelconque liant. Ici, nous sommes dans une carrière de calcaire de la banlieue parisienne, dont le réseau s’est vu enclavé puis considérablement réduit avec le temps suite à de nombreuses campagnes d’injections du fait de divers projets urbains et immobiliers. Cette chambre montre, près d’un front de taille que l’on voit sur la droite, des piliers à bras, car faits de blocs que les carriers montaient de leurs bras, qui sont des consolidations temporaires destinées à soutenir le ciel pendant que l’ouvrier extrait la roche. À gauche, ce sont des hagues, murs de pierre soutenant des remblais qui sont en revanche des consolidations plus durable en lieu et place de vides ayant été exploités. Sur la gauche part une galerie qui traverse cette zone de hagues et bourrages.

    La Pince de Carrier


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    La Pince de Carrier

    La pince de carrier

    La pince de carrier.

    La pince de carrier est posée contre cette paroi de carrière moderne. Etrangement, cette carrière souterraine de pierre calcaire est moderne, car taillée à la haveuse avec des parois très lisses, mais conserve tout de même des outils relativement anciens. En effet, cette pince de carrier qui servait autrefois pour lever un gros bloc et permettre son roulage ou de le hisser sur un chariot ou wagonnet est un outil qui fut supplanté dans les années 1950. La présence de cet outil massif et archaïque montre qu’il s’agit d’une carrière exploitée de manière artisanale et pour une utilisation très localisée de la pierre; bien qu’exclusivement utilisée au cours des années 1960.

    Cocon et Bidon


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    Cocon et Bidon

    Cocon et bidon sous ces arches de béton.

    Cocon et bidon sous ces arches de béton.

    Cocon et bidon dans une carrière souterraine de craie, sous des arches de renfort en béton. Cette ancienne carrière souterraine fut exploitée pour sa craie pour fabriquer, entre autres, des peintures, des cosmétiques et des enduits. Ces carrières de craie sont organisées en galeries voûtées, d’une hauteur variant entre 5 et 20 mètres. Ici, ces voûtes de craie ont été renforcées par une belle couche de béton, offrant une sorte de cocon protecteur. Effectivement, les lieux servirent d’abri aux civils durant la seconde guerre mondiale. Un bidon posé là atteste la présence ancienne de champignonnières, cultures de champignons de Paris, ici faites sous forme de meules dont on peut aussi apercevoir les traces…

    Le Vieux Fontis


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    Le Vieux Fontis
    Un vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.

    Le vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.

    Le vieux fontis présent à cet endroit, à la bifurcation de deux galeries, point souvent fragile dans une carrière suite à la grande portée du ciel, s’est développé il y a longtemps. Malgré sa grande ampleur, car presque aussi haut que la galerie elle-même, il a toutefois pu se stabiliser. En effet, aucune pierre n’en est tombé depuis longtemps, car le sol n’est pas recouvert de blocs. La cloche a pu largement se développer, mais pas remonter jusqu’à la surface. Ceux-ci ont certainement dû être éliminés soit lors de l’exploitation de la carrière ou bien durant l’époque de la champignonnière des années 50 jusqu’aux années 1990… Ce genre de fontis stabilisé n’est pas forcément mauvais présage pour l’ancienne carrière mais se doit d’être surveillé. Cette carrière souterraine de calcaire fort ancienne fut exploitée en hagues et bourrages.

    Arches Noircies


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    Arches Noircies

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Des arches noircies par de la fumée. Il s’agit d’anciennes consolidations qui renforcent un passage instable, dans un ancien roulage incliné permettant autrefois l’accès à une plâtrière souterraine. Cette carrière de gypse était desservie grâce à plusieurs galeries, celle-ci était parcouru par un funiculaire puis des machines thermiques dont les fumées ont noirci les parois. Depuis lors, de nombreux effondrements eurent lieu, obstruant plus ou moins cette galerie. Entre deux fontis, on peut toujours apercevoir cette suite d’arches maçonnées ordonnées dont ressortent les pierres. Cette ancienne galerie constituait le début d’un plan incliné reliant directement la carrière souterraine à l’usine à plâtre située sur le port.

    Voie Decauville


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    Voie Decauville

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d'écartement.

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d’écartement.

    Voie Decauville sous une voûte de béton. Dans cette carrière souterraine de gypse de seconde masse, des passages consolidés ont été aménagés, comme celui-ci en briques et voûtes de béton, pour éviter des secteurs anciens, très instables ou effondrés. Ce tunnel fut équipé peu avant la fermeture de la carrière de pierre d’une voie Decauville (du nom de constructeur) sous forme de coupons de 3 à 5 mètres et de 60 cm d’écartement. En effet, l’exploitation du gypse s’arrêta ici à la veille de la seconde guerre mondiale, avant de laisser la place aux champignonnistes italiens qui abandonnèrent les lieux dans les années 1980…

    Le Bagne


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    Le Bagne

    Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.

    Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.

    Un bagne fut certainement établi dans cette carrière souterraine de calcaire. En effet, cette fresque représente des carriers, en habits de prisonniers. Au bout à droite, un doigt représente l’autorité, une force obligeant les carriers à travailler. Daté, le dessin effectué à la fumée d’acétylène nous apprend qu’il s’agit d’une période de la seconde guerre mondiale. L’occupant allemand a certainement réquisitionné la carrière, pour la réalisation d’ouvrages à usage militaire dans la région. Cette fresque est isolée dans un effondrement généralisé de la carrière. Est-elle contemporaine à cet effondrement? Les allemands exerçaient-ils toujours leur autorité sur les ouvriers alors? Ce sont des détails qui ne nous sont pas parvenus. Ce qui est sûr, c’est que cette fresque est une pièce unique du patrimoine des carrières souterraines de pierre à bâtir.

    Piliers et Passerelle


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    Piliers et Passerelle
    Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.

    Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.

    Piliers et passerelle, un pont semble formé par un filon de ce calcaire argileux non exploité, laissé en place, établissant une séparation entre deux niveaux de galeries. Une passerelle métallique permet d’élargir la galerie supérieure, et par là même sécuriser le passage. Cette carrière de pierre à chaux, reconvertie au XXe siècle en champignonnière, se développe sur trois étages différents. La texture cassante de la roche donne un aspect très anguleux et esthétique de ces piliers tournés de section arrondie. Ce pont souterrain résulte d’une masse calcaire laissée lors de l’abattage du plancher séparant les deux niveaux, technique permettant de rentabiliser l’exploitation, augmentant les volumes et par conséquent leur instabilité.

    Etages Troglodytes


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    Etages Troglodytes
    Etages de carrière avec escalier creusé dans la roche.

    Etages de carrière avec escalier creusé dans la roche.

    Etages troglodytes dans une ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Cette carrière de calcaire fut exploitée selon deux niveaux. Ces deux étages sont régulièrement reliés par toutes sortes d’ouvrages, parfois des trous de communication, des puits, des échelles, des descenderies ou encore des escaliers. Ici, il s’agit de ce genre de communication inter-niveaux. Une petite salle est aménagée, où l’ouvrier pouvait enfin se tenir debout, fait rare dans ces carrières, où la hauteur des galeries n’excède que rarement 1 mètre 20… Un petit escalier est directement taillé dans la pierre, donnant une dimension troglodyte à l’endroit. Il est à noter que cette carrière servit de champignonnière après sont utilisation pour la pierre, jusque dans les années 1930…

    La Méduse


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    La Méduse
    La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.

    La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens.

    La méduse est une concrétion assez connue des sous-sols parisiens, située au détour d’une galerie consolidée par l’Inspection Générale des Carrières. Ici, ces confortations consistent en de larges piliers maçonnés de section rectangulaire, dont le jalonnement forme une galerie de visite traversant d’anciens vides remblayés. La galerie parvient à un front de taille où l’eau suintant a fini par recouvrir de calcite un bloc de pierre, formant alors cette esthétique méduse. Autrefois, la galerie continuait loin derrière le point de vue, dans d’anciens quartiers exploités en hagues et bourrages au caractère particulièrement aqueux…

    La 21


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    La 21

    La 21, galerie d'une carrière de gypse.

    La 21, galerie d’une carrière de gypse.

    La 21, c’est dans cette carrière de gypse une galerie de la fin du XIXe siècle, intégralement taillée au pic de carrier. L’inscription à la sanguine indique donc le numéro de cette galerie, la barre tracée quant à elle montre que nous sommes au front de taille. En effet, cela aboutit sur un carrefour à trois branches. L’autre particularité de cette galerie est qu’elle est intégré à des quartiers beaucoup plus modernes, ré-exploités dans les années 20 à 30, aujourd’hui en grande partie inaccessibles. Ces quartiers récents sont en fait un rattrapage d’une exploitation dont l’orifice d’accès est beaucoup plus lointain.

