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    Posts Tagged “exploitation”

    Les petits Crapauds


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    Les petits Crapauds

    Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

    Les petits crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

    Les crapauds, dont quelques exemples sont visibles ici, sont des petits treuils qui, amarrés à la roche par le biais d’une chaîne, permettaient de tracter de lourdes charges. Ces crapauds sont souvent équipés de pignons à deux vitesses: l’une pour déployer le câble, ou la chaîne, l’autre pour démultiplier la force de traction, ils étaient utilisés pour déplacer des blocs de pierre de quelques tonnes. Du front de taille chargement sur les wagonnets, ces blocs, souvent posés sur des rondins de bois, étaient alors mus moins difficilement. On retrouve par conséquent ce genre d’outil dans les carrières de calcaire, où souvent étaient sortis de gros blocs, contrairement aux carrières de craie ou de gypse où les petits blocs étaient chargés dans des wagons à benne basculante. Les crapauds ont été mis au rebut dans les années 1950, conservés à titre de mémoire par les carriers ou les champignonnistes qui leur ont succédé.

    La Porte


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    La Porte
    La porte dans une grande salle d'une carrière souterraine.

    La porte dans une grande salle d’une carrière souterraine.

    La porte qui se dresse ici telle une cage de football se situe au beau milieu d’une vaste salle, dans une ancienne carrière souterraine de pierre à ciment. Cette salle résulte en partie d’un gros éboulement: de nombreux blocs au sol sont tombés de la voûte. Peu perceptible mais existant, nous nous trouvons en fait sur un plan incliné qui donnait autrefois accès à des étages supérieurs, par des passages qui sont aujourd’hui inaccessibles. Cette porte serait alors le support de poulies ou d’un tambour qui devait actionner un treuil pour monter ou descendre des wagonnets. En effet, d’autres arches comme celle-ci, mais effondrées, sont visibles dans la grande salle.

    Les Deux Berlines


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    Les Deux Berlines

    Les deux berlines tombées dans un roulage.

    Les deux berlines tombées dans un roulage.

    Les deux berlines visibles ici semblent être mises au rebut depuis un certain temps. Le roulage de cette vaste carrière souterraine de gypse, roche pouvant donner du plâtre par cuisson, permet d’éviter plusieurs quartiers anciens et a certainement été foncée dans le but d’atteindre directement les quartiers exploités dans les années 20 et 30 puis postérieurement. Les voies ont toutes été déposées, seules restent deux grosses berlines minières ici, témoignant de l’ampleur industrielle de l’exploitation. Elles furent certainement laissées ici en raison de leur faible revient à la ferraille lors de la faillite de l’entreprise exploitante. Ces berlines ont été livrées lors d’un grand programme de mécanisation de la carrière, dans les années 50. La galerie, recouverte de dépôts noirs, atteste du passage répété d’engins thermiques.

    La Glacière


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    La Glacière

    La glacière est une vaste salle en carrière.

    La glacière est une vaste salle en carrière.

    La glacière est une vaste salle carrée, dans une carrière souterraine d’exploitation du calcaire, résultant d’une jonction entre deux niveaux. Le nom de cette salle est du au fait que de la glace, récoltée l’hiver dans des étangs situés plus haut, était stockée par blocs ici afin de rafraîchir tout le réseau de galeries. Ce genre de réfrigérateur géant était utilisé aux XVII et XVIIIe siècles pour stocker et amener à maturation les vins destinés à la consommation du roi. Au XIXe siècle, les lieux seront reconvertis en brasserie, et ce sont de vieux tonneaux qui seront entreposés dans la salle. Un puits remontant du ciel assurait autrefois l’aération, des immeubles construits plus tard on bouché ce puits.

    Le Petit Puisard


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    Le Petit Puisard

    Le petit puisard aux détours d'un roulage.

    Le petit puisard aux détours d’un roulage.

    Le petit puisard visible ici se situe au bord d’un roulage d’une ancienne carrière souterraine d’exploitation de gypse. Les puisards servaient généralement à récolter les eaux souterraines par le biais de cunettes. Ici, aucune n’est visible, et ce petit puisard semble bouché. De plus, il est entouré de margelles en ciment, excluant de ce fait la possibilité aux eaux de ruissellement de s’y déverser. La galerie est taillée dans la roche et on au ciel la présence de début de fontis, anciens et donc stabilisés car les roches ont été retirées du sol. On remarque également des rayures au ciel, qui résultent certainement du passage des wagonnets ou des ouvriers dans la galerie. Il ne reste pas moins esthétique de voir ce petit bassin isolé près de la voie de 65cm encastrée dans le sol.

    Voûte et Inscription


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    Voûte et Inscription
    Voûte et inscription à un carrefour de galeries.

    Voûte et inscription à un carrefour de galeries.

    Voûte et inscription dans une galerie de carrière souterraine de calcaire sous Paris. Situées à un carrefour de galeries dont celle partant à gauche est remblayée, on remarque que ces voûtes reposent sur un front de taille. Une plaque est apposée à ces belles voûtes, et mentionne la présence en surface d’un boulevard ayant changé de nom depuis le percement de cette galerie. Cette galerie de recherche, car creusée directement dans la roche, était destinée à aller trouver d’autres vides de carrières isolés. Ce qui fut le cas d’ailleurs, car quelques mètres après ce carrefour se trouve une série de voûtes en encorbellements. Ce travail fut réalisé par l’Inspection des Carrières en 1811, à cet époque était à sa tête Louis Héricart de Thury, reconnu pour ses remarquables ouvrages souterrains et dont la fameuse signature aux H-T entrelacés est également inscrite.

    Le Puits


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    Le Puits

    Le puits d'accès et d'aérage d'une carrière de pierre à Ciment.

    Le puits d’accès et d’aérage d’une carrière de pierre à Ciment.

    Le puits ici présent fait office d’accès à une carrière souterraine de pierre à ciment, dans les calcaires de l’oxfordien. Ces carrières ont aussi la particularité de se présenter sous forme de plans inclinés du fait du pendage de la couche peu épaisse, pouvant varier de 25 à 80° Ici, ce pendage est d’environ 60°. Ce puits a été pratiqué au dernier étage de la carrière, affleurant presque au sol. Au temps de l’exploitation, il devait servir d’aérage. En effet, la multiplication des orifices crée un courant d’air, éliminant plus facilement les poussières lors des tirs à l’explosif.

    Le Dico des Mines et Carrières


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    Le Dico des Mines et Carrières

    Deux arches à l’anglaise à un carrefour.

    Le dico des mines et carrières est conçu pour comprendre quelques 98 termes pouvant revenir souvent dans les pages du site et appartenant au jargon minier et/ou de spéléologie.

    A

    À l’anglaise: Noms de consolidations effectuées sous forme d’arches, terme générique qui s’emploie dans certaines carrières de l’Ouest parisien.

    Aalénien: Etage le plus ancien du Dogger, le Jurassique Moyen. L’Aalénien s’étend de 174 à 170 millions d’années, le Dogger ayant duré environ dix millions d’années supplémentaires. Ce nom provient de la localité allemande d’Aalen, non loin de Stuttgart.

    Acétylène: Gaz inflammable, de formule C2H2, couramment utilisé pour l’éclairage en souterrain: il ne produit que très peu de CO2, et peu de fumées lorsqu’il est correctement filtré.

    Anthracite: Variété de charbon se trouvant dans les roches du carbonifère (358 à 298 Ma). Avec une teneur en carbone pouvant atteindre 97%, il est un minerai bien plus riche que le lignite. C’est même le minerai connu le plus riche en carbone.

    Arceau: Élément cintré, tordu, sous forme d’un arc, destiné à étayer une galerie. Voir aussi cintre.

    Arche: Consolidation de forme arquée permettant de transmettre les forces de pression, du haut vers les parois latérales.

    Berline renversée le long de son ancienne voie de roulage.

    Berline renversée le long de son ancienne voie de roulage.

    Atelier: Endroit où les ouvriers travaillent la pierre ou le minerai, pour extraire ou simplement tailler. On parle alors d’atelier d’extraction ou atelier de taille.

    B

    Berline: Une berline est un chariot, souvent sur rails, qui permet de transporter un chargement de blocs ou de minerai. À la sortie, une berline était vidée en étant renversée par un culbuteur.

    Berriasien:Ou calcaires de Berrias, est un étage de roches calcaires du Crétacé, de 145 à 139 Millions d’années, préconisé dans la fabrication du ciment prompt.

    Boiser:Installer les boisages, étais en bois qui permettent de soutenir le ciel d’une carrière ou d’une mine. Il s’agit de consolidations temporaires permettant à un ouvrier de circuler ou travailler sous des blocs instables.

    Boulonner:Installer des boulons, ces boulons permettent de fixer une paroi qui risque de se déliter, et ainsi de continuer l’extraction.

    Bure: Un bure est un puits interne, reliant plusieurs galeries sans arriver au jour.

    C

    Boulonnages et chevillages en carrière de gypse.

    Cadre: Structure en bois de forme rectangulaire ou trapézoïdale, formée par un assemblage de plusieurs rondins ou poutres en bois. Les cadres, posés contre les parois des galeries, permettaient de les consolider. Une véritable charpente pouvait être préalablement mise en place pour maintenir la galerie.

    Calcaire: Carbonate de calcium (CaCO3) ou de magnésium (magnésie, MgCO3), c’est une roche sédimentaire qui une fois extraite sert de pierre de taille, matériau de construction, et qui par cuisson peut donner de la chaux ou du ciment.

    Calcite: Formation due à la cristallisation du calcaire, qui se dépose sur les parois lors d’un ruissellement d’eau préalablement chargée en calcaire. Lorsque des agglomérats de calcite sont formés, on parle de coulées ou de concrétions: les stalagmites et stalactites en sont un exemple.

    Carbure de calcium: Produit industriel présenté sous forme de roche, qui exposé à l’eau, se transforme en gaz acétylène et en chaux vive durant une réaction très énergétique.

    Carreau: Le carreau d’une mine (ou d’une carrière) désigne le périmètre sur lequel se trouvent toutes les installations de surface: usines, traitement du minerai, débitage des blocs, stockage du matériel. Par ailleurs, le carreau minier n’a pas donné naissance à l’expression « Rester sur le carreau », qui déjà au XVe siècle désignait une rue pavée.

    Carrier: Le carrier est l’ouvrier qui travaille dans les carrières, un mineur travaille dans les mines.

    Champignonnière caractérisée par une culture sur meules.

    Champignonnière caractérisée par une culture sur meules.

    Cavage: Orifice qui permet l’accès à niveau à une carrière ou une mine, à flanc de coteau ou de falaise.

    Champignonnière: Lieu de culture des champignons. Il s’agit d’un exemple de réutilisation de certaines mines ou carrières, propice à des cultures n’ayant pas besoin de de lumière mais nécessitant un climat stable, humide et tempéré. Des cavités souterraines servirent aussi d’endivières, betteravières, ou encore de murisseries de pommes de terre, d’oranges ou de bananes… Il existait aussi bien sûr un grand nombre de reconversions en brasseries, car le climat des carrières est fort propice à la fermentation des céréales.

    Chargeuse/eur: Engin sur rails ou sur route qui permet d’effectuer le chargement des blocs.

    Chevalement: Edifice souvent élevé qui permet de supporter les forces de traction d’un monte-charge, ascenseur ou skip, évoluant dans un puits profond.

    Cheviller: Installer des chevillages, il s’agit de boisages maintenus par la pression au ciel des carrières de gypse.

    Ciel: Plafond d’une exploitation souterraine, aussi appelé toit. Lorsque le plafond est absent, la carrière ou la mine est exploitée à ciel ouvert (analogie au « toit ouvrant »).

    Cintre: Profilé métallique ayant été cintré, c’est à dire fortement recourbé par une machine, généralement équipée de vérins hydrauliques. Le cintre métallique remplace les vieux cadres en bois, il permet de consolider une galerie instable en épousant sa forme, et reportant toutes les contraintes vers le bas.

    Concrétion: Dépôt de minéraux déposés sur une paroi par l’eau souterraine qui s’en est chargé en traversant les roches.

    Confortation: Consolidation souvent maçonnée, permettant le report de forces très importantes ou de stabiliser un éboulement.

    Jeux d'ombres et crapauds dans une carrière.

    Deux crapauds rangés dans une ancienne carrière.

    Craon: Prononcé « cran », il s’agit de poussières ou débris de pierre. Dans les champignonnières, ce cran était produit à partir de calcaire ou de gypse concassé et entrait dans la composition du terreau de culture des champignons.

    Crapaud: Un crapaud est un outil qui était utilisé généralement dans les carrières de calcaire du XIX au début du XXe siècle. Amarré à la paroi calcaire grâce à une chaîne, l’outil permettait de tracter des blocs de pierre de quelques tonnes. Un pignon permettait la réduction du mouvement et par conséquent la démultiplication des forces.

    Cuffat: Sorte de tonneau dans lequel les ouvriers montaient pour accéder à un souterrain par un puits.

    D

    Damier: Organisation de piliers selon des lignes et des colonnes très régulières.

    Défermage: Action succédant au souchevage, qui permettait aux carriers de délimiter et découper verticalement des blocs dans la masse.

    Descenderie, ou plan incliné, équipée d'une voie ferrée et d'un treuil permettant de transporter des blocs de pierre.

    Descenderie, ou plan incliné, équipée d’une voie ferrée et d’un treuil permettant de transporter des blocs de pierre.

    Défruitement (taux de): Le défruitement s’exprime sous forme d’un taux. C’est un pourcentage indiquant la proportion de matériau extrait par rapport à la proportion disponible sur la même surface d’exploitation.

    Dépiler: Faire un dépilage, c’est à dire creuser des galeries parallèles, puis perpendiculaires, formant alors des chambres à piliers, parfois appelés piliers tournés.

    Descenderie: Une descenderie est une galerie en pente qui permet de descendre ou monter des ouvriers ou des charges. Cf monterie.

    Désordre: Dans le jargon minier, un désordre est un accident occasionné par un effondrement. Il s’agit le plus souvent de dommages collatéraux provoqués par l’instabilité des galeries, des ciels tombés aux fontis parvenant à la surface.