    Piliers sous Pression


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    Piliers sous Pression

    Piliers sous pression rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Piliers rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Les piliers sous pression de cette carrière sont en voie de destruction. Il s’agit en effet d’une carrière de gypse, et cet endroit en particulier est très ancien et peu stable. On remarque au fond les piliers à bras déjà détruits. Ce mode de consolidation reste rare dans les carrières de gypse, ou en tous cas temporaire, car le gypse est une roche qui n’a que très peu de tolérance vis à vis des contraintes qui peuvent lui être imposées. Cet ancien axe de roulage montre tout de même un bel alignement de ces piliers, dont la lumière s’infiltre et crée d’esthétiques rayons. Le ciel de l’exploitation exerce une pression si forte que certains piliers se rompent. Tout au fond, la galerie n’existe plus.

    Confortation, Sanguine et mine de Plomb


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    Confortation, Sanguine et mine de Plomb
    Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.

    Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.

    Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.

    Des Étais en Bois


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    Des Étais en Bois

    Des étais en bois dans une carrière de calcaire.

    Des étais en bois dans une carrière de calcaire.

    Des étais en bois sont encore en place dans une carrière souterraine de calcaire. Ce genre de consolidation est en général temporaire, destinée à soutenir des blocs situés au ciel avant leur découpage à la lance. Cependant, ces étais sont restés en place après la fin de l’exploitation comme carrière souterraine de calcaire, et ont même subsisté à la champignonnière dont l’activité s’est arrêtée dans les années 2000. Ils offrent un paysage de galerie atypique. Les boisages, pas prévus pour durer, sont en général très détériorés en carrière. Ceux-ci sont dans un état remarquable!

    Couloir Maçonné


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    Couloir Maçonné

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d'accès à une plâtrière.

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d’accès à une plâtrière.

    Ce couloir maçonné est située aux prémices des chantiers d’exploitation d’une carrière souterraine de gypse. Dans le roulage d’accès aux chambres d’exploitation sont construits des piliers maçonnés en ciment et en pierres. Ces consolidations permettent une meilleure tenue de la galerie exposée aux nombreux passages et vibrations des chariots sur rails tractés par des chevaux. De hauteur et largeur assez importantes, cette galerie a également nécessité des poutres métalliques. Ces consolidations datant des années 20, ont permis à la galerie de subsister longtemps après la fermeture de la plâtrière.

    Prussien


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    Prussien
    Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.

    Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.

    Caché dans une très ancienne chambre d’exploitation, on pourrait s’y méprendre mais ce blason sculpté dans un pilier tourné est bien un drapeau prussien. De noir, blanc et rouge, il orne une cavité souterraine d’extraction du calcaire ayant été reconvertie en abri souterrain pour les soldats lors de la première guerre mondiale. Comme nombre de ses carrières voisines, celle-ci fut réquisitionnée, par les allemands car située de ce côté de la ligne de front, pour être transformée en abri, casernement et poste de commandement. Bien plus tard, cette carrière souterraine de calcaire fut reconvertie en champignonnière, chambres de culture des champignons comestibles.

    Trou et Benne


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    Trou et Benne

    Trou et benne basculante dans le sable.

    Trou et benne basculante dans le sable.

    Trou et benne basculante de wagonnet enfouie sous le sable de la carrière souterraine. Une érosion de grès s’est formée, puis avec le temps le sable s’y est déposé. Au XIXe siècle, les hommes exploitèrent ce sable pour la fabrication du verre, le grès pour la fabrication des pavés. En retirant ce sable, les formes de l’érosion préhistorique sont redécouvertes. Ici, un trou dans la dalle de grès s’est révélé bien pratique pour déverser le sable du niveau supérieur dans des wagons. Au fond, un ancien chantier présente des boisages hors d’âge.

    Les Voûtes en Entrailles


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    Les Voûtes en Entrailles

    Les voûtes de consolidation d'une galerie forment le squelette d'entrailles souterraines.

    Les voûtes de consolidation d’une galerie forment le squelette d’entrailles souterraines.

    Les voûtes maçonnées et cimentées de la galerie de roulage de cette exploitation de gypse forment les entrailles de cette galerie souterraine. Une longue galerie de roulage en pente douce permettait aux hommes et aux machines de pénétrer dans les travaux souterrains. Peu avant d’atteindre les chambres d’exploitation, la galerie est ponctuée de ces six arches. Ces arches sont en pierre maçonnée et en meulière, une roche qui accompagne souvent, en surface, les bancs gypseux. Cette exploitation de gypse permettait une production massive de plâtre, très demandé à Paris au XIXe siècle pendant les grands travaux du baron Haussmann, alors que l’exploitation de cette roche dans les environs proches de la capitale avait été proscrite.

    La Voie dans l’Eau


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    La Voie dans l’Eau

    Voie dans l'eau bleutée d'un bassin de champignonnière.

    Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.

    Une voie dans l’eau d’une carrière de pierre calcaire. Cette eau s’écoule depuis une source karstique, et était récoltée sous pression par un bassin qui la redistribuait à la champignonnière. Depuis, cette source n’est plus canalisée et s’écoule librement. Des concrétions se sont déposés sur le coupon de voie Decauville de 60cm d’écartement, et de 5 mètres de haut. L’eau s’accumule au sol puis ruisselle où plusieurs écoulements d’eau se rejoignent un peu plus loin. La galerie plonge vers le fond à travers les piliers tournés carrés. La présence d’eaux souterraines fut un critère décisif lorsque cette carrière de calcaire fut convertie en champignonnière. La taille de l’exploitation est telle que certains quartiers servaient déjà aux cultures alors que le fond était encore exploité.

    Piliers Tournés Irréguliers


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    Piliers Tournés Irréguliers

    Une carrière à piliers tournés irréguliers.

    Une carrière à piliers tournés irréguliers.

    Des piliers tournés irréguliers dans une carrière souterraine de calcaire. Alliant plusieurs technique d’exploitation dont celle des piliers tournés irréguliers, cette carrière très ancienne fut postérieurement remblayée, comme l’atteste le puisard comportant un escalier autrefois protégé par une margelle… Cette image donne un bel aperçu de la chambre d’exploitation, organisée en damier. On remarque sur ces piliers tournés les différentes strates de roche calcaire, avec le souchet au centre des piliers, couche dans laquelle était pratiquée une saignée permettant ensuite de faire levier sur les blocs suivants. Cette ancienne carrière, reconvertie au début du XXe siècle en champignonnière, est un beau vestige d’une exploitation ancienne à la lance et au pic de carrier.

    Petite Muraille


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    Petite Muraille

    Une petite muraille sculptée dans la pierre.

    Une petite muraille sculptée dans la pierre.

    Une petite muraille est sculptée dans la paroi de cette carrière de calcaire. Autrefois plus étendue, ce réseau fut rendu enclavé par de nombreuses injections de galeries dans le secteur, effectuées lors d’une vaste opération immobilière des années 70 et 80. Cette minuscule troglodyte sculptée, joliment ouvragée (on note jusqu’au détail de chaque moellon!) est certainement postérieure à l’isolement du réseau, et a été réalisée par d’autres visiteurs. La rosace est d’une extrême finesse. Cette sculpture est réalisée dans un front de taille, et plus précisément dans le souchet, là où le calcaire est le plus tendre et où débutait l’opération du souchevage, donnant une forme de banc que l’on aperçoit ici et forme le sol de ce château miniature… Le réseau de carrières alentour a été consolidé par l’Inspection Générale des Carrières au milieu du XIXe siècle.

    Galeries pour Nains


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    Galeries pour Nains

     Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries

    Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries.

    Galeries pour nains dans une carrière souterraine de calcaire à hagues et bourrages. Si les carrières parisiennes atteignent des hauteurs à dimension humaines, celles des alentours bénéficièrent de beaucoup moins de soin dans leurs consolidations et leur surveillance par l’inspection générale des carrières. Ainsi, un mur maçonné sommaire forme un carrefour de deux galeries d’à peine un mètre de haut. Les carriers exploitaient la pierre de façon artisanale à genoux, un treuil permettait ensuite de hisser les blocs par un puits. Pour certains, ces vides étaient postérieurement reconvertis en champignonnières ou en ossuaires souterrains jusque dans les années 1930.

    Tunnel sous la Montagne


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    Tunnel sous la Montagne

    Ce tunnel sous la montagne établit une communication.

    Ce tunnel sous la montagne établit une communication.

    Ce tunnel sous la montagne fait de ciment, à partir de la pierre de la carrière souterraine, permet le passage des trains de wagonnets dans le roulage. Ce dernier permet la communication entre les différentes couches de pierre à ciment exploitées, au moins trois. Dans ce massif, les couches de pierre à ciment sont réparties de façon irrégulière. Le pendage est important, et le nombre conséquent des différentes couches exploitées donne à cette carrière une structure complexe. La consolidation de ce roulage permet d’éviter les encombrements par des gravats: on remarque en effet que la pierre calcaire exploitée dans ces chantiers n’est pas d’une grande solidité…

    Consolidation Centrale


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    Consolidation Centrale

    Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.

    Consolidation centrale consistant en une maçonnerie évasée.

    Cette consolidation centrale coupe la galerie de roulage en deux. Elle consiste en un mur en maçonnerie de pierres, dont la partie haute est évasée. Cette augmentation d’épaisseur permet de créer une voûte dans les deux subdivisions de la galerie. Une niche située au milieu permet à la fois un passage entre les deux couloirs, et une protection du personnel lors du passage des wagonnets. Il est probable au vu de la disposition que le couloir de droite permettait le passage des wagons sur leur voie artisanale de 65cm (deux barres clouées sur des traverses en bois), et le couloir de gauche le passage des carriers. Ces carrières de gypse nécessitaient ce genre de consolidation en raison de la portance très limitée du matériau qui ne tolérait donc pas les galeries larges.

    Bras de Voûte


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    Bras de Voûte

    Bras de voûte d'une carrière de calcaire.

    Bras de voûte d’une carrière de calcaire.

    Ces bras de voûte sont une appellation personnelle de piliers à bras sur mesure, ayant été employés comme des arches. Ce genre de consolidation est extrêmement rare en carrière, les demi-arches étant déjà peu répandues, surtout sous un ciel plan comme ici. Certains de ces piliers inclinés maintiennent de gros blocs sur le point de tomber. Cela témoigne d’une grande technicité, ainsi que d’une exploitation artisanale. Il s’agit par ailleurs du seul intérêt de cette petite carrière de calcaire, le reste étant effondré, incendié ou utilisé comme dépotoir local.

    Transversale


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    Transversale

    Transversale faite par un châssis.

    Transversale faite par un châssis.

    Un wagonnet posé de manière transversale sur une voie Decauville dans une carrière souterraine de gypse. Celui-ci a vu ses essieux et boîtes récupérés au fil des années. Il reste son châssis dont les finitions sont remarquables. Il existe toutefois d’authentiques wagonnets pouvant transporter des blocs de gypse puis les déverser devant, pour franchir un ressaut par exemple. Les ressauts en carrière de gypse sont dus aux bancs laissés lors de l’exploitation se faisant de haut en bas. Ils peuvent atteindre dans cette carrière une dizaine de mètres. Il s’agit là d’une galerie secondaire, située en hauteur dans le banc exploité.

    Un Bassin et un Atelier


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    Un Bassin et un Atelier

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Esthétique dialogue, un bassin et un atelier sont juxtaposés dans une carrière souterraine de calcaire. Assez étrange organisation de l’espace d’ailleurs, car ce bassin doit bien être postérieur à l’atelier: en effet, ce premier aurait fortement incommodé la sortie des blocs! Cette carrière souterraine de calcaire est très ancienne, exploitée au pic et à la lance en hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. Également très humide, de nombreux drains et bassins y ont été aménagés. Il est donc très probable qu’au temps de l’utilisation de cet atelier, le bassin n’existait pas. Par ailleurs, on voit que l’atelier est partiellement remblayé, et un bloc y a été abandonné.

    Numérotés


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    Numérotés

    Piliers tournés numérotés.

    Piliers tournés numérotés.

    Piliers tournés numérotés dans une carrière souterraine de calcaire. L’exploitation fut en grande partie reconvertie par l’Allemagne durant la seconde guerre mondiale, en usine de fabrication et d’assemblage des missiles V1. Les numéros sont contemporains à cette époque, comme la dalle coulée en béton au sol. À la libération, la totalité du matériel a été retirée, et la carrière a servi de champignonnière. Aujourd’hui, ce ne sont plus que de gigantesques espaces vides comme cette grande salle. Le dépôt noir au ciel est causé par les incendies de voitures, fréquents dans les années 1980 et 1990 quand un trafic y sévissait…

    Quadrillé


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    Quadrillé

    Exploitation en quadrillé

    Exploitation en quadrillé

    Une chambre exploitée en quadrillé dans une ancienne carrière souterraine de gypse abandonnée depuis longtemps. Les galeries, sous creusées, offrent une hauteur d’environ 10 mètres. Le gypse, roche inconsistante, se dissout sous l’effet de l’humidité, et se fracture sous la pression des ciels. Des fontis comme celui que l’on voit au fond, gros éboulements pouvant remonter à la surface en perçant la couche d’argile imperméable se forment. L’eau s’infiltre alors et s’accumule en lacs dans les sous-creusements des galeries. Les piliers tournés évasés se retrouvent « pieds dans l’eau », accentuant le phénomène de dissolution. Il s’agit d’un genre de paysage que l’on retrouve dans ces carrières de gypse.

    Casernement Souterrain


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    Casernement Souterrain

    Un casernement aménagé dans une carrière.

    Un casernement aménagé dans une carrière.

    Les entrées en cavage de cette carrière souterraine ont été convertis en casernement militaire. Cette carrière a en fait servi de refuge aux soldats français de la première guerre mondiale. Les quartiers réservés aux officiers et les postes de commandement recevaient des finitions dignes de ce nom, ainsi que des équipements permettant de dissimuler au mieux ces entrées. Qu’on ne s’y méprenne, derrière l’allure de temple d’une civilisation disparue ne se cache pas un fort, mais bien un accès de carrière!

    Niche et Piliers


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    Niche et Piliers

    Niche et piliers à bras.

    Niche et piliers à bras.

    Niche et piliers à bras dans une carrière souterraine de gypse. Il s’agit d’une galerie de roulage, maçonnée et consolidée à l’aide de piliers à bras. Ces dernières consolidations sont peu utilisées dans le gypse du fait de la nature friable de la roche. Cette carrière est ancienne et artisanale et en a pourtant abondamment utilisé car exploitée en hagues et bourrages. Au fond, la niche permettait à un ouvrier de s’écarter lors du passage des wagonnets de transport des blocs, qui évoluaient sur une voie de 65cm que l’on aperçoit. Cette voie consiste simplement en des traverses de bois ancrées au sol et des barres faisant office de rails.

    Paquebot


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    Paquebot

    Intérieur version paquebot.

    Intérieur version paquebot.

    On se croirait ici à l’intérieur des espaces étroits d’un paquebot. Sauf qu’il s’agit bel et bien d’une carrière souterraine de calcaire, méconnaissable car celle-ci a la particularité d’avoir été convertie en brasserie. En effet, les carrières comportent de nombreux paramètres constants toute l’année (température et humidité), créant un espace propice à toutes formes d’utilisations, ici la fermentation de la bière. Comme de nombreuses, cette carrière souterraine a vu s’installer au XIXe siècle dans ses chambres d’exploitation des cuves de fermentation. Ici, plusieurs sont cloisonnées et visible depuis une coursive, sur pas moins de trois étages, reliés par des escaliers, donnant alors à la carrière cette allure de paquebot. L’ensemble est à l’abandon depuis plusieurs décennies, et des immeubles d’habitation ont été construits au dessus.

    Bras de Gypse


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    Bras de Gypse

    Dans une carrière de gypse, des piliers à bras de gypse

    Dans une carrière de gypse, des piliers à bras de gypse

    Ces piliers à bras de gypse restent rares dans cette carrière. En effet, le gypse est une roche très friable. Exploiter une carrière en piliers à bras (car montés à la force des bras) avec du gypse est donc peu recommandé. On voit d’ailleurs que ces piliers et notamment celui du fond résistent très mal aux forces de compression imposées par le ciel massif. Force est par ailleurs de constater les magnifiques traces de sédiments préhistoriques qui ornent ce ciel, on appelle ces traces Ripplemarks.

    Lumière Mystère


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    Lumière Mystère
    Lumière mystère dans une carrière sous Paris

    Lumière mystère dans une carrière sous Paris

    Cette dimension de mystère est donnée par un éclairage en contrejour dans la galerie, renforcé par l’éclat jaune orangé d’une lampe à carbure, ancienne lampe utilisé par les mineurs ou les carriers. Le principe de ce genre de lampe est simple: du carbure de calcium, produit industriel présent sous forme de cailloux provenant de fours à coke, est présent dans une cuve, dans une cuve supérieure de l’eau qui va être insérée goutte à goutte. Le carbure va réagir et ainsi dégager de l’acétylène, un gaz inflammable, source de lumière. Ici, l’image est réalisée dans une ancienne galerie maçonnée à encorbellements, sous Paris.

    Lumière Théâtrale.


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    Lumière Théâtrale.

    Une lumière théâtrale arrive du puits.

    Une lumière théâtrale arrive du puits.