    Développement: Distance obtenue lorsque les longueurs de chaque galerie sont ajoutées. Lorsque la carrière est exploitée en dépilage, on comptabilisera plutôt la surface sur laquelle elle est exploitée. On peut s’accorder à dire qu’un hectare (10 000 m²) contient en moyenne 1km de galeries.

    Diaclase: Fracture naturelle dans une même strate de roches.

    E

    Galerie maçonnée en encorbellements sous Paris.

    Ecaillage: Fracturation d’un pilier en de multiples écailles, cette dégradation provient de fortes pressions des terrains sus-jacents.

    Encorbellement: Voûte formée par de multiples saillies d’un mur en porte-à-faux, il s’agit d’un procédé couramment utilisé par l’Inspection des Carrières sous Paris au début du XIXe siècle.

    Epure: Croquis à l’échelle d’une maçonnerie ou d’une construction architecturale, effectué directement sur les parois. Par extension peut-être appelé « une épure » tout dessin ancien fait à la mine de plomb ou au noir de fumée sur les parois d’un souterrain.

    Evasé: Qui monte en s’évasant, prenant la forme d’un vase… Les piliers d’une carrière de gypse sont souvent évasés pour permettre une meilleure répartition des forces.

    Exhaure: Thématique du drainage et de l’évacuation des eaux d’infiltration, ou de la nappe phréatique, rencontrées lors du creusement des galeries souterraines.

    Deux fers de lance

    Deux fers de lance

    Eventail: Disposition des galeries dont les principales s’écartent depuis l’accès, dessinant alors un plan aux allures d’éventail, ou de multiples Y.

    F

    Fer de lance: Forme de cristallisation du gypse, ces gros cristaux se trouvent fréquemment entre deux masses de roches, et peuvent donc apparaître dans les zones instables.

    Fleuret: C’est comme un forêt de perceuse, en beaucoup plus gros. Cet outil s’utilise pour forer les trous dans lesquels sera insérée une charge explosive.

    Fontis: Cloche résultant des couches de pierre qui s’effondrent les unes après les autres. Cette cloche peut se stabiliser, ou remonter jusqu’à la surface provoquant alors des dégâts, et bien souvent la formation de cratères ou d’entonnoirs.

    Foudroyer: Provoquer par explosion un effondrement ou un affaissement dirigé d’un dépilage, permettant d’éviter les problèmes liés à l’instabilité des terrains après la fin de l’exploitation d’un secteur.

    Front de taille: Endroit de la carrière où sont extraits et parfois taillés les blocs de pierre. Il s’agit souvent du fond de l’exploitation.

    Une carrière exploitée par hagues et bourrages.

    G

    Gypse: Sulfate de calcium doublement hydraté (CaSO4 + 2H2O), cette pierre tendre permet par cuisson à moins de 200°C puis broyage de fabriquer le plâtre.

    H

    Hague: Mur de pierres sèches construit en carrière pour maintenir les ciels et retenir d’éventuels remblais préalablement déposés.

    Hagues et bourrages: Méthode d’exploitation des carrières qui permet d’agrandir le taux de défruitement en remblayant les vides résiduels. Les remblais sont maintenus par des hagues et les ciels par des piliers à bras.

    Haveuse: Sorte de grande tronçonneuse permettant de découper aisément les blocs. Cet outil est utilisé depuis les années 1950 dans les mines et les carrières.

    I

    Inspection des Carrières: Organisme créé sous l’autorité de Louis XVI en 1777 chargé encore aujourd’hui sous le nom d’Inspection Générale des Carrières -IGC- de rechercher, cartographier, consolider, voire combler les vides souterrains anthropiques en région parisienne.

    Poutres IPN dans une champignonnière.

    IPN: Poutre en I Profil Normal: il s’agit du nom donné à des poutres métalliques dont la section forme un I (ou un H) qui servirent beaucoup dans les mines et carrières en guise de consolidations.

    K

    Karst: Structure résultant de l’érosion de roches, il s’agit couramment des vides laissés par l’eau dans des roches solubles comme le calcaire.

    L

    Lance: La lance de carrier est, au même titre que le pic, un outil métallique de grande longueur. Suspendue à une chaîne, la lance permettait de creuser des saignées dans la roche, grâce à balancier.

    Lampe à carbure/acétylène: La lampe à carbure permettait aux carriers et aux spéléologues un éclairage de qualité et facile à obtenir. La carbure de calcium CaC2, roche produite par l’industrie du charbon, est isolé dans une cuve dans laquelle on fait couler de l’eau H2O en goutte-à-goutte. S’en suit la réaction suivante: CaC2 + 2 H2O-> C2H2 + Ca(OH). C2H2 est l’acétylène, un gaz inflammable, qui s’échappe de la réaction. Quand au carbure de calcium, il se transforme alors en chaux aérienne.

    Lignite: Charbon minéral pauvre en carbone (jusqu’à 75%). Sa basse qualité engendre des poussières lors de sa combustion.

    Un escalier dont la voûte est en meulière.

    M

    Marne: En plus d’être un fleuve prenant sa source en Champagne et traversant le département du même nom, une marne est aussi un terme géologique. Il s’agit d’une roche très friable et même souvent molle, qui contient du calcaire et de l’argile dans des proportions similaires.

    Masse: S’emploie au sujet d’une épaisseur homogène de roche. Souvent, la roche se trouve sous terre selon plusieurs masses homogènes d’épaisseurs différentes. Elles sont numérotées de la surface vers le fond (1e, 2e, 3e masse, etc…).

    Meule: Une meule est un dépôt de compost (mélange de fumier, paille, terre, craon (calcaire concassé), et mycellium) sur laquelle poussait les champignons dans les cultures souterraines. Les meules sont séparées par les sillons, et peuvent exister sous forme de plates-bandes. Dans les années 60, ce mode de culture a disparu au profit des sacs ou des casiers.

    Meulière: La meulière est une pierre qui présente un aspect spongieux, de couleur grise ou jaune orangée. Très résistante, et isolante, elle était autrefois utilisée dans la fabrication des meules. Elle fut tout particulièrement utilisé comme matériau de construction de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle, jusqu’à l’essor des ciments et bétons. Du fait de sa résistance, on la retrouve dans les ouvrages d’art des chemins de fer, les ponts, les tunnels, ou encore les maçonneries de renfort comme les soubassements d’édifices publics, ou encore certaines galeries de l’Inspection Générale des Carrières, et bien entendu dans les façades de nombreux pavillons de banlieue parisienne.

    Minette: Nom donné au minerai de fer oolithique rencontré en Lorraine.

    Miroir de faille: surface lisse formée par le glissement des strates rocheuses, matérialisant l’emplacement d’une faille.

    Molette: Poulie de grand diamètre permettant le renvoi d’un câble, comme on peut trouver au sommet des chevalements.

    Monterie: À l’inverse d’une descenderie qui permettait de descendre du personnel et du matériel, la monterie permet exclusivement de monter des blocs.

    O

    Oolithique: Minéral formé d’oolithes, c’est à dire de grains, dont les plus gros mesurent deux millimètres, ayant la forme d’œufs et dont la coupe met en évidence des lamelles concentriques.

    Oxfordien: Étage géologique du Jurassique, qui date d’il y a 157 à 163 millions d’années. Cette roche argilo-calcaire est utilisée dans la fabrication des ciments.

    Une carrière de calcaires à ciments

    Une carrière de calcaires à ciments.

    P

    Pendage: Degré d’inclinaison d’une couche de roche, et par extension d’une mine ou d’une carrière exploitée dans un étage géologique incliné.

    Pente douce: Une pente douce est une rampe, d’une douceur toute relative, permettant l’accès à une excavation par des piétons ou des véhicules. Parfois, ces pentes douces peuvent avoir une inclinaison de 40%.

    Pic: Tout comme la lance, c’est un outil de carrier archaïque qui ressemblait à une sorte de pioche et était destiné à entamer la pierre tendre, le souchet, pour ensuite attaquer le défermage à la lance.

    Pied: Sol d’une carrière, contraire du ciel. Le pied est aussi parfois appelé « mur ».

    Pied d’alouette: Forme de cristallisation du gypse ressemblant à un pied d’alouette.

    Pierres sèches: Construction réalisée sans liant (ciment ou chaux). Les pierres sont empilées une à une, l’ouvrage va être rendu stable sous son propre poids.

    Pilier à bras: Pilier formé d’un empilement de plusieurs blocs de pierre, montés à la force des bras des ouvriers.

    Petite "forêt" de piliers à bras en carrière de calcaire.

    Petite « forêt » de piliers à bras en carrière de calcaire.

    Pilier tourné: Pilier qui résulte d’une masse non exploitée. Autrefois, les ouvriers exploitaient la pierre en tournant autour d’un filon de roche qu’ils abandonnaient pour éviter que la cavité ne s’effondre. Depuis la mécanisation du travail, les piliers tournés résultent d’un dépilage, creusement de galeries parallèles, recoupées ensuite par des transversales.

    Plan incliné: Un plan incliné est une galerie ou une voie extérieure qui se présente sous forme de pente, afin de monter ou descendre du personnel, du matériel, ou simplement des blocs ou du minerai.

    Plâtrière: Usine chargée de produire le plâtre. La plâtrerie peut désigner le même édifice, mais il s’agit généralement de l’endroit où le plâtre est stocké.

    Poinçonnage: Phénomène de dégradation d’une mine ou d’une carrière par enfoncement des piliers dans le sol suite à une très forte pression. Cela se rencontre souvent dans les vides ayant été surexploités, où la couche de roche laissée en pied n’est d’épaisseur suffisante, ou alors quand les piliers laissés sont de trop faible section.

    Bureaux de porions aménagés dans une galerie de mine.

    Bureaux de porions aménagés dans une galerie de mine.

    Pince: La pince de carrier, utilisée dans les carrières de pierre de taille, est une longue barre à mine permettant de soulever de gros blocs par un effet de levier.

    Porion: Ouvrier contremaître dans les mines du Nord et de l’Est de la France.

    Puisard: Puits peu profond destiné à recueillir les eaux d’infiltration qui transitent par des cunettes.

    Puissance: Épaisseur de la couche de pierre ou de minerai exploitable.

    Puits: Trou vertical pouvant, s’il est remontant de la cavité, assurer l’aérage ou la montée ou descente de matériel, de minerai, de personnel… S’il est descendant, donner l’accès à des niveaux inférieurs, ou simplement servir à puiser ou recueillir de l’eau.

    Q

    Quinconce: Disposition de piliers ligne par ligne, chaque ligne étant décalée par rapport à la suivante. Dans les exploitations souterraines, ce mode de disposition sert à limiter le nombre de galeries et en conséquence d’obtenir plus de résistance au niveau des carrefours.

    R

    Carrière de gypse dont le ciel est constellé de ripplemarks.

    Carrière de gypse dont le ciel est constellé de ripplemarks.

    Ripplemarks: Littéralement marques ondulées, ces formations géologiques sont le témoin du façonnement de roches sédimentaires au fond d’eaux peu profondes, lagons, cours d’eau, estuaires,… Les ripplemarks prennent la forme de stries, évoquant les dessins que l’on retrouve sur le sable à marée basse.
    Roulage: Galerie où était roulé le matériau extrait ou le personnel: par des wagons, des chariots, des charrettes, ou autres véhicules. C’est souvent la galerie principale d’une excavation souterraine, qui peut par ailleurs avoir plusieurs roulages.

    S

    Scrapper: Sorte de pelle mécanique maniée à l’aide d’un câble permettant de faire tomber des blocs en raclant le sol.

    Skip: Ascenseur permettant de remonter uniquement le matériau extrait, permettant un transport rapide d’une grande quantité de blocs. On en trouve sur des installations industrielles comme les hauts-fourneaux ou les lavoirs, comme dans les mines.

    Souchevage: Attaque du souchet sous forme d’une saignée. Le souchet est une couche du calcaire du bassin parisien. Plus tendre, le souchevage permettait aux carriers de créer un appui de leurs outils (lance, ou pince), afin d’extraire la roche. Il est suivi du défermage.

    Soufflage: Phénomène pouvant résulter du poinçonnage, on assiste à une levée du sol provoquée par de fortes pressions provenant des piliers. Cette déformation du sol est aussi appelée « flambage ».

    Soufflage du sol suite au poinçonnage.

    Soufflage du sol suite au poinçonnage.

    Stériles: Pierres impropres à la construction, il s’agit des matériaux indésirables de la carrière. Comme il n’est pas rentable de sortir les stériles, ceux-ci servent souvent à édifier des consolidations dans les galeries.

    T

    Traçage: Galerie taillée dans la masse destinée à être recoupée par d’autres galeries perpendiculaires, pour former un dépilage.
    Travers-banc: Galerie parcourant transversalement le banc, la couche de roche exploitée. Le travers-banc peut permettre l’entrée dans une cavité, et également la communication entre différents chantiers.
    Trémie: Dispositif permettant l’évacuation rapide de blocs grâce à l’effet de la pesanteur terrestre. Des blocs de pierre ou de minerai sont accumulés dans un silo, un ouvrier situé dans la galerie en bas va commander l’ouverture de la trémie correspondante pour charger son véhicule.

    V W

    Voûte: Ouvrage pouvant être cintré, formant le plafond d’une cavité souterraine. En carrière, la voûte s’appelle aussi le ciel.

    Wagonnet plateau supportant un cuffat.

    Wagonnet plateau supportant un cuffat.

    Wagonnet: Petit véhicule sur rails permettant de transporter du personnel ou des blocs, ou du minerai. Il en existe plusieurs types: le wagonnet à plateau est conçu pour transporter de gros blocs de pierre un par un, le wagonnet à benne basculante permet de transporter des déblais ou plusieurs blocs avec un déchargement aisé par basculement de la benne. La berline est un élément d’un seul bloc fixé à ses essieux, le déchargement est effectué en la retournant grâce à un culbuteur. Il existe d’autres types de wagonnets dans de nombreuses applications industrielles.

    Garnier 1925


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    Garnier 1925

    Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.

    Garnier 1925, inscription sur des arches maçonnées.