    Une lumière théâtrale arrive de ce puits remontant, formant un accès à une carrière de craie qui s’étale sur plusieurs niveaux. L’éclairage dans le puits est canalisé vers le bas, donnant une lumière théâtrale, focalisée, sur des déchets en ferraille accumulés au fond. Ce puits a été équipé d’une échelle depuis que l’accès voûté, situé derrière le point de vue, a été muré et bouché. L’orifice en haut du puits quand à lui, est scellé par une plaque en fonte.

    Daniel & Joëlle


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    Daniel & Joëlle

    Galerie consolidée avec une inscription.

    Galerie consolidée avec une inscription.

    Cette galerie courbe consolidée avec d’imposantes arches fait partie d’une vaste carrière souterraine de gypse, utilisée du début du XIXe siècle jusqu’à l’aube des années 1900. La carrière fut alors reconvertie en champignonnière, et c’est certainement à cette époque que Daniel & Joëlle se sont aimés… Ou en tous cas l’un des deux a écrit ce message sur la paroi stratifiée de la galerie. Plus tard, cette galerie sera consolidée par de massives arches en ciment et partiellement remblayée, puis récemment injectée à certains endroits.

    Une Salle


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    Une Salle
    Une salle aménagée par des visiteurs.

    Une salle aménagée par des visiteurs.

    Sous Paris, les carrières, appelées « catacombes » par abus de langage, comportent des salles plus ou moins aménagées. Voici une salle particulièrement bien construite, au détour d’une galerie en hagues et bourrages d’une carrière souterraine de calcaire, des bancs de pierre entourent un espace circulaire, la circulation se fait grâce à un escalier. On remarque que dans cette galerie, les hagues de pierres sèches sont intercalées de massifs piliers maçonnés. Ces piliers sont l’œuvre de l’Inspection Générale des Carrières, service créé sous Louis XVI chargé de rechercher, consolider et cartographier les anciennes carrières souterraines. Ce genre de salle est construite et entretenue par des visiteurs clandestins, les carrières parisiennes étant très réglementées et surveillées…

    Les Cubes


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    Les Cubes
    Des blocs de calcaire très réguliers.

    Des cubes de calcaire très réguliers.

    Ces cubes sont des blocs de calcaire taillés de manière très régulière. Ils sont restés dans cette galerie, au fond de la carrière où le chantier était encore en cours. Chaque bloc a son numéro inscrit, correspondant à un ordre ou à une commande. L’aspect de la carrière, taillée au pic, nous apprend qu’il s’agit là d’une exploitation d’avant-guerre. Dans la galerie d’accès, un très important effondrement, quasiment généralisé, a provoqué l’abandon brutal de la carrière par sécurité, laissant alors tous les blocs préparés en place. Il arrive souvent de trouver en carrière des blocs abandonnés, jamais sortis, mais ceux-ci sont d’une exceptionnelle régularité.

    La Grosse Trémie


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    La Grosse Trémie

    Grosse trémie concrétionnée.

    Grosse trémie concrétionnée.

    Cette grosse trémie, au coeur d’une ancienne carrière de pierre à chaux, est surprenante de par sa taille, et surtout par le fait qu’elle est intégralement concrétionnée. Ce réservoir construit en plaques de tôle rivetées servait à accumuler, puis à déverser grâce à son levier immense des blocs de pierre dans des chariots. L’accumulation d’eau dans la trémie, favorisée par les nombreux écoulements présents dans cette carrière, a formé une enveloppe de calcite sur l’ensemble de la structure. Plus un seul rail de subsiste dans la salle, en effet, la carrière fut convertie en champignonnière dont on aperçoit au fond les sacs de culture. L’exploitation en champignonnière fut choisie en raison de la température et de l’humidité propices des lieux.

    La Grande Ogive


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    La Grande Ogive
    Arche en ogive.

    Arche en ogive.

    C’est une carrière de calcaire de grandes hauteurs qui offre cette vue d’arche en ogive. Le banc de pierre est formé de nombreuses fissures, et diaclases. Il s’agit en conséquence d’un secteur abondamment consolidé par maçonneries. L’arche maçonnée en ogive n’a hélas pas suffit pour cet endroit, car le fontis situé derrière obstrue tout passage vers la suite de la galerie… Perdu dans les failles, cet ancien accès s’est totalement bouché par un éboulement. La carrière de calcaire a été exploitée il y a longtemps. La galerie, comportant un grand nombre de failles et de diaclases, ainsi que le ciel torturé, témoignent d’une profondeur relativement faible. La consolidation de cet ancien accès est originale: il est rare de trouver de telles ogives maçonnées sous terre…

    Le Bloc


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    Le Bloc
    Bloc en carrière...

    Bloc en carrière…

    D’un bloc, cette structure se détache dans une carrière. Cette carrière de craie est d’un développement relativement important, mais il s’agit surtout des plus grands volumes visibles dans le bassin parisien: en effet, le ciel de carrière atteint fréquemment ici des hauteurs supérieures à 20 mètres! C’est pourquoi lors de la seconde guerre mondiale, l’armée allemande à choisi cette ancienne exploitation de craie pour y installer une usine. Cette usine, construite en béton armée, avec une dalle coulée permettant de résister à tout bombardement, était destinée à produire de l’air liquide pour les moteurs des fameux missiles V2. Fort heureusement, l’organisation fut délogée par les alliés en 1944, et le bâtiment n’a jamais été terminé. Il reste encore dans cette carrière la longue structure haute d’une bonne dizaine de mètres…

    Irréductibles


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    Irréductibles
    Irréductibles piliers à bras.

    Irréductibles piliers à bras.

    L’endroit est tout à fait semblable à toute carrière souterraine ancienne de pierre calcaire en hagues et bourrages. Il est pourtant incongru ici d’arriver sur ces irréductibles piliers à bras. Irréductibles, car les alentours de cette salle ont été intégralement injectés de coulis et de béton une dizaine d’années auparavant suite au réaménagement du bâtiment industriel sus-jacent. On voit d’ailleurs ces injections au sol, qui laissent tout de même une hauteur de près de deux mètres! C’est donc après de nombreux passages bas, d’innombrables chatières et après avoir rampé une centaine de mètres, que l’on peut enfin marquer une pose sous cette forêt de piliers, avant de faire demi-tour!

    Le Bourdon


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    Le Bourdon

    Inscription de la galerie Bourdon.

    Inscription de la galerie Bourdon.

    Cette galerie s’appelle, comme le mentionne l’inscription au ciel, la « galerie du Bourdon ». Il s’agit en fait d’une galerie de liaison entre deux anciennes exploitations de gypse voisines. L’inscription indique d’ailleurs la distance de la limite d’exploitation ainsi que sa direction. La particularité de l’exploitation est d’avoir été faite en galeries basses. En effet, on est en première masse de gypse, mais une grande épaisseur de bancs a été laissée au ciel. Cela permet d’augmenter la stabilité tout en évitant l’installation de boisage. Cependant, en pied de carrière, les marnes sous-jacentes sont ici exploitées: on voit bien cette couche inférieure qui se délite plus rapidement que les autres, et qui favorise l’affaissement de l’ensemble de la galerie… La voie permettant le roulage des wagonnets est artisanale, l’écartement des rails est de 65cm. Ces rails consistaient en de simples barres métalliques fixées avec des clous appelés « spikes » à des traverses en bois encastrées dans la terre. Au ciel, mises en lumières par un éclairage rasant, on aperçoit les traces appelées Ripplemarks, anciens fonds des océans ou des rivières préhistoriques. Cet ensemble rend la galerie d’un intérêt particulier.

    Trémie de Bois


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    Trémie de Bois

    Trémie de Bois

    Trémie de Bois

    Trémie de bois dans une galerie. Les trémies déversoirs servaient à diriger le minerai ou les blocs de pierre dans les chariots puis plus tard les wagonnets. La pierre est extraite dans les étages supérieures, où elle est jetée dans des puits dont la base est une trémie, qui peut s’ouvrir ou se fermer par l’action d’un ouvrier. Ici, le dispositif d’ouverture est intégralement en bois: cette carrière de calcaires à ciment est ancienne et l’exploitation se faisait de manière artisanale. Ici, il s’agit de la galerie de roulage, qui a été totalement déferrée du fait de l’abandon ancien de la carrière, à une époque où le matériel ferroviaire était réutilisé ailleurs.

    7 Mètres 20


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    7 Mètres 20


    Cette flèche peinte à la sanguine indique la hauteur du pilier, ici 7 mètres 20. Il s’agit de la hauteur habituelle pour ce secteur de carrières de gypse de première masse fortement exploitées à la fin du XIXe siècle. À cette époque le travail des carriers commence à se mécaniser: on peut y apercevoir ici les trous de mines, forés à l’air comprimé, qui permettait d’insérer la charge explosive. Ce quartier de carrière est partiellement inondé, du fait de l’infiltration d’eaux de surface en sous-sol suite à des éboulements. En bas du pilier, dans les bancs durs, qui eux n’étaient pas taillés et gardaient une forme verticale, débute un écaillage pouvant annoncer un effondrement généralisé. Pour repousser ce problème, les piliers tournés sont évasés et ont été taillés en forme régulière lors de l’exploitation et sont disposés ici en quinconces, ce qui permet d’accroître la stabilité des volumes déjà fragiles dans le gypse. En bas du pilier, bien petite, en guise d’échelle, gît une chaussure, peut-être d’ouvrier champignonniste des années 1950…

    Méga Blocs


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    Méga Blocs

    De gros blocs laissés en place.