    Garnier 1925 est une inscription figurant ici sur une arche de consolidation maçonnée en moellons dont la voûte est en briques. Dans cette carrière de calcaire souterraine taillée en galeries rectilignes, certains quartiers sont fragiles: la roche peu profonde est plus attaquée par l’eau que dans des endroits plus lointains dans la carrière. Ces quartiers ont donc bénéficié de plusieurs belles arches telles que celles-ci. L’assemblage de ces différentes arches a visiblement effectué par un architecte ou un ingénieur nommé Garnier, en 1925. La pierre de cette carrière servit à construire de nombreux édifices parisiens de l’époque du baron Haussmann. Les blocs de pierre de taille furent employés, entre autres, dans la construction de l’Opéra de Paris, le palais Garnier…

    Le Grand Roulage


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    Le Grand Roulage

    Le grand roulage d'une carrière souterraine de gypse.

    Le grand roulage d’une carrière souterraine de gypse.

    Le grand roulage d’accès ici permettait aux ouvriers d’accéder au chantiers d’exploitation de la carrière de gypse sous-jacente à une plâtrière. De construction ancienne, c’est le premier roulage qui servit dans cette carrière, qui par la suite a connu plusieurs autres galeries d’accès. Celle-ci était donc ferrée, comme en témoignent les traces de traverses au sol ainsi que la niche sur la gauche qui permettait à des ouvriers parcourant la galerie à contresens d’éviter le flux des véhicules sur rails. En revanche, point de machine pour transporter les wagonnets ici. La traction équestre était utilisée pour le roulage des wagons. Plus tard, des machines pénétreront cette carrière par une entrée plus vaste, jusqu’à l’abandon de l’exploitation dans les années 70. Ce roulage est surdimensionné, car il perce la colline sur plusieurs centaines de mètres avant de rencontrer les premiers travaux.

    Etrange Haricot


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    Etrange Haricot

    Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

    Etrange haricot de pierre dans une carrière souterraine.

    Etrange haricot dans une petite salle. Cette baignoire, ou plutôt ce petit bassin d’un mètre ayant une forme de haricot trône au milieu d’une forêt de piliers à bras dans une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Il était courant dans les carrières de construire des bassins récoltant les eaux souterraines. Cette pratique était aussi rencontrée dans les champignonnières, anciennes carrières reconverties pour la culture des champignons de Paris ou d’autres variétés, pour l’arrosage du compost destiné à produire les champignons. En effet, cette carrière souterraine fut réutilisée en champignonnière jusque dans les années 1950, époque où l’urbanisation a rattrapé des zones rurales et agricoles.

    Chapiteau


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    Chapiteau

    Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

    Chapiteau formé par un pilier dans un fontis.

    Chapiteau étrange dans une carrière de gypse. Il s’agit en fait d’une consolidation maçonnée, dont les pierres ont été disposées puis liées par un ciment. Cette consolidation est ancienne: on voit clairement sur le ciment les traces des doigts et des mains des ouvriers qui ont effectué ce travail sans un seul outil, donnant au pilier une texture très irrégulière. Un fait suffisamment rare pour qu’il puisse être observé, ce pilier consolide un fontis. Toutefois, si ce pilier maçonné a certainement plus d’un siècle, le fontis consolidé ici doit être d’autant plus ancien. Plus tard, une champignonnière en activité jusque dans les années 50-60 a nécessité d’enduire les parois de chaux. C’est pourquoi le bas du pilier ressort d’avantage clair que l’autre partie.

    Piliers Carrés


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    Piliers Carrés

    Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.

    Piliers carrés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.

    Piliers carrés de pierre calcaire, dans une salle qui fut reconvertie en champignonnière à une époque récente. Ces piliers tournés ont été taillés au cours du XIXe siècle pour l’extraction importante de calcaire que nécessitaient entre autres les importants travaux du baron Haussmann. On aperçoit sur ces piliers les traces de défermage au pic et à la lance de carrier. Cette carrière souterraine de calcaire fut utilisée au XXe siècle pour les besoins des champignonnistes en eau, température et humidité, et jusqu’au début des années 2000 par une seconde entreprise de champignonnistes qui elle était spécialisée dans la culture de champignons asiatiques, les shiitakés. Cette culture particulière s’effectuait sur des rondins de compost disposés sur des tringles métalliques.

    Reflets Concrétionnés


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    Reflets Concrétionnés

    Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.

    Reflets concrétionnés formés dans le tunnel en briques.

    Reflets concrétionnés dans le roulage d’accès à une ancienne carrière souterraine de gypse. Ces concrétions, ou spéléothèmes, sont des dépôts de calcite charriés par les eaux souterraines qui s’infiltrent ici par les interstices laissés entre les briques de la voûte de la galerie. La lumière en contrejour de l’éclairage électrique produit des reflets du plus bel effet, mettant en valeur ces concrétions étranges teintées de jaune. Ce tunnel de briques est un vestige intéressant de l’exploitation du gypse dans cette région, qui permettait la fabrication du plâtre entre autres, mais aussi comme dans cette exploitation, la conception des briques.

    Voûte & Lumière


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    Voûte & Lumière

    Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.

    Voûte & lumière dans une carrière de calcaire.

    Voûte & lumière théâtrale dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. L’aspect de cette galerie est surprenant. Il s’agit de la seule et unique galerie de roulage de cette exploitation. Elle comporte en ce point une belle et grande voûte maçonnée, qui est en son milieu percée d’un puits d’aérage. Cette disposition peu habituelle est donc à soulignée. Un petit chariot prend la lumière théâtrale qui tombe de ce puits. Par ailleurs, on remarque les traces de camions qui rayent cette voûte maçonnée: en effet, le gabarit est réduit sur cette portion de galerie!

    Plan Incliné


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    Plan Incliné

    Plan incliné suivant le pendage de la couche calcaire.

    Plan incliné suivant le pendage de la couche calcaire.

    Ce plan incliné, situé dans une carrière souterraine de calcaire, suit le pendage de la couche de l’oxfordien, recherchée pour la production de ciment. Le pendage, inclinaison générale des galeries de la carrière, est du aux contraintes tectoniques auxquelles fut soumise la couche de pierre durant les précédents millénaires. Afin de garder le même filon exploitée, cette carrière est ainsi, et au même titre que de nombreuses mines, exploitée en galeries organisées selon des étages. En face, un quai permettait le chargement aisé des wagonnets qui étaient probablement remontés vers le jour, et un escalier de service était à disposition des ouvriers. On remarque entre les galeries cintrées des piliers tournés, eux aussi inclinés.

    Réfrigération


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    Réfrigération

    Système de réfrigération d'une ancienne brasserie.

    Système de réfrigération d’une ancienne brasserie.

    La réfrigération des stocks de bière produits par une ancienne brasserie était effectuée dans cette salle. On peut deviner la hauteur d’origine du ciel de carrière, qui avoisinait les dix mètres. Cette exploitation de calcaire servit d’abord à stocker les vins du roi Louis XIV, choisie pour sa relative proximité avec le château de Versailles, et pour son climat propice à la fermentation: les carrières souterraines possèdent une température et un taux d’humidité constants toute l’année. Plus tard, au XIXe siècle, ces hautes galeries se verront séparées en multiples cloisons de bois, pour entreposer la bière qui sortait des cuves de fermentation. La bière à l’époque était une question de mode, car il s’agissait d’une boisson très consommée au cours de l’ère industrielle. Avec le temps, et depuis la période d’abandon, il y a plus de 50 ans, les cloisons de bois ont été retirées pour la plupart ou ont pourri. On peut de nouveau admirer les hauteurs de la voûte, où courent toujours les conduits de réfrigération.

    Arche et Quinconce


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    Arche et Quinconce

    Arche et Quinconce

    Piliers tournés et arche et quinconce, taillés intégralement au pic.

    Arche et quinconce dans la disposition des piliers tournés de cette ancienne et très vaste carrière de gypse. Les piliers tournés réguliers sont évasés pour permettre de mieux canaliser les forces de pression s’exerçant du ciel et pour diminuer la portée des mêmes ciels pour obtenir des galeries solides tout en gardant un taux de défruitement suffisamment acceptable. Car les ciels des carrières de gypse, roche cassante donnant le plâtre par cuisson, ont une fâcheuse tendance à se rompre et à se décoller lorsque leur portée est un tant soit peu trop grande. Il en va de même pour les carrefours, dont la disposition en quinconce des piliers permet d’en former de trois galeries au lieu de quatre, diminuant d’autant les forces de pression pouvant s’exercer aux ciels; les carrefours étant souvent les points faibles de ces carrières de gypse. Ici, une arche maçonnée, dite « à l’anglaise » permet de renforcer le dispositif, le carrefour de galeries a alors une bien meilleure tenue.

    Les Hagues pourries


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    Les Hagues pourries

    Les Hagues pourries

    Les hagues pourries, allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse.

    Les hagues pourries sont ici dans de très anciennes carrières souterraines de gypse exploitées en hagues et bourrages… dans du gypse. Cette roche, destinée après cuisson à la fabrication du plâtre est très friable. Très peu travailleur, le matériau ne tolère en effet pas du tout ce genre de consolidations « souples », bien que censées être temporaires. Le tassement des remblais, soutenus par les hagues de pierre, n’induit pas comme dans le calcaire une micro-fissuration progressive de la roche, mais de grosses cassures brutales pouvant entrainer la chute des marnes sus-jacentes. Les carriers utilisaient ses consolidations pour maintenir le ciel le temps d’extraire les blocs du front de taille avant de tout remblayer ou foudroyer, du moins en théorie… Comme on le voit à gauche, des plaques du ciel se sont déjà décollées, pouvant entraîner la rupture des piliers à bras, faits du même gypse. Du fait du caractère artisanal de ces consolidations et de la friabilité du gypse, ce type de chantiers encore debout ne se rencontre donc que très peu de nos jours. En voici donc un exemple, somme toute assez bien préservé!

    Dos de l’Arche


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    Dos de l’Arche

    Dos de l'arche de 1911.

    Dos de l’arche de 1911.

    Dos de l’arche en briques et moellons datée de 1911. En réalité, cette voûte est bien une arche, qui fut reconstruite après un important effondrement qui a eu lieu dans cette ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée par piliers tournés. Bien qu’exploitant un calcaire d’une grande qualité, certains quartiers de cette carrière restent très fragiles du fait du taux de défruitement élevé. Ainsi, des consolidations furent nécessaires. L’arche de l’aube du XXe siècle fut reconstruite de façon plus robuste par une véritable voûte de briques soutenant un ensemble en moellons réguliers liés par un ciment. On peut par ailleurs voir les traces de cette reconstruction de l’autre côté de la structure, où un début de fontis par simple décollement du ciel barre le chemin à tous véhicules, comme le montre l’image ci-dessous:
    De l'autre côté de la voûte reconstruite...

    De l’autre côté de la voûte reconstruite…

    Graffitis


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    Graffitis

    Des graffitis au noir de fumée à la voûte.

    Des graffitis au noir de fumée à la voûte.

    Des graffitis sont écrits sur cette voûte. Faite de ciment, la voûte permet de consolider la galerie d’une ancienne carrière souterraine de calcaires de l’oxfordiens, destinés à produire par cuisson de la roche ce même ciment. Les ouvriers, dont un certain Malugani Achille, ont écrit leur nom et fait des dessins à l’aide de la fumée de lampes à acétylène, ou lampes à carbure. On remarque tout de suite la prédominance des ouvriers issus de l’immigration italienne de l’époque, peu après la première guerre mondiale. Cette galerie constituait autrefois un roulage principal de cette très ancienne carrière.

    Escalier de Cavage


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    Escalier de Cavage
    Escalier de cavage d'accès à une carrière souterraine de calcaire.

    Escalier de cavage d’accès à une carrière souterraine de calcaire.

    Un escalier de cavage, aménagé. Cette carrière souterraine de calcaire fut réutilisée par les poilus français, soldats de la première guerre mondiale. Les carrières de cette région servirent d’abri pour les armées, que ce soit pour y installer des casernements, des dortoirs, ou des hôpitaux. À gauche, une inscription indique le nom des officiers et du régiment qui l’occupait. Ce genre d’endroit est fréquemment recouvert de dessins ou bas-reliefs en tous genre, d’autant plus lorsqu’il s’agit de casernements de cette ampleur. Les aménagements ont été réalisés par une association, qui gère les visites de la carrière.

    Le Petit Frère


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    Le Petit Frère
    Le petit frère car il n'est pas sans rappeler un autre endroit.

    Le petit frère car il n’est pas sans rappeler un autre endroit.

    Le petit frère est un nom personnellement donné ici car cet endroit n’est pas sans rappeler une certaine échelle pétrifiée! On est ici dans le même genre de configuration. Une voie Decauville de 50cm est en effet accoudée à un pilier tourné, taillé à la haveuse. Le coupon de voie fait office d’échelle, pour accéder au bas d’un puits d’aération aménagé dans ce même pilier. Ce puits a servi pour jeter de nombreux déchets divers et variés, qui s’accumulent en bas de l’échelle. La carrière de calcaire, en partie exploitée à la haveuse, fut en exploitation jusque dans les années 1970.

    Pierres sèches près du Front


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    Pierres sèches près du Front

    Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.

    Pierres sèches dans des hagues et des piliers à bras.

    Que de pierres sèches dans cette image, montrant une salle aménagée d’une carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Les pierres sèches ne signifient pas dénuées d’eau, mais simplement des constructions dont les roches ne sont pas liées entre elles, par un ciment ou un quelconque liant. Ici, nous sommes dans une carrière de calcaire de la banlieue parisienne, dont le réseau s’est vu enclavé puis considérablement réduit avec le temps suite à de nombreuses campagnes d’injections du fait de divers projets urbains et immobiliers. Cette chambre montre, près d’un front de taille que l’on voit sur la droite, des piliers à bras, car faits de blocs que les carriers montaient de leurs bras, qui sont des consolidations temporaires destinées à soutenir le ciel pendant que l’ouvrier extrait la roche. À gauche, ce sont des hagues, murs de pierre soutenant des remblais qui sont en revanche des consolidations plus durable en lieu et place de vides ayant été exploités. Sur la gauche part une galerie qui traverse cette zone de hagues et bourrages.

    En Suspens


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    En Suspens
    En suspens au dessus d'une bure...

    En suspens au dessus d’une bure…

    En suspens au dessus d’un puits, cet ascenseur permettait autrefois de hisser ou descendre des berlines entre deux galeries. Ce puits sous-jacent ne parvient pas au jour, mais mesure une vingtaine de mètres et permet de relier deux couches d’exploitation d’une ancienne mine de fer. Une galerie de roulage permet de contourner le puits sur la gauche, puis continue de l’autre part. Après l’abandon de la mine, des blocs sont tombés dans le puits et sur le cuffat, mais ce dernier tient toujours en équilibre précaire, suspendu à son câble lui même accroché à une poulie.

    La Pince de Carrier


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    La Pince de Carrier

    La pince de carrier

    La pince de carrier.

    La pince de carrier est posée contre cette paroi de carrière moderne. Etrangement, cette carrière souterraine de pierre calcaire est moderne, car taillée à la haveuse avec des parois très lisses, mais conserve tout de même des outils relativement anciens. En effet, cette pince de carrier qui servait autrefois pour lever un gros bloc et permettre son roulage ou de le hisser sur un chariot ou wagonnet est un outil qui fut supplanté dans les années 1950. La présence de cet outil massif et archaïque montre qu’il s’agit d’une carrière exploitée de manière artisanale et pour une utilisation très localisée de la pierre; bien qu’exclusivement utilisée au cours des années 1960.

    Cocon et Bidon


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    Cocon et Bidon

    Cocon et bidon sous ces arches de béton.

    Cocon et bidon sous ces arches de béton.

    Cocon et bidon dans une carrière souterraine de craie, sous des arches de renfort en béton. Cette ancienne carrière souterraine fut exploitée pour sa craie pour fabriquer, entre autres, des peintures, des cosmétiques et des enduits. Ces carrières de craie sont organisées en galeries voûtées, d’une hauteur variant entre 5 et 20 mètres. Ici, ces voûtes de craie ont été renforcées par une belle couche de béton, offrant une sorte de cocon protecteur. Effectivement, les lieux servirent d’abri aux civils durant la seconde guerre mondiale. Un bidon posé là atteste la présence ancienne de champignonnières, cultures de champignons de Paris, ici faites sous forme de meules dont on peut aussi apercevoir les traces…

    Le Vieux Fontis


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    Le Vieux Fontis
    Un vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.

    Le vieux fontis dans une carrière souterraine de calcaire.

    Le vieux fontis présent à cet endroit, à la bifurcation de deux galeries, point souvent fragile dans une carrière suite à la grande portée du ciel, s’est développé il y a longtemps. Malgré sa grande ampleur, car presque aussi haut que la galerie elle-même, il a toutefois pu se stabiliser. En effet, aucune pierre n’en est tombé depuis longtemps, car le sol n’est pas recouvert de blocs. La cloche a pu largement se développer, mais pas remonter jusqu’à la surface. Ceux-ci ont certainement dû être éliminés soit lors de l’exploitation de la carrière ou bien durant l’époque de la champignonnière des années 50 jusqu’aux années 1990… Ce genre de fontis stabilisé n’est pas forcément mauvais présage pour l’ancienne carrière mais se doit d’être surveillé. Cette carrière souterraine de calcaire fort ancienne fut exploitée en hagues et bourrages.

    Arches Noircies


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    Arches Noircies

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Arches noircies par la fumée des machines.

    Des arches noircies par de la fumée. Il s’agit d’anciennes consolidations qui renforcent un passage instable, dans un ancien roulage incliné permettant autrefois l’accès à une plâtrière souterraine. Cette carrière de gypse était desservie grâce à plusieurs galeries, celle-ci était parcouru par un funiculaire puis des machines thermiques dont les fumées ont noirci les parois. Depuis lors, de nombreux effondrements eurent lieu, obstruant plus ou moins cette galerie. Entre deux fontis, on peut toujours apercevoir cette suite d’arches maçonnées ordonnées dont ressortent les pierres. Cette ancienne galerie constituait le début d’un plan incliné reliant directement la carrière souterraine à l’usine à plâtre située sur le port.

    Voie Decauville


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    Voie Decauville

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d'écartement.

    Voie Decauville sous forme de coupons en 60 cm d’écartement.

    Voie Decauville sous une voûte de béton. Dans cette carrière souterraine de gypse de seconde masse, des passages consolidés ont été aménagés, comme celui-ci en briques et voûtes de béton, pour éviter des secteurs anciens, très instables ou effondrés. Ce tunnel fut équipé peu avant la fermeture de la carrière de pierre d’une voie Decauville (du nom de constructeur) sous forme de coupons de 3 à 5 mètres et de 60 cm d’écartement. En effet, l’exploitation du gypse s’arrêta ici à la veille de la seconde guerre mondiale, avant de laisser la place aux champignonnistes italiens qui abandonnèrent les lieux dans les années 1980…

    Le Bagne


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    Le Bagne

    Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.

    Fresque représentant tel un bagne, les prisonniers de guerre.

    Un bagne fut certainement établi dans cette carrière souterraine de calcaire. En effet, cette fresque représente des carriers, en habits de prisonniers. Au bout à droite, un doigt représente l’autorité, une force obligeant les carriers à travailler. Daté, le dessin effectué à la fumée d’acétylène nous apprend qu’il s’agit d’une période de la seconde guerre mondiale. L’occupant allemand a certainement réquisitionné la carrière, pour la réalisation d’ouvrages à usage militaire dans la région. Cette fresque est isolée dans un effondrement généralisé de la carrière. Est-elle contemporaine à cet effondrement? Les allemands exerçaient-ils toujours leur autorité sur les ouvriers alors? Ce sont des détails qui ne nous sont pas parvenus. Ce qui est sûr, c’est que cette fresque est une pièce unique du patrimoine des carrières souterraines de pierre à bâtir.

    Piliers et Passerelle


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    Piliers et Passerelle
    Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.

    Piliers et passerelle assurant la séparation entre les deux étages de la carrière.

    Piliers et passerelle, un pont semble formé par un filon de ce calcaire argileux non exploité, laissé en place, établissant une séparation entre deux niveaux de galeries. Une passerelle métallique permet d’élargir la galerie supérieure, et par là même sécuriser le passage. Cette carrière de pierre à chaux, reconvertie au XXe siècle en champignonnière, se développe sur trois étages différents. La texture cassante de la roche donne un aspect très anguleux et esthétique de ces piliers tournés de section arrondie. Ce pont souterrain résulte d’une masse calcaire laissée lors de l’abattage du plancher séparant les deux niveaux, technique permettant de rentabiliser l’exploitation, augmentant les volumes et par conséquent leur instabilité.

    Etages Troglodytes


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    Etages Troglodytes
    Etages de carrière avec escalier creusé dans la roche.

    Etages de carrière avec escalier creusé dans la roche.

    Etages troglodytes dans une ancienne carrière souterraine de calcaire exploitée en hagues et bourrages. Cette carrière de calcaire fut exploitée selon deux niveaux. Ces deux étages sont régulièrement reliés par toutes sortes d’ouvrages, parfois des trous de communication, des puits, des échelles, des descenderies ou encore des escaliers. Ici, il s’agit de ce genre de communication inter-niveaux. Une petite salle est aménagée, où l’ouvrier pouvait enfin se tenir debout, fait rare dans ces carrières, où la hauteur des galeries n’excède que rarement 1 mètre 20… Un petit escalier est directement taillé dans la pierre, donnant une dimension troglodyte à l’endroit. Il est à noter que cette carrière servit de champignonnière après sont utilisation pour la pierre, jusque dans les années 1930…

    La 21


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    La 21

    La 21, galerie d'une carrière de gypse.

    La 21, galerie d’une carrière de gypse.

    La 21, c’est dans cette carrière de gypse une galerie de la fin du XIXe siècle, intégralement taillée au pic de carrier. L’inscription à la sanguine indique donc le numéro de cette galerie, la barre tracée quant à elle montre que nous sommes au front de taille. En effet, cela aboutit sur un carrefour à trois branches. L’autre particularité de cette galerie est qu’elle est intégré à des quartiers beaucoup plus modernes, ré-exploités dans les années 20 à 30, aujourd’hui en grande partie inaccessibles. Ces quartiers récents sont en fait un rattrapage d’une exploitation dont l’orifice d’accès est beaucoup plus lointain.

    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités


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    2-Le Gypse en Région Parisienne: Généralités

    Conditions géologiques

    Si une région de France a toujours dominé les chiffres de production du gypse, il s’agit bien du bassin parisien: 68% des carrières s’y trouvent. Le gypse, roche sédimentaire connue sous le nom de sulfate de calcium dihydraté (CaSO4-2H2O), se dissimule sous des buttes témoins, reliefs abondant dans la région. L’immense plateau gypseux s’est formé au cours de l’ère tertiaire, lors de l’Eocène, quelque part entre le Paléocène et l’Oligocène, il y a quelques 33 à 56 millions d’années. Ces dépôts sédimentaires sont plus récents que leurs confrères des Alpes, qui eux seraient arrivés au Trias 200 millions d’années plus tôt. Ce plateau s’est peu à peu érodé avec le vent, la pluie, et les cours d’eau. Certaines parties de ce territoire y ont mieux résisté que d’autres et ont gardé leurs strates et leur altitude originelle. Ce sont ces collines que l’on appelle les buttes témoins où à mi-hauteur se situe la lentille de gypse, roche qui une fois cuite puis broyée donne le plâtre. La persistance de ces buttes est donnée par des matériaux plus résistants, comme souvent dans le bassin parisien la pierre meulière. On connaît bien cette roche siliceuse dans les pavillons de banlieue franciliens, les soubassements de bâtiments publics, ou encore les maçonneries des voies ferrées. Réputée pour sa résistance, elle est en conséquence souvent présente en affleurement, à quelques vingtaines de mètres des bancs gypseux.

    Les premières plâtrières s’ouvrent près de Paris, dans les villages de Ménilmontant, Belleville, Montmartre, noms donnés aujourd’hui à ces buttes témoins qui dominent la capitale. Au pied de la butte Montmartre, les charrettes qui entrent dans Paris pour approvisionner les chantiers en plâtre vont progressivement déposer des amas de cette poudre blanche sur leur passage, ce qui donnera son nom à cette porte devenue depuis place, Blanche. Par analogie à la chaux, une poudre blanche mais qui elle est donnée par cuisson du calcaire, une autre butte voisine deviendra Chaumont. L’extraction du gypse, tout autant que celle du calcaire, est ainsi bien ancrée dans l’Histoire de Paris.

    Différents orifices de galeries souterraines de carrières de gypse.

    Sous ces buttes, le gypse sous forme de roche est formé en plusieurs couches, ou « masses », de puissance plus ou moins grande selon la profondeur. Les couches s’amincissent au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le sol. Les 3e et 4e masses ont été très rarement voire jamais exploitées, car trop profondes et pauvres en matériau. La 1e masse quand à elle, la bien-nommée « haute masse », l’a été systématiquement : parfois affleurant, sinon sous-jacente de quelques dizaines de mètres, elle en atteint régulièrement une vingtaine en épaisseur. L’extraction se fait alors de haut en bas, dans une couche qui est elle-même subdivisée en différentes strates plus ou moins tendres. Entre les deux masses de gypse il peut exister une fine strate de roche, elle ne fut cependant que rarement exploitée, dans certaines exploitations elle était même appelée « le chien ».

    Chambre d'extraction en première masse. Galerie d'une première masse de gypse avec ses chevillages. La hauteur est de 17 mètres.

    Galeries de première et seconde masse de gypse.

    Les couches séparatrices comportent fréquemment des cristaux de gypse, appelés pieds d’alouette ou fer de lance. Cette couche peut s’exposer dans les fontis des carrières de seconde masse, zones instables donc qu’il convient de ne pas fréquenter. Certains exploitants ont toutefois exploité cette couche composée de cristaux, pour simplifier l’extraction à travers de grandes galeries…

    Deux cristaux de gypse en fer de lance Un fer de lance, ces minéraux sont translucides Un fragment de pied d'alouette

    Différentes sortes de gypse sous forme minérale.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Galerie de carrière de gypse à piliers tournés évasés exploitée en éventail.

    Une pierre complexe

    Le problème lié à la friabilité de cette roche a toujours rendu soucieux les exploitants. En premier lieu, pour limiter les forces de portance que le gypse supporte très mal, tout en gardant un taux de défruitement optimal, le choix sera adopter de tailler les galeries en ogive. On obtient des piliers tournés, car les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera jamais exploitée, qui ont une section plus importante vers le haut, et plus fine vers le bas. On parle alors de piliers évasés. L’autre solution pour limiter la portance est d’éviter les carrefours à quatre branches pour n’avoir que trois galeries aboutissant à un même carrefour. Ainsi, partant de galeries anarchiques, les exploitations auront successivement un plan en éventail, en damier, puis en quinconce.

    À l’instar des exploitations de calcaire, les techniques d’exploitation du gypse ont considérablement évolué au cours du temps. Du simple pic de carrier avec les ânes ou les chevaux qui tractent les tombereaux de blocs, l’explosif va faire son apparition sous terre au XIXe siècle avec les wagonnets, berlines et locomotives électriques ou à air comprimé. Des années 1950 jusqu’à nos jours, c’est une mécanisation encore plus intense : les galeries s’agrandissent, les camions et les chargeuses entrent, la haveuse ou la fraise est utilisée, les galeries prennent des apparences minières. Certaines carrières furent même exploitées telles des mines lorraines, par l’emploi de lourds engins et de raclettes ou scrapers. On ne se préoccupe plus beaucoup de l’état des lieux à l’avenir! On taille des galeries, on dépile en creusant des galeries perpendiculaires, puis on foudroie tout un secteur par affaissement dirigé pour stabiliser l’ensemble. Dans certaines carrières situées à l’Ouest de la région, non loin des berges de la Seine, fleuve qui offrait une pratique voie de transport de la pierre, existaient des exploitations qui ont fonctionné dès le XVIIe siècle jusqu’au crépuscule des années 1970. Là, le souci de rentabilité était clair : on disposait d’une puissance de 8 à 15 mètres seulement, il était donc nécessaire d’élargir les galeries en poussant les piliers à un évasement maximal. Parfois, la couche de pied ou de ciel a même été surexploitée ! Les conséquences sont sans appel : les piliers s’écaillent, ou poinçonnent le sol, puis s’effondrent, entrainant encore aujourd’hui d’un coup d’un seul tout un quartier de carrière.