    De gros blocs laissés en place.


    De gros blocs laissés en place dans une carrière souterraine de calcaire qui datent certainement de la toute fin de l’exploitation. Ils sont en effet dans la partie la plus récente de la carrière, taillée de façon mécanique, à la haveuse. On peut voir les traces de coupe de cette haveuse de chaque côté. Les blocs étaient transportés et stockés en piles grâce à des chargeurs miniers, sortes de gros bulldozers à hauteur adaptée pour circuler dans des galeries basses. Ces pierres entreposées ont été laissées sur place lors de la fermeture de la carrière, ou bien parce que certains critères ne convenaient pas (dimensions, forme, solidité,…).

    Un Treuil


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    Un Treuil

    Un treuil, au sommet d'un plan incliné.

    Un treuil, au sommet d’un plan incliné.

    Au sommet d’un plan incliné entièrement ruiné, gît encore là un treuil. Il est protégé par une injection de béton qui recouvre toute la pierre, ainsi qu’une arche bétonné. La pierre à ciment se délite très rapidement, par cassures conchoïdales. Ce treuil est, au milieu d’un secteur complètement effondré, un coin relativement préservé. Du reste du plan incliné, il ne reste absolument rien. De la machine, on peut toujours voir le tambour, les transmissions, et bien sur le tableau de commande, qui consiste en un simple manipulateur actionnant un rhéostat de démarrage.

    Croisée de Chantiers


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    Croisée de Chantiers

    Chantiers de carrière de taille industrielle.

    Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire.


    Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire dont l’exploitation récente le fut de manière industrielle. On peut voir ici un carrefour de galeries taillées de façon rectiligne. Les poutres métalliques supportent le pont roulant de l’atelier, situé juste derrière. L’extraction récente s’est faite par moellons, comme on le voit sur les piliers: ces traces très rapprochées, pouvant faire penser à un carrelage… De part et d’autre, les galeries décrivent des pentes douces, permettant aux camions ou véhicules lourds de circuler dans cette croisée de chantiers, et accéder à des zones en cours d’exploitation situées en hauteur. À remarquer également, les nombreux boulonnages faits au ciel permettant de le renforcer.

    Un Wagonnet


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    Un Wagonnet

    Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.

    Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.

    Laissé là sur un banc de gypse, un wagonnet semble oublié au fond d’une carrière souterraine de seconde masse reconvertie en champignonnière. Il a comme particularité d’avoir des berces transversales. La benne était donc orientée de 90° par rapport aux wagons rencontrés habituellement, cette disposition permettait de déverser plus facilement les blocs en contrebas, une fois le chariot en bout de course, comme ici sur cette voie de 60cm. Il est à noter que ce type de wagonnet « à moustaches » (forme rappelée par les supports de benne) reste un modèle très ancien fabriqué par Decauville avant 1900. L’appellation « à moustaches » étant bien sûr de provenance personnelle…

    « Pressac »


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    « Pressac »

    Inscription "Pressac" dans une ancienne carrière.

    Inscription « Pressac » dans une ancienne carrière.

    Inscrption « Pressac » dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Il s’agit certainement du nom d’un des carriers. D’autres écritures, à la sanguine, sont visibles, « Pressac » est écrit à la mine de plomb ou au fusain. Cette exploitation fut exploitée à la fin du XIXe siècle pour fournir en pierre des villages voisins, les tâches noires au ciel sont les traces de fumée des lampes des ouvriers… On a ici un front de taille caractéristique prenant une légère forme d’accordéon.

    Evitement


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    Evitement
    Escalier permettant d'éviter un tunnel du métro.

    Escalier permettant d’éviter un tunnel du métro.

    Dans les galeries parisiennes, on trouve parfois des ouvrages comme cet évitement, ayant permis à la galerie de contourner d’autres constructions effectuées ultérieurement. Ici, c’est la construction du métro au début du XXe siècle qui a rencontré, au passage, des galeries de carrières. En conséquence, la galerie a été remaniée, cet évitement fut bâti: il consiste en un escalier qui enjambe le tunnel. La galerie est construite en pierre meulière, un matériau très résistant, et très répandu à l’époque.

    Fourche en Y


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    Fourche en Y

    Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.

    Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.

    Une fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse. Cette carrière très ancienne, exploitée dès la fin du XVIIIe siècle, avait des caractéristiques très artisanales comme le transport des blocs sur des charrettes tractées par des ânes, d’où elle tire son nom. Ce mode d’exploitation a donné un ensemble de galeries peu organisées. Comme ici, des fourches ayant laissé des piliers tournés très fin ont nécessité l’emploi de grosses consolidations. Ici, cette maçonnerie en Y est formée d’un pilier et de deux arches « à l’anglaise ». L’exploitation de cette carrière a duré près de deux siècles: de nombreux autres quartiers ont été créés en profondeur mais sont désormais séparés de ces galeries suite à de gros éboulements.

    Typographies Topographiques


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    Typographies Topographiques
    Exemples d'inscriptions dans une galerie sous Paris.

    Exemples d’inscriptions dans une galerie sous Paris.

    Un exemple d’inscriptions sur les pierres de confortation d’une galerie de carrière souterraine de calcaire parisienne. On y trouve notamment la signature de l’inspecteur des carrières ayant dirigé les travaux, ici Lorieux, avec le numéro d’ouvrage et l’année de construction. D’autres indications informent sur la topographie, notamment la profondeur et la hauteur par rapport à l’altitude 0 de la Seine à Paris, établi Pont de la Tournelle.

    Rose des Vents


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    Rose des Vents

    Galerie de l'inspection des carrières comportant une rose des vents.

    Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.


    Une galerie de carrière souterraine de calcaire, dont l’élargissement forme une sorte de salle carrée. Il s’agit de consolidations par hagues et bourrages, on peut d’ailleurs voir par le trou au fond la suite de la galerie, entièrement remblayée. La carrière a subi des travaux de consolidation menés par l’Inspection des Carrières, qui a dans cette salle inscrit une rose des vents indiquant l’orientation de la galerie.

    Les Grands Noms


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    Les Grands Noms

    Noms écrits au noir de fumée.

    Noms écrits au noir de fumée.


    Trois noms de la seconde guerre mondiale sont inscrits au noir de fumée ou à la mine de plomb sur une paroi dans une carrière de gypse. Ces noms mentionnent des officiers de trois armées: allemande, anglaise et américaine. Détail assez intéressant, le premier nom, Rommel, a été barré postérieurement, avec la mention « boche ». Cette ancienne exploitation de gypse, laissée à l’abandon dès le début des années 1930, fut réutilisée en abri destiné à la population civile d’un village lors de la seconde guerre mondiale. On y retrouve en conséquence de nombreux dessins et inscriptions dans tout le secteur. Au ciel, deux arches maçonnées « à l’anglaise » consolident l’ensemble.

    Maçonneries Voûtées


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    Maçonneries Voûtées

    Maçonneries et voûte dans une carrière
    Cette consolidation en maçonneries se trouve dans une galerie de carrière exploitée en hagues et bourrages. Sa présence s’explique par le passage de la ligne de chemin de fer de Sceaux, actuel RER B parisien, en surplomb. La voûte est contemporaine aux travaux de la voie ferrée en surface et permet de consolider la galerie pour qu’elle puisse résister au passage des trains, tout en gardant possible le passage en souterrain. Ces maçonneries sont donc bien postérieures aux carrières, et cette galerie permet de vérifier leur état.

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    Deux wagonnets plateau de type Pétolat.

    Deux wagonnets plateau de type Pétolat.


    Deux wagonnets plateau en attente de chargement. Ces deux wagonnets, de constructeur Alphonse Pétolat-Dijon, sont ici sur une voie de 60cm d’écartement. La voie est incrustée dans une dalle de béton construite lors de la seconde guerre mondiale pour l’aménagement d’une base souterraine de construction de missiles V2 par les nazis. Cette grande carrière de calcaire est un exemple de divers reconversions qui ont pu avoir lieu dans ce genre d’espaces souterrains.

    1- Calcaire en Région Parisienne: Généralités


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    1- Calcaire en Région Parisienne: Généralités

    À la découverte du matériau

    Les alentours de Paris regorgent d’une certaine richesse souterraine: nombre d’endroits ont vu naître des exploitation de pierre à bâtir, et ce dès l’époque gallo-romaine. L’extraction de la pierre a débuté à ciel ouvert, là où les bancs calcaires déposés peu à peu depuis des milliers d’années affleurent. Puis, avec le besoin grandissant du matériau de construction, les affleurements ne vont plus suffir, le travail en profondeur devient nécessaire. Sauf que pour qu’une exploitation soit rentable, puisque l’entreprise est bien évidemment rémunérée selon la quantité de matériau extrait, le rapport entre matériaux et stériles doit être d’une rentabilité acceptable. En effet, extraire de la pierre dans une couche dont l’épaisseur est d’une dizaine de mètres mais enfouie à 30 mètres sous des caillasses ou des sables exclut d’office la possibilité de rentabiliser ce genre d’exploitation à ciel ouvert. C’est pourquoi l’Homme va très vite commencer à creuser des galeries souterraines pour atteindre rapidement et extraire uniquement le matériau intéressant.

    La couche calcaire est omniprésente dans le sous-sol du bassin parisien. Elle sera prioritairement exploitée depuis les berges des cours d’eau, pour faciliter le transport des blocs sur les voies navigables. L’accès se fait alors par des cavages situés à flancs de coteaux. Du fait d’un grand besoin en pierre de taille, certaines exploitations seront tout de même ouvertes loin des fleuves et des rivières, des puits d’accès, d’extraction ou des descenderies seront construits.

        

    Les procédés d’exploitation du calcaire ont grandement évolué à travers le temps. Les carrières sont d’abord exploitées sous forme de piliers tournés. Le principe est simple: les ouvriers taillent la roche en tournant autour d’une masse que l’on abandonne, qui soutient ensuite le ciel. D’abord irréguliers, ces piliers donneront plus tard aux carrières la forme de damiers géants.

    Du pic à la haveuse

    Une carrière souterraine peut se définir par plusieurs paramètres. Son développement: c’est la longueur des galeries mises bout-à-bout. Son recouvrement: c’est la distance entre le ciel, plafond de l’exploitation, et la surface. La puissance de couche: c’est la hauteur de la couche exploitable, soit la distance entre le pied et le ciel de la carrière. Le taux de défruitement: c’est le volume de roche extrait par rapport au volume total sur lequel s’étend la carrière.
    La méthode d’exploitation par piliers tournés montre vite ses inconvénients: d’abord un taux de défruitement limité, du fait de masses abandonnées qui soutiennent le ciel d’une part, mais aussi de problèmes d’effondrements, fréquents car il n’y a aucune marge permettant aux forces s’exerçant au ciel de « travailler ».

    Apparaît alors une méthode fort bien adaptée aux couches offrant une puissance plus réduite: les hagues et bourrages. À partir de l’accès à la carrière, les carriers taillent de bas en haut une galerie, puis l’élargissent de la même manière. Derrière eux, ils placent d’abord des piliers « à bras ». Ces piliers sont simplement constitués de blocs, montés à la force de leurs bras. Au fur et à mesure de l’avancée du chantier, les piliers à bras sont ensuite reliés par une hague, puis les carriers remblayent progressivement l’espace derrière eux grâce à des débris d’exploitation. Les remblais sont maintenus par une nouvelle hague, et ainsi de suite. En plus d’obtenir un taux de défruitement proche de 100%, les galeries étroites offrent un maintien plus stable et ce genre de consolidation est plus « souple »: le ciel peut se fissurer, tout en restant maintenu par le tassement progressif des remblais. Le rendement d’une exploitation à hagues et bourrages pouvait être amélioré en exploitant une seule couche, comme le banc royal, couche qui servit à extraire la pierre destinée à la construction des châteaux. Cela explique la très faible hauteur des galeries, parfois 1m20.

    Atelier de taille avec ses piliers à bras et ses hagues régulières

    Atelier de taille avec ses piliers à bras et ses hagues régulières.

    Galerie de l'inspection des carrières comportant une rose des vents.

    Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.

    Sous Paris, c’est cette dernière méthode qui fut intensément employée. Cependant, du fait du développement anarchique des exploitations souterraines, les cavités abandonnées ne tardèrent pas à se faire oublier. Quand l’urbanisation commença à s’étendre, il n’était pas rare d’observer des effondrements çà et là des carrières souterraines, qui ne pouvaient plus supporter le poids des constructions. C’est pourquoi en 1777 fut créée par le roi l’Inspection Des Carrières, devenue plus tard Inspection Générale des Carrières. Le rôle de cette organisation est de rechercher, inspecter, consolider et cartographier les ouvrages souterrains. Des galeries de recherche vont être creusées sous les voies publiques parisiennes et tout vide rencontré sera systématiquement comblé tout en conservant au moins une galerie permettant de circuler au sein de l’exploitation et de vérifier l’état de ces vides. Le réseau des carrières de Paris est alors né. À l’heure actuelle, c’est plus d’une centaine de kilomètres de galeries qui s’étend sous le Sud, entre 5 et 30 mètres de profondeur.

    En premier lieu, le front de taille s’exploite à la lance de carrier. Une sorte de barre à mine, suspendue par une chaîne permettant un mouvement de balancier. L’ouvrier effectue des va-et-vient avec la lance, pour creuser un sillon dans une couche tendre du banc calcaire, le souchet. Ce souchevage, creusé au pic, précède le défermage, qui consiste à former deux bandes verticales, délimitant le futur bloc. L’abattage consiste à marteler sur des coins en bois placés au dessus, après avoir placé des rondins de bois permettant au bloc détaché de l’extraire. Cette extraction se fait grâce à un treuil mobile parfois appelé « crapaud », attaché par une chaîne au mur ou à un étai en bois. Ce genre de treuil peut avoir deux vitesses: l’une rapide pour dérouler la chaîne l’autre plus lente et décuplant la force du carrier pour tracter le bloc pouvant aller jusqu’à une dizaine de tonnes. Le bloc était ensuite évacué par le roulage. Le bloc au ciel est détaché grâce au coin et maintenu par un cric de carrier, celui du dessous est détaché et levé grâce à une pince.

    Carrière à piliers tournés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.      Une pince de carrier.      Des Crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

     

    Galerie taillée à la haveuse.

    Galerie taillée à la haveuse.

    Chaîne d'une haveuse.

    Chaîne d’une haveuse.

    Le travail au pic et à la lance a permis de développer les carrières à piliers tournés aux abord de Paris. Au fil du temps, ces exploitations ont acquis une grande ampleur et la disposition de ces piliers est devenue de plus en plus régulière, formant de longues et larges avenues rectilignes à l’image du Paris d’Haussmann.
    Après la seconde guerre mondiale, le travail du carrier est mécanisé. L’invention du fleuret rotatif puis de la haveuse permettent un rendement bien meilleur. Cette dernière est une sorte de tronçonneuse à pierre. Aujourd’hui, c’est toujours grâce aux haveuses que sont exploitées les carrières de calcaire.

    Transporter les blocs

    Les premières méthodes de transport de la pierre étaient bien sûr les charrettes tirées par des chevaux. Au cours du XIXe siècle le meilleur moyen de déplacer les blocs s’impose comme étant le chemin de fer. Des wagonnets sur voie étroite comme ceux inventés par Decauville dans l’agriculture betteravière se révèlent pratiques: guidés, il suffit de un ou deux hommes ou un cheval pour les déplacer. Des voies de 40 à 60cm d’écartement sont installées dans les carrières, pouvant être assorties d’aiguillages, de plaques tournantes, ou de dérailleurs. Ces dispositifs permettaient d’orienter les wagonnets, qui étaient plats pour transporter des blocs, ou à benne basculante pour déplacer des remblais, des moellons ou des gravats. D’abord très artisanal, le système va rapidement se développer et évoluer, jusque dans les années 1950, décennies à partir desquelles seront préférés de gros engins comme les chargeuses. Certains wagons, à l’instar de ceux utilisés dans les mines, étaient à benne fixe. Appelés aussi berlines, ce genre de véhicule était vidé à la sortie de la carrière par un culbuteur: un cylindre qui en tournant sur lui-même retournait le wagonnet.

    Deux wagonnets plateau de type Pétolat.    

    Des reconversions

    Une fois les vides débarrassés de leur pierre, ils pouvaient connaître d’autres utilisations. La plus répandue était bien sûr la champignonnière. D’une température et humidité propices et constantes, les carrières étaient parfaitement adaptées à la culture des champignons de Paris ou des pleurotes, ou encore des shiitaké. Le principe consiste à broyer du calcaire grâce à un concasseur: une roue tourne et entraîne des marteaux. Ce craon est mélangé à du fumier et du mycélium. Cette mixture était déposée d’abord sur des meules ou des plates-bandes, puis sur des sacs ou des étagères pour les cultures ayant subsisté jusqu’aux années 1980. Du fait de la concurrence étrangère, de moins en moins de champignonnières sont en activité dans les carrières de région parisienne. Il est à noter d’autres utilisations: de nombreuses carrières parisiennes ont été reconverties en brasseries, ou en chais à vins, ou encore en mûrisseries, en endivières, …

    Ancien concasseur permettant d'élaborer le craon.     Champignonnière en meules et en sillons.              