    Des carrières fragiles

    Car ces carrières de gypse vieillissent en effet très mal. Le gypse se dissolvant dans l’eau à teneur d’un milligramme par litre, il se produit dans certaines carrières un sinistre cercle vicieux. Par l’action de l’humidité, ou d’une exploitation qui fut trop poussée, un pilier se fend puis se rompt. Si les piliers alentours ne résistent pas, c’est un effet domino ou effondrement généralisé. Dans le cas contraire, une cloche de fontis se forme et remonte à la surface, engloutissant au passage des couches d’argile imperméables, permettant à l’eau de s’infiltrer. L’eau crée alors d’immenses lacs dans les vides abandonnés, et ronge alors les piliers qui y baignent, provocant à la longue la rupture de ceux-ci. Ces lacs ont également un effet néfaste sur le visiteur, car la réaction de dissolution du gypse dans l’eau génère du dioxyde de carbone. Un gaz non toxique, mais dont la présence appauvrit la teneur en oxygène. De 21% dans l’air en moyenne, l’O2 chute régulièrement à 12% dans ces espaces, entraînant la mort de l’explorateur le plus intrépide qui parviendrait à s’y introduire. Dans les carrières très exploitées, le ciel pouvant garantir un maintien des roches moins consistantes situées au dessus ou bien le pied ne sont pas d’épaisseur suffisante. On observe dans le premier cas un décollement de plaques, notamment au niveau des carrefours. Lorsque le pied est trop fin, les piliers, lourds, vont percer la couche et s’enfoncer dans les sables sous-jacents, provoquant une remontée des sols dans les galeries, c’est le soufflage, phénomène qui accompagne le poinçonnage. Dans d’autres cas, les piliers s’écaillent sous la pression. Tous ces défauts sont précurseurs d’un effondrement généralisé, disparition instantanée de tout un secteur d’une carrière.

    Piliers tournés en quinconces, taillés intégralement au pic. Galeries exploitées à l'explosif dont on voit les trous de mine au ciel. Cette salle est aujourd'hui inondée, fragilisant l'ensemble. Chambre exploitée à l'explosif dont les piliers s'écaillent.

    Différents modes d’exploitation du gypse.

    Le Gypse de l’Est

    D’autres carrières quant à elles, furent exploitées sans le souci de tenue dans le temps. Il est à noter une exploitation de l’Est parisien dont l’exploitant était issu d’une famille de bateliers. Peut-être par souci de rentabilité, ou alors par manque de compétence, les galeries ont été taillées comme s’il s’agissait de carrières de calcaire : des piliers tournés droits, de section presque carrée, dans des galeries larges et hautes. Les accidents y étaient monnaie courante, y compris lors de sa reconversion ultérieure en champignonnière où un pauvre ouvrier s’est vu achevé d’un bloc massif tombé du ciel sans prévenir. À l’inverse, certains exploitants trouvaient peu commode l’exploitation du gypse sur grande hauteur nécessitant étais et chevillages. Certaines carrières seront donc exploitées horizontalement, sous forme de longues galeries à taille humaines. Dans cette région rurale et de plateaux, les besoins locaux étant moindres et les techniques plus artisanales. De plus, les masses profondes étant souvent inondées, c’est la première masse qui fut principalement exploitée. Une épaisseur importante de masse au ciel était alors laissée pour éviter l’emploi d’étais ou de piliers de consolidation. Dans d’autres exploitations tout autant artisanales, le vice sera même poussé à creuser des galeries en hagues et bourrages. Là, le risque est grand car le gypse peu tolérant se brise systématiquement, laissant les marnes sus-jacentes s’engouffrer dans la galerie.

    Lors de la seconde guerre mondiale, beaucoup de carrières de gypse servirent à l’abri des habitants des villages alentours. Les villageois y ont laissé de nombreux dessins et inscriptions. Il arrivait que des naissances soient enregistrées dans ces abris.

    Allée de piliers en hagues et bourrages, de gypse. Carrière de gypse dont l'exploitation similaire au calcaire a fini par causer de gros dégâts. Carrière de gypse exploitée sous forme de galeries basses mais sinueuses...

    Carrières de gypse anciennes, souvent instables.

    Croix de Lorraine dessinée sur une paroi.

    Vestiges de reconversions, champignonnières ou abris

    Piliers sous Pression


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    Piliers sous Pression

    Piliers sous pression rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Piliers rayonnants de lumière dans une carrière de gypse.

    Les piliers sous pression de cette carrière sont en voie de destruction. Il s’agit en effet d’une carrière de gypse, et cet endroit en particulier est très ancien et peu stable. On remarque au fond les piliers à bras déjà détruits. Ce mode de consolidation reste rare dans les carrières de gypse, ou en tous cas temporaire, car le gypse est une roche qui n’a que très peu de tolérance vis à vis des contraintes qui peuvent lui être imposées. Cet ancien axe de roulage montre tout de même un bel alignement de ces piliers, dont la lumière s’infiltre et crée d’esthétiques rayons. Le ciel de l’exploitation exerce une pression si forte que certains piliers se rompent. Tout au fond, la galerie n’existe plus.

    Confortation, Sanguine et mine de Plomb


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    Confortation, Sanguine et mine de Plomb
    Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.

    Confortation, sanguine et mine de plomb dans une galerie sous Paris.

    Confortation, sanguine et mine de plomb au détour d’une galerie souterraine de carrière de calcaire sous Paris. La galerie fut consolidée à la date indiquée par l’Inspection Générale des Carrières, organisme chargé de surveillé, cartographier, et consolider les anciens vides d’exploitations situées dans la région. Chaque ouvrage est numéroté et signalé. À ce titre, ce mur maçonné consolidant une ancienne galerie exploitée en hagues et bourrages est numéroté et daté préalablement à la mine de plomb. Généralement, l’inscription finale est réalisée en gravure puis remplie de noir animal. Ici, c’est une inscription à la sanguine qui fut écrite.

    Des Étais en Bois


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    Des Étais en Bois

    Des étais en bois dans une carrière de calcaire.

    Des étais en bois dans une carrière de calcaire.

    Des étais en bois sont encore en place dans une carrière souterraine de calcaire. Ce genre de consolidation est en général temporaire, destinée à soutenir des blocs situés au ciel avant leur découpage à la lance. Cependant, ces étais sont restés en place après la fin de l’exploitation comme carrière souterraine de calcaire, et ont même subsisté à la champignonnière dont l’activité s’est arrêtée dans les années 2000. Ils offrent un paysage de galerie atypique. Les boisages, pas prévus pour durer, sont en général très détériorés en carrière. Ceux-ci sont dans un état remarquable!

    Couloir Maçonné


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    Couloir Maçonné

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d'accès à une plâtrière.

    Couloir maçonné en ciment dans un roulage d’accès à une plâtrière.

    Ce couloir maçonné est située aux prémices des chantiers d’exploitation d’une carrière souterraine de gypse. Dans le roulage d’accès aux chambres d’exploitation sont construits des piliers maçonnés en ciment et en pierres. Ces consolidations permettent une meilleure tenue de la galerie exposée aux nombreux passages et vibrations des chariots sur rails tractés par des chevaux. De hauteur et largeur assez importantes, cette galerie a également nécessité des poutres métalliques. Ces consolidations datant des années 20, ont permis à la galerie de subsister longtemps après la fermeture de la plâtrière.

    Prussien


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    Prussien
    Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.

    Blason de la Prusse en bas-relief dans une carrière.

    Caché dans une très ancienne chambre d’exploitation, on pourrait s’y méprendre mais ce blason sculpté dans un pilier tourné est bien un drapeau prussien. De noir, blanc et rouge, il orne une cavité souterraine d’extraction du calcaire ayant été reconvertie en abri souterrain pour les soldats lors de la première guerre mondiale. Comme nombre de ses carrières voisines, celle-ci fut réquisitionnée, par les allemands car située de ce côté de la ligne de front, pour être transformée en abri, casernement et poste de commandement. Bien plus tard, cette carrière souterraine de calcaire fut reconvertie en champignonnière, chambres de culture des champignons comestibles.

    Trou et Benne


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    Trou et Benne

    Trou et benne basculante dans le sable.

    Trou et benne basculante dans le sable.

    Trou et benne basculante de wagonnet enfouie sous le sable de la carrière souterraine. Une érosion de grès s’est formée, puis avec le temps le sable s’y est déposé. Au XIXe siècle, les hommes exploitèrent ce sable pour la fabrication du verre, le grès pour la fabrication des pavés. En retirant ce sable, les formes de l’érosion préhistorique sont redécouvertes. Ici, un trou dans la dalle de grès s’est révélé bien pratique pour déverser le sable du niveau supérieur dans des wagons. Au fond, un ancien chantier présente des boisages hors d’âge.

    Les Voûtes en Entrailles


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    Les Voûtes en Entrailles

    Les voûtes de consolidation d'une galerie forment le squelette d'entrailles souterraines.

    Les voûtes de consolidation d’une galerie forment le squelette d’entrailles souterraines.

    Les voûtes maçonnées et cimentées de la galerie de roulage de cette exploitation de gypse forment les entrailles de cette galerie souterraine. Une longue galerie de roulage en pente douce permettait aux hommes et aux machines de pénétrer dans les travaux souterrains. Peu avant d’atteindre les chambres d’exploitation, la galerie est ponctuée de ces six arches. Ces arches sont en pierre maçonnée et en meulière, une roche qui accompagne souvent, en surface, les bancs gypseux. Cette exploitation de gypse permettait une production massive de plâtre, très demandé à Paris au XIXe siècle pendant les grands travaux du baron Haussmann, alors que l’exploitation de cette roche dans les environs proches de la capitale avait été proscrite.

    La Voie dans l’Eau


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    La Voie dans l’Eau

    Voie dans l'eau bleutée d'un bassin de champignonnière.

    Voie dans l’eau bleutée d’un bassin de champignonnière.

    Une voie dans l’eau d’une carrière de pierre calcaire. Cette eau s’écoule depuis une source karstique, et était récoltée sous pression par un bassin qui la redistribuait à la champignonnière. Depuis, cette source n’est plus canalisée et s’écoule librement. Des concrétions se sont déposés sur le coupon de voie Decauville de 60cm d’écartement, et de 5 mètres de haut. L’eau s’accumule au sol puis ruisselle où plusieurs écoulements d’eau se rejoignent un peu plus loin. La galerie plonge vers le fond à travers les piliers tournés carrés. La présence d’eaux souterraines fut un critère décisif lorsque cette carrière de calcaire fut convertie en champignonnière. La taille de l’exploitation est telle que certains quartiers servaient déjà aux cultures alors que le fond était encore exploité.

    Niche Fendue


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    Niche Fendue

    Niche fendue dans une galerie consolidée d'une carrière de gypse.

    Niche fendue dans une galerie consolidée d’une carrière de gypse.

    Cette niche fendue permettait aux ouvriers de s’y dissimuler lors des passages de wagonnets pour éviter que ceux-ci ne les fauchent. La galerie est consolidée en ciment et permettait la communication entre deux masses d’exploitation. La voie fut déposée, certainement lors de la conversion de l’exploitation en champignonnière. La profondeur importante induit une pression pharaonique des pierres, qui déforment la voûte sur tous ses côtés, donnant un effet de coup de poing dans cette niche. Au fond, à l’orifice supérieur de cette descenderie, la pression est telle que la voûte est déformée.

    Galeries pour Nains


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    Galeries pour Nains

     Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries

    Galeries pour nains dans un carrefour de maçonneries.

    Galeries pour nains dans une carrière souterraine de calcaire à hagues et bourrages. Si les carrières parisiennes atteignent des hauteurs à dimension humaines, celles des alentours bénéficièrent de beaucoup moins de soin dans leurs consolidations et leur surveillance par l’inspection générale des carrières. Ainsi, un mur maçonné sommaire forme un carrefour de deux galeries d’à peine un mètre de haut. Les carriers exploitaient la pierre de façon artisanale à genoux, un treuil permettait ensuite de hisser les blocs par un puits. Pour certains, ces vides étaient postérieurement reconvertis en champignonnières ou en ossuaires souterrains jusque dans les années 1930.

    Bras de Voûte


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    Bras de Voûte

    Bras de voûte d'une carrière de calcaire.

    Bras de voûte d’une carrière de calcaire.

    Ces bras de voûte sont une appellation personnelle de piliers à bras sur mesure, ayant été employés comme des arches. Ce genre de consolidation est extrêmement rare en carrière, les demi-arches étant déjà peu répandues, surtout sous un ciel plan comme ici. Certains de ces piliers inclinés maintiennent de gros blocs sur le point de tomber. Cela témoigne d’une grande technicité, ainsi que d’une exploitation artisanale. Il s’agit par ailleurs du seul intérêt de cette petite carrière de calcaire, le reste étant effondré, incendié ou utilisé comme dépotoir local.

    L’Aiguille de Sortie


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    L’Aiguille de Sortie

    L'Aiguille de sortie d'un garage dans une mine.

    L’Aiguille de sortie d’un garage dans une mine.

    L’aiguille de sortie de ce garage de locomotives d’une mine de fer permettait d’aiguiller les engins dans leurs positions de garage. On voit que cet endroit est abondamment consolidé en comparaison avec la galerie perpendiculaire donnant directement dans les chantiers d’exploitation. Une porte en fer forgé fermait ce garage.

    Puits et Galerie


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    Puits et Galerie
    Puits et galerie dans les carrières parisiennes.

    Puits et galerie dans les carrières parisiennes.

    Puits et galerie. La lumière du jour, hautement renforcée par un flash, tombe dans la galerie éclairée par les bougies. Ce genre de puits remontant, appelé couramment puits de service à échelons, est l’un des quelques 300 accès différents aux carrières de Paris. Ces carrières, exploitées en hagues et bourrages, sont renforcées depuis la création de l’inspection des carrières en 1777.

    Transversale


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    Transversale

    Transversale faite par un châssis.

    Transversale faite par un châssis.