    Chapelle d’une carrière française de la première guerre mondiale.

    Certaines exploitations connurent des réutilisations bien moins reluisantes… Le calcaire est une roche résistante, et la profondeur de ces carrières est propice à la création d’abris souterrains. Ainsi, la première guerre mondiale fut un exemple remarquable de guerre souterraine, du fait de la présence immédiate de très nombreuses exploitations de pierre à bâtir sur toute la longueur de la ligne de front. De plus, des tunnels furent creusés par les armées afin de relier ces carrières directement aux tranchées, créant alors un complexe réseau de galeries souterraines. Des lieux de culte sommaires y étaient aménagés, dont on retrouve parfois l’autel. Il pouvait même y avoir une installation électrique, celle-ci dépendant toutefois du grade de ses occupants. Ces cachettes avaient toutefois leurs limites, car le chauffage de ces lieux les nuits d’hiver provoquait la fonte des neiges sus-jacentes, transformant alors la carrière en cible de choix pour l’aviation ennemie…

    D’autres, enfin, plus modernes, ou plus étendues, furent réquisitionnées par la Wehrmacht dans les années 40. Hormis un quartier général sous Paris établi dans les anciennes carrières, les grands volumes des carrières du bassin parisien permettaient l’installation d’usines souterraines. Ces usines construites par l’organisation Todt avaient pour mission de fabriquer les missiles V1 et V2. Certaines carrières de craie, ou de gypse, furent aussi concernées. Un réseau très organisé existait qui répartissait les usines de construction et les usines d’assemblage. Plusieurs d’entre elles existent donc dans des carrières du bassin parisien. Fort heureusement, les bombardements alliés dès 1944 n’ont pas permis au projet de se terminer. Il existe cependant des carrières où l’assemblage et le lancement des V1 a réellement eu lieu. De ces usines, il ne reste que les entrailles de béton. Des fusées ou des machines il ne reste rien, ou peut-être sous les décombres; la plupart ayant été détruits ou récupérés par les alliés lors de la découverte de ces bases.

             

    Encore aujourd’hui, ces anciennes carrières forment de gigantesques espaces vides, dont les hauteurs sous ciel peuvent varier de 1 à 15 mètres. Si les champignonnières ont massivement été délocalisées vers d’autres pays européens ou vers l’Asie, des agriculteurs locaux tentent de continuer à faire vivre ce patrimoine, comme c’est le cas à Méry ou près de Soissons. Des associations gèrent également des réseaux de carrières souterraines de calcaire, à Paris ou ailleurs. On peut citer par exemple la SEADACC, l’OCRA, et Carrières-Patrimoine.

    Le Repos Eternel


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    Le Repos Eternel


    Certaines carrières sont parfois reconverties en ossuaires quand la place des cimetières vient à manquer. Celle-ci a de plus vu ses ossements organisés sous forme de hagues, avec les vestiges des brouettes ayant servi au montage de ces hagues, ajoutant à ce repos éternel une ambiance des plus macabres.

    L’Enfilade


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    L’Enfilade


    Aux confins d’un réseau de carrières de calcaire de faible hauteur, il existe ce joli petit atelier de carrier, conforté à la fois par des hagues et une enfilade de piliers à bras. Cette galerie assez connue est un bel exemple des exploitations calcaires parisiennes. Quelques restes de sables et craon montrent l’existence très ancienne de cultures de champignons.

    Piliers et la Citerne


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    Piliers et la Citerne

    Dans une carrière de gypse de taille réduite, une curiosité est présente et d’ailleurs la seule dans cette exploitation. Une grosse citerne, suspendue telle une marmite au ciel par des chaînes. Cela constituait un réservoir d’eau pour les cultures de champignons, qui étaient probablement effectuées en casiers.

    Volant de Treuil


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    Volant de Treuil


    Sur un tambour d’un treuil abandonné dans les herbes, ce volant est sans doute la commande du système de frein à main. Le treuil, situé près de l’entrée d’un souterrain de plâtrière, servait à monter et descendre des chariots. On remarque les rayons du volant et du tambour, en forme de « S ».

    Division de Piliers


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    Division de Piliers

    Cette subdivision de galeries est ornée de nombreux piliers à bras. Ce genre de division de piliers se nomme aussi « forêt » de piliers. Ces piliers à bras sont des empilements de pierre montées à la force des bras des ouvriers.

    L’Attente


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    L’Attente


    Au beau milieu d’une vaste très vaste carrière de gypse, une berline renversée semble attendre que son ouvrier la redresse. Sauf que depuis, la voie a été déposée. L’attente, longue, de la berline à son carrefour de galerie, semble due à une mise au rebut du matériel peu avant la fermeture de la carrière.

    Polychrome


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    Polychrome


    Dans cette carrière, les piliers sont bleus du fait des dépôts de sulfate de cuivre, la bouillie bordelaise, faits lors de son exploitation en tant que champignonnière. Ajoutez une lampe à acétylène et la lumière du jour… Voici une ambiance polychrome.

    De Briques et de Bois


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    De Briques et de Bois

    Voûte en Briques

    Voûte en Briques


    Nous avons ici un bel aperçu de ce tunnel de roulage vu en coupe! Une voûte en briques aboutissant dans la salle d’extraction du gypse, une couche de ciment comblant les espaces. Au sol, un vieux morceau de bois pouvait auparavant constituer un étai. Dans cette carrière dont la majeure partie a disparue sous les éboulements, le roulage est fait de briques et de bois.

    Piliers Meringues


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    Piliers Meringues

    Piliers Meringues
    Cette étrange salle d’exploitation de carrière de pierre à chaux montre des piliers tournés aux arêtes prononcées. De plus, l’eau omniprésente y laisse des concrétions sur toutes les parois, donnant un aspect de meringues à ces piliers tournés.

    Les Fins Piliers


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    Les Fins Piliers


    Cette carrière de calcaire, reconvertie au cours du XXe siècle en caves de culture des champignons, montre ici des piliers sveltes. Cette chambre a été exploitée sous forme de piliers tournés, une technique où les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera à priori jamais retirée. Ici, ce sont de fins piliers qui ont été laissés, pour permettre une extraction maximale. La faible section de ces piliers est possible grâce au recouvrement peu épais de la carrière.

    L’Or des Nains


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    L’Or des Nains

    L'Or des Nains
    Ce train de gros wagonnets semble acheminer l’or des nains. En réalité, ces trains transportaient des blocs de calcaire sur leur voie de 70cm, jusqu’à la sortie de la carrière où la pierre était transformée en ciment. Le côté lumière dans les bennes traversant les galeries sombres évoque évidemment l’imaginaire de l’enfance et les histoires de Tolkien.

    La KZ-6


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    La KZ-6


    Cette KZ-6 Renault est une des voitures les plus anciennes que l’on puisse voir abandonnée en carrière. Celle-ci fut « transformée » en pick-up afin de transporter les champignons et de se déplacer dans les galeries les plus basses de cette carrière de gypse. La champignonnière fut abandonnée dans les années 1960, il est fort possible que ce véhicule soit hors-service depuis plus longtemps.

    Le Pilier


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    Le Pilier


    Le pilier tourné ici présent montre toute sa hauteur dans cette salle d’une carrière partiellement remblayée. La hauteur d’origine entre le pied et le ciel de carrière est perceptible ici, environ cinq mètres.

    Tracteur dans l’Eboulement


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    Tracteur dans l’Eboulement


    Dans un éboulis formant l’accès à une carrière se trouve, à moitié enseveli, ce tracteur. Il semble dater de quelques décennies, et n’a pas fonctionné depuis bien longtemps…

    L’Atelier


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    L’Atelier


    L’atelier d’exploitation des galeries de cette carrière de calcaire à ciment est bien préservé. Quatre wagonnets Decauville peuvent évoluer sur trois voies formant un « T » articulé autour d’une plaque tournante. Dans la galerie d’exploitation, à droite, un scrapper effectuait des va et vient afin de charger les blocs dans les wagonnets.

    Blottière Bourrée


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    Blottière Bourrée


    Au détour d’une galerie maçonnée sinueuse, traversant d’anciennes carrières de calcaires sécurisées depuis 1777 par l’Inspection Générale des Carrières, on peut apercevoir d’étranges inscriptions. Celle ci signale la présence d’une ancienne galerie ayant été remblayée, bourrée, par les services de surveillance. Il est aussi intéressant de constater que cette rue Blottière n’existe plus en surface. La mémoire souterraine reste gravée. Ces travaux de remblaiement ont été entrepris par l’inspecteur Trémery, signé de la lettre T, en 1877.