    Un wagonnet posé de manière transversale sur une voie Decauville dans une carrière souterraine de gypse. Celui-ci a vu ses essieux et boîtes récupérés au fil des années. Il reste son châssis dont les finitions sont remarquables. Il existe toutefois d’authentiques wagonnets pouvant transporter des blocs de gypse puis les déverser devant, pour franchir un ressaut par exemple. Les ressauts en carrière de gypse sont dus aux bancs laissés lors de l’exploitation se faisant de haut en bas. Ils peuvent atteindre dans cette carrière une dizaine de mètres. Il s’agit là d’une galerie secondaire, située en hauteur dans le banc exploité.

    Un Bassin et un Atelier


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    Un Bassin et un Atelier

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Un bassin et un atelier dans une carrière de calcaire.

    Esthétique dialogue, un bassin et un atelier sont juxtaposés dans une carrière souterraine de calcaire. Assez étrange organisation de l’espace d’ailleurs, car ce bassin doit bien être postérieur à l’atelier: en effet, ce premier aurait fortement incommodé la sortie des blocs! Cette carrière souterraine de calcaire est très ancienne, exploitée au pic et à la lance en hagues et bourrages, avec quelques piliers tournés. Également très humide, de nombreux drains et bassins y ont été aménagés. Il est donc très probable qu’au temps de l’utilisation de cet atelier, le bassin n’existait pas. Par ailleurs, on voit que l’atelier est partiellement remblayé, et un bloc y a été abandonné.

    Quadrillé


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    Quadrillé

    Exploitation en quadrillé

    Exploitation en quadrillé

    Une chambre exploitée en quadrillé dans une ancienne carrière souterraine de gypse abandonnée depuis longtemps. Les galeries, sous creusées, offrent une hauteur d’environ 10 mètres. Le gypse, roche inconsistante, se dissout sous l’effet de l’humidité, et se fracture sous la pression des ciels. Des fontis comme celui que l’on voit au fond, gros éboulements pouvant remonter à la surface en perçant la couche d’argile imperméable se forment. L’eau s’infiltre alors et s’accumule en lacs dans les sous-creusements des galeries. Les piliers tournés évasés se retrouvent « pieds dans l’eau », accentuant le phénomène de dissolution. Il s’agit d’un genre de paysage que l’on retrouve dans ces carrières de gypse.

    Niche et Piliers


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    Niche et Piliers

    Niche et piliers à bras.

    Niche et piliers à bras.

    Niche et piliers à bras dans une carrière souterraine de gypse. Il s’agit d’une galerie de roulage, maçonnée et consolidée à l’aide de piliers à bras. Ces dernières consolidations sont peu utilisées dans le gypse du fait de la nature friable de la roche. Cette carrière est ancienne et artisanale et en a pourtant abondamment utilisé car exploitée en hagues et bourrages. Au fond, la niche permettait à un ouvrier de s’écarter lors du passage des wagonnets de transport des blocs, qui évoluaient sur une voie de 65cm que l’on aperçoit. Cette voie consiste simplement en des traverses de bois ancrées au sol et des barres faisant office de rails.

    Paquebot


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    Paquebot

    Intérieur version paquebot.

    Intérieur version paquebot.

    On se croirait ici à l’intérieur des espaces étroits d’un paquebot. Sauf qu’il s’agit bel et bien d’une carrière souterraine de calcaire, méconnaissable car celle-ci a la particularité d’avoir été convertie en brasserie. En effet, les carrières comportent de nombreux paramètres constants toute l’année (température et humidité), créant un espace propice à toutes formes d’utilisations, ici la fermentation de la bière. Comme de nombreuses, cette carrière souterraine a vu s’installer au XIXe siècle dans ses chambres d’exploitation des cuves de fermentation. Ici, plusieurs sont cloisonnées et visible depuis une coursive, sur pas moins de trois étages, reliés par des escaliers, donnant alors à la carrière cette allure de paquebot. L’ensemble est à l’abandon depuis plusieurs décennies, et des immeubles d’habitation ont été construits au dessus.

    Bras de Gypse


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    Bras de Gypse

    Dans une carrière de gypse, des piliers à bras de gypse

    Dans une carrière de gypse, des piliers à bras de gypse

    Ces piliers à bras de gypse restent rares dans cette carrière. En effet, le gypse est une roche très friable. Exploiter une carrière en piliers à bras (car montés à la force des bras) avec du gypse est donc peu recommandé. On voit d’ailleurs que ces piliers et notamment celui du fond résistent très mal aux forces de compression imposées par le ciel massif. Force est par ailleurs de constater les magnifiques traces de sédiments préhistoriques qui ornent ce ciel, on appelle ces traces Ripplemarks.

    Lumière Théâtrale.


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    Lumière Théâtrale.

    Une lumière théâtrale arrive du puits.

    Une lumière théâtrale arrive du puits.

    Une lumière théâtrale arrive de ce puits remontant, formant un accès à une carrière de craie qui s’étale sur plusieurs niveaux. L’éclairage dans le puits est canalisé vers le bas, donnant une lumière théâtrale, focalisée, sur des déchets en ferraille accumulés au fond. Ce puits a été équipé d’une échelle depuis que l’accès voûté, situé derrière le point de vue, a été muré et bouché. L’orifice en haut du puits quand à lui, est scellé par une plaque en fonte.

    Daniel & Joëlle


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    Daniel & Joëlle

    Galerie consolidée avec une inscription.

    Galerie consolidée avec une inscription.

    Cette galerie courbe consolidée avec d’imposantes arches fait partie d’une vaste carrière souterraine de gypse, utilisée du début du XIXe siècle jusqu’à l’aube des années 1900. La carrière fut alors reconvertie en champignonnière, et c’est certainement à cette époque que Daniel & Joëlle se sont aimés… Ou en tous cas l’un des deux a écrit ce message sur la paroi stratifiée de la galerie. Plus tard, cette galerie sera consolidée par de massives arches en ciment et partiellement remblayée, puis récemment injectée à certains endroits.

    Une Salle


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    Une Salle
    Une salle aménagée par des visiteurs.

    Une salle aménagée par des visiteurs.

    Sous Paris, les carrières, appelées « catacombes » par abus de langage, comportent des salles plus ou moins aménagées. Voici une salle particulièrement bien construite, au détour d’une galerie en hagues et bourrages d’une carrière souterraine de calcaire, des bancs de pierre entourent un espace circulaire, la circulation se fait grâce à un escalier. On remarque que dans cette galerie, les hagues de pierres sèches sont intercalées de massifs piliers maçonnés. Ces piliers sont l’œuvre de l’Inspection Générale des Carrières, service créé sous Louis XVI chargé de rechercher, consolider et cartographier les anciennes carrières souterraines. Ce genre de salle est construite et entretenue par des visiteurs clandestins, les carrières parisiennes étant très réglementées et surveillées…

    Les Cubes


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    Les Cubes
    Des blocs de calcaire très réguliers.

    Des cubes de calcaire très réguliers.

    Ces cubes sont des blocs de calcaire taillés de manière très régulière. Ils sont restés dans cette galerie, au fond de la carrière où le chantier était encore en cours. Chaque bloc a son numéro inscrit, correspondant à un ordre ou à une commande. L’aspect de la carrière, taillée au pic, nous apprend qu’il s’agit là d’une exploitation d’avant-guerre. Dans la galerie d’accès, un très important effondrement, quasiment généralisé, a provoqué l’abandon brutal de la carrière par sécurité, laissant alors tous les blocs préparés en place. Il arrive souvent de trouver en carrière des blocs abandonnés, jamais sortis, mais ceux-ci sont d’une exceptionnelle régularité.

    La Grosse Trémie


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    La Grosse Trémie

    Grosse trémie concrétionnée.

    Grosse trémie concrétionnée.

    Cette grosse trémie, au coeur d’une ancienne carrière de pierre à chaux, est surprenante de par sa taille, et surtout par le fait qu’elle est intégralement concrétionnée. Ce réservoir construit en plaques de tôle rivetées servait à accumuler, puis à déverser grâce à son levier immense des blocs de pierre dans des chariots. L’accumulation d’eau dans la trémie, favorisée par les nombreux écoulements présents dans cette carrière, a formé une enveloppe de calcite sur l’ensemble de la structure. Plus un seul rail de subsiste dans la salle, en effet, la carrière fut convertie en champignonnière dont on aperçoit au fond les sacs de culture. L’exploitation en champignonnière fut choisie en raison de la température et de l’humidité propices des lieux.

    La Grande Ogive


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    La Grande Ogive
    Arche en ogive.

    Arche en ogive.

    C’est une carrière de calcaire de grandes hauteurs qui offre cette vue d’arche en ogive. Le banc de pierre est formé de nombreuses fissures, et diaclases. Il s’agit en conséquence d’un secteur abondamment consolidé par maçonneries. L’arche maçonnée en ogive n’a hélas pas suffit pour cet endroit, car le fontis situé derrière obstrue tout passage vers la suite de la galerie… Perdu dans les failles, cet ancien accès s’est totalement bouché par un éboulement. La carrière de calcaire a été exploitée il y a longtemps. La galerie, comportant un grand nombre de failles et de diaclases, ainsi que le ciel torturé, témoignent d’une profondeur relativement faible. La consolidation de cet ancien accès est originale: il est rare de trouver de telles ogives maçonnées sous terre…

    Le Bloc


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    Le Bloc
    Bloc en carrière...

    Bloc en carrière…

    D’un bloc, cette structure se détache dans une carrière. Cette carrière de craie est d’un développement relativement important, mais il s’agit surtout des plus grands volumes visibles dans le bassin parisien: en effet, le ciel de carrière atteint fréquemment ici des hauteurs supérieures à 20 mètres! C’est pourquoi lors de la seconde guerre mondiale, l’armée allemande à choisi cette ancienne exploitation de craie pour y installer une usine. Cette usine, construite en béton armée, avec une dalle coulée permettant de résister à tout bombardement, était destinée à produire de l’air liquide pour les moteurs des fameux missiles V2. Fort heureusement, l’organisation fut délogée par les alliés en 1944, et le bâtiment n’a jamais été terminé. Il reste encore dans cette carrière la longue structure haute d’une bonne dizaine de mètres…

    Irréductibles


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    Irréductibles
    Irréductibles piliers à bras.

    Irréductibles piliers à bras.

    L’endroit est tout à fait semblable à toute carrière souterraine ancienne de pierre calcaire en hagues et bourrages. Il est pourtant incongru ici d’arriver sur ces irréductibles piliers à bras. Irréductibles, car les alentours de cette salle ont été intégralement injectés de coulis et de béton une dizaine d’années auparavant suite au réaménagement du bâtiment industriel sus-jacent. On voit d’ailleurs ces injections au sol, qui laissent tout de même une hauteur de près de deux mètres! C’est donc après de nombreux passages bas, d’innombrables chatières et après avoir rampé une centaine de mètres, que l’on peut enfin marquer une pose sous cette forêt de piliers, avant de faire demi-tour!

    Le Bourdon


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    Le Bourdon

    Inscription de la galerie Bourdon.

    Inscription de la galerie Bourdon.

    Cette galerie s’appelle, comme le mentionne l’inscription au ciel, la « galerie du Bourdon ». Il s’agit en fait d’une galerie de liaison entre deux anciennes exploitations de gypse voisines. L’inscription indique d’ailleurs la distance de la limite d’exploitation ainsi que sa direction. La particularité de l’exploitation est d’avoir été faite en galeries basses. En effet, on est en première masse de gypse, mais une grande épaisseur de bancs a été laissée au ciel. Cela permet d’augmenter la stabilité tout en évitant l’installation de boisage. Cependant, en pied de carrière, les marnes sous-jacentes sont ici exploitées: on voit bien cette couche inférieure qui se délite plus rapidement que les autres, et qui favorise l’affaissement de l’ensemble de la galerie… La voie permettant le roulage des wagonnets est artisanale, l’écartement des rails est de 65cm. Ces rails consistaient en de simples barres métalliques fixées avec des clous appelés « spikes » à des traverses en bois encastrées dans la terre. Au ciel, mises en lumières par un éclairage rasant, on aperçoit les traces appelées Ripplemarks, anciens fonds des océans ou des rivières préhistoriques. Cet ensemble rend la galerie d’un intérêt particulier.

    Trémie de Bois


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    Trémie de Bois

    Trémie de Bois

    Trémie de Bois

    Trémie de bois dans une galerie. Les trémies déversoirs servaient à diriger le minerai ou les blocs de pierre dans les chariots puis plus tard les wagonnets. La pierre est extraite dans les étages supérieures, où elle est jetée dans des puits dont la base est une trémie, qui peut s’ouvrir ou se fermer par l’action d’un ouvrier. Ici, le dispositif d’ouverture est intégralement en bois: cette carrière de calcaires à ciment est ancienne et l’exploitation se faisait de manière artisanale. Ici, il s’agit de la galerie de roulage, qui a été totalement déferrée du fait de l’abandon ancien de la carrière, à une époque où le matériel ferroviaire était réutilisé ailleurs.

    7 Mètres 20


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    7 Mètres 20


    Cette flèche peinte à la sanguine indique la hauteur du pilier, ici 7 mètres 20. Il s’agit de la hauteur habituelle pour ce secteur de carrières de gypse de première masse fortement exploitées à la fin du XIXe siècle. À cette époque le travail des carriers commence à se mécaniser: on peut y apercevoir ici les trous de mines, forés à l’air comprimé, qui permettait d’insérer la charge explosive. Ce quartier de carrière est partiellement inondé, du fait de l’infiltration d’eaux de surface en sous-sol suite à des éboulements. En bas du pilier, dans les bancs durs, qui eux n’étaient pas taillés et gardaient une forme verticale, débute un écaillage pouvant annoncer un effondrement généralisé. Pour repousser ce problème, les piliers tournés sont évasés et ont été taillés en forme régulière lors de l’exploitation et sont disposés ici en quinconces, ce qui permet d’accroître la stabilité des volumes déjà fragiles dans le gypse. En bas du pilier, bien petite, en guise d’échelle, gît une chaussure, peut-être d’ouvrier champignonniste des années 1950…

    Méga Blocs


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    Méga Blocs

    De gros blocs laissés en place.

    De gros blocs laissés en place.