    Les Quinconces


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    Les Quinconces


    Cette carrière de gypse, reconnaissable à ses piliers évasés, fut convertie en champignonnière qui fonctionna jusque vers les années 1950, de façon très intense. Nous sommes situés au bout d’une lentille de gypse exploitable, à l’extrémité d’une butte témoin, ce qui donne une puissance considérablement réduite, d’où la faible hauteur. Les sillons de champignonnistes suivent le tracé des galeries, dont les piliers sont organisés en quinconces, réduisant les forces de pression au niveaux des carrefours de galeries.

    Salle et Piliers Tournés


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    Salle et Piliers Tournés


    Cette salle est un exemple de chantier, dans une carrière de gypse. Il est situé en seconde masse, c’est à dire dans la seconde couche de gypse rencontrée depuis la surface. Celle-ci offre moins de puissance, d’où des galeries moins hautes qu’habituellement, ici tout de même environ 5 mètres. Les piliers sont tournés, c’est-à-dire que le carrier exploite la roche en tournant autour de pièces qu’il abandonne (on parle aussi de piliers abandonnés). Cette pièce va permettre de soutenir le ciel, c’est un pilier, laissé dans la couche. Ici, les piliers sont organisés en quinconce, dans d’autres exploitations ils peuvent être en éventail, ou encore en damier. L’avantage des piliers tournés en quinconce est d’éviter les carrefours à quatre branches (en effet ce sont des carrefours en T), ce qui donne une relative stabilité à l’ensemble de la salle.
    Cette carrière connut aussi une intense activité en tant que champignonnière.

    Les Dinosaures


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    Les Dinosaures


    Mis au rebut, ces anciens wagonnets-plateau à châssis en bois portaient les lourds blocs de marbre jusqu’à la sortie de la carrière, où un plan incliné les menait à l’usine. A l’arrêt depuis de nombreuses années, ils font aujourd’hui figure de dinosaures au détour d’une galerie.

    Grands Volumes


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    Grands Volumes


    Cette carrière de pierre calcaire servit à fabriquer du marbre pour de nombreux édifices. Du fait de son exploitation intense, il en résulte de grands volumes où restent des voies étroites de 50cm sur lesquelles circulaient des wagonnets.

    La Cathédrale


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    La Cathédrale


    On parle souvent de cathédrale pour désigner ce genre de carrière aux hautes voûtes, consolidées par des arches, rappelant les entrailles d’une cathédrale. C’est justement ce genre de consolidations qui a donné son nom à un secteur particulier d’une ancienne carrière de gypse. Cette inscription a été écrite par des carriers ou des champignonnistes, au cours des années 1930.

    Les Voûtes


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    Les Voûtes


    Voici une carrière de craie dont les volumes dessinent des voûtes. L’exploitation est assez ancienne, la taille est artisanale. Selon l’éclairage, le jeu de voûtes et d’arches devient surprenant. On crée un écho entre galerie voûtée et pilier formant une arche sous le ciel.

    Arche, Carrefour, Champi


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    Arche, Carrefour, Champi

    L'arche
    Curieux carrefour dans une champignonnière en sacs aménagée dans une carrière de calcaire. De ce carrefour en patte d’oie, trois galeries filent, dont la plus à droite possède une arche maçonnée de toute beauté.

    Totem


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    Totem


    Au détour d’une galerie maçonnée, un genre de totem, probablement édifié par des visiteurs.

    Arches 1895


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    Arches 1895


    Dans une vaste carrière de calcaire, il existe un quartier présentant une belle série d’arches maçonnées. Celles-ci datent d’avril 1895 et sont signées par le même architecte. Elles soutiennent le ciel en s’appuyant chacune sur deux piliers tournés massifs.

    Les Hautes Voûtes


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    Les Hautes Voûtes


    Dans une carrière de craie, petite mais haute, puisque ces voûtes atteignent 18 mètres de haut! La craie était exploitée de haut en bas, et les galeries, étroites, ont été taillées sous forme de voûte pour répartir au mieux la pression de cette pierre très tendre.

    Alcool Poison


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    Alcool Poison


    Les messages appelant à modérer sa consommation d’alcool ne datent pas d’hier. « L’Alcool est un poison », telle est la citation écrite au fond de chantiers du XIXe siècle d’une carrière de calcaire.

    Bif de Voies


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    Bif de Voies

    L'Evitement
    Une bifurcation de voies ferrées de facture artisanale, de simples barres cintrées pour faire une courbe, reliées par de simples bastaings sur lesquels elles sont fixées par des clous, ou spikes. Ici ces deux voies de 65cm se séparent, l’une se dédoublant et filant vers la gauche, l’autre continuant vers une galerie disparue, aujourd’hui effondrée. Ces deux galeries aboutissaient probablement sur une chambre d’extraction du gypse, construite à piliers tournés, qui s’est totalement effondrée.

    Pilier Esseulé


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    Pilier Esseulé

    Pilier Solitaire
    Au milieu d’une grande salle au départ d’un léger plan incliné, demeure ce pilier esseulé. Cette carrière très ancienne fut consolidée par d’abondantes arches. Ici, le pilier était censé supporter deux arches qui n’ont finalement jamais été érigées. Cela lui confère une forme surprenante, entre la voûte et l’encorbellement.

    Wagons Ensevelis


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    Wagons Ensevelis

    Wagons Ensevelis
    De gros wagons de chemin de fer industriel, abandonnés dans cette carrière en voie de disparition sous les effondrements. L’eau charrie des boues qui se déposent et ensevelissent progressivement le train de wagonnets, tandis que les parois s’écaillent et recouvrent le tout. Les volumes sont immenses, cette carrière a été intensément exploitée.

    Rêve de Poilu


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    Rêve de Poilu


    Devant l’entrée en cavage d’une petite carrière souterraine de calcaire, cette belle statue d’une femme nue allongée. Dessous, l’inscription « Le Rêve du Poilu » atteste la présence de soldats français durant la 1e guerre mondiale. Cette sculpture est la seule curiosité de cette carrière.

    Les deux Arches


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    Les deux Arches

    Série d'Arches
    Deux massives arches maçonnées dans une carrière de calcaire.

    Les Dépilages


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    Les Dépilages

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    Les dépilages, dans le jargon des carriers, est le secteur d’une exploitation où l’on a creusé des galeries sous forme de quadrillage, laissant apparaître des piliers, dits « tournés », qui soutiennent le ciel de la carrière. Dans cette carrière de pierre à ciment, on a également la présence d’un pendage, permettant de suivre en permanence le filon calcaire. Ce pendage varie d’une exploitation à l’autre suivant l’inclinaison de la couche de roche exploitable. Ici, il est relativement faible comparé à d’autres exploitations de la région. L’anneau, qui apparaît à droite, semble être un ancien support d’une poulie de retour d’un scrapper, sorte de racloir géant suspendu à un câble permettant de faire descendre les blocs dans les tailles.

    Salle des Trémies


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    Salle des Trémies

    Salle des Trémies
    Au coeur d’une carrière de pierre à ciment très ancienne subsiste un vaste roulage. Il y existe une large et haute salle voûtée, où sont disposées des trémies de chargement de wagonnets. Ces trémies permettaient de déverser directement et d’un coup plusieurs centaines de kilogrammes de roche provenant des niveaux supérieurs, dans la montagne.

    Brasserie


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    Brasserie

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    Il s’agit là d’une carrière, convertie en brasserie. Comme beaucoup de carrières parisiennes, celle-ci eut comme usage postérieur la cave d’une usine qui fabriquait alors, au XIXe siècle, la bière Dumesnil. Aujourd’hui, l’usine a fait place à un grand ensemble immobilier des années 1970; cependant, dans les sous-sols, les cuves vides qui servait à la fermentation à température constante subsistent, et nous dévoilent leur gloire passée.

    Trémie Coulante


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    Trémie Coulante

    Trémie débordant et concrétionnée.

    Trémie débordant et concrétionnée.


    Cette trémie coulante était autrefois destinée à déverser des chargements de calcaires à ciment dans des wagonnets. Les blocs de pierre était accumulés dans une sorte de silo creusé en niveau supérieur, et un ouvrier ouvrait la trémie lorsqu’il devait charger un wagon ou une berline. Hors, il arrive fréquemment lorsque l’on creuse une carrière, de recouper des cours d’eau souterrains. Ceux ci, trouvant une galerie leur facilitant grandement le passage, s’y engouffrent. Au fil du temps, les particules calcaires charriées par ces petits cours d’eaux se déposent sous forme de calcite, créant alors ce genre d’effet de trémie coulante, arrêtée depuis un siècle, et pourtant toujours fonctionnelle sur un autre plan!

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