    De gros blocs laissés en place dans une carrière souterraine de calcaire qui datent certainement de la toute fin de l’exploitation. Ils sont en effet dans la partie la plus récente de la carrière, taillée de façon mécanique, à la haveuse. On peut voir les traces de coupe de cette haveuse de chaque côté. Les blocs étaient transportés et stockés en piles grâce à des chargeurs miniers, sortes de gros bulldozers à hauteur adaptée pour circuler dans des galeries basses. Ces pierres entreposées ont été laissées sur place lors de la fermeture de la carrière, ou bien parce que certains critères ne convenaient pas (dimensions, forme, solidité,…).

    Croisée de Chantiers


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    Croisée de Chantiers

    Chantiers de carrière de taille industrielle.

    Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire.


    Une croisée de chantiers, dans une carrière souterraine de calcaire dont l’exploitation récente le fut de manière industrielle. On peut voir ici un carrefour de galeries taillées de façon rectiligne. Les poutres métalliques supportent le pont roulant de l’atelier, situé juste derrière. L’extraction récente s’est faite par moellons, comme on le voit sur les piliers: ces traces très rapprochées, pouvant faire penser à un carrelage… De part et d’autre, les galeries décrivent des pentes douces, permettant aux camions ou véhicules lourds de circuler dans cette croisée de chantiers, et accéder à des zones en cours d’exploitation situées en hauteur. À remarquer également, les nombreux boulonnages faits au ciel permettant de le renforcer.

    Un Wagonnet


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    Un Wagonnet

    Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.

    Wagonnet à benne transversale avec sa voie de 60cm.

    Laissé là sur un banc de gypse, un wagonnet semble oublié au fond d’une carrière souterraine de seconde masse reconvertie en champignonnière. Il a comme particularité d’avoir des berces transversales. La benne était donc orientée de 90° par rapport aux wagons rencontrés habituellement, cette disposition permettait de déverser plus facilement les blocs en contrebas, une fois le chariot en bout de course, comme ici sur cette voie de 60cm. Il est à noter que ce type de wagonnet « à moustaches » (forme rappelée par les supports de benne) reste un modèle très ancien fabriqué par Decauville avant 1900. L’appellation « à moustaches » étant bien sûr de provenance personnelle…

    « Pressac »


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    « Pressac »

    Inscription "Pressac" dans une ancienne carrière.

    Inscription « Pressac » dans une ancienne carrière.

    Inscrption « Pressac » dans une ancienne carrière souterraine de calcaire. Il s’agit certainement du nom d’un des carriers. D’autres écritures, à la sanguine, sont visibles, « Pressac » est écrit à la mine de plomb ou au fusain. Cette exploitation fut exploitée à la fin du XIXe siècle pour fournir en pierre des villages voisins, les tâches noires au ciel sont les traces de fumée des lampes des ouvriers… On a ici un front de taille caractéristique prenant une légère forme d’accordéon.

    Fourche en Y


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    Fourche en Y

    Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.

    Fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse.

    Une fourche en Y dans une galerie de carrière souterraine de gypse. Cette carrière très ancienne, exploitée dès la fin du XVIIIe siècle, avait des caractéristiques très artisanales comme le transport des blocs sur des charrettes tractées par des ânes, d’où elle tire son nom. Ce mode d’exploitation a donné un ensemble de galeries peu organisées. Comme ici, des fourches ayant laissé des piliers tournés très fin ont nécessité l’emploi de grosses consolidations. Ici, cette maçonnerie en Y est formée d’un pilier et de deux arches « à l’anglaise ». L’exploitation de cette carrière a duré près de deux siècles: de nombreux autres quartiers ont été créés en profondeur mais sont désormais séparés de ces galeries suite à de gros éboulements.

    Rose des Vents


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    Rose des Vents

    Galerie de l'inspection des carrières comportant une rose des vents.

    Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.


    Une galerie de carrière souterraine de calcaire, dont l’élargissement forme une sorte de salle carrée. Il s’agit de consolidations par hagues et bourrages, on peut d’ailleurs voir par le trou au fond la suite de la galerie, entièrement remblayée. La carrière a subi des travaux de consolidation menés par l’Inspection des Carrières, qui a dans cette salle inscrit une rose des vents indiquant l’orientation de la galerie.

    Les Grands Noms


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    Les Grands Noms

    Noms écrits au noir de fumée.

    Noms écrits au noir de fumée.


    Trois noms de la seconde guerre mondiale sont inscrits au noir de fumée ou à la mine de plomb sur une paroi dans une carrière de gypse. Ces noms mentionnent des officiers de trois armées: allemande, anglaise et américaine. Détail assez intéressant, le premier nom, Rommel, a été barré postérieurement, avec la mention « boche ». Cette ancienne exploitation de gypse, laissée à l’abandon dès le début des années 1930, fut réutilisée en abri destiné à la population civile d’un village lors de la seconde guerre mondiale. On y retrouve en conséquence de nombreux dessins et inscriptions dans tout le secteur. Au ciel, deux arches maçonnées « à l’anglaise » consolident l’ensemble.

    Maçonneries Voûtées


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    Maçonneries Voûtées

    Maçonneries et voûte dans une carrière
    Cette consolidation en maçonneries se trouve dans une galerie de carrière exploitée en hagues et bourrages. Sa présence s’explique par le passage de la ligne de chemin de fer de Sceaux, actuel RER B parisien, en surplomb. La voûte est contemporaine aux travaux de la voie ferrée en surface et permet de consolider la galerie pour qu’elle puisse résister au passage des trains, tout en gardant possible le passage en souterrain. Ces maçonneries sont donc bien postérieures aux carrières, et cette galerie permet de vérifier leur état.

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    Deux wagonnets plateau de type Pétolat.

    Deux wagonnets plateau de type Pétolat.


    Deux wagonnets plateau en attente de chargement. Ces deux wagonnets, de constructeur Alphonse Pétolat-Dijon, sont ici sur une voie de 60cm d’écartement. La voie est incrustée dans une dalle de béton construite lors de la seconde guerre mondiale pour l’aménagement d’une base souterraine de construction de missiles V2 par les nazis. Cette grande carrière de calcaire est un exemple de divers reconversions qui ont pu avoir lieu dans ce genre d’espaces souterrains.

    1- Calcaire en Région Parisienne: Généralités


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    1- Calcaire en Région Parisienne: Généralités

    À la découverte du matériau

    Les alentours de Paris regorgent d’une certaine richesse souterraine: nombre d’endroits ont vu naître des exploitation de pierre à bâtir, et ce dès l’époque gallo-romaine. L’extraction de la pierre a débuté à ciel ouvert, là où les bancs calcaires déposés peu à peu depuis des milliers d’années affleurent. Puis, avec le besoin grandissant du matériau de construction, les affleurements ne vont plus suffir, le travail en profondeur devient nécessaire. Sauf que pour qu’une exploitation soit rentable, puisque l’entreprise est bien évidemment rémunérée selon la quantité de matériau extrait, le rapport entre matériaux et stériles doit être d’une rentabilité acceptable. En effet, extraire de la pierre dans une couche dont l’épaisseur est d’une dizaine de mètres mais enfouie à 30 mètres sous des caillasses ou des sables exclut d’office la possibilité de rentabiliser ce genre d’exploitation à ciel ouvert. C’est pourquoi l’Homme va très vite commencer à creuser des galeries souterraines pour atteindre rapidement et extraire uniquement le matériau intéressant.

    La couche calcaire est omniprésente dans le sous-sol du bassin parisien. Elle sera prioritairement exploitée depuis les berges des cours d’eau, pour faciliter le transport des blocs sur les voies navigables. L’accès se fait alors par des cavages situés à flancs de coteaux. Du fait d’un grand besoin en pierre de taille, certaines exploitations seront tout de même ouvertes loin des fleuves et des rivières, des puits d’accès, d’extraction ou des descenderies seront construits.

        

    Les procédés d’exploitation du calcaire ont grandement évolué à travers le temps. Les carrières sont d’abord exploitées sous forme de piliers tournés. Le principe est simple: les ouvriers taillent la roche en tournant autour d’une masse que l’on abandonne, qui soutient ensuite le ciel. D’abord irréguliers, ces piliers donneront plus tard aux carrières la forme de damiers géants.

    Du pic à la haveuse

    Une carrière souterraine peut se définir par plusieurs paramètres. Son développement: c’est la longueur des galeries mises bout-à-bout. Son recouvrement: c’est la distance entre le ciel, plafond de l’exploitation, et la surface. La puissance de couche: c’est la hauteur de la couche exploitable, soit la distance entre le pied et le ciel de la carrière. Le taux de défruitement: c’est le volume de roche extrait par rapport au volume total sur lequel s’étend la carrière.
    La méthode d’exploitation par piliers tournés montre vite ses inconvénients: d’abord un taux de défruitement limité, du fait de masses abandonnées qui soutiennent le ciel d’une part, mais aussi de problèmes d’effondrements, fréquents car il n’y a aucune marge permettant aux forces s’exerçant au ciel de « travailler ».

    Apparaît alors une méthode fort bien adaptée aux couches offrant une puissance plus réduite: les hagues et bourrages. À partir de l’accès à la carrière, les carriers taillent de bas en haut une galerie, puis l’élargissent de la même manière. Derrière eux, ils placent d’abord des piliers « à bras ». Ces piliers sont simplement constitués de blocs, montés à la force de leurs bras. Au fur et à mesure de l’avancée du chantier, les piliers à bras sont ensuite reliés par une hague, puis les carriers remblayent progressivement l’espace derrière eux grâce à des débris d’exploitation. Les remblais sont maintenus par une nouvelle hague, et ainsi de suite. En plus d’obtenir un taux de défruitement proche de 100%, les galeries étroites offrent un maintien plus stable et ce genre de consolidation est plus « souple »: le ciel peut se fissurer, tout en restant maintenu par le tassement progressif des remblais. Le rendement d’une exploitation à hagues et bourrages pouvait être amélioré en exploitant une seule couche, comme le banc royal, couche qui servit à extraire la pierre destinée à la construction des châteaux. Cela explique la très faible hauteur des galeries, parfois 1m20.

    Atelier de taille avec ses piliers à bras et ses hagues régulières

    Atelier de taille avec ses piliers à bras et ses hagues régulières.

    Galerie de l'inspection des carrières comportant une rose des vents.

    Galerie de l’inspection des carrières comportant une rose des vents.

    Sous Paris, c’est cette dernière méthode qui fut intensément employée. Cependant, du fait du développement anarchique des exploitations souterraines, les cavités abandonnées ne tardèrent pas à se faire oublier. Quand l’urbanisation commença à s’étendre, il n’était pas rare d’observer des effondrements çà et là des carrières souterraines, qui ne pouvaient plus supporter le poids des constructions. C’est pourquoi en 1777 fut créée par le roi l’Inspection Des Carrières, devenue plus tard Inspection Générale des Carrières. Le rôle de cette organisation est de rechercher, inspecter, consolider et cartographier les ouvrages souterrains. Des galeries de recherche vont être creusées sous les voies publiques parisiennes et tout vide rencontré sera systématiquement comblé tout en conservant au moins une galerie permettant de circuler au sein de l’exploitation et de vérifier l’état de ces vides. Le réseau des carrières de Paris est alors né. À l’heure actuelle, c’est plus d’une centaine de kilomètres de galeries qui s’étend sous le Sud, entre 5 et 30 mètres de profondeur.

    En premier lieu, le front de taille s’exploite à la lance de carrier. Une sorte de barre à mine, suspendue par une chaîne permettant un mouvement de balancier. L’ouvrier effectue des va-et-vient avec la lance, pour creuser un sillon dans une couche tendre du banc calcaire, le souchet. Ce souchevage, creusé au pic, précède le défermage, qui consiste à former deux bandes verticales, délimitant le futur bloc. L’abattage consiste à marteler sur des coins en bois placés au dessus, après avoir placé des rondins de bois permettant au bloc détaché de l’extraire. Cette extraction se fait grâce à un treuil mobile parfois appelé « crapaud », attaché par une chaîne au mur ou à un étai en bois. Ce genre de treuil peut avoir deux vitesses: l’une rapide pour dérouler la chaîne l’autre plus lente et décuplant la force du carrier pour tracter le bloc pouvant aller jusqu’à une dizaine de tonnes. Le bloc était ensuite évacué par le roulage. Le bloc au ciel est détaché grâce au coin et maintenu par un cric de carrier, celui du dessous est détaché et levé grâce à une pince.

    Carrière à piliers tournés réguliers. On y aperçoit les traces de défermage à la lance.      Une pince de carrier.      Des Crapauds, treuils mobiles pour extraire les blocs.

     

    Galerie taillée à la haveuse.

    Galerie taillée à la haveuse.

    Chaîne d'une haveuse.

    Chaîne d’une haveuse.

    Le travail au pic et à la lance a permis de développer les carrières à piliers tournés aux abord de Paris. Au fil du temps, ces exploitations ont acquis une grande ampleur et la disposition de ces piliers est devenue de plus en plus régulière, formant de longues et larges avenues rectilignes à l’image du Paris d’Haussmann.
    Après la seconde guerre mondiale, le travail du carrier est mécanisé. L’invention du fleuret rotatif puis de la haveuse permettent un rendement bien meilleur. Cette dernière est une sorte de tronçonneuse à pierre. Aujourd’hui, c’est toujours grâce aux haveuses que sont exploitées les carrières de calcaire.

    Transporter les blocs

    Les premières méthodes de transport de la pierre étaient bien sûr les charrettes tirées par des chevaux. Au cours du XIXe siècle le meilleur moyen de déplacer les blocs s’impose comme étant le chemin de fer. Des wagonnets sur voie étroite comme ceux inventés par Decauville dans l’agriculture betteravière se révèlent pratiques: guidés, il suffit de un ou deux hommes ou un cheval pour les déplacer. Des voies de 40 à 60cm d’écartement sont installées dans les carrières, pouvant être assorties d’aiguillages, de plaques tournantes, ou de dérailleurs. Ces dispositifs permettaient d’orienter les wagonnets, qui étaient plats pour transporter des blocs, ou à benne basculante pour déplacer des remblais, des moellons ou des gravats. D’abord très artisanal, le système va rapidement se développer et évoluer, jusque dans les années 1950, décennies à partir desquelles seront préférés de gros engins comme les chargeuses. Certains wagons, à l’instar de ceux utilisés dans les mines, étaient à benne fixe. Appelés aussi berlines, ce genre de véhicule était vidé à la sortie de la carrière par un culbuteur: un cylindre qui en tournant sur lui-même retournait le wagonnet.

    Deux wagonnets plateau de type Pétolat.    

    Des reconversions

    Une fois les vides débarrassés de leur pierre, ils pouvaient connaître d’autres utilisations. La plus répandue était bien sûr la champignonnière. D’une température et humidité propices et constantes, les carrières étaient parfaitement adaptées à la culture des champignons de Paris ou des pleurotes, ou encore des shiitaké. Le principe consiste à broyer du calcaire grâce à un concasseur: une roue tourne et entraîne des marteaux. Ce craon est mélangé à du fumier et du mycélium. Cette mixture était déposée d’abord sur des meules ou des plates-bandes, puis sur des sacs ou des étagères pour les cultures ayant subsisté jusqu’aux années 1980. Du fait de la concurrence étrangère, de moins en moins de champignonnières sont en activité dans les carrières de région parisienne. Il est à noter d’autres utilisations: de nombreuses carrières parisiennes ont été reconverties en brasseries, ou en chais à vins, ou encore en mûrisseries, en endivières, …

    Ancien concasseur permettant d'élaborer le craon.     Champignonnière en meules et en sillons.              

    Chapelle d’une carrière française de la première guerre mondiale.

    Certaines exploitations connurent des réutilisations bien moins reluisantes… Le calcaire est une roche résistante, et la profondeur de ces carrières est propice à la création d’abris souterrains. Ainsi, la première guerre mondiale fut un exemple remarquable de guerre souterraine, du fait de la présence immédiate de très nombreuses exploitations de pierre à bâtir sur toute la longueur de la ligne de front. De plus, des tunnels furent creusés par les armées afin de relier ces carrières directement aux tranchées, créant alors un complexe réseau de galeries souterraines. Des lieux de culte sommaires y étaient aménagés, dont on retrouve parfois l’autel. Il pouvait même y avoir une installation électrique, celle-ci dépendant toutefois du grade de ses occupants. Ces cachettes avaient toutefois leurs limites, car le chauffage de ces lieux les nuits d’hiver provoquait la fonte des neiges sus-jacentes, transformant alors la carrière en cible de choix pour l’aviation ennemie…

    D’autres, enfin, plus modernes, ou plus étendues, furent réquisitionnées par la Wehrmacht dans les années 40. Hormis un quartier général sous Paris établi dans les anciennes carrières, les grands volumes des carrières du bassin parisien permettaient l’installation d’usines souterraines. Ces usines construites par l’organisation Todt avaient pour mission de fabriquer les missiles V1 et V2. Certaines carrières de craie, ou de gypse, furent aussi concernées. Un réseau très organisé existait qui répartissait les usines de construction et les usines d’assemblage. Plusieurs d’entre elles existent donc dans des carrières du bassin parisien. Fort heureusement, les bombardements alliés dès 1944 n’ont pas permis au projet de se terminer. Il existe cependant des carrières où l’assemblage et le lancement des V1 a réellement eu lieu. De ces usines, il ne reste que les entrailles de béton. Des fusées ou des machines il ne reste rien, ou peut-être sous les décombres; la plupart ayant été détruits ou récupérés par les alliés lors de la découverte de ces bases.

             

    Encore aujourd’hui, ces anciennes carrières forment de gigantesques espaces vides, dont les hauteurs sous ciel peuvent varier de 1 à 15 mètres. Si les champignonnières ont massivement été délocalisées vers d’autres pays européens ou vers l’Asie, des agriculteurs locaux tentent de continuer à faire vivre ce patrimoine, comme c’est le cas à Méry ou près de Soissons. Des associations gèrent également des réseaux de carrières souterraines de calcaire, à Paris ou ailleurs. On peut citer par exemple la SEADACC, l’OCRA, et Carrières-Patrimoine.

    Piliers et la Citerne


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    Piliers et la Citerne

    Dans une carrière de gypse de taille réduite, une curiosité est présente et d’ailleurs la seule dans cette exploitation. Une grosse citerne, suspendue telle une marmite au ciel par des chaînes. Cela constituait un réservoir d’eau pour les cultures de champignons, qui étaient probablement effectuées en casiers.

    Volant de Treuil


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    Volant de Treuil


    Sur un tambour d’un treuil abandonné dans les herbes, ce volant est sans doute la commande du système de frein à main. Le treuil, situé près de l’entrée d’un souterrain de plâtrière, servait à monter et descendre des chariots. On remarque les rayons du volant et du tambour, en forme de « S ».

    Division de Piliers


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    Division de Piliers

    Cette subdivision de galeries est ornée de nombreux piliers à bras. Ce genre de division de piliers se nomme aussi « forêt » de piliers. Ces piliers à bras sont des empilements de pierre montées à la force des bras des ouvriers.

    L’Attente


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    L’Attente


    Au beau milieu d’une vaste très vaste carrière de gypse, une berline renversée semble attendre que son ouvrier la redresse. Sauf que depuis, la voie a été déposée. L’attente, longue, de la berline à son carrefour de galerie, semble due à une mise au rebut du matériel peu avant la fermeture de la carrière.

    De Briques et de Bois


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    De Briques et de Bois

    Voûte en Briques

    Voûte en Briques


    Nous avons ici un bel aperçu de ce tunnel de roulage vu en coupe! Une voûte en briques aboutissant dans la salle d’extraction du gypse, une couche de ciment comblant les espaces. Au sol, un vieux morceau de bois pouvait auparavant constituer un étai. Dans cette carrière dont la majeure partie a disparue sous les éboulements, le roulage est fait de briques et de bois.

    Piliers Meringues


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    Piliers Meringues

    Piliers Meringues
    Cette étrange salle d’exploitation de carrière de pierre à chaux montre des piliers tournés aux arêtes prononcées. De plus, l’eau omniprésente y laisse des concrétions sur toutes les parois, donnant un aspect de meringues à ces piliers tournés.

    Les Fins Piliers


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    Les Fins Piliers


    Cette carrière de calcaire, reconvertie au cours du XXe siècle en caves de culture des champignons, montre ici des piliers sveltes. Cette chambre a été exploitée sous forme de piliers tournés, une technique où les ouvriers tournent autour d’une masse qui ne sera à priori jamais retirée. Ici, ce sont de fins piliers qui ont été laissés, pour permettre une extraction maximale. La faible section de ces piliers est possible grâce au recouvrement peu épais de la carrière.

    L’Or des Nains


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    L’Or des Nains

    L'Or des Nains
    Ce train de gros wagonnets semble acheminer l’or des nains. En réalité, ces trains transportaient des blocs de calcaire sur leur voie de 70cm, jusqu’à la sortie de la carrière où la pierre était transformée en ciment. Le côté lumière dans les bennes traversant les galeries sombres évoque évidemment l’imaginaire de l’enfance et les histoires de Tolkien.

    La KZ-6


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    La KZ-6


    Cette KZ-6 Renault est une des voitures les plus anciennes que l’on puisse voir abandonnée en carrière. Celle-ci fut « transformée » en pick-up afin de transporter les champignons et de se déplacer dans les galeries les plus basses de cette carrière de gypse. La champignonnière fut abandonnée dans les années 1960, il est fort possible que ce véhicule soit hors-service depuis plus longtemps.

    Le Pilier


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    Le Pilier


    Le pilier tourné ici présent montre toute sa hauteur dans cette salle d’une carrière partiellement remblayée. La hauteur d’origine entre le pied et le ciel de carrière est perceptible ici, environ cinq mètres.

    Tracteur dans l’Eboulement


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    Tracteur dans l’Eboulement


    Dans un éboulis formant l’accès à une carrière se trouve, à moitié enseveli, ce tracteur. Il semble dater de quelques décennies, et n’a pas fonctionné depuis bien longtemps…

    L’Atelier


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    L’Atelier


    L’atelier d’exploitation des galeries de cette carrière de calcaire à ciment est bien préservé. Quatre wagonnets Decauville peuvent évoluer sur trois voies formant un « T » articulé autour d’une plaque tournante. Dans la galerie d’exploitation, à droite, un scrapper effectuait des va et vient afin de charger les blocs dans les wagonnets.

    Les Quinconces


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    Les Quinconces


    Cette carrière de gypse, reconnaissable à ses piliers évasés, fut convertie en champignonnière qui fonctionna jusque vers les années 1950, de façon très intense. Nous sommes situés au bout d’une lentille de gypse exploitable, à l’extrémité d’une butte témoin, ce qui donne une puissance considérablement réduite, d’où la faible hauteur. Les sillons de champignonnistes suivent le tracé des galeries, dont les piliers sont organisés en quinconces, réduisant les forces de pression au niveaux des carrefours de galeries.

    Salle et Piliers Tournés


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    Salle et Piliers Tournés


    Cette salle est un exemple de chantier, dans une carrière de gypse. Il est situé en seconde masse, c’est à dire dans la seconde couche de gypse rencontrée depuis la surface. Celle-ci offre moins de puissance, d’où des galeries moins hautes qu’habituellement, ici tout de même environ 5 mètres. Les piliers sont tournés, c’est-à-dire que le carrier exploite la roche en tournant autour de pièces qu’il abandonne (on parle aussi de piliers abandonnés). Cette pièce va permettre de soutenir le ciel, c’est un pilier, laissé dans la couche. Ici, les piliers sont organisés en quinconce, dans d’autres exploitations ils peuvent être en éventail, ou encore en damier. L’avantage des piliers tournés en quinconce est d’éviter les carrefours à quatre branches (en effet ce sont des carrefours en T), ce qui donne une relative stabilité à l’ensemble de la salle.
    Cette carrière connut aussi une intense activité en tant que champignonnière.

    Les Dinosaures


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    Les Dinosaures


    Mis au rebut, ces anciens wagonnets-plateau à châssis en bois portaient les lourds blocs de marbre jusqu’à la sortie de la carrière, où un plan incliné les menait à l’usine. A l’arrêt depuis de nombreuses années, ils font aujourd’hui figure de dinosaures au détour d’une galerie.

    Grands Volumes


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    Grands Volumes


    Cette carrière de pierre calcaire servit à fabriquer du marbre pour de nombreux édifices. Du fait de son exploitation intense, il en résulte de grands volumes où restent des voies étroites de 50cm sur lesquelles circulaient des wagonnets.

    La Cathédrale


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    La Cathédrale


    On parle souvent de cathédrale pour désigner ce genre de carrière aux hautes voûtes, consolidées par des arches, rappelant les entrailles d’une cathédrale. C’est justement ce genre de consolidations qui a donné son nom à un secteur particulier d’une ancienne carrière de gypse. Cette inscription a été écrite par des carriers ou des champignonnistes, au cours des années 1930.

    Les Voûtes


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    Les Voûtes


    Voici une carrière de craie dont les volumes dessinent des voûtes. L’exploitation est assez ancienne, la taille est artisanale. Selon l’éclairage, le jeu de voûtes et d’arches devient surprenant. On crée un écho entre galerie voûtée et pilier formant une arche sous le ciel.

    Alcool Poison


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    Alcool Poison


    Les messages appelant à modérer sa consommation d’alcool ne datent pas d’hier. « L’Alcool est un poison », telle est la citation écrite au fond de chantiers du XIXe siècle d’une carrière de calcaire.

    Bif de Voies


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    Bif de Voies

    L'Evitement
    Une bifurcation de voies ferrées de facture artisanale, de simples barres cintrées pour faire une courbe, reliées par de simples bastaings sur lesquels elles sont fixées par des clous, ou spikes. Ici ces deux voies de 65cm se séparent, l’une se dédoublant et filant vers la gauche, l’autre continuant vers une galerie disparue, aujourd’hui effondrée. Ces deux galeries aboutissaient probablement sur une chambre d’extraction du gypse, construite à piliers tournés, qui s’est totalement effondrée.

    Pilier Esseulé


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    Pilier Esseulé

    Pilier Solitaire
    Au milieu d’une grande salle au départ d’un léger plan incliné, demeure ce pilier esseulé. Cette carrière très ancienne fut consolidée par d’abondantes arches. Ici, le pilier était censé supporter deux arches qui n’ont finalement jamais été érigées. Cela lui confère une forme surprenante, entre la voûte et l’encorbellement.

    Rêve de Poilu


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    Rêve de Poilu


    Devant l’entrée en cavage d’une petite carrière souterraine de calcaire, cette belle statue d’une femme nue allongée. Dessous, l’inscription « Le Rêve du Poilu » atteste la présence de soldats français durant la 1e guerre mondiale. Cette sculpture est la seule curiosité de cette carrière.

    Les deux Arches


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    Les deux Arches

    Série d'Arches
    Deux massives arches maçonnées dans une carrière de calcaire.

    Les Dépilages


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    Les Dépilages

    _dsc0876
    Les dépilages, dans le jargon des carriers, est le secteur d’une exploitation où l’on a creusé des galeries sous forme de quadrillage, laissant apparaître des piliers, dits « tournés », qui soutiennent le ciel de la carrière. Dans cette carrière de pierre à ciment, on a également la présence d’un pendage, permettant de suivre en permanence le filon calcaire. Ce pendage varie d’une exploitation à l’autre suivant l’inclinaison de la couche de roche exploitable. Ici, il est relativement faible comparé à d’autres exploitations de la région. L’anneau, qui apparaît à droite, semble être un ancien support d’une poulie de retour d’un scrapper, sorte de racloir géant suspendu à un câble permettant de faire descendre les blocs dans les tailles.

    Trémie Coulante


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    Trémie Coulante

    Trémie débordant et concrétionnée.

    Trémie débordant et concrétionnée.


    Cette trémie coulante était autrefois destinée à déverser des chargements de calcaires à ciment dans des wagonnets. Les blocs de pierre était accumulés dans une sorte de silo creusé en niveau supérieur, et un ouvrier ouvrait la trémie lorsqu’il devait charger un wagon ou une berline. Hors, il arrive fréquemment lorsque l’on creuse une carrière, de recouper des cours d’eau souterrains. Ceux ci, trouvant une galerie leur facilitant grandement le passage, s’y engouffrent. Au fil du temps, les particules calcaires charriées par ces petits cours d’eaux se déposent sous forme de calcite, créant alors ce genre d’effet de trémie coulante, arrêtée depuis un siècle, et pourtant toujours fonctionnelle sur un autre plan!

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